Re: programmation HG 1ère L/ES/S

3 croquis, ça va bien, je pense, c'est ce que j'ai fait pour le même type de contrôle.
Pour le titre, j'éviterais de les paumer : sujet = titre du croquis fait en classe. La problématisation est en principe "incluse" dans le titre ("L'organisation spatiale de la région...")

Ok merci de tes infos Boris !
Je donne moi meme l'échelle ou pas ?

Elle n'est pas sur le fond de carte ? Je la donnerais avec, sinon (mais j'avoue que c'est un truc auquel je n'avais pas pensé).
J'utilise à peu près toujours ces fonds de carte (http://www.histgeo.ac-aix-marseille.fr/ancien_site/carto/), en supprimant/ajoutant quelquefois les points des villes pour que ça colle avec ce qu'ils ont appris.

Je n'ai pas regardé mais comme je leur ai dit qu'il fallait qu'ils la mettent avec l'orientation, le titre, je me posais la question.

je vais voir. Là je m'en sors pas avec mes corrections de schémas ! Pourquoi en ai-je demandé 3 ??????

C'est le métier qui rentre... Wink

Non, je dis ça, mais comme je note toujours au moins une partie des mises en activité, j'en ai sans arrêt, des corrections. Sad

En tout cas, c'est décidé je remplis un petit tableau détaillant mon barème pour 1 croquis, je leur rendrais en premier et les autres auront une note globale, sinon ce n'est pas possible !!!

Oui ils parleront plus en groupe évidemment mais est ce un pb ?

Je ne sais pas Oiseau.
Je dis juste que moi ca m'aurait trop stressée.

J'ai une légende de schéma qui comprend 13 items, soit 22 lignes de texte dans la légende !!!!!!!!!!!!!!

Bon allez, Roissy en deux heures, et la mise en perspective en 2h avec un croquis de synthèse.
Croisons les crayons.

Non mais c est une vraie question
: est ce embêtant un travail par groupe en inspection?

Non je ne pense pas que ce soit embêtant puisqu'il me semble que c'est même prôné par les formateurs, iufm et cie (mais je suis pas au point :lol: ).

Oiseau phenix a écrit:Non mais c est une vraie question
: est ce embêtant un travail par groupe en inspection?

Je ne pense pas ,la mise en activité doit être montrée. Mais je pense qu'il faut que tu sois très rigoureuse dans les consignes et l'organisation des groupes. Fais attention aussi si ta classe n'en a pas l'habitude. Veille à bien "cadrer" le temps , il faut faire le corrigé et le bilan =>il vaut mieux être modeste et préparer une autre activité ou complément au cas où tu irais plus vite.

Oui.. J ai Deja fait 2 fois un travail en groupe avec eux et j en refais un samedi ca devrait m aider a voir si ca passe bien ...

Je pense que le travail en groupe est apprécié. Enfin, c'était quelque chose qu'on voulait nous faire faire de mon temps à l'IUFM. Et le programme parle bien de la capacité à "mener à bien une recherche individuelle ou au sein d'un groupe". Mais une "recherche", est-ce que ça s'applique à une étude de docs en classe ?
Pour ma part, je n'ai jamais aimé car les élèves ne réfléchissent (enfin, sont censés réfléchir) que sur une partie plus ou moins grande du truc étudié, et il me semble que c'est plus difficile encore pour eux d'appréhender ce qu'ils doivent apprendre. Enfin, c'est aussi mon caractère qui parle : individualiste, réactionnaire, allergique aux modes... Le pack complet, quoi :lol:
Mais bon, si ça plaît à l'inspecteur, pourquoi pas (peut-être certains de tes collègues ont-ils une idée de son opinion sur le travail de groupe ?)

maintenant je ne sais plus quoi faire du coup... heu

je pensais faire mise en commun et correction de toute façon.

Ce n'est que mon point de vue, par définition très subjectif. Ce qui compte, c'est d'une part que ce soit une "Bonne Méthode" d'un point de vue officiel, et d'autre part (et surtout), que tu sois à l'aise dans cette méthode-là. Si tu le sens bien, pas de problème. Wink

boris vassiliev a écrit:Ce n'est que mon point de vue, par définition très subjectif. Ce qui compte, c'est d'une part que ce soit une "Bonne Méthode" d'un point de vue officiel, et d'autre part (et surtout), que tu sois à l'aise dans cette méthode-là. Si tu le sens bien, pas de problème.

