Enorme stress, doutes et inquiétudes

Je m'excuse à l'avance si ça n'est pas la bonne catégorie du forum.
Voilà, jeudi j'ai une "visite conseil" car on a signalé des défaillances de ma part. Je suis professeure depuis 14 ans et je me dis que si j'ai encore des défaillances à ce stade c'est que je n'ai pas ma place dans cette profession. De plus, je ne me fais aucune illusion sur le fait que l'inspection débouchera sur une procédure de licenciement pour insuffisance...
Je me sens mal depuis que je l'ai appris, vendredi. Je ne me sens presque pas capable d'y aller demain, d'y retourner de toute façon puisque c'est plié. Le pire c'est que je me surprenais à penser que j'étais pas trop mal en tant que prof, mais je me leurrais. Je me suis toujours leurrée.
Donc... Que faire...

Je ne pense pas que cela débouche sur un licenciement comme ça. Tu auras peut être un accompagnement à la suite de la visite.
Fais toi accompagner par un syndicat.
Bon courage.

Le " coup de stress" n'est pas anormal, le syndrome de l'imposteur non plus. Quel est ton statut ? Je doute qu'on te licencie pour des " défaillances" on te proposera plutôt une aide. La vraie question serait de savoir si ce métier est une souffrance pour toi ( pas de réponse attendue bien sûr) ce serait alors l'occasion de faire le point. En attendant, affronte si tu peux, la peur est normale, on trouve souvent le courage sur le champ de bataille. Je te le souhaite, tu as sûrement des qualités qu'il faut utiliser.

Baldred a écrit:Le " coup de stress" n'est pas anormal, le syndrome de l'imposteur non plus. Quel est ton statut ? Je doute qu'on te licencie pour des " défaillances" on te proposera plutôt une aide. La vraie question serait de savoir si ce métier est une souffrance pour toi ( pas de réponse attendue bien sûr) ce serait alors l'occasion de faire le point. En attendant, affronte si tu peux, la peur est normale, on trouve souvent le courage sur le champ de bataille. Je te le souhaite, tu as sûrement des qualités qu'il faut utiliser.

Pour le statut je suis certifiée et titulaire.
En soi j'aime mon métier, mais visiblement je ne suis pas bonne pour le faire.
Avant d'avoir ce poste fixe, quand j'étais TZR, une collègue, prof principale d'une classe avec qui je galérais, leur avait révélé que j'étais connue dans toute l'académie pour être la pire prof de ma matière. Ca m'est resté. Je me sens tellement coupable des dizaines d'élèves dont j'ai gâché la scolarité en étant si nulle...

AnneNeville a écrit:

Baldred a écrit:Le " coup de stress" n'est pas anormal, le syndrome de l'imposteur non plus. Quel est ton statut ? Je doute qu'on te licencie pour des " défaillances" on te proposera plutôt une aide. La vraie question serait de savoir si ce métier est une souffrance pour toi ( pas de réponse attendue bien sûr) ce serait alors l'occasion de faire le point. En attendant, affronte si tu peux, la peur est normale, on trouve souvent le courage sur le champ de bataille. Je te le souhaite, tu as sûrement des qualités qu'il faut utiliser.

Pour le statut je suis certifiée et titulaire.
En soi j'aime mon métier, mais visiblement je ne suis pas bonne pour le faire.
Avant d'avoir ce poste fixe, quand j'étais TZR, une collègue, prof principale d'une classe avec qui je galérais, leur avait révélé que j'étais connue dans toute l'académie pour être la pire prof de ma matière. Ca m'est resté. Je me sens tellement coupable des dizaines d'élèves dont j'ai gâché la scolarité en étant si nulle...

"La pire prof de l'académie", on dirait une réplique de série Z. Je comprends parfaitement que ce soit humiliant et blessant pour toi mais c'est surtout grotesque de la part de cette collègue.
Es-tu accompagnée par un syndicat ?

