Travail et évaluation en ligne exigés pour les élèves

Avec les cahiers de textes en ligne et toutes les technologies de communication, je constate qu'il y a de plus en plus de pratiques qui me dérangent.

- demander le rendu d'un travail en dehors des heures de cours (par exemple un samedi soir à minuit, ou bien au milieu des vacances).
- demander un enchaînement de travaux entre deux cours (du jeudi au jeudi suivant l'élève doit rendre un travail samedi qui est corrigé puis il doit refaire un autre pour le mardi qui est corrigé le mercredi soir...)
- demander de visionner des vidéos avec des évaluations en ligne avant le lundi alors que le prochain cours est le mercredi...
- sanctionner un élève pour travail non fait le mardi alors qu'il n'a pas cours dans cette matière ce jour-là
- exiger de consulter le cahier de texte en ligne tous les jours pour recevoir un travail qui n'a pas été donné en cours (par exemple un travail est donné samedi pour lundi).
- exiger l'utilisation et la maîtrise de certains logiciels pour que le format des travaux soit lisible par le correcteur. Ainsi qu'une maîtrise de compression des fichiers car il y a souvent des limites dans le cahier de texte en ligne mais de plus en plus de profs contournent ce problème en  exigeant un retour sur une adresse mail.

A chaque rentrée nous informons que nous avons des familles qui n'ont pas d'ordinateur ni d'imprimante à la maison et leur seul accès internet est sur le téléphone des parents ou des enfants mais avec un forfait minimum. Et pourtant certains profs continuent de sanctionner des élèves pour travail non fait en ligne. On dit aux élèves qu'ils peuvent venir au CDI pour effectuer leur travail mais leurs créneaux sont très limités et sautent régulièrement quand un prof intervient avec sa classe au CDI. De plus, ils n'ont pas le droit de regarder des vidéos car on sature le réseau et la fibre n'a rien résolu et pourtant nous en avons plusieurs !!!

Des parents nous signalent qu'ils accueillent de plus en plus régulièrement des camarades de leurs enfants pour qu'ils puissent effectuer les travaux en ligne.

J'ai l'impression que nous nous enfermons nous-même dans un système de travail total sans aucune limite. Des parents remercient les profs qui répondent aux questions à 22h30 ou pendant les vacances, c'est bien gentils mais pendant un conseil de classe cela sous-entend que les autres devraient peut-être en faire de même.

Je résiste du mieux possible à ce phénomène mais quand je m'oppose par exemple à une date limite des notes et des appréciations sur les bulletins au milieu des vacances, je constate que je suis seul... Où est le problème puisque cela arrange tout le monde ?

Pour moi le problème c'est que nous devenons prisonnier des nouvelles technologies, mais je suis sans doute un vieux ronchon... Quoique, sans être prisonnier on devient vraiment des otages. Un lycée assez proche a payé 30 mille euros de rançon pour récupérer son outils de travail !!!

Je suis aussi un vieux ronchon car je suis d'accord avec toi. De toute façon je donne très peu de travail à la maison mais il m'est arrivé de demander aux élèves de s'enregistrer mais c'est une vraie galère de tout récupérer, et difficile de savoir si l'élève a vraiment eu des problèmes techniques pu s'il ment pour éviter d'avoir à faire le travail. 

Hier j'ai vu une petite vidéo où Jean-Marc Jancovici préconisait de limiter l'usage du numérique à l'école, pour des raisons écologiques. D'habitude les "experts" qui ont des solutions toutes faites pour l'école m'agacent mais quand ça va dans mon sens je trouve ça très bien.

Je ne sais pas si ce que tu listes est fréquent, mais rien ne me semble normal dans ces "pratiques". J'ai du mal à saisir pourquoi les parents d'élèves, parfois si péniblement intrusifs, laissent faire... ce serait une excellente occasion de protester et de refuser tout net.
Inversement, il me semble anormal de répondre à un message à 22h 30 : cela doit attendre les horaires de travail d'un jour ouvré.

