Les professeurs ne pourraient-ils pas un jour déposer un préavis de travail ?

Je croyais que c'était un humoriste fatigué de piquer les vannes des autres qui s'était fendu de celle-là (d'ailleurs servez-vous, c'st gratuit). Bon, c'est mon ancien maire. Ecoutez, il m'arrive de le croiser , si c'est le cas, je lui causerais un peu. C'est nul sur le fond bien-sûr et pas malin sur la forme. On doit prendre au sérieux une grève même si on est en désaccord. C'est la base de la démocratie.

Les rires de l'assemblée me font plus mal que le discours. J'ai une haine en moi, qui je jour où elle s'exprimera fera très mal…

Je me dis que pour des feignasses qui ne travaillent jamais, c'est quand même drôle de produire à ce point un effet boeuf le jour où l'on ne travaille pas.

Ce qu'on entendait il y a quelques années dans le train ou au bistrot, c'est maintenant le langage général à l'assemblée, au sénat, à la télé, à la radio, etc. Se faire insulter, tous les jours, partout, avec l'approbation de tous. Triste profession.

Prenons les choses du bon côté: pour une fois la grève n’est pas passée inaperçue.

Sphinx a écrit:Je me dis que pour des feignasses qui ne travaillent jamais, c'est quand même drôle de produire à ce point un effet boeuf le jour où l'on ne travaille pas.

+ 1 !

stench a écrit:Ce qu'on entendait il y a quelques années dans le train ou au bistrot, c'est maintenant le langage général à l'assemblée, au sénat, à la télé, à la radio, etc. Se faire insulter, tous les jours, partout, avec l'approbation de tous. Triste profession.

Triste constat en effet ....

@Ascagne
Je disais simplement que beaucoup ne me semblent pas ressentir de honte, comme Malhuret, lorsqu'ils tiennent des propos odieux, médisants, mensongers à l'égard des fonctionnaires cités plus haut.
Les rires gras des collègues de ce monsieur vont malheureusement dans ce sens.

Pathétique.

ZeSandman a écrit:La réponse de Philippe est un bel exemple de démagogie.
À ce propos il dénonce les enseignants qui ont menacé de gêner l'accès aux salles d'examen. Je n'ai jamais vu cette menace brandie, j'ai loupé quelque chose ?

ça c'est ce qu'ils craignent. Donc ils préfèrent menacer par anticipation.

stench a écrit:Ce qu'on entendait il y a quelques années dans le train ou au bistrot, c'est maintenant le langage général à l'assemblée, au sénat, à la télé, à la radio, etc. Se faire insulter, tous les jours, partout, avec l'approbation de tous. Triste profession.

Après on est à notre place aussi. A se comporter comme des victimes on finit par se faire victimiser. Il n'y a qu'à voir l'attitude de la grande majorité d'entre nous dès lors qu'il s'agit de faire pression "pour de vrai" sur le gouvernement.

Ce ne sont pas les routiers qu'ils insulteraient comme ça à l'Assemblé, trop peur des potentielles réactions.

En ouvrant le fil, j'ai cru à une proposition d'action, qui serait de déposer un préavis de travail tous les jours de l'année scolaire, plus une bonne partie des week-ends et des vacances pour rappeler le travail invisible.

Il est vrai qu'il y aurait sans doute moyen, pour un syndicat un peu versé dans l'agit-prop, de s'emparer de cette idée...

Sur twitter, nous sommes nombreux à vouloir prendre Malhouret au mot.
Voilà donc ce que j'ai fait cet après-midi.




Vous pouvez télécharge rle doc ici: https://ahp.li/fe350828f65333929387.docx

N'hésitez pas, diffusez ce formulaire d'avis de travail, et envoyez-le ensuite selon votre préférence, à son mail: c.malhuret@senat.fr, ou au Sénat: Casier de la Poste, 15 rue de Vaugirard, 75291 Paris Cedex 06, ou à sa permanence parlementaire: 7 Bis rue de Paris, 03000 Moulins.