Lilypims a écrit:

AnneNeville a écrit:

Baldred a écrit:Le " coup de stress" n'est pas anormal, le syndrome de l'imposteur non plus. Quel est ton statut ? Je doute qu'on te licencie pour des " défaillances" on te proposera plutôt une aide. La vraie question serait de savoir si ce métier est une souffrance pour toi ( pas de réponse attendue bien sûr) ce serait alors l'occasion de faire le point. En attendant, affronte si tu peux, la peur est normale, on trouve souvent le courage sur le champ de bataille. Je te le souhaite, tu as sûrement des qualités qu'il faut utiliser.

Pour le statut je suis certifiée et titulaire.
En soi j'aime mon métier, mais visiblement je ne suis pas bonne pour le faire.
Avant d'avoir ce poste fixe, quand j'étais TZR, une collègue, prof principale d'une classe avec qui je galérais, leur avait révélé que j'étais connue dans toute l'académie pour être la pire prof de ma matière. Ca m'est resté. Je me sens tellement coupable des dizaines d'élèves dont j'ai gâché la scolarité en étant si nulle...

"La pire prof de l'académie", on dirait une réplique de série Z. Je comprends parfaitement que ce soit humiliant et blessant pour toi mais c'est surtout grotesque de la part de cette collègue.
Es-tu accompagnée par un syndicat ?

Non, pas pour l'instant... Je sais que c'est mal mais je n'ai jamais encore eu de situation où j'ai eu besoin de leur aide

Sympa la collègue…

Il me semble qu'il y a très peu de chances pour que cette visite débouche sur un licenciement... Quelles sont les défaillances qu'on te reproche ? Gestions de classe, retards et absences, contenu des cours ? Est-ce que le ou la cde t'en a parlé ?

AnneNeville a écrit:

Lilypims a écrit:

AnneNeville a écrit:

Baldred a écrit:Le " coup de stress" n'est pas anormal, le syndrome de l'imposteur non plus. Quel est ton statut ? Je doute qu'on te licencie pour des " défaillances" on te proposera plutôt une aide. La vraie question serait de savoir si ce métier est une souffrance pour toi ( pas de réponse attendue bien sûr) ce serait alors l'occasion de faire le point. En attendant, affronte si tu peux, la peur est normale, on trouve souvent le courage sur le champ de bataille. Je te le souhaite, tu as sûrement des qualités qu'il faut utiliser.

Pour le statut je suis certifiée et titulaire.
En soi j'aime mon métier, mais visiblement je ne suis pas bonne pour le faire.
Avant d'avoir ce poste fixe, quand j'étais TZR, une collègue, prof principale d'une classe avec qui je galérais, leur avait révélé que j'étais connue dans toute l'académie pour être la pire prof de ma matière. Ca m'est resté. Je me sens tellement coupable des dizaines d'élèves dont j'ai gâché la scolarité en étant si nulle...

"La pire prof de l'académie", on dirait une réplique de série Z. Je comprends parfaitement que ce soit humiliant et blessant pour toi mais c'est surtout grotesque de la part de cette collègue.
Es-tu accompagnée par un syndicat ?

Non, pas pour l'instant... Je sais que c'est mal mais je n'ai jamais encore eu de situation où j'ai eu besoin de leur aide

Il serait bien pour toi que tu prennes conseil auprès de l'un d'eux.

Attend de voir la visite conseil ! J'ai eu plusieurs visites conseil, non pas à cause d'un signalement, mais uniquement parce que c'était prévu car j'ai un parcours atypique (reconversion professionnelle)

Sais-tu ce qui t'es reproché ? Es-tu sûr qu'il s'agit d'un signalement ?

Comment te sens-tu en classe ? As-tu des problème de gestion de classe ?

