Front syndical contre la réforme des retraites : le SNALC suspend son appel à la grève

No comment.

Melyne5 a écrit:On en est où là ? Il s'est passe quoi depuis le 16 janvier ?Aucune info, aucune mise à jour sur le site... Les négociations avancent-elles alors même que la revalorisation est inconstitutionnelle ?  
On fait quoi nous ?  

Le site du SNALC est très mal fait mais en fouillant on trouve un CR du 24 janvier :

https://snalc.fr/uploads/documents/national/7c2411d4426d8e3cd3dc733b0b1d5b0a2a72fa25.pdf

accessible par :

https://www.snalc.fr/national/article/5313/

Le SNALC a écrit:
Cette réunion n'était pas une réunion de négociation. Le ministère cherche à sonder les syndicats tout en
dissimulant ses intentions réelles quant à d'éventuelles évolutions du métier.
Le travail mené correspond pour partie à la volonté de lister l'existant afin de justifier la création, par exemple,
d'une indemnité fixe supplémentaire (ou la revalorisation des indemnités fixes existantes), mais il dépasse
largement ce seul objectif.
Les informations fournies sur le calendrier de la loi de programmation vont en contradiction de l'une des
revendications du SNALC (nécessité d'en connaître le contenu avant un éventuel vote sur la réforme des
retraites). Nous attendrons les réunions de février sur les premiers scénarios de revalorisation pour nous
prononcer plus avant, mais si aucun rectificatif n'est apporté à ce moment, le SNALC ne pourra poursuivre de
telles « négociations ».

J’étais hier au congrès académique du Snalc ; une bonne partie de la matinée a été consacrée à éteindre l’incendie et à justifier à la position nationale. Marie-Hélène Piquemal était présente.
Je n’avais pas forcément les idées tout à fait claires, vu que j’étais grippé et un peu dans le cirage, mais voilà ce que j’ai compris :
-il n’y a aucune complaisance du Snalc par rapport au ministère et à Blanquer et nous avons eu droit
à des anecdotes  sur les négociations pour nous prouver la fermeté du snalc.
- le Snalc ne voulait pas laisser un blanc-seing au SGEN et à l’Unsa pour les négociations
- le Snalc laisse visiblement tomber pour les retraites : il semble acter que c’est fichu et préfère négocier une compensation salariale (évidemment, ils n’ont pas dit cela franchement, mais c’est ce que j’ai compris.)
- après deux jours de négociations ( dont on trouve le compte-rendu sur le site du Snalc), ils avouent à demi mot qu’ils sont en train de se faire balader…
-d’habitude il y a des fuites, et l’on sait en général où le ministère veut en venir, mais là ils n’ont pas la moindre idée de ce qu’ils ont dans la tête…

Moi, pauvre prof de base je ne comprends pas qu’à la tête du Snalc, ils puissent imaginer une seconde que l’on veuille vraiment nous revaloriser ou faire autre chose que de nous jeter des miettes... Mais peut-être suis-je présomptueux et à côté de la plaque ???
Sans doute que là haut à Paris, ils ont l'expérience des négociations et savent jouer au poker menteur ?
Je ne sais plus que penser...

J'ai oublié de dire aussi, pour être complet, que si, lors de la prochaine journée de négociations (début février, je crois), rien n'était mis sur la table pour la revalorisation, le Snalc pensait se retirer des discussions...

lemigou a écrit:J’étais hier au congrès académique du Snalc ; une bonne partie de la matinée a été consacrée à éteindre l’incendie et à justifier à la position nationale. Marie-Hélène Piquemal était présente.
Je n’avais pas forcément les idées tout à fait claires, vu que j’étais grippé et un peu dans le cirage, mais voilà ce que j’ai compris :
-il n’y a aucune complaisance du Snalc par rapport au ministère et à Blanquer et nous avons eu droit
à des anecdotes  sur les négociations pour nous prouver la fermeté du snalc.
- le Snalc ne voulait pas laisser un blanc-seing au SGEN et à l’Unsa pour les négociations
- le Snalc laisse visiblement tomber pour les retraites : il semble acter que c’est fichu et préfère négocier une compensation salariale (évidemment, ils n’ont pas dit cela franchement, mais c’est ce que j’ai compris.)
- après deux jours de négociations ( dont on trouve le compte-rendu sur le site du Snalc), ils avouent à demi mot qu’ils sont en train de se faire balader…
-d’habitude il y a des fuites, et l’on sait en général où le ministère veut en venir, mais là ils n’ont pas la moindre idée de ce qu’ils ont dans la tête…

Moi, pauvre prof de base je ne comprends pas qu’à la tête du Snalc, ils puissent imaginer une seconde que l’on veuille vraiment nous revaloriser ou faire autre chose que de nous jeter des miettes... Mais peut-être suis-je présomptueux et à côté de la plaque ???
Sans doute que là haut à Paris, ils ont l'expérience des négociations  et savent jouer au poker menteur ?
Je ne sais plus que penser...

