Re: Stagiaires, avez-vous hâte d'être à la rentrée ?

KaPImat a écrit:Et bien beaucoup de retours sur ce thème, je ne m'y attendais pas !

Je l'ai pas vraiment précisé dans mon sondage mais cette question s'adressait surtout aux stagiaires de cette année. (vu qu'on est dans la partie du forum de l'entrée dans le métier). Mais c'est pas grave ! Tout le monde a donné son avis c'est cool.

J'ai réussi à prendre contact avec mon tuteur et mon établissement, j'aurais deux classes de 6eme et 1 h d'AP tous les 15 jours en 5eme, c'est peut être pour ça que je suis impatient aussi, car je connais mes niveaux.

Et j'ai commencé à préparer ! (même si mon tuteur m'a juste conseillé de lire les programmes et m'a dit qu'on se verrait le 29).

J'ai édité ton titre.

Moi, impatiente ... et non. Very Happy

Je VEUX savoir quelles classes j'aurai précisément ( 2nde et / ou 1ère, vu le lycée, et pas de L ni ES ... mais c'est tout ce que je sais ! )
Ne pas savoir, ça m'a obligée à "juste" pondre deux progressions annuelles mais c'est ... tout. Moi qui suis une trèèès grosse bosseuse, passer de "préparer l'agreg" à "attendre comme une quiche des infos", ça m'a épuisée. C'est paradoxal, mais j'avais vraiment "besoin" de faire la transition entre le statut étudiante et le statut "jeune prof" en préparant des petites choses, en réfléchissant plus précisément, en me mettant "dans l'esprit" ... et là, c'est à moitié raté.
Cela dit, contente de mon affectation et d'être en lycée, surtout !

Du coup, j'ai bouquiné pour le plaisir, je me suis remise aux loisirs créatifs, j'ai fait quelques sorties... je n'ai pas les moyens de partir en vacances, mais j'ai la chance d'avoir un jardin et une réserve naturelle ( oiseaux ... ) dans mon village, comme je suis à la campagne. C'est sympa aussi Smile

Beaucoup de lectures-plaisirs, qui n'ont rien à voir avec les cours, également ( San-Antonio :succes: )

Mais BEAUCOUP trop d'administratif, de paperasses, de trucs à faire pour la MAIF, pour la MGEN, pour ceci, pour cela... s'inscrire administrativement à l' ESPE... bref, ça m'a un peu gâché le plaisir. Sans compter la pré-rentrée qui est le 25 août, donc vraiment dans pas longtemps.
Je me console en me disant que j'ai la chance de ne pas avoir de déménagement à gérer, et j'ai de quoi "improviser" mes premiers cours, au pire des cas ...

Mais le système ne fait rien du tout pour nous donner envie que ce soit la rentrée... c'est moche, et je comprends les gens qui n'ont pas hâte du tout !

Ilse a écrit:

Symphonie a écrit:

philomaine a écrit:

Symphonie a écrit:

Ça vous agace que des gens disent qu'ils s'ennuient ou qu'ils veulent reprendre le travail un peu plus tôt ?
A croire que tout le monde ne peut pas penser différemment. C'est fou de se juger les uns et les autres comme ça.

Thom a raison, presque deux mois, c'est de toute façon trop long.

2 mois? Non à peine 1 mois et demi ... I

A peine !! Alors que la plupart des gens n'ont pas autant de vacances !

Sauf qu'ils ne travaillent pas et sont vraiment en vacances !
Je prépare mes cours (3 niveaux...) depuis le 5 juillet, et ne fais presque que cela...
Je pars en vacances lundi pour 2 semaines (dans la famille) ... avant de revenir préparer la rentrée fin août.