Tout d'abord, respire un bon coup. C'est normal d'avoir un coup de stress, mais il faut essayer d'objectiver. Tu dis que cette visite fait suite au signalement de défaillances. En es-tu sûre ou est-ce une hypothèse de ta part? Car il peut y avoir plein de raisons à une visite conseil.
Si c'est le cas, qui a signalé des défaillances, et sais-tu de quel ordre elles seraient? Cela te permettrait de te préparer au mieux.
Enfin tu es certifiée, titulaire, une simple visite ne peut pas déboucher sur un licenciement comme ça, je pense qu'il faut un dossier chargé.
Je suis d'accord avec les conseils donnés, fais toi accompagner par un syndicat, ils t'aideront à mieux comprendre ce qui se passe.
Bon courage

Caspar a écrit:Il me semble qu'il y a très peu de chances pour que cette visite débouche sur un licenciement... Quelles sont les défaillances qu'on te reproche ? Gestions de classe, retards et absences, contenu des cours ? Est-ce que le ou la cde t'en a parlé ?

De ce que j'ai compris, c'est gestion de classe et pas assez d'évaluations.
Très peu de chances, ça n'est pas "pas du tout". Et je me dis que ça me brisera le coeur, mais que c'est mieux pour les élèves.

AnneNeville a écrit:

Caspar a écrit:Il me semble qu'il y a très peu de chances pour que cette visite débouche sur un licenciement... Quelles sont les défaillances qu'on te reproche ? Gestions de classe, retards et absences, contenu des cours ? Est-ce que le ou la cde t'en a parlé ?

De ce que j'ai compris, c'est gestion de classe et pas assez d'évaluations.
Très peu de chances, ça n'est pas "pas du tout". Et je me dis que ça me brisera le coeur, mais que c'est mieux pour les élèves.

Quoi qu'il en soit, si c'est une visite-conseil, l'IPR doit te donner des conseils et te proposer un tutorat ou des formations. Ce n'est pas bien agréable pour l'ego ou l'image de soi c'est sûr, mais nous sommes nombreux à nous remettre en question et à parfois ravaler notre fierté quand nous nous prenons une rematrque d'élève ou de parent, ce qui doit arriver un jour ou l'autre à presque tous les collègues.

Si tu quittes le métier d'une manière ou d'une autre, as-tu des idées des reconversion ?

Il serait peut-être aussi utile de consulter un médecin ou un-e psychologue pour faire le point ?

Caspar a écrit:

AnneNeville a écrit:

Caspar a écrit:Il me semble qu'il y a très peu de chances pour que cette visite débouche sur un licenciement... Quelles sont les défaillances qu'on te reproche ? Gestions de classe, retards et absences, contenu des cours ? Est-ce que le ou la cde t'en a parlé ?

De ce que j'ai compris, c'est gestion de classe et pas assez d'évaluations.
Très peu de chances, ça n'est pas "pas du tout". Et je me dis que ça me brisera le coeur, mais que c'est mieux pour les élèves.

Quoi qu'il en soit, si c'est une visite-conseil, l'IPR doit te donner des conseils et te proposer un tutorat ou des formations. Ce n'est pas bien agréable pour l'ego ou l'image de soi c'est sûr, mais nous sommes nombreux à nous remettre en question et à parfois ravaler notre fierté quand nous nous prenons une rematrque d'élève ou de parent, ce qui doit arriver un jour ou l'autre à presque tous les collègues.

Si tu quittes le métier d'une manière ou d'une autre, as-tu des idées des reconversion ?

Il serait peut-être aussi utile de consulter un médecin ou un-e psychologue pour faire le point ?

Certes mais, après tant d'années, si je ne suis pas au point...
Je n'ai aucune idée, j'aime ce métier et je n'ai jamais pensé faire autre chose... De toute façon, je ne trouverai rien avec un master LM. Je me suis renseignée pour les agences de femme de ménage.
Malheureusement, mon médecin n'a pas de créneau avant longtemps, et je ne suis pas très à l'aise avec les psychologues.

