Topic agreg interne histoire-géo : on se motive !

al-idrisi a écrit:

Arverne a écrit:Vous y croyez à la double correction, vous ? J'aimerais y croire mais j'ai des doutes.

Je connais une correctrice en commentaire de docs géo qui m'a affirmé que c'est bien le cas.
Parfois ils ne sont même pas du tout d'accord sur une copie, et les négociations sont serrées !

Combien de correcteurs ont la motivation pour entrer en négociation serrée avec leur collègue ? C'est beaucoup plus facile (et rapide) d'être d'accord sur la note. Non ?

Bonjour,
Pour citer un auteur il faut surtout être sûr de l'orthographe du nom et du champ qu'il a étudié. Après il faut un minimum d'habileté pour éviter de se placer au-devant ou derrière le spécialiste. Il suffit de fait état de ses travaux sans rappeler "on citera notamment" ou "on peut s'appuyer sur" ;
"Les travaux de F. Madoré sur les espace périurbains tendent à accréditer l'idée que..." ; L'étude conduite sur une approche genrée de la ville conduite à Bordeaux par Di Méo a fait apparaître des "murs invisibles"...
C'est comme pour l'annonce du plan. Eviter le "nous" et le "on" est préférable d'un point de vie formel.

Enfin par rapport à la double correction, les correcteurs corrigent la moitié de leur lot puis échangent les copies (non annotées) puis se retrouvent en phase finale d'harmonisation pour établir une note commune.
Non seulement c'est plus facile d'être d'accord mais si ce n'est pas le cas a priori c'est une exigence a posteriori.

Cordialement
Franck
http://agreg-interne-hg.over-blog.com/

agregHG a écrit:Bonjour,
Pour citer un auteur il faut surtout être sûr de l'orthographe du nom et du champ qu'il a étudié. Après il faut un minimum d'habileté pour éviter de se placer au-devant ou derrière le spécialiste. Il suffit de fait état de ses travaux sans rappeler "on citera notamment" ou "on peut s'appuyer sur" ;
"Les travaux de F. Madoré sur les espace périurbains tendent à accréditer l'idée que..." ; L'étude conduite sur une approche genrée de la ville conduite à Bordeaux par Di Méo a fait apparaître des "murs invisibles"...
C'est comme pour l'annonce du plan. Eviter le "nous" et le "on" est préférable d'un point de vie formel.

Enfin par rapport à la double correction, les correcteurs corrigent la moitié de leur lot puis échangent les copies (non annotées) puis se retrouvent en phase finale d'harmonisation pour établir une note commune.
Non seulement c'est plus facile d'être d'accord mais si ce n'est pas le cas a priori c'est une exigence a posteriori.

Cordialement
Franck
http://agreg-interne-hg.over-blog.com/

Merci beaucoup pour les conseils.
Je connais mes lacunes et je sais, qu'entre autre, j'ai un style d'écriture assez lourd. Il faut absolument que je travaille ce point.

Bonjour,
Pour travailler la qualité et la fluidité de l'écriture, rien de tel que de s'entraîner à rédiger des introductions de sujets quand on manque de temps pour rédiger des devoirs complets. L'intro est extrêmement exigeante sur le plan formel et doit capter l'adhésion du correcteur avec du style et de l'élan.

Cordialement
Franck
http://agreg-interne-hg.over-blog.com/

Pour le "style et l'élan", il faut parfois se convaincre de l'intérêt du sujet. Donc partir de l'idée que c'est un sujet génial et tenter de le montrer au correcteur. Et si on tombe sur "industrie et espaces urbains" comme à Nanterre, eh bien...il faut essayer de s'en convaincre d'abord !

Je confirme tout ce qu'écrit Sohene : c'est surtout la méthodologie, la pertinence du plan (même original, si justifié) et la cohérence de l'ensemble qui sera jugée. J'ai eu 13,5 en géo l'an dernier : je n'avais presque rien fait sur les mobilités, seulement un cours sur les migrations internationales et des recherches personnelles (deux ou trois articles de revues). C'est donc objectivement possible, mais je ne comprends toujours pas comment j'ai pu avoir une aussi bonne note. Tout comme je ne saisis pas la raison d'un tel plantage en géo à l'oral : là, c'est un peu n'importe quoi.
Enfin, si, j'ai bien lu le rapport du jury (méchant, le rapport) mais je le trouve très dur par rapport à ce que j'ai fait, et l'inverse en histoire. Donc là pas de conseils méthodologiques sauf : veiller à tenir plus de 5mn en partie péda ! Sinon l'IPR éventuel ne vous ratera pas.

A l'écrit, je pense que le style est important. Il faut s'entraîner à écrire très régulièrement, lire beaucoup aussi aide tout de même ! Une bonne dissertation, c'est un peu comme une bonne enquête de journal : il faut avoir envie de la lire jusqu'au bout !

cosmogonie a écrit: J'ai eu 13,5 en géo l'an dernier : je n'avais presque rien fait sur les mobilités, seulement un cours sur les migrations internationales et des recherches personnelles (deux ou trois articles de revues).

Est-ce que tu avais fait des croquis ? Tu avais mis des références bibliographiques ? Je n'ai jamais pu décoller du 10 en géo en bossant ....

