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"Les valeurs des enseignants, ce n'est pas l'argent roi...", V. Peillon. - Page 6 Empty Re: "Les valeurs des enseignants, ce n'est pas l'argent roi...", V. Peillon.

par Aurore Ven 24 Aoû 2012 - 13:38
Janne a écrit:La gauche, pour moi, c'est le Front de gauche. Surtout pas le PS.
Que faites-vous des nombreux bobos-pédagos qui trustent le PCF et le FDG (à commencer par Autain, la n°2) ?
Que faites-vous des prises de position souvent irresponsables du FDG en matière de politique internationale ?
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par René Descartes Ven 24 Aoû 2012 - 13:39
Sibérie a écrit:
René Descartes a écrit: Je choisis le bien-être de ma famille (avant on était aussi enseignant pour ça, être toujours avec ses enfants en dehors du temps scolaire) et le mien avant l'instruction des autres.

Ce genre de propos - je suis d'accord avec tout le reste - me hérisse un peu. Je l'ai déjà entendu de la bouche de collègues - "marre des enfants des autres!". A les entendre, il faudrait les payer pour élever leurs enfants! Rolling Eyes
Ce n'est pas un métier pour mère ou père de famille, ce n'est pas un métier qui donne droit à un bien-être automatique, c'est un métier tout court, comme les autres, et qui inclut les enfants des autres.

Ou je me suis plantée?

Entièrement d'accord. Où est la contradiction ?
Je ne me plains pas des enfants des autres, je n'ai que des élèves. Ce que je dis, c'est que je ne gagne pas assez pour faire manger ma famille bio et nous cultiver en même temps, d'où ma démission : je vais choisir un autre métier (mais toujours dans l'enseignement) et bien mieux payé.
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par Aurore Ven 24 Aoû 2012 - 13:39
JPhMM a écrit:
Janne a écrit:Hausse générale des salaires afin que les gens n'aient plus besoin des heures sup'.
De combien ?
Et financée comment ?
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par JPhMM Ven 24 Aoû 2012 - 13:42
Allons Aurore, tu vas trop vite. :lol:

Sachons à combien par mois est proposée cette augmentation généralisée, calculons le coût total pour un enseignant par mois, et déduisons-en le coût pour l’État sur un an pour tous les enseignants.

Puis demandons d'où viendrait l'argent.

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par René Descartes Ven 24 Aoû 2012 - 13:42
Janne a écrit:
Je suis d'accord avec le constat mais pas question de se résigner : chaque prof à son niveau peut travailler à éveiller l'esprit. La goutte qui fait le torrent, en somme. Wink

Exactement : la goutte d'eau individuelle qui travaille à éveiller l'esprit vaut torrent.
La goutte d'eau toute seule peut donc avoir plus de poids qu'une "force" collective.
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par René Descartes Ven 24 Aoû 2012 - 13:45
JPhMM a écrit:Allons Aurore, tu vas trop vite. :lol:

Sachons à combien par mois est proposée cette augmentation généralisée, calculons le coût total pour un enseignant par mois, et déduisons-en le coût pour l’État sur un an pour tous les enseignants.

Puis demandons d'où viendrait l'argent.

Des profits des banques. Des profits des grandes entreprises. C'est à eux de financer l'enseignement et ils ne veulent plus le faire !!!
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par gelsomina31 Ven 24 Aoû 2012 - 13:45
Aurore a écrit:
JPhMM a écrit:
Janne a écrit:Hausse générale des salaires afin que les gens n'aient plus besoin des heures sup'.
De combien ?
Et financée comment ?
Depuis quand c'est le boulot des enseignants de trouver les financements de leurs salaire?? On est déjà pas bien payé pour ce qu'on doit faire...

René Descartes a écrit:
JPhMM a écrit:Allons Aurore, tu vas trop vite. :lol:

Sachons à combien par mois est proposée cette augmentation généralisée, calculons le coût total pour un enseignant par mois, et déduisons-en le coût pour l’État sur un an pour tous les enseignants.