J'en ai vraiment ma claque, de tous ces types qui nous crachent dessus alors qu'ils nous bouffent la laine sur le dos.

Respect Audrey.
Je m'empresse de remplir ce formulaire dès la rentrée (je ne bosse plus pendant les vacances...)

Je croyais que le fait de s'attaquer à une communauté, à la discréditer, à l'insulter en fonction de sa couleur de peau, sa religion, son orientation sexuelle, on pourrait rajouter sa profession non …. était interdit en France !
Ça s'appelle du racisme.

Tenir de tels propos sur les communautés noires, arabes juives musulmanes LGBT etc.… serait passible de poursuites judiciaires.

Et vis à vis de nous non seulement ça passe crème devant la représentation nationale mais en plus ça les fait rire

J'ai envoyé à l'instant mon préavis de travail !!! Merci Audrey.

Daphné a écrit:Je croyais que le fait de s'attaquer à une communauté, à la discréditer, à l'insulter en fonction de sa couleur de peau, sa religion, son orientation sexuelle, on pourrait rajouter sa profession non …. était interdit en France !
Ça s'appelle du racisme.

Tenir de tels propos sur les communautés noires, arabes juives musulmanes LGBT etc.… serait passible de poursuites judiciaires.

Et vis à vis de nous non seulement ça passe crème devant la représentation nationale mais en plus ça les fait rire

À strictement parler, ce n'est pas du racisme, sauf à considérer les enseignants comme une race distincte des autres êtres humains. Par contre on ne doit pas être loin de la diffamation - et je partage évidemment ton avis, de tels propos tenus devant des élus et la réaction de ces derniers sont une honte.

De toute façon (et tant qu'italien je crois être bien placé pour le dire étant donnée la situation plus que catastrophique chez nous) nous assistons à une dérive anti-sémantique du discours politique : ce n'est plus l'idée, quelle qu'elle soit, mais la façon dont elle est exprimée qui comptent. La palme revient à celui qui crie plus fort et les âneries les plus évidentes. Il est clair pour tous que le monsieur qui a parlé des professeurs en cette vidéo, tout d'abord, méconnaît la situation réelle des classes (ce qui est déjà bien : il pourra émettre les sentences les plus crétines et il sera assuré d'être écouté), ensuite montre de méconnaître également les règles fondantes du débat politique (encore mieux, il aura raison plus vite!) et finalement il expose sa parfaite connaissance du mécanisme politique actuel : il se déchaîne et dit des inepties, puisqu'il sait qu'on lui donnera raison. Ce ne sont plus les arguments, mais les cris qui portent un politique au triomphe. C'est triste qu'on permette cela dans une Assemblée publique de si haut niveau puisqu'on a l'impression que les faits et la confrontation fondée sur ceux-ci ne puisse plus avoir lieu nulle part. Cela a commencé dans les années 90 avec la télévision, cela s'est poursuivi sur internet (tiens, Néo pourrait l'exception qui confirme la règle) et maintenant même dans les "coulisses du pouvoir".

O tempora, o mores !!

Danska a écrit:

Daphné a écrit:Je croyais que le fait de s'attaquer à une communauté, à la discréditer, à l'insulter en fonction de sa couleur de peau, sa religion, son orientation sexuelle, on pourrait rajouter sa profession non …. était interdit en France !
Ça s'appelle du racisme.

Tenir de tels propos sur les communautés noires, arabes juives musulmanes LGBT etc.… serait passible de poursuites judiciaires.

Et vis à vis de nous non seulement ça passe crème devant la représentation nationale mais en plus ça les fait rire

À strictement parler, ce n'est pas du racisme, sauf à considérer les enseignants comme une race distincte des autres êtres humains. Par contre on ne doit pas être loin de la diffamation - et je partage évidemment ton avis, de tels propos tenus devant des élus et la réaction de ces derniers sont une honte.