Un élève m'a envoyé un message assez tard le soir en me précisant que je n'étais "pas obligé de répondre tout de suite". Il voulait être poli et aimable mais je lui ai gentiment fait remarqué que c'était maladroit.

L'ordinateur personnel et le forfait internet élevé font-ils partie des fournitures scolaires obligatoires ?
Si non, tu as la réponse à toutes tes interrogations. Les collègues qui développent ces pratiques risque une sacrée reprise de volée avec des parents un peu sourcilleux.

Effectivement, le confinement a donné des idées à certains collègues qui parfois ne semblent pas avoir compris qu'on en est sortis.. Et si je ne l'avais pas vu, comme collègue et dans mon entourage, je n'aurais jamais cru certaines pratiques possibles et notamment les devoirs rajoutés "en douce" sur Pronotes en dehors des cours. C'est une pratique qui devrait être interdite.

Mélusine2 a écrit:Je ne sais pas si ce que tu listes est fréquent, mais rien ne me semble normal dans ces "pratiques". J'ai du mal à saisir pourquoi les parents d'élèves, parfois si péniblement intrusifs, laissent faire... ce serait une excellente occasion de protester et de refuser tout net.
Inversement, il me semble anormal de répondre à un message à 22h 30 : cela doit attendre les horaires de travail d'un jour ouvré.

J'ai une idée de la raison à cela, du moins dans mon établissement: les familles qui ont difficilement accès à ces technologies sont, pour la plupart, socialement défavorisées et on souvent un sentiment d'infériorité qui ne leur permet pas d'oser exprimer leurs difficultés... ce qui ne fait qu'empirer leur situation... Les quelques familles "déconnectées" volontairement, elles, expriment leur opposition.

Comme l'indique mon avatar, je suis une vieille ronchon aussi, et si je mets le travail sur internet, ça n'est que pour ceux qui veulent et si je demande de rendre quelque chose sur internet (une fois par an en 4è...) je m'assure d'un délai long et de créneaux auxquels ils peuvent aller au CDI.

Dans mon établissement on a demandé aux PP de terminale de faire remplir aux élèves un questionnaire sur l'orientation. Comment vont-ils le remplir ? QR code et téléphone, ce qui suppose qu'ils ont tous un téléphone et le forfait internet qui va avec.

gnafron2004 a écrit:

Mélusine2 a écrit:Je ne sais pas si ce que tu listes est fréquent, mais rien ne me semble normal dans ces "pratiques". J'ai du mal à saisir pourquoi les parents d'élèves, parfois si péniblement intrusifs, laissent faire... ce serait une excellente occasion de protester et de refuser tout net.
Inversement, il me semble anormal de répondre à un message à 22h 30 : cela doit attendre les horaires de travail d'un jour ouvré.

J'ai une idée de la raison à cela, du moins dans mon établissement: les familles qui ont difficilement accès à ces technologies sont, pour la plupart, socialement défavorisées et on souvent un sentiment d'infériorité qui ne leur permet pas d'oser exprimer leurs difficultés... ce qui ne fait qu'empirer leur situation... Les quelques familles "déconnectées" volontairement, elles, expriment leur opposition.

Comme l'indique mon avatar, je suis une vieille ronchon aussi, et si je mets le travail sur internet, ça n'est que pour ceux qui veulent et si je demande de rendre quelque chose sur internet (une fois par an en 4è...) je m'assure d'un délai long et de créneaux auxquels ils peuvent aller au CDI.

C'est fort probable, hélas. Les collègues qui accentuent ces difficultés méritent des baffes.

Caspar a écrit:Dans mon établissement on a demandé aux PP de terminale de faire remplir aux élèves un questionnaire sur l'orientation. Comment vont-ils le remplir ? QR code et téléphone, ce qui suppose qu'ils ont tous un téléphone et le forfait internet qui va avec.

Ah oui, j'avais oublié ça. Et à faire en cours bien-sûr où le téléphone est interdit..