Puis demandons d'où viendrait l'argent.

Des profits des banques. Des profits des grandes entreprises. C'est à eux de financer l'enseignement et ils ne veulent plus le faire !!!
Et pourquoi pas?????



Dernière édition par gelsomina31 le Ven 24 Aoû 2012 - 13:46, édité 1 fois

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par JPhMM Ven 24 Aoû 2012 - 13:46
René Descartes a écrit:Des profits des banques. Des profits des grandes entreprises. C'est à eux de financer l'enseignement et ils ne veulent plus le faire !!!
Nous brûlons les étapes... :lol:

Des profits des banques et des grandes entreprises... d'accord, mais concrètement, comment ?

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par gelsomina31 Ven 24 Aoû 2012 - 13:47
Impôts et taxations des mouvements financiers! taxe Tobin, je crois non?

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par Osmie Ven 24 Aoû 2012 - 13:48
Et bien je vous renvoie au programme du FDG, L'humain d'abord, et au livre de Jacques Généreux, Nous, on peut. Tout y est expliqué mieux que je le ferais ici -en plus, j'ai déjà passé six mois à le faire partout avant les présidentielles, j'ai donné.

Après, il y a des trolls dans chaque parti mais je ne rejette pas tout en bloc sous prétexte qu'il existe des pourris. Les bobos-pédagos sont partout. Quant à la politique internationale du FDG, elle est souvent simplifiée (je pense au Tibet, à Cuba) : je vous renvoie aux textes, aux interviews, tout est disponible. Encore une fois, j'ai donné pour faire passer les idées et les élections m'ont montré que ce n'était pas gagné. Je ne vais pas recommencer ici alors que la messe est dite.
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par JPhMM Ven 24 Aoû 2012 - 13:48
gelsomina31 a écrit:Depuis quand c'est le boulot des enseignants de trouver les financements de leurs salaire?? On est déjà pas bien payé pour ce qu'on doit faire...
On peut aussi se poser la question comme citoyens qui contestent la politique affichée par Peillon qui est d'attendre que les finances publiques soient plus saines.

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par gelsomina31 Ven 24 Aoû 2012 - 13:51
JPhMM a écrit:
gelsomina31 a écrit:Depuis quand c'est le boulot des enseignants de trouver les financements de leurs salaire?? On est déjà pas bien payé pour ce qu'on doit faire...
On peut aussi se poser la question comme citoyens qui contestent la politique affichée par Peillon qui est d'attendre que les finances publiques soient plus saines.
Se poser la question, oui bien sûr! Wink Poser la question (alors qu'on connait la réponse visiblement**) pour piéger son interlocuteur qui fait ce qu'il peut pour trouver des idées, cela commence à m'agacer, c'est tout.


**
JPhMM a écrit:
René Descartes a écrit:Des profits des banques. Des profits des grandes entreprises. C'est à eux de financer l'enseignement et ils ne veulent plus le faire !!!
Nous brûlons les étapes... :lol:

Des profits des banques et des grandes entreprises... d'accord, mais concrètement, comment ?

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par Aurore Ven 24 Aoû 2012 - 13:52
gelsomina31 a écrit:
Aurore a écrit:
yseult a écrit:Est-il bien conscient de ce que pensent les profs sur le terrain??
Et si on lui envoyait ce fil pour qu'il ait un aperçu de l'opinion de la profession?
Là, on commence à aller dans le bon sens... "Les valeurs des enseignants, ce n'est pas l'argent roi...", V. Peillon. - Page 6 2252222100 veneration
Enfin une réponse, bien qu'indirecte, à ma question du "QUE FAIRE???"
Même si j'apprécie qu'on titille mon intelligence, je n'aime pas qu'on joue à ne pas répondre à mes questions quand on sait quoi répondre!!!
Le côté "je connais la solution mais je veux que tu la devines ou que tu la trouves toute seule" me gonfle au plus au point pour son caractère paternaliste (cf. un de mes anciens directeurs, syndicaliste qui avait mené de nombreuses luttes, qui savait comment convaincre certains partenaires sociaux mais refusait de nous dire comment faire et préférait nous voir nous planter à cause de notre maladresse ou naïveté). C'est un peu comme quand on demande à des élèves de "construire" leurs leçons de sciences ou d'orthographe. On perdu du temps et de l'énergie pour rien!
Ce n'était absolument pas volontaire. Par conséquent, si cela a pu vous blesser, je m'en excuse sincèrement. fleurs2