On n'est jamais complètement "au point", dans le sens où il y a toujours moyen de modifier des choses, ou de chercher dans de nouvelles directions, et ce n'est pas grave.
Tu aimes ton métier et tu le fais consciencieusement, et pour l'instant, personne n'a dit que tu devrais cesser de l'exercer. Autant attendre la visite, et voir ce qui sera dit à ce moment là.

AnneNeville a écrit:

Caspar a écrit:

AnneNeville a écrit:

Caspar a écrit:Il me semble qu'il y a très peu de chances pour que cette visite débouche sur un licenciement... Quelles sont les défaillances qu'on te reproche ? Gestions de classe, retards et absences, contenu des cours ? Est-ce que le ou la cde t'en a parlé ?

De ce que j'ai compris, c'est gestion de classe et pas assez d'évaluations.
Très peu de chances, ça n'est pas "pas du tout". Et je me dis que ça me brisera le coeur, mais que c'est mieux pour les élèves.

Quoi qu'il en soit, si c'est une visite-conseil, l'IPR doit te donner des conseils et te proposer un tutorat ou des formations. Ce n'est pas bien agréable pour l'ego ou l'image de soi c'est sûr, mais nous sommes nombreux à nous remettre en question et à parfois ravaler notre fierté quand nous nous prenons une rematrque d'élève ou de parent, ce qui doit arriver un jour ou l'autre à presque tous les collègues.

Si tu quittes le métier d'une manière ou d'une autre, as-tu des idées des reconversion ?

Il serait peut-être aussi utile de consulter un médecin ou un-e psychologue pour faire le point ?

Certes mais, après tant d'années, si je ne suis pas au point...
Je n'ai aucune idée, j'aime ce métier et je n'ai jamais pensé faire autre chose... De toute façon, je ne trouverai rien avec un master LM. Je me suis renseignée pour les agences de femme de ménage.
Malheureusement, mon médecin n'a pas de créneau avant longtemps, et je ne suis pas très à l'aise avec les psychologues.

L'expérience n'empêche pas d'être confronté à des difficultés!
Que tu envisages d'être femme de ménage (et aucun mépris pour les personnes qui font ce métier) montre à quel point tu doutes de tes compétences.
Ne perds pas courage, nous sommes nombreux à traverser des moments de doute et certains sont plus enclins que d'autres à douter d'eux-mêmes. Trouve de l’aide autour de toi, médecin, proche, syndicat, collègue, tu en as besoin.

gluche a écrit:

AnneNeville a écrit:

Caspar a écrit:

AnneNeville a écrit:
De ce que j'ai compris, c'est gestion de classe et pas assez d'évaluations.
Très peu de chances, ça n'est pas "pas du tout". Et je me dis que ça me brisera le coeur, mais que c'est mieux pour les élèves.

Quoi qu'il en soit, si c'est une visite-conseil, l'IPR doit te donner des conseils et te proposer un tutorat ou des formations. Ce n'est pas bien agréable pour l'ego ou l'image de soi c'est sûr, mais nous sommes nombreux à nous remettre en question et à parfois ravaler notre fierté quand nous nous prenons une rematrque d'élève ou de parent, ce qui doit arriver un jour ou l'autre à presque tous les collègues.

Si tu quittes le métier d'une manière ou d'une autre, as-tu des idées des reconversion ?

Il serait peut-être aussi utile de consulter un médecin ou un-e psychologue pour faire le point ?

Certes mais, après tant d'années, si je ne suis pas au point...
Je n'ai aucune idée, j'aime ce métier et je n'ai jamais pensé faire autre chose... De toute façon, je ne trouverai rien avec un master LM. Je me suis renseignée pour les agences de femme de ménage.
Malheureusement, mon médecin n'a pas de créneau avant longtemps, et je ne suis pas très à l'aise avec les psychologues.