Vos réponses, pour beaucoup, sont ahurissantes et désolantes.
Ne me faites pas croire que depuis 20 ans (par exemple) que vous êtes dans le métier, vous passez tous vos vacances à travailler avec acharnement sur vos cours pour l'année suivante. Il faut être honnête un moment et avouer que nous avons des privilèges, que nous avons évidemment mérités à la suite de longues études, et que nous ne passons pas notre vie à travailler sur nos cours alors qu'on peut reprendre certaines séquences de l'année précédente pour ne pas avoir une montagne de cours à préparer continuellement. Je suis pour le renouvellement régulier des cours mais je n'aurai jamais l'audace de dire que je passerai toutes mes vacances à travailler comme une acharnée. Si c'est votre cas, je vous applaudis mais je doute que vous le fassiez à chaque fois, cela ne me semble ni possible ni forcément utile. Se renouveler régulièrement, oui, mais tout le temps non Je connais plus d'un prof qui ne passe pas son temps sur ses cours à chaque fois qu'il est vacances. J'en connais également qui exagèrent et ressortent leurs cours vieux de plusieurs années, de grands crus qui n'ont malheureusement plus de goût et ça les élèves le sentent !
Nous sommes largement privilégiés dans le domaine du travail, il faut savoir l'assumer et arrêter de grossir ses difficultés à tout bout de champ. Moi, je suis fière de mes privilèges, je sais en profiter, mais je trouve les vacances trop longues car oui, je m'ennuie au bout d'un moment, même en travaillant, même en faisant plein de choses chez moi, même en écartant mes doigts pour bronzer sur une serviette comme un lézard. Il faut dire que j'aime ce travail, qu'il me comble. On travaille, certes, mais dans l'ensemble, nous avons globalement plus de vacances que le reste de la société. Lorsque j'étais élève, je m'ennuyais à mourir pendant les grandes vacances.
Je trouve qu'il serait préférable d'avoir moins de vacances mais des journées moins chargées pour les élèves. Je suis persuadée que nous aurions, nous aussi, à y gagner.

Et pour les rtt évoqués dans un message précédent, ces gens ont travaillé pour mériter leur repos, les rtt ne sont pas un cadeau.

Et ben...
Tu ne nous proposerais pas une baisse de salaire pour compenser ces honteux privilèges, tant que tu y es ?

Ai-je dit que ces privilèges étaient honteux ? J'ai dit qu'il fallait seulement les assumer, en être fier sans ajouter des ronces pour se sentir plus accepté par le reste de la société.

Écoute, tu es stagiaire ou neo-tit, quand tu connaitras le métier, on en reparlera...

Tu crois bien me connaître Wink

.

Cath a écrit:Et ben...
Tu ne nous proposerais pas une baisse de salaire pour compenser ces honteux privilèges, tant que tu y es ?

Stagiaires, avez-vous hâte d'être à la rentrée ? - Page 11 3795679266

Je ne comprends pas cette attaque. Nous avons plus de vacances que la majorité des gens, c'est un fait. En général je réponds à ceux qui me font cette remarque que j'adorerais travailler plus mais les élèves ne sont pas la...
Chaque métier ayant son lot d'avantages/inconvénients, il me parait difficile de ne pas inscrire le mot "vacances" dans la colonne des avantages...

Si je me garde bien de vanter les avantages de notre métier quand je vois le dénigrement que les enseignants subissent par une grande partie des gens, entre enseignants on peut quand même être un peu moins sur la défensive et reconnaitre les quelques avantages qu'on a.

Quant à l'argument de l'ancienneté, à partir de combien de temps est-on autorisé à donner son avis?

J'adore les vacances, j'adore les rentrées, mais cet année c'est différent.
J'ai passé quelques années de contractuel dans le même bahut qui était vraiment sympa, emplois du temps vraiment parfaits, équipe très sympa et j'aimais vraiment la reprise.

Je vais être stagiaire à 235km de chez moi, dans un endroit où j'ai peur de m'ennuyer alors que j'aurai aimé retourner en ile de France, donc j'attends avec un peu moins d'impatience la rentrée. Je pense que je serai très content lorsque j'y serai quand même!

J'ai la chance d'avoir une maison de vacances de famille à 300m de la plage, je resterai deux mois chez moi je m'ennuierais à mourir je pense! Alors que là je cuisine beaucoup, je passe mes après midis à la plage avec des potes, on fait des apéros et des diners tout le temps, c'est vraiment sympa.
Et ça me revient en final moins cher que si je restais chez moi.

Enaeco a écrit:

Cath a écrit:Et ben...
Tu ne nous proposerais pas une baisse de salaire pour compenser ces honteux privilèges, tant que tu y es ?