Concernant les solutions, je n'en dispose pas de toutes prêtes, mais, comme je l'ai clairement mentionné plus haut, il me semble que :
1. La prise de conscience (ex. remise en question des programmes et directives de la hiérarchie qui contrarient à la fois les contenus de notre discipline et notre conscience professionnelle) doit provenir de chacun(e) d'entre nous, et doit se traduire en actes.
2. Dans un second temps, toute action collective doit s'effectuer avant tout sur une base professionnelle en mettant de côté autant que possible nos différentes sensibilités politiques. On ne peut pas se plaindre du manque de considération envers notre profession tout en omettant de signifier à la société que nous sommes les plus aptes à juger de la définition, du contenu et des conditions d'exercice de notre métier.
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par JPhMM Ven 24 Aoû 2012 - 13:54
gelsomina31 a écrit:taxations des mouvements financiers! taxe Tobin, je crois non?
Déjà fait, par Sarkozy. :lol!:

http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/02/16/la-taxe-sur-les-transactions-financieres-adoptee-a-l-assemblee-nationale_1643886_3234.html

Il faudrait donc trouver autre chose.


Dernière édition par JPhMM le Ven 24 Aoû 2012 - 13:55, édité 1 fois

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par gelsomina31 Ven 24 Aoû 2012 - 13:55
Aurore a écrit:
gelsomina31 a écrit:
Aurore a écrit:
yseult a écrit:Est-il bien conscient de ce que pensent les profs sur le terrain??
Et si on lui envoyait ce fil pour qu'il ait un aperçu de l'opinion de la profession?
Là, on commence à aller dans le bon sens... "Les valeurs des enseignants, ce n'est pas l'argent roi...", V. Peillon. - Page 6 2252222100 veneration
Enfin une réponse, bien qu'indirecte, à ma question du "QUE FAIRE???"
Même si j'apprécie qu'on titille mon intelligence, je n'aime pas qu'on joue à ne pas répondre à mes questions quand on sait quoi répondre!!!
Le côté "je connais la solution mais je veux que tu la devines ou que tu la trouves toute seule" me gonfle au plus au point pour son caractère paternaliste (cf. un de mes anciens directeurs, syndicaliste qui avait mené de nombreuses luttes, qui savait comment convaincre certains partenaires sociaux mais refusait de nous dire comment faire et préférait nous voir nous planter à cause de notre maladresse ou naïveté). C'est un peu comme quand on demande à des élèves de "construire" leurs leçons de sciences ou d'orthographe. On perdu du temps et de l'énergie pour rien!
Ce n'était absolument pas volontaire. Par conséquent, si cela a pu vous blesser, je m'en excuse sincèrement. fleurs2

Concernant les solutions, je n'en dispose pas de toutes prêtes, mais, comme je l'ai clairement mentionné plus haut, il me semble que :
1. La prise de conscience (ex. remise en question des programmes et directives de la hiérarchie qui contrarient à la fois les contenus de notre discipline et notre conscience professionnelle) doit provenir de chacun(e) d'entre nous, et doit se traduire en actes.
Donc grèves + AG + manifestations? Je suis partante mais combien sommes à nous à vouloir nous impliquer??

