Parution du décret au journal officiel un lendemain de grève !

C'est pas faux a écrit:Barbara Pompilli sur I-Télé, dans le genre relais de la voix de son maître à coup de formules aussi creuses que ronflantes, ça vaut son pesant de cacahuètes.

Elle est particulièrement insupportable celle-là , elle me donne des boutons. La bobocratie, le Camp du Bien dans toute sa splendeur.

http://www.fo-snfolc.fr/IMG/pdf/communique_snfolc_suite_publication_decret_colleges-2.pdf

Hum, la réaction de notre lapin dans le reportage de TF1 (à l'instant) Merci

Jane a écrit:Et combien de postes supprimés avec la réforme ? Il faudra penser à les déduire, hein ?

http://www.humanite.fr/une-reforme-qui-risque-de-detruire-plus-de-postes-quelle-ne-va-en-creer-574488
Le Snes estime à 1600 l'économie de postes suite la suppression du latin et du grec, et à 400 celle due à la suppression des bilangues.

Merci à PabloPE et à Kea pour leur explication

Juste pour contrer cette nouvelle approche de la com' qu'on voir fleurir au gouvernement ces deux derniers jours : non, la loi de refondation n'impliquait pas CETTE réforme du collège.

Pour preuve, le collège modulaire du SNALC rentre parfaitement dans la loi de refondation. J'irais même jusqu'à dire qu'il y rentre mieux que le projet du ministère, qui prend à notre sens un certains nombre de libertés avec le texte de la loi.

C'est pas faux a écrit:

Ventre-Saint-Gris a écrit:

Roumégueur Ier a écrit:F. Rollet propose plutôt un jour de mobilisation... à la rentrée!

Incroyable.

Je la trouve offensive : elle aurait pu proposer une carte postale de protestation le 1er août.

Qu'une chose à dire : "C'est pas faux."

C'est "protestation" que t'as pas compris ?

Nan, c'est "réforme", je crois

Nan, ça, c'est le ministère.

caribouc a écrit:

Oxford a écrit:

Roumégueur Ier a écrit:

Ben la mobilisation s'est peu ou prou limitée aux seuls enseignants de collège... C'est vrai que s'ils comparent à la totalité du corps enseignant (8 à 900 000)!

Ah non, s'il te plaît ! Je suis en lycée et j'ai fait grève hier, comme nombre de mes amis.
Je n'ai AUCUN regret; je me suis exprimée.
Je le ferai également lors des présidentielles

Pareil dans mon lycée : tous les profs de lettres ont fait grève + pas mal en langues... Après chez les autres, certains ne se sentaient pas concernés (comme s'ils n'allaient pas récupérer les élèves dans 3 ans ), ou bien sont trop justes en fric ou stressent pour finir leur programme.

Tu as de la chance, dans le mien aucun prof de langues n'a fait grève (raison officielle : passage des oraux de langues).

Celeborn a écrit:Juste pour contrer cette nouvelle approche de la com' qu'on voir fleurir au gouvernement ces deux derniers jours : non, la loi de refondation n'impliquait pas CETTE réforme du collège.

Pour preuve, le collège modulaire du SNALC rentre parfaitement dans la loi de refondation. J'irais même jusqu'à dire qu'il y rentre mieux que le projet du ministère, qui prend à notre sens un certains nombre de libertés avec le texte de la loi.

Non, mais ça, c'est parce que tu es 'de droite' selon France Inter. Il me semble même que tu étais d'abord 'plutôt classé à droite' puis que tu as évolué vers le plus franc 'de droite' dans la journée. Désolée pour toi si tu l'ignorais.

Celeborn a écrit:Juste pour contrer cette nouvelle approche de la com' qu'on voir fleurir au gouvernement ces deux derniers jours : non, la loi de refondation n'impliquait pas CETTE réforme du collège.

Pour preuve, le collège modulaire du SNALC rentre parfaitement dans la loi de refondation. J'irais même jusqu'à dire qu'il y rentre mieux que le projet du ministère, qui prend à notre sens un certains nombre de libertés avec le texte de la loi.

Oui, et c'est à force d'entendre cette com' que je me suis mise à comparer la loi et le projet d'arrêté (enfin, ce qui était encore à l'état de projet...), d'où mon message à la page précédente.
Cette loi permettrait en effet de faire une toute autre réforme.