Autre anecdote: une jeune collègue était scandalisée parce que certains élèves n'avait pas rendu un travail à faire sur ordinateur (vidéo avec montage). Elle trouvait ça très louche que deux élèves d'un même binôme n'aient pas d'ordinateur chez eux (alors que ça me semble plausible) et pensait que qu'il y avait des ordinateurs accessibles en livre accès dans l'établissement: deuxième erreur.

roxanne a écrit:

Caspar a écrit:Dans mon établissement on a demandé aux PP de terminale de faire remplir aux élèves un questionnaire sur l'orientation. Comment vont-ils le remplir ? QR code et téléphone, ce qui suppose qu'ils ont tous un téléphone et le forfait internet qui va avec.

Ah oui, j'avais oublié ça. Et à faire en cours bien-sûr où le téléphone est interdit..

Voilà, de même qu'il est "interdit" dans les couloirs.

Mélusine2 a écrit:

gnafron2004 a écrit:

Mélusine2 a écrit:Je ne sais pas si ce que tu listes est fréquent, mais rien ne me semble normal dans ces "pratiques". J'ai du mal à saisir pourquoi les parents d'élèves, parfois si péniblement intrusifs, laissent faire... ce serait une excellente occasion de protester et de refuser tout net.
Inversement, il me semble anormal de répondre à un message à 22h 30 : cela doit attendre les horaires de travail d'un jour ouvré.

J'ai une idée de la raison à cela, du moins dans mon établissement: les familles qui ont difficilement accès à ces technologies sont, pour la plupart, socialement défavorisées et on souvent un sentiment d'infériorité qui ne leur permet pas d'oser exprimer leurs difficultés... ce qui ne fait qu'empirer leur situation... Les quelques familles "déconnectées" volontairement, elles, expriment leur opposition.

Comme l'indique mon avatar, je suis une vieille ronchon aussi, et si je mets le travail sur internet, ça n'est que pour ceux qui veulent et si je demande de rendre quelque chose sur internet (une fois par an en 4è...) je m'assure d'un délai long et de créneaux auxquels ils peuvent aller au CDI.

C'est fort probable, hélas. Les collègues qui accentuent ces difficultés méritent des baffes.

Les inspecteurs qui nous y poussent aussi (les nouvelles technologies sont TOUJOURS à la mode en langues...peu importe si elles ont un interêt pédagogique!)

En langues et aussi dans les autres matières il me semble mais nous sommes très souvent en avance pour les "innovations" et lubies nouvelles plus ou moins utiles.

Mon neveu au collège, en anglais surtout mais en français aussi, a eu beaucoup de "tâches finales" à faire avec photo, montages video et autres en binôme ou groupes. Et bien, que se passe-t-il? Ce sont les parents qui finissent par s'y coller, enfin les parents de ceux qui suivent et qui ont le matériel. Donc, oui, ça peut donner des travaux très aboutis dont des collègues se glorifient en SDP (et en inspection )mais derrière quelle est la part réelle de l''élève? (et accessoirement , quelle est la plus value en anglais ou français? ). Et on touche là, l'inégalité sociale.

Je crois que mon futur burnout sera déclenché par un collègue qui prononcera devant moi l'expression "tâche finale" avec un air satisfait. 

Tout ce qui est listé me choque aussi et je veille de mon côté à ne pas agir ainsi (si on n'a pas écrit ce que je voulais dans l'agenda pendant mon heure de cours, je ne rajoute rien et tant pis pour moi si j'ai oublié quoi que ce soit).
Pour ce soir avant minuit, ma fille doit rendre un devoir d'anglais de manière numérique... (elle est en seconde).