+ 1000. C'est vraiment le plus important.

disons que l'idée m'a plue quand j'y ai pensé, mais là j'en ai cauchemardé cette nuit (en mode, mon tuteur à qui j'ai demandé son avis me dit qu'il faut que je laisse tomber ; d'ailleurs j'attends sa réponse, en vrai). Maintenant je doute, sur le niveau sonore (alors que ça me posait pas de pb, je me disais que c'est bien normal sur ce genre de travail, on peut pas leur demander d'être télépathe !!)

je repense à une question qui va sûrement revenir pendant l'inspection et que les élèves m'ont déjà posée (et je suis toujours embêtée) :

"mais s'ils savaient (les Alliés), pourquoi n'ont ils rien fait ?" (pour les camps notamment.

Vous répondriez quoi ? (si vous décidez de répondre)

autre chose : pour ceux qui ont gardé le découpage thématique : vos élèves ne se sont pas complètement perdus quand vous avez fait la fin des totalitarismes juste après "les totalitarismes face aux démocraties" ??? j'ai peur d'avoir des questions qui montrent la confusion dans leur esprit... que faire pour éviter le désastre en direct live ?

Oiseau phenix a écrit:je repense à une question qui va sûrement revenir pendant l'inspection et que les élèves m'ont déjà posée (et je suis toujours embêtée) :

"mais s'ils savaient (les Alliés), pourquoi n'ont ils rien fait ?" (pour les camps notamment.

Vous répondriez quoi ? (si vous décidez de répondre)

Rudolf Vrba, survivant tchèque d'Auschwitz et Jan Karski, membre de la résistance polonaise, auteur du rapport éponyme ont témoigné auprès des Alliés sans succès. La difficulté résidait dans l'administration de la preuve (point cardinal en histoire et qui était au coeur de la préoccupation de ces témoins - ils racontent et prennent parti - déjà historiens - puisqu'ils prennent déjà de la distance par rapport aux faits qu'ils racontent, les synthétisent, essaient de les resituer, de quantifier le génocide) et surtout de la difficulté de la recouper (les Alliés ont photographié et bombardé Monowitz qu'ils considéraient comme un objectif militaire - il s'agissait d'une usine chimique - et non comme un camp de concentration). L'énormité du crime qui dépassait en amplitude ce que les dirigeants alliés pouvaient imaginer autant que le volume considérable des informations à traiter en temps de guerre, l'urgence du moment défini comme la victoire militaire avant la sauvegarde des populations civiles constituent quelques facteurs explicatifs possibles parmi d'autres.

Je ne sais pas si je leur conseillerais la lecture de Rudolf Vrba et de Jan Karski qui sont fascinants tant ils révèlent un instinct de survie et une intelligence du moment mais se situent au-delà de l'horreur imaginable.

j'avais lu pourtant que les photos aériennes montraient qu'ils savaient... ainsi que d'autres témoignages.

Ils savaient oui mais sans vraiment comprendre à la manière de ce membre de la Cour suprême américaine après le récit de Jan Karski : "Mr. Ambassador, I did not say this young man is lying. I said I am unable to believe him. There is a difference".

Il y aussi le fait qu'ils considéraient d'autres objectifs stratégiques comme plus importants (sans parler de la difficulté d'une intervention militaire susceptible d'épargner la vie des déportés dans les camps).

De plus, je pense qu'il faut raisonner avec les catégories mentales de l'époque et non avec les nôtres pour qui la Shoah est un fait avéré, caractérisé, démontré et jugé (sinon on frise l'anachronisme). Rechercher d'après les sources ce qu'il savait doit aussi passer par la compréhension des modes de raisonnement des acteurs dans un contexte précis.

N.B : je ne suis pas spécialiste de la Shoah. Embarassed

oui, d'accord. Bon, c'est dans l'idée ce que j'aurais répondu.

et pour la peur de perdre les élèves en direct avec le découpage thématique ? je leur fais relire le chapitre sur la guerre avant d'attaquer mon IV sur la fin des totalitarismes ??

Je passe la main ! pingouin