La vie du directeur d'école.

Je garde cela sous le coude et je regarderai de plus près à l'école les documents que j'ai. Merci !

vidocq a écrit:

Tinsel a écrit:Le DUER c'est les risques pour ceux qui travaillent à l'école.

Ben , les élèves y travaillent ?!

Allons, allons, un peu de modération dans tes propos serait bienvenue et l'ajout de "certains" en lieu et place de "les" serait de bon aloi.

:lol!: Je suis pliée, j'avais vu venir Dhaiphi a 10km!!! J'ai failli écrire tout à l'heure que Dhaiphi aurait une remarque cinglante à cette question!

Je n'ai pas encore eu le temps de me préoccuper de ce fameux DUER. On nous en a parlé en réunion de directeurs, mais il parait qu'on a toute l'année pour le faire. D'ici le 31 août, j'ai encore le temps.

Sinon vous avez de la chance d'avoir obtenu une EVS. C'est grillé pour moi. Avec la CLIS on a déjà une AVS et il semble qu' on ne puisse pas cumuler les deux. Sauf que l'AVS, elle n'est là que pour aider la collègue de CLIS. Elle lui fait toutes ses photocopies, ses découpages, lui prend des élèves en atelier, elle lui fait même chauffer sa petite tisane le matin et l'après midi.
En revanche pour la pauvre directrice que je suis, c'est NIET.
Faut que je me débrouille toute seule. C'est vraiment trop injuste !

Avoir une CLIS dans l'école, c'est chouette. Il paraît que c'est grâce à elle que l'on a pu récupérer notre sixième classe. Il faut dire que j'avais clairement annoncé qu'à 28 par classe en cours triple, je refuserai toutes les inclusions. En même temps, c'est lourd à gérer.

C'est le téléphone qui sonne au beau milieu de votre meilleure séquence :
"Bonjour, je pourrais parler à Mme Truc de la CLIS
-Patientez je vais la chercher."
Grrrr, ils ne pourraient pas appeler à un autre moment.
:colere:
Heureusement, la classe de CLIS est juste à côté de la mienne.

Ce sont les réunions d'ESS qui vous mangent toute votre journée de décharge alors que vous avez toute la comptabilité des photos scolaires à faire et vos commandes de retirages à envoyer le jour même si vous voulez être livré avant les vacances de Noël. Sans parler des prévisions d'effectifs à envoyer, des mails à lire et à trier (tiens je vais être inspectée au retour des vacances de Noël ) , du spectacle à réserver, des agréments de parents pour la piscine à vérifier, ....

C'est aussi votre collègue de CLIS qui pique sa crise parce que comme les ESS sont sur le temps scolaire et que bien sûr il n'y a pas de remplaçant, il faut répartir ses élèves et qu'elle n'est pas d'accord avec votre choix de répartition dans les classes.
Dans l'école, nous avons une classe de GS à 17 élèves, les autres classes tournent à 23 / 25 élèves avec des enfants assez difficiles. J'estime qu'il est normal que la GS accueille plus d'élèves que les autres classes de façon à équilibrer les effectifs, mais ma collègue insiste pour que ses élèves soient répartis en fonction de leur niveau et qu'ils soient tous en élémentaire.
:colere: :mitrailler: :boucherie:

Finalement après avoir assumé trois mois cette charge sans aucune formation, je dirai que la direction :

- c'est doubler son temps de présence sur l'école. Heu ? C'est quoi un week-end ? ça existe encore cette chose là ?

- c'est voir les autres porter un regard différent sur vous. Pas toujours facile à accepter ce changement d'ailleurs.

- C'est quelque fois passer pour le méchant directeur qui veut qu'on respecte les horaires (services de cour, récréation et aide personnalisée) et qui veut qu'on bosse vraiment en conseil des maîtres parce qu'il n'aime pas multiplier les réunions.

- c'est aussi passer pour Zorro à la rescousse quand il y a un problème. :aac:
(Madame, venez vite, y a Bidule qui veut se sauver de l'école, y a Truc qui tape sur tout le monde, y a Machin qui fait n'importe quoi en classe , y a ....)