Je ne comprends pas cette attaque. Nous avons plus de vacances que la majorité des gens, c'est un fait. En général je réponds à ceux qui me font cette remarque que j'adorerais travailler plus mais les élèves ne sont pas la...
Chaque métier ayant son lot d'avantages/inconvénients, il me parait difficile de ne pas inscrire le mot "vacances" dans la colonne des avantages...

Si je me garde bien de vanter les avantages de notre métier quand je vois le dénigrement que les enseignants subissent par une grande partie des gens, entre enseignants on peut quand même être un peu moins sur la défensive et reconnaitre les quelques avantages qu'on a.

Quant à l'argument de l'ancienneté, à partir de combien de temps est-on autorisé à donner son avis?

Merci à toi, je me sens moins seule à jouer la carte de l'honnêteté.

Symphonie a écrit:
Il faut être honnête un moment et avouer que nous avons des privilèges,

Non. Nous avons des avantages liés à notre métier et nous en avons aussi les inconvénients.

Je connais plus d'un prof qui ne passe pas son temps sur ses cours à chaque fois qu'il est vacances. J'en connais également qui exagèrent et ressortent leurs cours vieux de plusieurs années, de grands crus qui n'ont malheureusement plus de goût et ça les élèves le sentent !

Les cours se périment rarement...

Nous sommes largement privilégiés dans le domaine du travail

Non.

Lorsque j'étais élève, je m'ennuyais à mourir pendant les grandes vacances.

A chacun sa croix.

Et pour les rtt évoqués dans un message précédent, ces gens ont travaillé pour mériter leur repos, les rtt ne sont pas un cadeau.

Les profs aussi ont travaillé pour mériter leur repos...

Symphonie, tu es vraiment gonflée...
Te voilà maintenant LA SEULE à jouer la carte de l’honnêteté ????

Donc quand des gens qui sont titulaires depuis des années te disent qu'ils passent une partie non négligeable de leurs vacances à travailler, ils ne sont pas honnêtes ?

Enaeco : tout le monde peut donner son avis... Symphonie juge les autres et les accuse d'être malhonnêtes. C'est très différent.

Et les privilèges sont, pratiquement par définition, indus.

Edit : Provence, d'accord.

Pourquoi te sens-tu visée, Cath, quand je dis que je me sens seule à jouer la carte de l'honnêteté. Si tu te sais honnête, ne prends même pas la peine de me répondre. De ce que j'ai lu pour le moment, beaucoup et une large majorité n'étaient pas honnêtes, même avec eux-mêmes, j'ai relevé mon propos en pensant surtout à certaines remarques. Tu dis que je juge les autres mais je ne fais que répondre à des attaques. Je me rappelle bien avoir été jugée pour avoir dit qu je m'ennuyais en vacances. On m'attaque, j'attaque.

A Provence, je suis tout à fait d'accord sur le fait que le métier comporte de très gros inconvénients. Mais des avantages également. Ca se compense et ça s'apprécie.

C'est sûr que sur le papier deux mois (souvent moins...) ça peut faire beaucoup mais franchement quand on est enseignant on a bien besoin de se ressourcer loin de son établissement et de ses élèves. Avec les conditions de travail qui sont les nôtres et qui peuvent être épuisantes nerveusement (service sur plusieurs établissements, classes difficiles, hiérarchie pesante...) il faut beaucoup de temps pour récupérer et faire une vraie coupure. J'ai mis quelques semaines à me sentir vraiment en vacances.
Et je trouve que quand on fait un travail intellectuel on a aussi besoin de tout ce temps pour mettre à jour nos connaissances, lire, nous documenter, prendre du recul, choses qu'on n'a pas toujours le temps ni l'énergie de faire pendant l'année. Je prends beaucoup de plaisir pendant les vacances à découvrir de nouvelles œuvres, à en relire d'autres, à approfondir mes réflexions, de manière assez gratuite, sans être prise dans l'urgence du cours à donner le lendemain.