L'expérience n'empêche pas d'être confronté à des difficultés!
Que tu envisages d'être femme de ménage (et aucun mépris pour les personnes qui font ce métier) montre à quel point tu doutes de tes compétences.
Ne perds pas courage, nous sommes nombreux à traverser des moments de doute et certains sont plus enclins que d'autres à douter d'eux-mêmes. Trouve de l’aide autour de toi, médecin, proche, syndicat, collègue, tu en as besoin.

Certes, mais c'est des problèmes que je traîne depuis quasi toujours... J'ai aucun charisme, et visiblement je ne sais me vendre, me rendre intéressante. Je n'ai rien à vraiment apporter...
Pour le fait d'être femme de ménage, on va dire que c'est du réalisme, avec un master de lettres, le temps de reprendre des études ou faire des formations, il faudra bien payer mon loyer.

AnneNeville a écrit:
Certes, mais c'est des problèmes que je traîne depuis quasi toujours... J'ai aucun charisme, et visiblement je ne sais me vendre, me rendre intéressante. Je n'ai rien à vraiment apporter...

Personne n'est comme ça. Ce n'est pas parce qu'on est en difficultés qu'on ne vaut rien. Tu te traites bien durement. Sois un peu plus indulgente avec toi-même.

Même si tu es aussi incompétente que tu le dis (et je n'y crois pas tant tu sembles forcer le trait...), je ne pense pas que tu risques le licenciement. Hors faits graves (violences verbales ou physiques envers un élève ou un membre du personnel, état d'ébriété ou de démence sur le lieu de travail...), je n'ai jamais entendu parler d'un prof titulaire licencié parce qu'il est débordé et/ou ne donne pas assez d'évaluations.
Cette visite va te proposer des pistes, j'imagine. Tu as l'air toi-même consciente de tes défauts, peux-tu nous en dire plus ? Problèmes de gestion de classe ?

lulucastagnette a écrit:Même si tu es aussi incompétente que tu le dis (et je n'y crois pas tant tu sembles forcer le trait...), je ne pense pas que tu risques le licenciement. Hors faits graves (violences verbales ou physiques envers un élève ou un membre du personnel, état d'ébriété ou de démence sur le lieu de travail...), je n'ai jamais entendu parler d'un prof titulaire licencié parce qu'il est débordé et/ou ne donne pas assez d'évaluations.
Cette visite va te proposer des pistes, j'imagine. Tu as l'air toi-même consciente de tes défauts, peux-tu nous en dire plus ? Problèmes de gestion de classe ?

J'ai du mal à empêcher les élèves de bavarder et à les mettre/maintenir au travail et écouter. Il y a souvent des oublis de matériel.

AnneNeville a écrit:

gluche a écrit:

AnneNeville a écrit:

Caspar a écrit:

Quoi qu'il en soit, si c'est une visite-conseil, l'IPR doit te donner des conseils et te proposer un tutorat ou des formations. Ce n'est pas bien agréable pour l'ego ou l'image de soi c'est sûr, mais nous sommes nombreux à nous remettre en question et à parfois ravaler notre fierté quand nous nous prenons une rematrque d'élève ou de parent, ce qui doit arriver un jour ou l'autre à presque tous les collègues.

Si tu quittes le métier d'une manière ou d'une autre, as-tu des idées des reconversion ?

Il serait peut-être aussi utile de consulter un médecin ou un-e psychologue pour faire le point ?

Certes mais, après tant d'années, si je ne suis pas au point...
Je n'ai aucune idée, j'aime ce métier et je n'ai jamais pensé faire autre chose... De toute façon, je ne trouverai rien avec un master LM. Je me suis renseignée pour les agences de femme de ménage.
Malheureusement, mon médecin n'a pas de créneau avant longtemps, et je ne suis pas très à l'aise avec les psychologues.

L'expérience n'empêche pas d'être confronté à des difficultés!
Que tu envisages d'être femme de ménage (et aucun mépris pour les personnes qui font ce métier) montre à quel point tu doutes de tes compétences.
Ne perds pas courage, nous sommes nombreux à traverser des moments de doute et certains sont plus enclins que d'autres à douter d'eux-mêmes. Trouve de l’aide autour de toi, médecin, proche, syndicat, collègue, tu en as besoin.