Aurore a écrit:2. Dans un second temps, toute action collective doit s'effectuer avant tout sur une base professionnelle en mettant de côté autant que possible nos différentes sensibilités politiques. On ne peut pas se plaindre du manque de considération envers notre profession tout en omettant de signifier à la société que nous sommes les plus aptes à juger de la définition, du contenu et des conditions d'exercice de notre métier.
OK. Par où on commence et comment fait-on?

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par Invité-B Ven 24 Aoû 2012 - 13:55
Le très populaire Peillon a écrit :
Il faudra, quand les marges budgétaires le permettront, ouvrir la question des salaires.

Ou l'art de remettre les choses à la Saint-Glinglin.
Ca existe encore les gens assez naïfs pour le croire?
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par Osmie Ven 24 Aoû 2012 - 13:56
René Descartes a écrit:
Janne a écrit:
René Descartes a écrit:
Celadon a écrit:La logique c'est que tu vas consacrer plus de 20 % EN PLUS en travaillant 15 j de plus en été sans aucune compensation. A la demande conjointe des parents et des experts en biorythmes. Faudra penser à leur enlever 15 J de vacances à eux aussi à notre demande.
Moi, j'ai fait le métier d'enseignant en grande partie pour les vacances et le temps libre. J'aurais aimé faire plusieurs métiers différents, mais c'est assez difficile en France. Du coup, j'ai pensé qu'il fallait que je fasse un métier qui me laisse du temps libre. S'ils touchent aux grandes vacances, je serai donc indisponible le temps qu'ils nous prendront. C'est normal, on ne change pas les règles après 20 ans de service. J'ai de nombreux amis qui gagnent deux à six fois ce que je gagne ou qui gagnent plus en faisant du théâtre, qui écrivent, etc. Je songe donc à quitter l'Education Nationale, vu que je suis l'un des derniers motivés (qu'ils essaient de casser depuis mon entrée en fonction, et même avant...)
Je songe désormais à donner des cours tout seul, avec ma propre école. J'ai calculé que je pouvais ainsi calculer 5000€ par semaine pendant les congés scolaires. Je pense qu'il me faudra environ trois ans pour lancer mon affaire et lacher l'éducation nationale. C'est exactement le temps qu'il me faut pour ne pas rembourser le congé de formation que l'on vient de m'accorder pour passer l'agrégation (à vos frais mes amis !), alors que l'on pouvait simplement me mettre à l'essai en détachement (changement de corps). En philosophie, j'ai eu droit à un inspecteur défenseur de la pédagogie par objectifs... A trop jouer au con avec les vrais enseignants, ils en viennent finalement à quitter les rangs.

Je te comprends mais je n'aime pas l'idée du malin qui quitte le navire après avoir bénéficié du service public. Moralement, cela ne passe pas. Je pense aux tombereaux d'élèves auxquels les parents n'auront pas les moyens de payer des cours hors EN. Le chacun pour sa gueule, très peu pour moi.

Première remarque : Ce n'est pas moi qui ai bénéficié du service public (de surcroît l'école n'est pas un service public, mais si vous croyez cela alors accordez-moi l'idée que ce n'est pas un service public sur le même plan que les autres), c'est bien plutôt l'Etat qui a bénéficié de moi. Il me rétribue pour cela.
Seconde remarque : Mon école ne fera pas concurrence à l'école publique, puisque je n'y enseignerai qu'une discipline.