Le terme de racisme est en effet un peu fort, mais c'est du racisme anti-profs anti-fonctionnaire.
Ce que je voulais dire c'est que les mêmes termes à propos de communautés diverses seraient passibles de sanction.
On peut parler de discrimination, diffamation et insultes généralisées à tout un corps de métier.

Daphné a écrit:

Danska a écrit:

Daphné a écrit:Je croyais que le fait de s'attaquer à une communauté, à la discréditer, à l'insulter en fonction de sa couleur de peau, sa religion, son orientation sexuelle, on pourrait rajouter sa profession non …. était interdit en France !
Ça s'appelle du racisme.

Tenir de tels propos sur les communautés noires, arabes juives musulmanes LGBT etc.… serait passible de poursuites judiciaires.

Et vis à vis de nous non seulement ça passe crème devant la représentation nationale mais en plus ça les fait rire

À strictement parler, ce n'est pas du racisme, sauf à considérer les enseignants comme une race distincte des autres êtres humains. Par contre on ne doit pas être loin de la diffamation - et je partage évidemment ton avis, de tels propos tenus devant des élus et la réaction de ces derniers sont une honte.

Le terme de racisme est en effet un peu fort, mais c'est du racisme anti-profs anti-fonctionnaire.
Ce que je voulais dire c'est que les mêmes termes à propos de communautés diverses seraient passibles de sanction.
On peut parler de discrimination, diffamation et insultes généralisées à tout un corps de métier.

Faut dire aussi qu'ils cherchent, les profs : entre le bruit et l'odeur ...

Rendash a écrit:

Daphné a écrit:

Danska a écrit:

Daphné a écrit:Je croyais que le fait de s'attaquer à une communauté, à la discréditer, à l'insulter en fonction de sa couleur de peau, sa religion, son orientation sexuelle, on pourrait rajouter sa profession non …. était interdit en France !
Ça s'appelle du racisme.

Tenir de tels propos sur les communautés noires, arabes juives musulmanes LGBT etc.… serait passible de poursuites judiciaires.

Et vis à vis de nous non seulement ça passe crème devant la représentation nationale mais en plus ça les fait rire

À strictement parler, ce n'est pas du racisme, sauf à considérer les enseignants comme une race distincte des autres êtres humains. Par contre on ne doit pas être loin de la diffamation - et je partage évidemment ton avis, de tels propos tenus devant des élus et la réaction de ces derniers sont une honte.

Le terme de racisme est en effet un peu fort, mais c'est du racisme anti-profs anti-fonctionnaire.
Ce que je voulais dire c'est que les mêmes termes à propos de communautés diverses seraient passibles de sanction.
On peut parler de discrimination, diffamation et insultes généralisées à tout un corps de métier.

Faut dire aussi qu'ils cherchent, les profs : entre le bruit et l'odeur ...

Oh, quand il n'y en a qu'un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes.

Malaga a écrit:

Rendash a écrit:

Daphné a écrit:

Danska a écrit:

À strictement parler, ce n'est pas du racisme, sauf à considérer les enseignants comme une race distincte des autres êtres humains. Par contre on ne doit pas être loin de la diffamation - et je partage évidemment ton avis, de tels propos tenus devant des élus et la réaction de ces derniers sont une honte.

Le terme de racisme est en effet un peu fort, mais c'est du racisme anti-profs anti-fonctionnaire.
Ce que je voulais dire c'est que les mêmes termes à propos de communautés diverses seraient passibles de sanction.
On peut parler de discrimination, diffamation et insultes généralisées à tout un corps de métier.

Faut dire aussi qu'ils cherchent, les profs : entre le bruit et l'odeur ...

Oh, quand il n'y en a qu'un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes.

Tu parles des professeurs auvergnats, naturellement ?

Vous prendrez bien une chocolatine

mafalda16 a écrit:Vous prendrez bien une chocolatine

Une chocolatine ? En Auvergne ???