Tout est écrit à l'avance. Il n'y aura pas de négociation. Pas de revalorisation salariale. Ce seront des réunions d'informations pour dire aux syndicats ce que les technocrates de la rue de Grenelle ont décidé. Mais ils attendent la fin de l'épisode des retraites et la fin des municipales pour dévoiler leur plan : changer le statut des enseignants (à notre désavantage évidemment)

lemigou a écrit:J’étais hier au congrès académique du Snalc ; une bonne partie de la matinée a été consacrée à éteindre l’incendie et à justifier à la position nationale. Marie-Hélène Piquemal était présente.
Je n’avais pas forcément les idées tout à fait claires, vu que j’étais grippé et un peu dans le cirage, mais voilà ce que j’ai compris :
-il n’y a aucune complaisance du Snalc par rapport au ministère et à Blanquer et nous avons eu droit
à des anecdotes  sur les négociations pour nous prouver la fermeté du snalc.
- le Snalc ne voulait pas laisser un blanc-seing au SGEN et à l’Unsa pour les négociations
- le Snalc laisse visiblement tomber pour les retraites : il semble acter que c’est fichu et préfère négocier une compensation salariale (évidemment, ils n’ont pas dit cela franchement, mais c’est ce que j’ai compris.)
- après deux jours de négociations ( dont on trouve le compte-rendu sur le site du Snalc), ils avouent à demi mot qu’ils sont en train de se faire balader…
-d’habitude il y a des fuites, et l’on sait en général où le ministère veut en venir, mais là ils n’ont pas la moindre idée de ce qu’ils ont dans la tête…

Moi, pauvre prof de base je ne comprends pas qu’à la tête du Snalc, ils puissent imaginer une seconde que l’on veuille vraiment nous revaloriser ou faire autre chose que de nous jeter des miettes... Mais peut-être suis-je présomptueux et à côté de la plaque ???
Sans doute que là haut à Paris, ils ont l'expérience des négociations  et savent jouer au poker menteur ?
Je ne sais plus que penser...

Pour moi, c'est ça qui est inacceptable. Pourquoi considérer que c'est fichu ? Chaque jour, de nouvelles professions rejoignent le mouvement. C'est la mobilisation la plus longue depuis mai 68, un truc inédit. Décréter comme ça que c'est fichu, alors qu'on est face à quelque chose d'inouï, c'est irresponsable - et ça pourrait bien se transformer en prophétie auto-réalisatrice alors que non, rien n'est terminé. La colère gronde toujours de toutes parts et, comme le disait Dalva sur un autre fil, toute l'Europe a les yeux fixés sur nous. Les enjeux sont énormes. Il ne faut pas lâcher maintenant. Les enjeux sont bien trop importants. Se battre jusqu'au bout, sans préjuger de l'issue, c'est une question de principe et de dignité.

lemigou a écrit:J’étais hier au congrès académique du Snalc ; une bonne partie de la matinée a été consacrée à éteindre l’incendie et à justifier à la position nationale. Marie-Hélène Piquemal était présente.
Je n’avais pas forcément les idées tout à fait claires, vu que j’étais grippé et un peu dans le cirage, mais voilà ce que j’ai compris :
-il n’y a aucune complaisance du Snalc par rapport au ministère et à Blanquer et nous avons eu droit
à des anecdotes  sur les négociations pour nous prouver la fermeté du snalc.
- le Snalc ne voulait pas laisser un blanc-seing au SGEN et à l’Unsa pour les négociations
- le Snalc laisse visiblement tomber pour les retraites : il semble acter que c’est fichu et préfère négocier une compensation salariale (évidemment, ils n’ont pas dit cela franchement, mais c’est ce que j’ai compris.)
- après deux jours de négociations ( dont on trouve le compte-rendu sur le site du Snalc), ils avouent à demi mot qu’ils sont en train de se faire balader…
-d’habitude il y a des fuites, et l’on sait en général où le ministère veut en venir, mais là ils n’ont pas la moindre idée de ce qu’ils ont dans la tête…

Moi, pauvre prof de base je ne comprends pas qu’à la tête du Snalc, ils puissent imaginer une seconde que l’on veuille vraiment nous revaloriser ou faire autre chose que de nous jeter des miettes... Mais peut-être suis-je présomptueux et à côté de la plaque ???
Sans doute que là haut à Paris, ils ont l'expérience des négociations  et savent jouer au poker menteur ?
Je ne sais plus que penser...

Simplement qu'ils se montrent, comme ils l'ont déjà fait par le passé, d'une incroyable naïveté. Je l'ai compris quand ils ont soutenu la réforme des statuts et j'ai cessé d'adhérer.

Pour info, j'ai vu passer ça à l'instant :

#E3C. Le @SNALC_National soutient toutes les actions locales et légales.
Il interrogera très prochainement ses adhérents pour proposer des évolutions radicales à la prochaine séance du comité de suivi de la réforme. On ne peut pas continuer ainsi.

— Jean-Rémi GIRARD (@SuisEnRetard) January 30, 2020

En parlant des réunions, Blanquer nous nargue, c'est pas possible autrement:
https://twitter.com/jmblanquer/status/1222871008660611072

(la vache, Frédérique Vidal, c'est Blanquer bis, voir https://twitter.com/VidalFrederique/status/1219706355252191236 et les réactions concernant les chiffres annoncés).

Kimberlite a écrit:En parlant des réunions, Blanquer nous nargue, c'est pas possible autrement

Son objectif est de noyer le poisson jusqu'aux municipales au moins.
Donc il va éviter tous les sujets qui fâchent en tapant en touche, et occuper l'espace avec du vent et des contre-feux.

Ah oui : pis il va s'offusquer et se draper dans des draps républicains quand ça va partir en vrille à force d'exaspération et de mépris constaté.