J'aimerais parler du collège modulaire à quelques spécimens de mon entourage qui sont prêts à prendre cette réforme-là pour la seule raison que "ça ne peut pas continuer comme ça, échec du collège unique etc.". Bref, ils sont dans l'alternative statu quo / réforme de NVB.
Je connais le doc de 2013 qui est sur le site du SNALC. J'ai appris cette semaine que le collège modulaire était testé dans plusieurs établissements. Y a-t-il eu des évaluations, des retours, qui pourraient m'aider à argumenter ?

Même question.

http://www.lefigaro.fr/politique/2015/05/20/01002-20150520ARTFIG00403-reforme-du-college-a-l-aile-gauche-du-ps-on-denonce-un-coup-de-force-du-gouvernement.php

"Mais l'ancienne ministre Dominique Bertinotti, soutien de la motion D, considère que la discussion avec les acteurs de la réforme n'a pas été suffisante: «Il aurait fallu associer en amont les citoyens. On ne fait pas de réforme sans les enseignants et les parents.» À l'aile gauche, Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris, abonde en ce sens: «Je ne comprends pas le fait que le gouvernement passe son temps à parler de dialogue social et qu'il publie ce décret, surtout quand les enseignants font grève.» Bien qu'elle soutienne la réforme, comme le reste des frondeurs, elle estime qu'«une inflexion aurait pu être nécessaire», afin d'éviter de «créer de la rancœur et de paralyser la capacité de réforme».

Celeborn a écrit:Juste pour contrer cette nouvelle approche de la com' qu'on voir fleurir au gouvernement ces deux derniers jours : non, la loi de refondation n'impliquait pas CETTE réforme du collège.

Pour preuve, le collège modulaire du SNALC rentre parfaitement dans la loi de refondation. J'irais même jusqu'à dire qu'il y rentre mieux que le projet du ministère, qui prend à notre sens un certains nombre de libertés avec le texte de la loi.

Ya aucun moyen d'attaquer les textes pendus cette nuit en Conseil constitutionnel ?

http://www.lepoint.fr/politique/reforme-du-college-bilger-une-offense-grave-a-la-democratie-20-05-2015-1929923_20.php

Pour le magistrat honoraire Philippe Bilger, la réforme promulguée est sans doute "la dernière illusion du quinquennat de François Hollande à passer de vie à trépas". "Alors que le débat était en pleine intensité, affirme-t-il, qu'il semblait y avoir des possibilités d'amendements et d'aménagements, c'est le moment précis qu'a choisi ce pouvoir pour faire passer dans la précipitation le décret et l'arrêté concernant la réforme du collège. Ce passage en force signe en réalité un coup de force légal contre une certaine conception de la République irréprochable, contre une certaine vision d'une démocratie exemplaire."

kero a écrit:Ya aucun moyen d'attaquer les textes pendus cette nuit en Conseil constitutionnel ?

c'est hors charte ça, non ?

Le recours contre un décret peut être attaqué en Conseil d'État (article 37 de la Constitution).

Kea a écrit:

Celeborn a écrit:Juste pour contrer cette nouvelle approche de la com' qu'on voir fleurir au gouvernement ces deux derniers jours : non, la loi de refondation n'impliquait pas CETTE réforme du collège.

Pour preuve, le collège modulaire du SNALC rentre parfaitement dans la loi de refondation. J'irais même jusqu'à dire qu'il y rentre mieux que le projet du ministère, qui prend à notre sens un certains nombre de libertés avec le texte de la loi.

Oui, et c'est à force d'entendre cette com' que je me suis mise à comparer la loi et le projet d'arrêté (enfin, ce qui était encore à l'état de projet...), d'où mon message à la page précédente.
Cette loi permettrait en effet de faire une toute autre réforme.

J'aimerais parler du collège modulaire à quelques spécimens de mon entourage qui sont prêts à prendre cette réforme-là pour la seule raison que "ça ne peut pas continuer comme ça, échec du collège unique etc.". Bref, ils sont dans l'alternative statu quo / réforme de NVB.
Je connais le doc de 2013 qui est sur le site du SNALC. J'ai appris cette semaine que le collège modulaire était testé dans plusieurs établissements. Y a-t-il eu des évaluations, des retours, qui pourraient m'aider à argumenter ?

Oui on a eu des retours d'expérimentation.
Voir entre autres un article dans la QU 1374 page 6 consultable en ligne sur le site national www.snalc.fr rubrique Publications.