"Chacun pour sa gueule" n'est pas très élégant, je le concède, mais j'ai toujours travaillé façon "Rachel Boutonnet", c'est-à-dire le plus efficacement possible. Et mon Inspectrice m'a fait le triple reproche suivant : "Vos élèves travaillent trop. Vos élèves sont trop sages. Vos élèves ne sont pas assez libres de leurs mouvements." L'institution aimerait me faire changer de corps car chez les prof. d'école je fais tâche : je remets en cause certaines convictions et je gêne. Le plus amusant est que l'Inspecteur de philosophie que j'ai vu pour changer de corps et reprendre mon cursus initial pour devenir professeur de philosophie en terminale, ne veut pas de moi non plus car je suis rétif à la pédagogie par objectifs. On croit rêver. Mais si le monde de l'Education Nationale ne veut pas de moi (pourtant engagé 18/20 à l'oral sur "mes convictions" pour enseigner "comme je l'ai dit"), je suis tout de même libre de fonder ma propre école. Et il faudra bien que je mange. Où est le "chacun pour sa gueule" là-dedans ? Je ne suis plus seul, j'ai une famille et je dois faire bouillir la marmite (de préférence avec du bio) tout en continuant à me cultiver. Se cultiver, manger bio devient très difficile avec notre salaire actuel. Je choisis le bien-être de ma famille (avant on était aussi enseignant pour ça, être toujours avec ses enfants en dehors du temps scolaire) et le mien avant l'instruction des autres.
Le problème ne vient pas de moi, mais de l'Etat qui ne reconnaît pas ses talents et ne les rétribue pas assez.

On doit être nombreux dans ce cas-là.
Notre éducation a été prise en charge par le système public (la mienne en tout cas), comme notre santé, etc. L'école privée, les parents doivent la payer. Bon, j'ai le même problème avec les médecins dont les études sont payées par les impôts de tous et qui se mettent en secteur 2 ou bossent en clinique privée. Soit ils ne doivent rien au service public et ils peuvent s'enrichir sur le dos du populo, soit ils ont été formés par le service public et ils ont des obligations morales.
Encore une fois, je comprends ta position mais je suis pour que tout le monde s'en sorte, pas juste moi et les miens. Wink
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par gelsomina31 Ven 24 Aoû 2012 - 13:58
JPhMM a écrit:
gelsomina31 a écrit:taxations des mouvements financiers! taxe Tobin, je crois non?
Déjà fait, par Sarkozy. :lol!:

http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/02/16/la-taxe-sur-les-transactions-financieres-adoptee-a-l-assemblee-nationale_1643886_3234.html

Il faudrait donc trouver autre chose.

Mouais. La loi est passée et elle entre en vigueur ce mois-ci. Mais la taxe a l'air plus symbolique qu'autre chose.

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par René Descartes Ven 24 Aoû 2012 - 14:00
Janne a écrit:
René Descartes a écrit:
Janne a écrit:
René Descartes a écrit:
Celadon a écrit:La logique c'est que tu vas consacrer plus de 20 % EN PLUS en travaillant 15 j de plus en été sans aucune compensation. A la demande conjointe des parents et des experts en biorythmes. Faudra penser à leur enlever 15 J de vacances à eux aussi à notre demande.
Moi, j'ai fait le métier d'enseignant en grande partie pour les vacances et le temps libre. J'aurais aimé faire plusieurs métiers différents, mais c'est assez difficile en France. Du coup, j'ai pensé qu'il fallait que je fasse un métier qui me laisse du temps libre. S'ils touchent aux grandes vacances, je serai donc indisponible le temps qu'ils nous prendront. C'est normal, on ne change pas les règles après 20 ans de service. J'ai de nombreux amis qui gagnent deux à six fois ce que je gagne ou qui gagnent plus en faisant du théâtre, qui écrivent, etc. Je songe donc à quitter l'Education Nationale, vu que je suis l'un des derniers motivés (qu'ils essaient de casser depuis mon entrée en fonction, et même avant...)
Je songe désormais à donner des cours tout seul, avec ma propre école. J'ai calculé que je pouvais ainsi calculer 5000€ par semaine pendant les congés scolaires. Je pense qu'il me faudra environ trois ans pour lancer mon affaire et lacher l'éducation nationale. C'est exactement le temps qu'il me faut pour ne pas rembourser le congé de formation que l'on vient de m'accorder pour passer l'agrégation (à vos frais mes amis !), alors que l'on pouvait simplement me mettre à l'essai en détachement (changement de corps). En philosophie, j'ai eu droit à un inspecteur défenseur de la pédagogie par objectifs... A trop jouer au con avec les vrais enseignants, ils en viennent finalement à quitter les rangs.

