Langues, terminales : Organisation des épreuves de CO : comment cela se passe chez vous ?

Zelda a écrit:C'est le même principe qu'un brainstorming, non? En plus organisé car on regroupe les idées par thèmes. J'aime bien commencer une séquence comme ça, ça permet de rebrasser ou d'apporter pas mal de vocabulaire qui servira dans la suite de la séquence.

Oui, c'est ça. En plus élaboré aussi, parce que tu peux insérer des images (et ça les élèves aiment, ça aide aussi à mémoriser).

RooMcfly a écrit:Wordle c'est pas mal aussi pour faire des brainstormings, ça fait des nuages de mots à partir des mots les plus utilisés. En classe, je l'avais utilisé pour un discours pour voir quels mots reviennent le plus souvent.

Exemple:

Ca c'est intéressant, merci! C'est une piste de plus à explorer!

MArrant je connaissais Wordle mais pas Xmind!! que je viens de télécharger!!
Merci!!

Concernant les pbk, je laisse le soin aux élèves de les trouver (après tout le but de la réforme est bien de placer les élèves au coeur de LEURS apprentissages) et éviter qu'il ingurgitent et recrachent ce que le prof a dit..

En début d'année on a donc vu ce qu'était une pbk et comment l'exprimer en espagnol.. en qué..., en qué medida podemos afirmar que... etc ou alors des affirmations comme : los inmigrantes : los héroes del cotidiano...

A la fin de la première séquence nous avons pris un temps pour mutualiser les pbk et voir si les pbk étaient bien des pbk et non pas de simples questions... maintenant ils savent faire et se débrouillent seuls.. (bien sûr ils peuvent toujours me demander mon avis ou des conseils...)

Le fait que les pbk viennent des élèves je trouve ça bien plus intéressant car ce sont les élèves qui, en fonction de leur pbk, vont développer tels ou tels axes et non pas recracher ce qui a été vu en classe...

Je trouve un peu rude de les laisser faire complètement seuls. Après, je donne des suggestions, et en devoir, je compte leur demander de développer telle ou telle problématique. L'épreuve tend à favoriser un peu le bachotage, mais je crois qu'il faut guider nos élèves quand même .
Après chacun sa manière de faire et tout dépend des élèves qu'on a.

Ca depend effectivement beaucoup du niveau des élèves et de leur motivation. Certains de mes élèves l'an dernier étaient aussi actifs qu'une huitre! J'aurais pu attendre longtemps... et mes collégiens actuels peuvent eux au mieux en début de séquence reprendre un peu de vocabulaire vu antérieurement...

Non mais même: mes term sont mimis comme tout, pleins d'envie, mais déduire une problématique à partir de vagues notions et d'une séquence simplement intitulée "Der Rhein" par exemple (j'exagère, hein), eh bien c'est un peu rude pour eux, même s'ils sont assez fins dans l’ensemble.
De toute façon, un gosse qui te balance à l'oral une problématique recrachée sans exploiter un minimum des docs vus, ça ne vaut pas grand chose.

Vous allez peut-être me trouver dur ( ), mais s'ils sont en Term, ils ne sont pas là par hasard...

Des problématiques ils en ont déjà fait donc ce n'est pas l'inconnue totale...

Je refuse de réfléchir à la place des élèves.. plus on fait à leur place, moins ils cherchent...

Certains ne jouent en effet pas le jeu et ne réfléchissent pas aux pbk à la fin de chaque séquence en trouvant au moins deux ou trois axes... tant pis pour eux, ce n'est pas pour cela que je suggérerai des pistes... ils assumeront en mai quand ils devront faire ça "à l'arrache" en se replongeant dans les séquences...

Mais comme dit Holderfar et je la rejoins sur ce point, c'est surtout ce qu'ils disent dans leur développement de pbk qui importe...

Idem pour moi, pas de problématique toute cuite car je suis contre la pensée unique ou le clonage "intellectuel". A chacun de s'approprier les différents documents de la séquence en faisant son marché.

Certains ont déjà réfléchi à cela et m'ont montré leur travail, c'était marrant de voir leurs choix pour une même séquence: certains la mettaient dans espaces et échanges et d'autres dans lieux et formes de pouvoir, idem pour les problématiques.

Je trouve cela assez rassurant d'ailleurs par rapport à mon enseignement, cela prouve que j'essaie de leur laisser un minimum de liberté car à 17-18 ans, on doit essayer de les préparer au monde adulte même si certains restent très immatures.

Et pour ceux qui n'ont rien fait et bien...tant pis pour eux! En plus, je leur rappelle que la problématique, ils sont censés déjà connaître (Lettres, TPE, philo...).