Expatriés, résidents, locaux 2016: l'attente, même combat !!

Isidoria a écrit:Au Venezuela les résidents vivent très très bien, si ce n'est qu'il leur manque parfois des produits de base (crise du PQ l'année dernière pendant des mois). Par contre en local les salaires ne dépassent pas 100 euros je crois...

Merci Isidoria. Encore une fausse idée qui vient de tomber!
Je pensais au contraire que le coût de la vie était très élevé. Du coup c'est la crainte de l'insécurité qui en ferait une destination moins demandée   ?

chenmawon a écrit:Oui, cela arrive de plus en plus souvent!! On voit même maintenant apparaître des refus de renouvellement de détachement, c'est à dire des profs en poste à l'étranger en fin de contrat résident qui demandent le renouvellement de leur détachement pour resigner un nouveau contrat de résident de 3 ans (j'ai vu ça perso depuis 2 ans, je ne l'avais jamais vu avant: dans les 2 cas connus, un peu de pression a fait reculer l'académie, mais je pense que les prochains n'y parviendront plus, à faire inverser la décision).
Pour répondre à quelle académie, très complexe, c'est dépend si la matière est déficitaire (secondaire)....

C'est assez étonnant et j'imagine l'angoisse pour les collègues qui ont fait leur vie là-bas.
C'est d'ailleurs ce qui m'étonne, est-ce que le détachement n'est pas particulièrement difficile à refuser dans le cas du rapprochement de conjoint (par exemple un résident qui est marié avec une locale travaillant sur place).

En tout cas, je me sure ma chance d'avoir obtenu un détachement du premier coup sans même avoir fait les trois ans...

En contrat local beaucoup de pays d'Amérique latine proposent 1000 euros (750 dollars à Ciudad de Este, 1600 euros à Pereira). Mais... souvent il n' y a pas de vols payés, aucun avantage de type prime d'installation, logement, scolarisation gratuite des enfants... Il faut donc tout prendre en compte. De même l"Afrique peut sembler peu coûteuse, mais les lycées sont situés la plupart du temps dans les capitales. Le loyers y sont souvent aussi élevés voire davantage qu'en France (province).
Sinon j'ai une proposition pour le Caire... je l'offre à qui veut avec générosité ! :diable:

Le Caire, ça pourrait être sympa avec une sécurité renforcée!

minimouch a écrit:Le Caire, ça pourrait être sympa avec une sécurité renforcée!

Suis au Caire, c'est sympa ! Attention aux idées reçues : tout le monde de rêve pas de Londres, Madrid ou Montréal. C'est ça l'expatriation, sortir de sa zone de confort !

Lemury a écrit:

Isidoria a écrit:Au Venezuela les résidents vivent très très bien, si ce n'est qu'il leur manque parfois des produits de base (crise du PQ l'année dernière pendant des mois). Par contre en local les salaires ne dépassent pas 100 euros je crois...

Merci Isidoria. Encore une fausse idée qui vient de tomber!
Je pensais au contraire que le coût de la vie était très élevé. Du coup c'est la crainte de l'insécurité qui en ferait une destination moins demandée   ?

Pour avoir rencontré des collègues de Caracas en stage... ce n'est pas vraiment la joie. Le Venezuela est une des pires économies de la planète.  En effet, un résident vit assez bien mais les contrats locaux sont payés des cacahuètes (avec l'effondrement de la monnaie, un contrat local gagne autour de 80 euros / mois alors qu'il y a encore quatre ans il était payé 250 euros (d'après les dires des mêmes collègues). Les réserves internationales liquides de l'État, qui ne produit rien, ont fondu sous le coup d'importations massives. Du coup les entreprises sont à court de dollars et toutes sortes de trafics apparaissent pour obtenir des devises étrangères, au point que l'on parle d'un «dollar parallèle» ; un peu sur le même système qu'à Cuba. Ils manquent de nombreux produits de première nécessité (produits ménagers, d'hygiène etc.). D'ailleurs, mes collègues ont constitué un petit stock de commissions achetées dans les supermarchés colombiens avant de rentrer dans leur pays. À côté des pénuries (il est difficile de trouver de la viande, du lait, du beurre...) l'inflation galopante a eu un impact sur de nombreux produits alimentaires et de santé. C'est pourquoi, le coût de la vie pour un résident est aussi à relativiser.
Enfin, je ne vous parle pas du taux de criminalité qui a explosé et qui fait du Venezuela un des pays les plus dangereux aux monde. Il y a de nombreux kidnappings pour à peine quelques centaines d'euros. D'ailleurs, à ce sujet, j'ai encore une anecdote un peu flippante à ce sujet qui s'est passée durant le stage. Le chef de la sécurité de l'ambassade a été enlevé alors qu'il était en train d'acheter du pain. Les ravisseurs, en fouillant sa voiture ont remarqué son passeport de service et se sont dits qu'il devait y avoir quelques gains substantiels à se faire en l'enlevant. Il a été libéré dans la journée mais bon, du coup, ça fait un peu cogiter tout ça... C'est pourquoi la plupart des expatriés vivent "bunkerisés" dans des condominiums hyper-sécurisés. Enfin, je ne parle des forces de police corrompues qui ne cessent d'essayer de vous soutirer de l'argent en cherchant n'importe quel prétexte... Je sais que je ne fais pas de la pub aux Venezuela mais bon c'est la triste réalité actuelle... Après, vous trouverez toujours des personnes qui vivent au Venezuela et qui sans doute trouveront mes propos un tantinet exagérés.
C'est pourquoi pour nuancer ces derniers, d'après les collègues, c'est un pays qui gagne a être connu. Il paraît que la population (si on enlève les criminels) est très accueillante et que le pays est incroyablement magnifique. C'est un peu du gâchis....
Conclusion : pour un couple avec enfants, je conseille vivement d'éviter ce pays pour l'instant. Pour les couples sans enfants ou les célibataires qui ont "soif d'aventure" c'est une destination à découvrir mais sans doute avec prudence...