Je te comprends mais je n'aime pas l'idée du malin qui quitte le navire après avoir bénéficié du service public. Moralement, cela ne passe pas. Je pense aux tombereaux d'élèves auxquels les parents n'auront pas les moyens de payer des cours hors EN. Le chacun pour sa gueule, très peu pour moi.

Première remarque : Ce n'est pas moi qui ai bénéficié du service public (de surcroît l'école n'est pas un service public, mais si vous croyez cela alors accordez-moi l'idée que ce n'est pas un service public sur le même plan que les autres), c'est bien plutôt l'Etat qui a bénéficié de moi. Il me rétribue pour cela.
Seconde remarque : Mon école ne fera pas concurrence à l'école publique, puisque je n'y enseignerai qu'une discipline.

"Chacun pour sa gueule" n'est pas très élégant, je le concède, mais j'ai toujours travaillé façon "Rachel Boutonnet", c'est-à-dire le plus efficacement possible. Et mon Inspectrice m'a fait le triple reproche suivant : "Vos élèves travaillent trop. Vos élèves sont trop sages. Vos élèves ne sont pas assez libres de leurs mouvements." L'institution aimerait me faire changer de corps car chez les prof. d'école je fais tâche : je remets en cause certaines convictions et je gêne. Le plus amusant est que l'Inspecteur de philosophie que j'ai vu pour changer de corps et reprendre mon cursus initial pour devenir professeur de philosophie en terminale, ne veut pas de moi non plus car je suis rétif à la pédagogie par objectifs. On croit rêver. Mais si le monde de l'Education Nationale ne veut pas de moi (pourtant engagé 18/20 à l'oral sur "mes convictions" pour enseigner "comme je l'ai dit"), je suis tout de même libre de fonder ma propre école. Et il faudra bien que je mange. Où est le "chacun pour sa gueule" là-dedans ? Je ne suis plus seul, j'ai une famille et je dois faire bouillir la marmite (de préférence avec du bio) tout en continuant à me cultiver. Se cultiver, manger bio devient très difficile avec notre salaire actuel. Je choisis le bien-être de ma famille (avant on était aussi enseignant pour ça, être toujours avec ses enfants en dehors du temps scolaire) et le mien avant l'instruction des autres.
Le problème ne vient pas de moi, mais de l'Etat qui ne reconnaît pas ses talents et ne les rétribue pas assez.

On doit être nombreux dans ce cas-là.
Notre éducation a été prise en charge par le système public (la mienne en tout cas), comme notre santé, etc. L'école privée, les parents doivent la payer. Bon, j'ai le même problème avec les médecins dont les études sont payées par les impôts de tous et qui se mettent en secteur 2 ou bossent en clinique privée. Soit ils ne doivent rien au service public et ils peuvent s'enrichir sur le dos du populo, soit ils ont été formés par le service public et ils ont des obligations morales.
Encore une fois, je comprends ta position mais je suis pour que tout le monde s'en sorte, pas juste moi et les miens
. Wink

Oui, entièrement d'accord. Pour l'instant je suis encore dans l'E.N.
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par JPhMM Ven 24 Aoû 2012 - 14:04
gelsomina31 a écrit:
JPhMM a écrit:
gelsomina31 a écrit:Depuis quand c'est le boulot des enseignants de trouver les financements de leurs salaire?? On est déjà pas bien payé pour ce qu'on doit faire...
On peut aussi se poser la question comme citoyens qui contestent la politique affichée par Peillon qui est d'attendre que les finances publiques soient plus saines.
Se poser la question, oui bien sûr! Wink Poser la question (alors qu'on connait la réponse visiblement**) pour piéger son interlocuteur qui fait ce qu'il peut pour trouver des idées, cela commence à m'agacer, c'est tout.