Certes, mais c'est des problèmes que je traîne depuis quasi toujours... J'ai aucun charisme, et visiblement je ne sais me vendre, me rendre intéressante. Je n'ai rien à vraiment apporter...
Pour le fait d'être femme de ménage, on va dire que c'est du réalisme, avec un master de lettres, le temps de reprendre des études ou faire des formations, il faudra bien payer mon loyer.

J'avais envisagé de devenir concierge ou femme de ménage aussi à un moment tellement  je me sentais parfois découragée au début. Je ne voyais pas ce que je pourrais faire d'autre. Courage à toi. La période novembre décembre est toujours très très difficile. Il faut tenir bon et si ça ne va pas, ne pas hésiter  à consulter.

Tu parles beaucoup de culpabilité. Il n'y a pas que les psychologues, si tu n'es pas "à l'aise" encore que tu serais sans doute surprise de voir que ce n'est sans doute pas ce que tu imagines. La visite déclenche une crise qu'il n'est sans doute pas bon d'affronter seule. C'est parfois le bon côté de la crise, un moyen de changer ce qui doit l'être, mais c'est très difficile de le faire seul.

AnneNeville a écrit:

lulucastagnette a écrit:Même si tu es aussi incompétente que tu le dis (et je n'y crois pas tant tu sembles forcer le trait...), je ne pense pas que tu risques le licenciement. Hors faits graves (violences verbales ou physiques envers un élève ou un membre du personnel, état d'ébriété ou de démence sur le lieu de travail...), je n'ai jamais entendu parler d'un prof titulaire licencié parce qu'il est débordé et/ou ne donne pas assez d'évaluations.
Cette visite va te proposer des pistes, j'imagine. Tu as l'air toi-même consciente de tes défauts, peux-tu nous en dire plus ? Problèmes de gestion de classe ?

J'ai du mal à empêcher les élèves de bavarder et à les mettre/maintenir au travail et écouter. Il y a souvent des oublis de matériel.

Oh, eh bien comme nous tous non? Certes à des degrés divers, mais je pourrais en dire autant en ce qui me concerne. Pour les oublis de matériel, tu parles bien de ceux de tes élèves: pourquoi t'en sentir coupable? Cela ne veut pas dire qu'il ne peut y avoir d'amélioration de ta part, mais les conditions de travail ne sont pas toujours évidentes. Bizarrement, avec de très bonnes classes, nous sommes tous de bien meilleurs professeurs. Tu peux être en partie responsable de certaines choses et progresser là-dessus, mais d'après ce que tu nous dis, tu n'es coupable de rien du tout.

Bonjour, j'ai vécu des inspections qui à l'avance me stressaient énormément d'autant plus que le manque de confiance en sois je connais, le syndrome de l'imposteur aussi; ça s'est pourtant toujours mieux passé que je l'imaginais, les années passant j'ai trouvé mes marques et de la confiance, même si j'ai toujours facilement douté, on à tous ses points forts et ses points faibles! Courage, ne te dévalorise pas, tu ne seras pas licenciée et tu as sans aucun doute ta légitimité dans le métier!

Baldred a écrit:Tu parles beaucoup de culpabilité. Il n'y a pas que les psychologues, si tu n'es pas "à l'aise" encore que tu serais sans doute surprise de voir que ce n'est sans doute pas ce que tu imagines. La visite déclenche une crise qu'il n'est sans doute pas bon d'affronter seule. C'est parfois le bon côté de la crise, un moyen de changer ce qui doit l'être, mais c'est très difficile de le faire seul.

J'ai déjà eu affaire à des psychologues, et ça m'a fait plus de mal que de bien, notamment car ils vont "fouiller" dans mon enfance et ma relation avec mes parents. Je me base sur mon vécu en disant que je ne suis pas à l'aise