Symphonie a écrit:Pourquoi te sens-tu visée, Cath, quand je dis que je me sens seule à jouer la carte de l'honnêteté. Si tu te sais honnête, ne prends même pas la peine de me répondre. De ce que j'ai lu pour le moment, beaucoup et une large majorité n'étaient pas honnêtes, même avec eux-mêmes, j'ai relevé mon propos en pensant surtout à certaines remarques. Tu dis que je juge les autres mais je ne fais que répondre à des attaques. Je me rappelle bien avoir été jugée pour avoir dit qu je m'ennuyais en vacances. On m'attaque, j'attaque.

A Provence, je suis tout à fait d'accord sur le fait que le métier comporte de très gros inconvénients. Mais des avantages également. Ca se compense et ça s'apprécie.

Mais pour qui te prends-tu, sérieusement ?

"Beaucoup et une large majorité n'étaient pas honnêtes"

Que viens-tu faire sur ce forum de menteurs ?

Nadejda a écrit:C'est sûr que sur le papier deux mois (souvent moins...) ça peut faire beaucoup mais franchement quand on est enseignant on a bien besoin de se ressourcer loin de son établissement et de ses élèves. Avec les conditions de travail qui sont les nôtres et qui peuvent être épuisantes nerveusement (service sur plusieurs établissements, classes difficiles, hiérarchie pesante...) il faut beaucoup de temps pour récupérer et faire une vraie coupure. J'ai mis quelques semaines à me sentir vraiment en vacances.
Et je trouve que quand on fait un travail intellectuel on a aussi besoin de tout ce temps pour mettre à jour nos connaissances, lire, nous documenter, prendre du recul, choses qu'on n'a pas toujours le temps ni l'énergie de faire pendant l'année. Je prends beaucoup de plaisir pendant les vacances à découvrir de nouvelles œuvres, à en relire d'autres, à approfondir mes réflexions, de manière assez gratuite, sans être prise dans l'urgence du cours à donner le lendemain.

Tu as tout à fait raison et ce que tu dis est exactement ce qu'il faudrait dire à ceux qui jalousent le métier de professeur. Nous ne sommes pas obligés de dire que nous ne profitons pas de nos vacances pour nous faire accepter par les autres travailleurs. Nous avons tout de même l'avantage de nous mettre à niveau tout en étant à l'aise chez nous ou en vacances.

Symphonie a écrit:Pourquoi te sens-tu visée, Cath, quand je dis que je me sens seule à jouer la carte de l'honnêteté. Si tu te sais honnête, ne prends même pas la peine de me répondre.

Donc, si je suis honnête, je ne dois pas répondre au fait que tu dis que je suis malhonnête, c'est bien ça ?

Nadejda a écrit:C'est sûr que sur le papier deux mois (souvent moins...) ça peut faire beaucoup mais franchement quand on est enseignant on a bien besoin de se ressourcer loin de son établissement et de ses élèves. Avec les conditions de travail qui sont les nôtres et qui peuvent être épuisantes nerveusement (service sur plusieurs établissements, classes difficiles, hiérarchie pesante...) il faut beaucoup de temps pour récupérer et faire une vraie coupure. J'ai mis quelques semaines à me sentir vraiment en vacances.
Et je trouve que quand on fait un travail intellectuel on a aussi besoin de tout ce temps pour mettre à jour nos connaissances, lire, nous documenter, prendre du recul, choses qu'on n'a pas toujours le temps ni l'énergie de faire pendant l'année. Je prends beaucoup de plaisir pendant les vacances à découvrir de nouvelles œuvres, à en relire d'autres, à approfondir mes réflexions, de manière assez gratuite, sans être prise dans l'urgence du cours à donner le lendemain.

Stagiaires, avez-vous hâte d'être à la rentrée ? - Page 11 2252222100

Merci Nadejda

Symphonie a écrit:Pourquoi te sens-tu visée, Cath, quand je dis que je me sens seule à jouer la carte de l'honnêteté.

Je ne pense pas que Cath se sente personnellement visée...

De ce que j'ai lu pour le moment, beaucoup et une large majorité n'étaient pas honnêtes, même avec eux-mêmes,

Heureusement qu'aujourd'hui vérité nous est révélée.

On m'attaque, j'attaque.

A Provence, je suis tout à fait d'accord sur le fait que le métier comporte de très gros inconvénients. Mais des avantages également. Ca se compense et ça s'apprécie.

Avantage n'est pas privilège.