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JPhMM a écrit:
René Descartes a écrit:Des profits des banques. Des profits des grandes entreprises. C'est à eux de financer l'enseignement et ils ne veulent plus le faire !!!
Nous brûlons les étapes... :lol:

Des profits des banques et des grandes entreprises... d'accord, mais concrètement, comment ?
Ce n'est pas piéger l'interlocuteur. C'est demander des précisions. Je ne cesse d'entendre et lire "profits des banques. Profits des grandes entreprises". Certes, et alors ? Ce n'est pas une réponse à la question posée. Concrètement, comment taxer sur les profits de banques et de grandes entreprises qui ont une dimension mondiale ? Ce n'est pas un piège, mais une vraie question.

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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
Ronin
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Monarque

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par Ronin Ven 24 Aoû 2012 - 14:07
Je vais me faire l'avocat du diable mais pourquoi serait-ce aux banques de financer l'EN ( en plus de ce qu'elles payent déjà en impôts ? ) c'est le rôle de l'Etat non ?

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par JPhMM Ven 24 Aoû 2012 - 14:12
gelsomina31 a écrit:
JPhMM a écrit:
gelsomina31 a écrit:taxations des mouvements financiers! taxe Tobin, je crois non?
Déjà fait, par Sarkozy. :lol!:

http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/02/16/la-taxe-sur-les-transactions-financieres-adoptee-a-l-assemblee-nationale_1643886_3234.html

Il faudrait donc trouver autre chose.

Mouais. La loi est passée et elle entre en vigueur ce mois-ci. Mais la taxe a l'air plus symbolique qu'autre chose.
Une taxe Tobin ne peut pas être autre chose que symbolique dans son taux. C'est même son principe premier : un taux indolore.

Ainsi donc, si je comprends, tu proposerais d'augmenter ce taux pour pouvoir aussi payer cette augmentation des enseignants. Pourquoi pas, en effet. Mais dès lors il faudrait effectivement calculer le cout de la mesure, pour savoir de combien il faudrait augmenter ce taux. Il faudrait aussi ne pas enlever la destination première d'une taxe Tobin à priori, c'est-à-dire la politique de développement, enfin il me semble. De plus, et c'est toujours une vraie question, comment réagiraient les autres corps de fonctionnaires à l'annonce d'une telle mesure ? Je veux dire, les infirmières des fonctions publiques (et c'est un seul exemple) ne pourraient-elles pas légitimement s'insurger de ne pas être associées à une telle revalorisation ? que faire alors ?

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par Aurore Ven 24 Aoû 2012 - 14:36
Ronin a écrit:Je vais me faire l'avocat du diable mais pourquoi serait-ce aux banques de financer l'EN ( en plus de ce qu'elles payent déjà en impôts ? ) c'est le rôle de l'Etat non ?
L’État qui, me semble-t-il, a entamé une "cure d'amaigrissement" depuis le début des années 80 et, à ce titre, a progressivement et délibérément réduit les recettes - donc les prélèvements obligatoires. Quitte à se défausser ensuite sur les collectivités locales (dans le cadre de la décentralisation si prisée par le PS). Il va de soi que vouloir effectuer le chemin inverse serait à présent suicidaire vis-à-vis de l'opinion...
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par Ronin Ven 24 Aoû 2012 - 14:39
Je crois qu'au contraire l'opinion n'attend que cela ( taxer les banques et les grandes entreprises ). Après tout pourquoi pas, par contre je m'inscris en faux, les dépenses publiques ont fortement augmenté depuis les 40 dernières années. C'est bien là tout le problème, moi aussi je suis pour le partage des richesses, encore faut-il créer des richesses et pour cela il y a, ce me semble des conditions nécessaires, mais pas suffisantes bien sûr.

