Nos dernières lectures (tome II)

Lu en deux jours "On achève bien les chevaux", un livre marquant, proche de "Des souris et des hommes".

Enclave de Philippe Carrese :

Janvier 1945, Slovaquie. Les Allemands en fuite sous la pression de l'avancée soviétique abandonnent à leur sort les détenus du camp de travail de Medved'. Isolée au coeur des monts Tatras, coupée du cours de l'Histoire, une communauté oubliée du reste du monde se réorganise dans ce temps suspendu. Dans son petit cahier, le jeune Matthias tient la chronique du peuple de Medved'. Il écrit tout : les hommes, les femmes, le doute, l'horreur, l'espoir, le quotidien du camp, le courage, l'abnégation, l'ignominie. Il décrit les cycles de l'amour et des haines. Il témoigne des mécanismes du pouvoir, de la capacité de soumission des hommes et de l'inéluctable retour des réflexes despotiques. Il écrit pour sauver cette enclave de l'oubli.

Réflexion intéressante sur la liberté et la place de l'homme au sein d'une société. Écriture fluide et agréable.
Je l'ai lu sans réelle envie, mais en même temps je n'ai jamais eu envie de le refermer.

Beaucoup plus près du boulot : lu "Ovide et la mort", de Xavier Darcos (oui, le ministre !)
Indispensable à tout latiniste sérieux.

Rêve d'amour de Tardieu.

Alice, une jeune traductrice de 30 ans qui a perdu sa mère Blandine quand elle avait 5 ans, traque des souvenirs qui lui manquent tant, auprès d'un père silencieux, meurtri qui a fait disparaître toutes les traces, les photos et les toiles que peignait sa femme, laissant sa fille impuissante à habiller seule, jour après jour, le fantôme de sa mère, lui inventer un visage, une voix. C'est donc une fille pleine de questions sans réponses, perdue, blottie dans le 'creux' de cette absence, errant dans sa vie à la recherche d'une ombre.

Une histoire qui m'a parlé ... bouleversant et émouvant.
Et pourtant, son dernier livre m'avait déçue (j'avais trouvé l'histoire trop répétitive), mais là j'ai vécu chaque page entièrement.

Et puis, comment résister à ces moufles ?

Je suis plongée dans "Le guide du voyageur intergalactique". Je me prépare... on ne sait jamais!

Je lis Ma Mère à boire, de Régine Vandamme. De courts chapitres, où l'auteur raconte sa mère (alcoolique, fumeuse au dernier degré et cancéreuse) qui l'a abandonnée petite puis est revenue reprendre ses enfants. Des trouvailles de style, c'est très bien écrit.
Un petit exemple : N'empêche, je ne peux rien contre cette petite voix qui me dit sur un ton de ritournelle que ma Cendrillon de mère n'a pas trouvé chaussure à son pied [elle chaussait du 40 et se forçait à entrer dans du 39]. Je suis bien forcée d'opiner de la citrouille.

Lien ici :
http://www.lekti-ecriture.com/editeurs/Ma-mere-a-boire.html

j'ai découvert un peu apr hasard la série des romans de Patricia Cornwell qui mettent en scène le médecin légiste Kay Scarpetta et j'ai adoré, du coup je commence par le premier "postmortem"
si je lis toute la série, je devrais en avoir pour quelques semaines
le suel hic, c'est que je ne peux pas lire le soir parce que ça parle de meurtre horrible et qu'après je fais des cauchemars

Arria, quelle chance de ne pas avoir encore lu la saga Scarpetta ! je t'envie !
j'adoooore ses romans, du moins ceux avec Kay.
Tu verras, il y en a certains que tu ne pourras pas lâcher avant la fin, notamment Une mort sans nom, que j'ai lu quasiment d'une traite. La fin te tient en haleine jusqu' à la dernière ligne.

Pour ma part, je viens de finir la forêt des Mânes de Grangé.
J'avais adoré Les rivières pourpres (llivre meilleur que le film) et le vol des cigognes.
Bien aimé Miserere.
Alors pour le dernier, c'est très mitigé.
Première moitié haletante.
Deuxième moitié plus moyenne...
Et fin très décevante...enfin, si comme moi, vous aviez votre idée sur le coupable dès le départ...

Je viens de lire Uglie de scott westerfeld: une sorte de meilleur des mondes (bon en moins bien quand même à mon goût!) pour ados... finalement, pour avoir tenter de faire lire le meilleur des mondes à des ados (et ce fut unee catastrophe) , je me dis que uglies c'est pas mal pour aborder ce genre d'utopie (bon sans aller jusqu'à le faire étudier en classe, mais juste à conseiller): qu'en pensez-vous?

Je viens de finir Neverwhere, le côté série B est très sympathique, bien plus réussi qu'American Gods.

Je relis Narcisse et Goldmund de Hesse (dommage que cet auteur ne soit plus à la mode).

Et j'attaque Métaphysiques cannibales de Eduardo Viveiro de Castro.