+1 avec Nadejda

Je ne parlerais pas de "privilèges" (qui sous-tend l'idée que c'est injuste et réservé à une caste alors que n'importe qui peut passer le concours) mais d'avantages. Chaque métier à ses avantages et ses inconvénients, les vacances sont un des avantages de celui de prof, mais il a aussi d'énormes inconvénients (classes pénibles, hiérarchie qui ne soutient pas souvent, travail où l'on est exposé au jugement de tous, traitement largement inférieur aux autres cadres A de la FP et j'en passe). Et quand quelqu'un me ressortait le coup des vacances quand j'étais prof, je répondais que les concours étaient ouverts à tous.

Tout à fait d'accord avec Reine-Margot et Nadejda.
Après, je suis surprise, Symphonie : vus tes autres messages, j'ai l'impression que tu débutes totalement dans le métier (que tu n'as jamais vraiment enseigné). Donc je trouve ton avis un peu trop tranché. Peut-être qu'après un an loin des tiens, avec des élèves difficiles, une hierarchie pas soutenante, du matos qui ne fonctionne pas bien, etc. tu auras un autre point de vue.
Indéniablement, les vacances sont un des avantages de notre métier (je pense que le terme privilège a choqué beaucoup de monde ici). Mais elles compensent beaucoup d'inconvénients.

J'ai déjà travaillé dans des milieux scolaires, Cicyle, je ne l'ai simplement pas précisé.

Après, tu confonds deux choses : je n'ai pas dit que les vacances n'étaient pas nécessaires, j'ai dit que personnellement, même après une année de travail, je m'ennuie très vite car j'aime quand ma vie est rythmée. Ce n'était qu'un point de vue personnel.
Ensuite, j'ai dénoncé une critique régulière des profs concernant les vacances : dire qu'ils travaillent beaucoup pendant les vacances est vrai chez certains mais pas tous et pas tous les ans. Je n'ai pas besoin d'avoir une énorme expérience pour le savoir, je l'ai vu plusieurs fois.

Bien sûr que les vacances sont nécessaires après une année avec des élèves difficiles, je n'ai jamais dit le contraire. Juste, il ne faut pas se voiler la face en prétendant qu'on travaille comme des forcenés pendant les vacances, ce n'est du moins pas le cas de la majorité des personnes.

Après, pour ce qui est du terme "privilège", je l'ai peut-être mal employé, effectivement, j'aurais dû dire "avantage". Vous êtes très à cheval sur les mots, c'est normal, mais il ne faut pas oublier qu'en discussion hors travail, il peut arriver qu'on réfléchisse un peu moins, qu'on se montre plus naturel, moins pointilleux.

Symphonie a écrit:J'ai déjà travaillé dans des milieux scolaires, Cicyle, je ne l'ai simplement pas précisé.

Voir faire et faire, c'est très différent.

Après, pour ce qui est du terme "privilège", je l'ai peut-être mal employé, effectivement, j'aurais dû dire "avantage". Vous êtes très à cheval sur les mots, c'est normal, mais il ne faut pas oublier qu'en discussion hors travail, il peut arriver qu'on réfléchisse un peu moins, qu'on se montre plus naturel, moins pointilleux.

On peut attendre d'un professeur, a fortiori de lettres, qu'il soit pointilleux sur le choix des mots.

Nadejda a écrit:on a aussi besoin de tout ce temps pour mettre à jour nos connaissances, lire, nous documenter, prendre du recul, choses qu'on n'a pas toujours le temps ni l'énergie de faire pendant l'année.

Totalement d'accord. En cours d'année il est très difficile de sortir du quotidien, des copies, des problèmes disciplinaires et autres, pour lire des ouvrages scientifiques. Or, le métier de professeur passe aussi par une formation continue qu'il se construit personnellement et nos deux mois de vacances sont le cadre idéal pour des lectures exigeantes.

Et même que Razz

....

référentiel des compétences a écrit:10 - Se former et innover
Le professeur met à jour ses connaissances disciplinaires, didactiques et pédagogiques. Il sait faire appel à ceux qui sont susceptibles de lui apporter aide ou conseil dans l'exercice de son métier.

Avez-vous hâte que la rentrée commence ?