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par Aurore Ven 24 Aoû 2012 - 14:49
gelsomina31 a écrit:
Aurore a écrit:
gelsomina31 a écrit:
Aurore a écrit:
yseult a écrit:Est-il bien conscient de ce que pensent les profs sur le terrain??
Et si on lui envoyait ce fil pour qu'il ait un aperçu de l'opinion de la profession?
Là, on commence à aller dans le bon sens... "Les valeurs des enseignants, ce n'est pas l'argent roi...", V. Peillon. - Page 6 2252222100 veneration
Enfin une réponse, bien qu'indirecte, à ma question du "QUE FAIRE???"
Même si j'apprécie qu'on titille mon intelligence, je n'aime pas qu'on joue à ne pas répondre à mes questions quand on sait quoi répondre!!!
Le côté "je connais la solution mais je veux que tu la devines ou que tu la trouves toute seule" me gonfle au plus au point pour son caractère paternaliste (cf. un de mes anciens directeurs, syndicaliste qui avait mené de nombreuses luttes, qui savait comment convaincre certains partenaires sociaux mais refusait de nous dire comment faire et préférait nous voir nous planter à cause de notre maladresse ou naïveté). C'est un peu comme quand on demande à des élèves de "construire" leurs leçons de sciences ou d'orthographe. On perdu du temps et de l'énergie pour rien!
Ce n'était absolument pas volontaire. Par conséquent, si cela a pu vous blesser, je m'en excuse sincèrement. fleurs2

Concernant les solutions, je n'en dispose pas de toutes prêtes, mais, comme je l'ai clairement mentionné plus haut, il me semble que :
1. La prise de conscience (ex. remise en question des programmes et directives de la hiérarchie qui contrarient à la fois les contenus de notre discipline et notre conscience professionnelle) doit provenir de chacun(e) d'entre nous, et doit se traduire en actes.
Donc grèves + AG + manifestations? Je suis partante mais combien sommes à nous à vouloir nous impliquer??
D'où les limites criantes du cadre syndical actuel et de ses interférences avec les partis politiques.

gelsomina31 a écrit:
Aurore a écrit:2. Dans un second temps, toute action collective doit s'effectuer avant tout sur une base professionnelle en mettant de côté autant que possible nos différentes sensibilités politiques. On ne peut pas se plaindre du manque de considération envers notre profession tout en omettant de signifier à la société que nous sommes les plus aptes à juger de la définition, du contenu et des conditions d'exercice de notre métier.
OK. Par où on commence et comment fait-on?
A titre individuel : redéfinition radicale des contenus enseignés (quitte à s'asseoir sur le grand choix et dire m*** aux inspecteurs). Si on est nombreux à le faire, ça passera tout seul.
A titre collectif, fin des grévounettes rituelles qui traduisent avant tout les guéguerres syndicales et qui ont fini par banaliser ce mode d'action. Pour le reste :
- redéfinition des priorités (programmes plutôt que rythmes scolaires ou poids des cartables... Wink
- entrisme (au sein de la hiérarchie et du ministère)
- réflexion à d'autres forme de communication : pétitions, tracts en direction des parents, de l'administration... mais je n'ai pas la science infuse, n'hésite pas à ajouter d'autres idées...
Aurore
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par Aurore Ven 24 Aoû 2012 - 14:52
Ronin a écrit:Je crois qu'au contraire l'opinion n'attend que cela ( taxer les banques et les grandes entreprises ).
Jusqu'au moment où il faut régler ses impôts... Smile
Ronin a écrit:Après tout pourquoi pas, par contre je m'inscris en faux, les dépenses publiques ont fortement augmenté depuis les 40 dernières années.
Et les recettes ont diminué, ce qui ne fait qu'accentuer le problème.
D'autre part, l'augmentation des dépenses est en partie liée à l'accroissement de la dette, or l’État ne peut plus se financer tout seul...
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