Ma fille a eu en seconde une vidéo à faire pour les SES. J'ai compté le temps qu'elle y a passé (seule et avec son binôme) : plus de 20 heures ! (elles avaient 15 jours, ma fille avait un ordinateur personnel mais à cause du conservatoire, les deux étant musiciennes, elles n'ont jamais pu travailler ensemble en semaine, donc plus de 3h de transport pour se voir, 2 week-end d'affilée...) J'ai trouvé ça totalement dingue. Comment des élèves de seconde sont censées savoir monter une vidéo ? (bon c'était il y a 8 ans, mais tout de même...). Heureusement que le père de la copine savait un peu faire et les avait aidées.
J'envisage cette année de faire travailler mes élèves sur Wims (un exerciseur de mathématiques, en gros) et de mettre une note. Mais on va faire des séances en classe, et ils auront tout le trimestre pour valider. L'idéal serait d'avoir des ordinateurs dans la classe pour qu'ils puissent faire les évaluations à la demande, mais hélas c'est pas possible et avoir la classe mobile c'est tout un tintouin (réserver, espérer que personne ne la prenne sans réservation, que le collègue de l'heure d'avant la rende à l'heure, monter 2 étages à pied, descendre avec la classe mobile dans l'ascenseur, brancher le chariot, etc...)

Flo44 a écrit:Ma fille a eu en seconde une vidéo à faire pour les SES. J'ai compté le temps qu'elle y a passé (seule et avec son binôme) : plus de 20 heures ! (elles avaient 15 jours, ma fille avait un ordinateur personnel mais à cause du conservatoire, les deux étant musiciennes, elles n'ont jamais pu travailler ensemble en semaine, donc plus de 3h de transport pour se voir, 2 week-end d'affilée...) J'ai trouvé ça totalement dingue. Comment des élèves de seconde sont censées savoir monter une vidéo ? (bon c'était il y a 8 ans, mais tout de même...). Heureusement que le père de la copine savait un peu faire et les avait aidées.
J'envisage cette année de faire travailler mes élèves sur Wims (un exerciseur de mathématiques, en gros) et de mettre une note. Mais on va faire des séances en classe, et ils auront tout le trimestre pour valider. L'idéal serait d'avoir des ordinateurs dans la classe pour qu'ils puissent faire les évaluations à la demande, mais hélas c'est pas possible et avoir la classe mobile c'est tout un tintouin (réserver, espérer que personne ne la prenne sans réservation, que le collègue de l'heure d'avant la rende à l'heure, monter 2 étages à pied, descendre avec la classe mobile dans l'ascenseur, brancher le chariot, etc...)

Voilà. Et donc, c'était fait, bien j'imagine, le prof pouvait se glorifier. Et pour ceux qui ne l'avaient pas fait, c'était de la mauvaise volonté quand même.

lagoulue a écrit:Tout ce qui est listé me choque aussi et je veille de mon côté à ne pas agir ainsi (si on n'a pas écrit ce que je voulais dans l'agenda pendant mon heure de cours, je ne rajoute rien et tant pis pour moi si j'ai oublié quoi que ce soit).
Pour ce soir avant minuit, ma fille doit rendre un devoir d'anglais de manière numérique... (elle est en seconde).

J'avoue qu'il m'arrive de dire "je vais vous donner tel truc à faire pour la prochaine fois, regardez les détails sur Pronote" mais au moins je les préviens oralement en classe.

Ah oui Wims, c'est un outil génial, mais il faut l'employer correctement. J'ai ainsi pu suivre les résultats de mes anciens élèves en maths car leur prof utilisait Wims pour évaluer leur assiduité dans le visionnage des vidéos ou "capsules" et il y avait un lien vers les évaluations dont des bonus de participation en cours. Et tout cela en libre accès. Quand j'ai fait remarqué au collègue que c'était anormal, il n'a pas vu le problème. Quand un parent (prof d'un autre établissement) a lui aussi remarqué qu'il pouvait voir les évaluations de toute la classe de son enfant et aussi des autres classes et bien il a su qui prévenir pour que cela cesse...

Le problème avec Wims c'est qu'il ne contrôle pas si la capsule est trop vieillle et hors programme, si le QCM correspond bien à la vidéo, et si le QCM propose bien les bonnes réponses...

D'un autre côté, donner un QCM en ligne où pour certaines questions aucune réponse n'est juste, c'est finalement un exercice très intéressant, qui peut occuper des élèves et leurs parents surtout quand ces derniers donnent raison au prof par principe, mais il y a aussi l'exception qui confirme la règle cela donne des débats très enrichissants dans les familles...