Oui, 2 croquis pas très jolis : l'un sur la Turquie, plateforme migratoire et l'autre sur les lieux des diasporas. Je n'avais pas terminé mon croquis de synthèse (à peine la légende, qui était pas mal). Et le correcteur a indiqué "croquis corrects" !

Références bibliographiques : Catherine Withol de Wendel et Emmanuel Ma Mung cités, that's all. Pas non plus la folie blbliographique. Mais mon plan était cohérent, il y avait une progression et une réflexion d'ensemble (que le correcte a trouvé "fine").

Ah, j'oubliais les "non lieux" de Marc Augé, je crois, et j'ai inventé le concept de "migrant 2.0". Il faut oser, apparemment :lol!:

Ils en inventent tellement, en géo, qu'ils ne peuvent pas les connaître tous, de toute façon... :lol:

boris vassiliev a écrit:Ils en inventent tellement, en géo, qu'ils ne peuvent pas les connaître tous, de toute façon... :lol:

je me demande si je ne vais pas faire comme Boris Vassiliev. Me préparer à  l'agreg sur  2 ans.
J'ai trop de boulot.

Pareil que cosmo sur les mobilités. J'avais fiché la doc photo, appris quelques fiches partagées par Belinac, et surtout bûché les notions dans les dico de géo. A partir de ça j'ai construit une carte mentale des idées et des mots-clés du sujet, pour cerner au mieux les enjeux d'étude des mobilités. J'ai refait cette carte mentale sur mon brouillon le jour J, à la lecture du sujet, pour définir les termes de migrants et espaces migratoires.
Pour les croquis, j'ai mémorisé plusieurs exemples qui pouvaient servir sur plusieurs sujets: les migrations dans le monde (avec une vieille ruse qui avait marché au capes: les continents sont représentés par des cercles, tracés au normographe: ca va très vite à faire, et hop, un schéma du monde !), les espaces migratoires en méditerranée (j'ai trouvé une methode sur internet pour tracer la méditerranée à l'aide de repères, la même existe pour la france), faits à paritr de la doc photo, et un schéma inventé à partir des fiches de Belinac sur les migrants du Nepal (=hyper facile à schématiser, comme la Turquie d'ailleurs).

Les schémas c'est pas si compliqué, mais faut s'entrainer: celui sur la méditerranée je l'ai fait 6 fois de suite chez moi 3 jours avant le concours (j'étais au lit avec la gastro, ça occupe...).
Une légende qui reprend des éléments de réponse à votre problématique (tout doit faire avancer votre raisonnement, rien n'est là pour décorer ! ), retenez des exemples faciles à tracer et à plusieurs échelles, et c'est gagné
Faire des schémas est aussi un très bon moyen de réviser: on s'"approprie" l'espace observé, et comme ça on a u e approche plus spatialisée dans notre raisonnement.

Felicitta, tout le monde est débordé: cela fait un moment que tu te prépares, non ? Alors autant tenter le coup. Fais-toi un planning réaliste de ce qu'il te reste à ficher, entraîne toi sur des sujets pour faire ressortir les enjeux et la réflexion de chaque question. On ne peut jamais tout maîtriser,  et cosmo et moi avions peu/moins travaillé sur la question de géo,  pourtant on a dépassé la moyenne.

Epluche aussi les rapports de jury pour voir les éléments recherchés et rédhibitoires, et apprend cette liste par coeur: le jour J, il faut avoir des automatismes. On entend des conseils toute l'année,  mais au final on a tendance à les oublier le jour J car on est pris par l'enjeu et la réflexion du sujet, et on oublie les details pratiques.  
Au debut de toutes mes disserts, concours blancs compris, après avoir lu le sujet, je mettais dans un coin de brouillon mon découpage du temps, les étapes de l'intro, et quelques conseils de methodo appris par coeur à ne pas oublier. C'est bête,  mais ca rassure, et du coup je m'y suis tenue, surtout au bout de 3h de reflexion de fou sur le sujet, quand tu commences à rediger et que tu as déjà le cerveau en bouillie.
Faut viser l'efficacité,  si tu n'as pas le temps pour aborder la quantité.  Courage    :chat:

felicitta a écrit:je me demande si je ne vais pas faire comme Boris Vassiliev. Me préparer à  l'agreg sur  2 ans.
J'ai trop de boulot.

Je ne peux que te comprendre...

Atlantys a écrit:Eleonore69, as-tu fait le commentaire du CNED en histoire ? Et en géo? Ayant choisi l'option com. histoire le jour J, cela m’embête de faire le com. de géo du CNED...Mais étant en congé de formation, nous sommes tenues de faire tous les devoirs, il me semble?

Bonjour,

J'ai creusé la question et d'après ce que j'ai compris, on est obligé de faire une compo pour chaque question, un commentaire au choix et une épreuve didactique...soit 6 devoirs.. Ensuite on a la possibilité de faire une autre épreuve didactique et un commentaire dans l'autre matière...

Merci eleonore69! Au moins, on va pouvoir se concentrer sur nos révisions au lieu de perdre du temps sur une épreuve que l'on ne fera pas^^

Une question me vient subitement à l'esprit : il faut envisager environ combien de pages pour une copie d'agrégation correcte ?

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