Je n'ai pas du tout aimé Uglies, mais je sais que le série a bien marché: j'ai trouvé l'écriture ( la traduction?) mauvaise et l'histoire très moyenne...
Là, je lis L'affaire Jane Eyre. C'est sympa mais pas extra...Allez, j'avoue, ce qui m'a fait craquer, c'est l'histoire du Dodo que l'on peut reconstituer à partir d'un kit pour en faire son animal de compagnie! En fait, j'aime le monde parallèle créé par l'auteur mais l'intrigue est assez simple et banale.

phedre034 a écrit:Je n'ai pas du tout aimé Uglies, mais je sais que le série a bien marché: j'ai trouvé l'écriture ( la traduction?) mauvaise et l'histoire très moyenne...
Là, je lis L'affaire Jane Eyre. C'est sympa mais pas extra...Allez, j'avoue, ce qui m'a fait craquer, c'est l'histoire du Dodo que l'on peut reconstituer à partir d'un kit pour en faire son animal de compagnie! En fait, j'aime le monde parallèle créé par l'auteur mais l'intrigue est assez simple et banale.

J'ai bcp aimé l'affaire Jane Eyre, juste pour l'idée de pouvoir se balader dans les livres... ce monde parallèle se complique un peu dans les tomes suivants, mais je n'en garde pas de souvenirs (et je n'ai pas été au bout de la série)...
Quant à Uglies, je suis assez d'accord: ça reste un roman jeunesse et ne vaudra jms les utopies à la 1984, mais j'ai été agréablement surprise (je m'attendais à bcp moins bien, vu que c'est classé en jeunesse!)

Moi je suis encore et toujours dans la Bit lit et les vampires: ce week end, j'ai fini Au bord de la tombe de Jeaniene Frost. J'ai bien aimé, ce fut une heureuse surprise. Et là je termine le tome 4 des aventures de Rachel Morgan, de Kim Harrison. Rien de tel que les vampires et les lycanthropes pour oublier les soucis du boulot.

Fille noire, fille blanche de Joyce Carol Oates.

Elles se rencontrent au cœur des années soixante-dix, camarades de chambre dans un collège prestigieux où elles entament leur cursus universitaire. Genna, descendante du fondateur du collège, est la fille d’un couple très « radical chic », riche, vaguement hippie, opposant à la guerre du Vietnam et résolument à la marge. Minette Swift, fille de pasteur, est une boursière afro-américaine venue d’une école communale de Washington.

Nourrie de platitudes libérales, refusant l’idée même du privilège et rongée de culpabilité, Genna essaye sans relâche de se faire pardonner son éducation élitiste et se donne pour devoir de protéger Minette du harassement sournois des autres étudiantes. En sa compagne elle voit moins la personne que la figure symbolique d’une fille noire issue d’un milieu modeste et affrontant l’oppression. Et ce, malgré l’attitude singulièrement déplaisante d’une Minette impérieuse, sarcastique et animée d’un certain fanatisme religieux. La seule religion de Genna, c’est la piété bien intentionnée et, au bout du compte inefficace, des radicaux de l’époque. Ce qui la rend aveugle à la réalité jusqu’à la tragédie finale. Une tragédie que quinze ans – et des vies détruites – plus tard, elle tente de s’expliquer, offrant ainsi une peinture intime et douloureuse des tensions raciales de l’Amérique.

Premier roman que je lis de cet auteur. Ce roman semble moins sombre que ce qu'elle peut écrire. J'ai aimé l'écriture tout en finesse de cette femme, et le sujet possède assez de profondeur pour qu'on le tourne dans de nombreux sens.

Terre des Affranchis de Liliana Lazar



Dans la forêt moldave, les légendes populaires prêtent d'étranges pouvoirs au lac de Slobozia. Victor Luca, un jeune homme aux pulsions meurtrières, vit là, dans cette Roumanie d'avant et d'après Ceausescu. Il croise popes, communistes et Tziganes dans son envoûtante quête de rédemption. Premier roman de cette auteure née en 1972 en Roumanie, pays qu'elle a quitté pour s'installer en France.

Voici ce qu'en dit la presse :
Télérama « Il y a du Bram Stoker et du Barbey d'Aurevilly chez cette nouvelle romancière de 36 ans, originaire de Roumanie. (...) L'existence est une messe noire que Liliana Lazar dépeint par petites touches simples et solaires, dangereusement champêtres, comme dans un tableau d'art naïf. »
Le Figaro « Un psychopathe dans les carpates. Il faut être bien hardi pour convoquer dans un livre l'esprit des fables d'antan, le régime de Ceausescu, un tueur en série illuminé et baigner le tout dans un paysage de forêt touffue que n'aurait pas renié Bram Stocker (...). Liliana Lazar a osé. Mieux, elle en fait un premier roman réussi et envoûtant. »
L'Hebdo « Un livre venu d'ailleurs et qui, bien qu'ancré dans le réel, possède le souffle des épopées et la magie des contes. »

Pour ma part, après avoir cru lire un très bon livre, je me suis aperçue que la structure ne tenait pas la route. Des petits points de détail qui m'ont tout de même gênée.
Des maladresses de premier roman en somme.