Astuce du jour : donner ensuite en "DS Bilan" les mêmes QCM avec les mêmes erreurs...

lagoulue a écrit:Tout ce qui est listé me choque aussi et je veille de mon côté à ne pas agir ainsi (si on n'a pas écrit ce que je voulais dans l'agenda pendant mon heure de cours, je ne rajoute rien et tant pis pour moi si j'ai oublié quoi que ce soit).
Pour ce soir avant minuit, ma fille doit rendre un devoir d'anglais de manière numérique... (elle est en seconde).

Pour ma flle 1ere spé NSI, c'était hier soir (samedi) avant minuit et finalement ce qui a pris le plus de temps c'était de désinstaller le logiciel et de le réinstaller pour qu'elle puisse enfin faire le boulot envoyé à 23h30 !!! Elle adore la programmation, mais j'ai un peu peur de cette filière réputée pour les non respect des horaires...

Manu7 a écrit:

Le problème avec Wims c'est qu'il ne contrôle pas si la capsule est trop vieillle et hors programme, si le QCM correspond bien à la vidéo, et si le QCM propose bien les bonnes réponses...

Il me paraît évident qu'il faut au moins vérifier les capsules que l'on récupère. Déjà vérifier si cela correspond à ce qu'on a fait en cours : j'en ai récupéré une, j'ai enlevé des exercices car ils étaient trop difficiles. J'ai tout testé, ça me semble normal (c'est tout de même beaucoup moins long que concevoir son exercice soi-même).

Merci pour l'avertissement sur les erreurs . Je pensais que les personnes qui ont écrit les QCM les avaient bien testés...

En tant que maman, je sature de tous ces devoirs pour lesquels l'élève perd du temps sur autre chose que l'essentiel à acquérir.
Ma fille, en 5e, a la chance d'avoir maman prête à l'aider mais les autres ?

Il faut un peu s'imaginer le temps que prend chaque facétie d'un enseignant ou d'un autre.
La dernière en date, enregistrer un liste de 20 mots en anglais sur pronote. J'en déduis que chaque élève est censé avoir le matériel nécessaire ...
Sans compter que : l'élève doit s'entraîner à prononcer les mots. Pour cela, on ouvre le document déposé sur Pronote, on va sur un dictionnaire en ligne, on cherche chaque mot ... on répète. On recommence plusieurs fois. Puis on enregistre ... Je me demande comment ça se passe quand il y a 3 enfants ...

Pour ce qui est des tâches qui demandent du "bricolage" (affiches ..) ... je finis par faire à la place de ma fille car elle a besoin de tout son temps pour faire le reste ... et je souris quand j'entends les profs se vanter des belles affiches faites par leurs élèves ...

Les devoirs deviennent démentiels ...

Caspar a écrit:

lagoulue a écrit:Tout ce qui est listé me choque aussi et je veille de mon côté à ne pas agir ainsi (si on n'a pas écrit ce que je voulais dans l'agenda pendant mon heure de cours, je ne rajoute rien et tant pis pour moi si j'ai oublié quoi que ce soit).
Pour ce soir avant minuit, ma fille doit rendre un devoir d'anglais de manière numérique... (elle est en seconde).

J'avoue qu'il m'arrive de dire "je vais vous donner tel truc à faire pour la prochaine fois, regardez les détails sur Pronote" mais au moins je les préviens oralement en classe.

Caspar, en collège ou lycée ?
Complètement d'accord avec lagoulue, je ne sais pas si c'est courant dans mon collège, mais je vois souvent sur Twitter des parents mécontents de ces pratiques.
Si vraiment exceptionnellement, je n'ai pas le temps de leur faire tout écrire ou si les consignes sont très longues, je leur fais quand même écrire quelque chose dans l'agenda, et si j'oublie de leur faire écrire c'est tant pis pour moi. Ou alors vraiment exceptionnellement, si j'ai besoin qu'ils aient fait ce travail pour le prochain cours, je vais l'écrire dans l'ENT en leur envoyant un message pour leur expliquer (ça doit arriver une fois dans l'année).

En tant que parent, je serai très en colère des pratiques décrites dans le premier message.