se presenter plusieurs fois au concours d'IA IPR

Karine B. a écrit:
Fallait le dire tout de suite ... mais on s'en doutait un peu quand même.

 
Ceci dit, bonne chance pour ton concours, Sébastien.

Directeur général de l'enseignement scolaire serait sans doute le poste le plus judicieux pour achever une telle carrière.

Tamerlan a écrit:Un joli plan de carrière. A votre place étant agrégé je commencerais par demander une prépa comme première étape. Cela correspond mieux. Avez-vous un doctorat?

Exactement. Et dépêche-toi, parce que les places sont chères. Comme l'époque n'est pas non plus aux créations de postes, même en CPGE, plus vite tes compétences sont connues des IG mieux c'est. Un de mes meilleurs amis a une prépa depuis 5 ans mais il est agrégé ET normalien, avec une thèse en cours.

Petit HS :

On parle d'IA-IPR, pourquoi ne dit-on pas IA-IEN ?

neocdt a écrit:Petit HS :

On parle d'IA-IPR, pourquoi ne dit-on pas IA-IEN ?

Parce que les IEN ne sont pas inspecteurs d'académie. Les corps sont différents ainsi que les missions. Ils sont moins bien payés et considérés comme cadres et pas comme cadres sup.

Tamerlan a écrit:

neocdt a écrit:Petit HS :

On parle d'IA-IPR, pourquoi ne dit-on pas IA-IEN ?

Parce que les IEN ne sont pas inspecteurs d'académie. Les corps sont différents ainsi que les missions. Ils sont moins bien payés et considérés comme cadres et pas comme cadres sup.

Qu'ils soient moins bien payés, je le savais, les corps différents aussi, quant aux missions, elles sont quand même proches (je parle des IEN LP).

Karine B. a écrit:

Les IPR sont IA car ils sont représentants du recteur et, à ce titre, sont tenus de dispenser la parole de celui-ci.

N'en est-il pas de même pour les IEN ? Ne sont-ils pas représentants du recteur et tenus de dispenser la parole de ce dernier ?

J'ai toujours fait le parallèle, à tort sans doute, entre IEN / IPR et certifié / agrégé...

neocdt a écrit:

Tamerlan a écrit:

neocdt a écrit:Petit HS :

On parle d'IA-IPR, pourquoi ne dit-on pas IA-IEN ?

Parce que les IEN ne sont pas inspecteurs d'académie. Les corps sont différents ainsi que les missions. Ils sont moins bien payés et considérés comme cadres et pas comme cadres sup.

Qu'ils soient moins bien payés, je le savais, les corps différents aussi, quant aux missions, elles sont quand même proches (je parle des IEN LP).

A tel point qu'il est question de fusionner les corps.

Je remarque que personne ne semble prendre au sérieux mon conseil de plutôt faire jardinier. Au moins, un jardinier, on voit à quoi ça sert

PauvreYorick a écrit:Je remarque que personne ne semble prendre au sérieux mon conseil de plutôt faire jardinier. Au moins, un jardinier, on voit à quoi ça sert

Et surtout, quitte à se coucher et se faire mal au dos, autant le faire pour soigner dame Nature et non faire plaisir à la hiérarchie de l'EN

PauvreYorick a écrit:Je remarque que personne ne semble prendre au sérieux mon conseil de plutôt faire jardinier. Au moins, un jardinier, on voit à quoi ça sert

J'avais lu ton conseil pertinent, je n'ai pas répondu, ce serait du flood.

Sur ce, braves gens

Olympias a écrit:

Tamerlan a écrit:Un joli plan de carrière. A votre place étant agrégé je commencerais par demander une prépa comme première étape. Cela correspond mieux. Avez-vous un doctorat?

Exactement. Et dépêche-toi, parce que les places sont chères. Comme l'époque n'est pas non plus aux créations de postes, même en CPGE, plus vite tes compétences sont connues des IG mieux c'est. Un de mes meilleurs amis a une prépa depuis 5 ans mais il est agrégé ET normalien, avec une thèse en cours.

En mathématiques, les places sont sûrement les moins chères de tout le panel CPGE en ce moment, pour peu qu'on soit assez mobile (IA-IPR aussi) et pas trop ambitieux au niveau du type de classe. Il y a même des inquiétudes pour pourvoir certains postes.

En revanche je ne sais pas trop jusqu'à quel point les places de jardinier sont chères. Il faudrait que je me renseigne.

Je connais un mec jardinier employé par l'ONU à genève...je peux te dire qu'à côté de lui mon train de vie est clochardesque.

Jardinier au sénat me semble un bon plan de carrière, et sans doute aussi rémunérateur qu'IPR.
Par ailleurs, je comprends que l'on veuille devenir IPR pour des questions de carrière, de pognon, de prestige, etc., mais que l'on ne dise pas que c'est pour apporter sa pierre à l'édifice de l'instruction publique (sauf s'il est question de jeter la pierre sur l'édifice en question).

Je pense qu'il faut une disposition d'esprit très spéciale, cela peut exister sans simuler outre mesure mais je ne pense pas qu'on puisse l'acquérir comme cela, d'où l'incompréhension de ceux qui n'ont pas le bon gène.