La question était vit-on correctement avec l'ISVL du Venezuela. C'est la réponse sur j'ai fournie. La qualité de vie due à la criminalité en est une autre sur laquelle je ne me prononcerais pas de façon aussi radicale que toi. J'ai des copains là-bas et ils y restent!

Isidoria a écrit:La question était vit-on correctement avec l'ISVL du Venezuela. C'est la réponse sur j'ai fournie. La qualité de vie due à la criminalité en est une autre sur laquelle je ne me prononcerais pas de façon aussi radicale que toi. J'ai des copains là-bas et ils y restent!

Peut-être mais il y a des personnes qui sont sans-doute intéressées d'avoir des éléments complémentaires. Donc je prends cette liberté étant donné que l'utilité d'un forum est d'utiliser son droit d'expression  ... Ne t'en déplaise visiblement.

Pas du tout, j'avais l'impression que tu disais que ce n'était pas ce que j'avais dit. C'est très bien de donner des infos par pays, je n'avais que suggéré une piste avec l'histoire du PQ.

Soit dit en passant à Cuba c'est un peu pareil niveau pénuries, et pourtant la vie y est douce. Moi par contre je ne suis pas sûre que j'aimerais y vivre, je suis trop dépendante d'Internet et d'autres petites choses qui m'y manqueraient sans doute.

Voilà un des éléments qui pourraient déterminer un choix: l'accès à internet!!!

Isidoria a écrit:Pas du tout, j'avais l'impression que tu disais que ce n'était pas ce que j'avais dit. C'est très bien de donner des infos par pays, je n'avais que suggéré une piste avec l'histoire du PQ.

Soit dit en passant à Cuba c'est un peu pareil niveau pénuries, et pourtant la vie y est douce. Moi par contre je ne suis pas sûre que j'aimerais y vivre, je suis trop dépendante d'Internet et d'autres petites choses qui m'y manqueraient sans doute.

Alors je m'excuse si j'ai mal (ou sur) interprété tes propos... On ne va pas non plus polémiquer. Mon intention est bienveillante et se limite à un simple témoignage qui, comme je l'ai précisé plus haut, n'offre qu'une vision probablement partielle (et pour certains sans-doute partiale ) et une impression personnelle.

no problemo, on est tous un peu fatigués et c'est presque la fin de la semaine.

Personne ne m'encourage à poser ma candidature l'an prochain.
Vous êtes méchants.

Thrasy, tu sais que si tu venais dans mon lycée, je te baiserais les pieds chaque jour!

Mais je t'autorise à postuler ailleurs, je suis grand seigneur.

L'envie m'est vraiment revenue. Je suis sans attache, et n'ai qu'un chat à charge ( j'espère qu'il y a des allocs et des aides familiales). Bref j'attends l'an prochain à moins d'avoir une mut de rêve, ce dont je doute fortement...

On en parle quand tu veux! Je suis une serial-expat' 
Et tu peux voyager avec Lucifer, ce n'est pas un problème: quelques vaccins, un passeport et hop le tour est dans le sac.
Tu serais tenté par où?

ça serait, évidemment l'Amérique Latine. Par ordre décroissant Mexico, Guate, Lima (malgré la "garua"), Bogota, La Paz.

Eh bien, fonce! Tu n'es pas prêt à envoyer un dossier dès cette année?

Je pense que c'est trop tard, enfin pas administrativement seulement. ET puis j'ai beaucoup perdu en espagnol, je vais me réinscrire à l'institut Cervantes.

Tu peux postuler chez moi, ce n'est pas trop tard. Et la demande de détachement est à déposer pour le 1er avril. Tu es lArge!
Quant à l'espagnol... tu serais bien le premier à t'y remettre avant de débarquer! Ca revient vite au contact des locaux. Même ceux qui ne l'ont pas appris arrivent à le comprendre au bout de quelques mois, et sans cours!

J'ai le DELE niveau C1, ça compte? Enfin, il y a 5 ans... ça doit être obsolète.

Nul besoin de prouver que tu parles espagnol au recrutement.
Moi aussi j'ai le niveau C1... Je ne sais pas trop ce qu'il faut faire pour le C2 mais c'est dur!

Tu l'as dit! Pero venceremos.

Merci Svarog et Isidoria pour toutes ces précisions sur le Venezuela.
J'étais très suspecte sur le pays à cause d'une petite expérience perso. Il y a quelques années j'avais envoyé un dossier de candidature à la dernière minute, et en revenant du bureau de poste je vois mon CV et ma lettre de motivation tout frais sortis de l'imprimante...  J'avais oublié de les joindre au courrier, autant dire que je n'attendais pas de réponse de Caracas!
Pourtant, semaine des CCPL: je reçois un mail me disant que j'étais classée 8e. Première grosse surprise!
Re-surprise quand, à peine 2 semaines plus tard on m'écrit à nouveau pour me demander si je suis toujours intéressée par le poste, parce que les 7 premiers avaient décliné l'offre.
Ça fait pas mal de refus...