Ilse a écrit:http://www.lepoint.fr/politique/reforme-du-college-bilger-une-offense-grave-a-la-democratie-20-05-2015-1929923_20.php

Pour le magistrat honoraire Philippe Bilger, la réforme promulguée est sans doute "la dernière illusion du quinquennat de François Hollande à passer de vie à trépas". "Alors que le débat était en pleine intensité, affirme-t-il, qu'il semblait y avoir des possibilités d'amendements et d'aménagements, c'est le moment précis qu'a choisi ce pouvoir pour faire passer dans la précipitation le décret et l'arrêté concernant la réforme du collège. Ce passage en force signe en réalité un coup de force légal contre une certaine conception de la République irréprochable, contre une certaine vision d'une démocratie exemplaire."

C'est le dernier en date, mais ce n'est certainement pas fini: ce fonctionnement a déjà eu lieu avec la réforme des rythmes et cela s'appelle gouverner à la schlague.
Il faudra attendre 2017 pour virer ce gouvernement avec à sa tête, faut-il le rappeler, un candidat qui obtint 5% des suffrages à la primaire du Parti "Socialiste"...

Bref, ils sont dans l'alternative statu quo / réforme de NVB.

mais moi j'avoue que ça me travaille beaucoup ce truc là, parce que si ils font machine arrière, comment faire route vers autre chose, et est ce que les salles des profs accepteraient mieux par exemple le projet du snalc. Pas sur. J'aime pas cette réforme, j'ai fait grève et le decret en force m'a définitivement retiré toute adhésion possible, mais je ne vois pas vraiment de contre projet a l'horizon, et surtout qui pour le porter? un nouveau ministre? Une nouvelle majorité?

Daphné a écrit:Oui on a eu des retours d'expérimentation.
Voir entre autres un article dans la QU 1374 page 6 consultable en ligne sur le site national www.snalc.fr rubrique Publications.

Merci Daphné !

De toute façon, je suis désolé mais le SNALC fait de l'enfumage. Avant de proposer un boycott le 26 juin (dans plus d'un mois!), il faut organiser la riposte immédiate.
Ce n'a servi à rien qu'à braquer les parents, c'est une initiative solitaire très malvenue.

Après ce qu'a décidé l'intersyndicale ne me convainc pas. La semaine de mobilisation est compliquée, on a besoin de matos pour tracter en masse les parents (sorties d'écoles primaires, marché, etc).

Et donner une perspective à tous à cette mobilisation, avec une manif un dimanche. Sur l'unique mot d'ordre d'abrogation, ce sur quoi nous sommes d'accord, et ce quii tient à distance les récupérations politiques de l'UMP et du FN.

A quoi servira de perdre ce conflit, cela nous affaiblira en créant de l'amertume chez les collègues, et nous serons encore plus vulnérables face à la droite lors de l'alternance. Foin de pudeur déplacée.

Que chacun mail les syndicats de l'intersyndicale, en particulier son syndicat. Il faut faire monter la pression de la base.

the educator a écrit:

Bref, ils sont dans l'alternative statu quo / réforme de NVB.

mais moi j'avoue que ça me travaille beaucoup ce truc là, parce que si ils font machine arrière, comment faire route vers autre chose, et est ce que les salles des profs accepteraient mieux par exemple le projet du snalc. Pas sur. J'aime pas cette réforme, j'ai fait grève et le decret en force m'a définitivement retiré toute adhésion possible, mais je ne vois pas vraiment de contre projet a l'horizon, et surtout qui pour le porter? un nouveau ministre? Une nouvelle majorité?

Ca me travaille aussi, j'ai le sentiment d'une occasion gâchée.
La façon dont la réforme est menée exacerbe les tensions, peut-être les rancoeurs à l'avenir. Pour les collègues qui croient sincèrement pourvoir travailler en petits groupes et en co-enseignement et etc., un retour au statu quo serait difficile à digérer. Pour ceux qui refusent cette réforme, l'investissement que nécessiteraient les EPI, et les conséquences des pertes d'heures pour certains, ne permettraient pas non plus de travailler de nouveau sereinement.
Je trouve que tout n'est pas à jeter dans cette réforme. Si seulement les moyens suivaient et si on nous reconnaissait une certaine expertise dans notre métier...
Quant à monter un autre projet, effectivement, lequel pourrait emporter l'adhésion du plus grand nombre d'entre nous ? Et quand bien même, comment ce gouvernement pourrait-il regagner la confiance des profs après une gestion si calamiteuse ?

Kea a écrit: Je trouve que tout n'est pas à jeter dans cette réforme.

Quoi par exemple ? Je suis très curieuse de lire ta réponse .