Balthazaard a écrit:Je connais un mec jardinier employé par l'ONU à genève...je peux te dire qu'à côté de lui mon train de vie est clochardesque.

Mais nous, on fait le plus beau métier du monde où l'on voit quotidiennement des étoiles briller dans les yeux purs des enfants. C'est autre chose que de faire pousser des ellébores fétides à Genève, non mais.

Tu sais le mec en question n'a pas une grande bibliothèque, par contre je peux te dire qu'il a un très grand garage. Quant à voir des étoiles briller dans les yeux des enfants, quand il sort son coupé Audi ça marche très bien aussi (et même dans les yeux des grand(e)s...)

Osmie a écrit:Mais nous, on fait le plus beau métier du monde où l'on voit quotidiennement des étoiles briller dans les yeux purs des enfants. C'est autre chose que de faire pousser des ellébores fétides à Genève, non mais.

Et puis, n'oubliez pas, les professeurs ne font pas ce métier pour gagner beaucoup d'argent, sinon ils auraient fait autre chose. (hihihi   )

Balthazaard a écrit:Je pense qu'il faut une disposition d'esprit très spéciale, cela peut exister sans simuler outre mesure mais je ne pense pas qu'on puisse l'acquérir comme cela, d'où l'incompréhension de ceux qui n'ont pas le bon gène.

Sans doute ; quand je repense à l'attitude des IPR depuis la réforme du collège...je crois qu'ils ont perdu beaucoup de leur crédit en ne défendant pas leur discipline de formation.

lux a écrit:

Osmie a écrit:Mais nous, on fait le plus beau métier du monde où l'on voit quotidiennement des étoiles briller dans les yeux purs des enfants. C'est autre chose que de faire pousser des ellébores fétides à Genève, non mais.

Et puis, n'oubliez pas, les professeurs ne font pas ce métier pour gagner beaucoup d'argent, sinon ils auraient fait autre chose. (hihihi   )

"Le dévouement ne s'achète pas." V. Peillon

je crois que suivant les matières, le rapport avec les inspecteurs (pas seulement au sens humain du terme) peut être très différent. Dans la mienne, je n'ose pas m'exprimer ici....

Balthazaard a écrit:je crois que suivant les matières, le rapport avec les inspecteurs (pas seulement au sens humain du terme) peut être très différent. Dans la mienne, je n'ose pas m'exprimer ici....

Dans ma région, nos IPR de lettres sont sympathiques, aimables, courtois, mais là n'est pas le problème : tous sont agrégés de lettres, et aucun ne s'oppose à cette réforme qui sape notre discipline commune. Un refus collectif, à tous les niveaux, aurait évité ce grand saccage.

C'est ce que je dis, parmi les nôtres il y a des gens comme tu les décris, mais sur le fond....

Osmie a écrit:

Balthazaard a écrit:Je pense qu'il faut une disposition d'esprit très spéciale, cela peut exister sans simuler outre mesure mais je ne pense pas qu'on puisse l'acquérir comme cela, d'où l'incompréhension de ceux qui n'ont pas le bon gène.

Sans doute ; quand je repense à l'attitude des IPR depuis la réforme du collège...je crois qu'ils ont perdu beaucoup de leur crédit en ne défendant pas leur discipline de formation.

Et perdre du crédit, c'est embêtant quand on veut se payer une plastifieuse de compétition (pour la référence, demander à Thom).

Osmie a écrit:

Balthazaard a écrit:je crois que suivant les matières, le rapport avec les inspecteurs (pas seulement au sens humain du terme) peut être très différent. Dans la mienne, je n'ose pas m'exprimer ici....

Dans ma région, nos IPR de lettres sont sympathiques, aimables, courtois, mais là n'est pas le problème : tous sont agrégés de lettres, et aucun ne s'oppose à cette réforme qui sape notre discipline commune. Un refus collectif, à tous les niveaux, aurait évité ce grand saccage.

Mais le pouvaient-ils ? Il me semble que Karine B disait qu'ils étaient le représentant du recteur et votaient comme lui comme un seul homme (pardon si j'ai déformé ses propos).

Le recteur n'est-il pas le représentant de la ministre et n'a t-il pas le même discours, comme un seul homme ?

neocdt a écrit:

Osmie a écrit:

Balthazaard a écrit:je crois que suivant les matières, le rapport avec les inspecteurs (pas seulement au sens humain du terme) peut être très différent. Dans la mienne, je n'ose pas m'exprimer ici....

Dans ma région, nos IPR de lettres sont sympathiques, aimables, courtois, mais là n'est pas le problème : tous sont agrégés de lettres, et aucun ne s'oppose à cette réforme qui sape notre discipline commune. Un refus collectif, à tous les niveaux, aurait évité ce grand saccage.

Mais le pouvaient-ils ? Il me semble que Karine B disait qu'ils étaient le représentant du recteur et votaient comme lui comme un seul homme (pardon si j'ai déformé ses propos).

Le recteur n'est-il pas le représentant de la ministre et n'a t-il pas le même discours, comme un seul homme ?

Ils peuvent s'ils sont suicidaires en termes de carrière. Une seule fois un IPR n'a pas voté comme les autres, il est dorénavant exclu des CAPA