Je suis en train de lire (enfin, depuis le temps) Papa-Longues-Jambes, de Jean Webster, et c'est plein de charme ; aussi agréable que de lire Les quatre filles du Dr March - et plus déluré, ironique. Plein de jolies trouvailles d'expression et d'inventivité.

Sur ma table de chevet en ce moment:
Qui est le chef ? de Quino (le père de Mafalda)
Le désespéré de Léon Bloy
La société de consommation de Baudrillard

Leil a écrit:
En cet hiver de 1313, sur une route enneigée des Alpes, Grimpow, petit bandit des grands chemins, découvre un cadavre. Aux côtés du mort, deux dagues aux manches incrustés de pierres précieuses, quelques pièces d'argent, une mystérieuse amulette, un sceau en or et un bout de parchemin avec des signes cabalistiques. Dans la main de Grimpow, l'amulette dégage une étrange chaleur et les signes sur le parchemin se révèlent à lui : " L'ombre et la lumière sont dans le ciel. Aidor Bilbicum. Strasbourg ", lit-il, stupéfait, alors qu'il n'a jamais su lire. A cet instant, le cadavre disparaît comme par enchantement. Perdu et effrayé, Grimpow n'a qu'une certitude : il a été élu. Et l'amulette et le parchemin viennent de transformer sa vie en destin. Un monde d'inscriptions codées et de cartes énigmatiques, de jeux de mots et de cryptogrammes.

Roman de bonne facture.
Des énigmes, des personnages pas trop gnangnans, une écriture agréable, des événements qui s'enchaînent bien ...

Du coup j'ai lu le deuxième tome :

Grimpow et ses deux amis veulent percer le secret des sages, guidés par la pierre philosophale. Ils doivent se rendre à l'Université de Paris. Bulvar de Goztell, ennemi de Grimpow et inquisiteur, veut trouver le secret des Templiers et l'éradiquer pour que son pouvoir soit total. Il possède une arme, Agnès, une sorcière aux pouvoirs de divination capable de pénétrer l'esprit de Grimpow.

Cette fois-ci, la narration tourne un peu plus sur l'évolution de Grimpow (de sa quête à ses premiers émois d'adolescent ...), et le récit est moins truffé d'énigmes.

J'ai terminé hier le tome 4 des aventures de Rcahel Morgan, Une poignée de charmes: bof! décevant, ça ne vaut pas les trois premiers tomes. J'enchaine avec le Baiser du fer de Patricia Briggs (tome 3 de la série Mercy Thompson) où on trouve des loups garous et des faës. Mon objectif est de le terminer ce week end pour enfin commencer (après des années d'attente) le tome 10 de la série Anita Blake de Laurell K. Hamilton.

J'ai fini Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles: très sympa et divertissant!
J'ai lu pour la première fois de la chick litt: L'accro du shopping attend un bébé et franchement? Ça m'a bien fait rire !
J'ai lu aussi La dernière enquête du chevalier Dupin sur la mort de Nerval: j'ai aimé les deux précédent mais celui là, mouais...bof. Donc: back to ZE original avec Poe!

miss terious a écrit:

Ca faisait un moment qu'il était dans ma PAL, mais je me suis enfin ! lancée dans Le Seigneur des porcheries... et pour l'instant, j'adore !

Par contre, je reviens sur ma précédente lecture : Les Hauts de Hurlevents. Vous étiez plusieurs à en avoir un bon souvenir. Ben moi, j'ai pas aimé. J'ai trouvé que les personnages étaient trop monolithiques, que la deuxième parties répètait trop le schéma de la première, que la délégation narrative était très artificielle... Bref : déçue !

Aaahhh! Les Hauts des Hurlevents! ça remonte à loin, à mon adolescence. Moi c'est l'atmosphère qui m'avait plu. Je m'y voyais, me baladant sur la lande avec Heathcliff.

Moi Heatthcliff, il m'a jamais trop fait rêver!

Les Hauts de Hurlevents

Ca m'est tombé des mains. Et pourtant je me suis enfilé in extenso Jane Eyre de l'autre Brontë.

cannelle21 a écrit:Je suis plongée dans "Le guide du voyageur intergalactique". Je me prépare... on ne sait jamais!

Attention, l'adaptation au cinéma - H2G2 - est très décevante !

Soupir ! Me voilà "orpheline" du comte de Monte-Christo...!
Mais c'est peu dire que je me suis régalée, savourant chaque passage, de la catastrophe initiale atteignant le malheureux Edmond, sa fuite du château d'If, jusqu'à la construction patiente de la vengeance du comte de Monte-Christo et sa réalisation.
Quelle plume alerte ! Quelle succession d'actions, laisant le lecteur à bout de souffle ! Et combien de fois j'ai ri avec le comte, de son rire démoniaque.

La lecture en bibliothèque verte m'avait laissé un grand souvenir, que voilà confirmé et démultiplié !

Mais maintenant, que lire ?