- c'est voir votre classe devenir le refuge des cas désespérés. "Madame, Bulldozer y veut pas travailler, la maîtresse a dit qu'il fallait qu'il reste avec vous. "

- c'est se taper tous les courriers comme les invitations aux équipes éducatives de toute l'école par exemple.

- c'est s'étonner quand on a un jour sans réunion le soir. (J'ai rien zappé là ? Non ? c'est pas possible. )

- Finalement c'est enrichissant, mais c'est usant.
Après tout ce que j'ai déjà enduré, je m'étonne d'être encore debout.

Ça y est, alors, tu as passé un cap, Lysimaque ? Tu m'en vois ravie.

Je vais prendre quelques secondes le rôle de Dhaiphi et t'encourager à passer le deuxième cap : la réunionnite n'a jamais fait réussir plus facilement les élèves, je me demande même si ce n'est pas le contraire (Dhaiphi, qu'en penses-tu ?).
En effet, si je compare beaucoup moins volontiers les élèves à des ânes qui n'ont pas soif que Dhaiphi, je suis aussi optimiste que lui quant à la possibilité de changement et "d'amendement" d'adultes qui s'estiment parfaitement finis et en pleine possession de LA vérité pédagogique.

Alors, au deuxième trimestre, lâche du lest sur les réunions et tu verras que la vie du directeur d'école peut être beaucoup plus vivable qu'on ne le pense.

Lysimaque a écrit:Finalement après avoir assumé trois mois cette charge sans aucune formation,

Là, moi je sors juste de ma formation justement (3 semaines en juin dernier et 2 semaines là maintenant) et je crois que tu peux t'estimer heureuse de ne pas être formée! C'est du dressage, pas de la formation. Et pour te culpabiliser de ne pas travailler aussi la nuit c'est topissime!
Enfin, je suis loin de culpabiliser, mais j'ai pris mesure de l'écart - que dis-je, du gouffre - qui me sépare du bon directeur....
Dans ma petite école de 2 classes nous ne faisons aucun conseil de cycle ou maître (si ce n'est une discussion constante en récré, et par mail le soir et le WE), alors que je devrais non seulement les faire, mais en préparer un bel ordre du jour (utile) et préparer cet ordre du jour à la manière d'un conseiller péda en apportant matière à réflexion, des pistes toutes prêtes etc...

La formation était en revanche très intéressante pour ce qui est gestion de conflit, conduite de réunion... la façon de parler pour contenter tout le monde sans pour autant dire trop trop amen à tout...

Oh la réunionite, je m'en passerais bien. Mais ce n'est pas vraiment possible. Je suis bien obligée d'assister à toutes les équipes éducatives, il paraît même que c'est à moi faire toutes les invitations.
Il y a aussi les PAI, la liaison CM / collège, les réunions de directeurs avec les élus de la commune (nous sommes quatre directeurs dans ma petite ville), les réunions avec les parents, celles avec les intervenants pour les projets dans lesquels l'école s'est engagée, la préparation des rencontres sportives, ...
Sinon, je ne fais pas beaucoup de conseils des maîtres et je n'ai fait aucun conseil de cycle.

Tinsel, si la formation permet d'apprendre à gérer les conflits et à conduire des réunions en parlant de façon à contenter tout le monde sans pour autant dire trop amen à tout... Je trouve ça très bien. Je pense qu'il est difficile de s'improviser directeur.
Animer une équipe surtout si elle est nombreuse (ici, en comptant les compléments de service, nous sommes neuf personnes) , c'est, je crois, la partie la plus délicate du boulot.

Oui la formation était beaucoup axée sur l'animation d'équipe. (Ce qui prend plus de temps au directeur que de laisser chacun bosser dans son coin)

Oui tu dois faire les invitations d'équipe éducatives, mais pas celles d'équipe de suivi (pour les enfants ayant déjà un PPS, c'est l'enseignant référent qui doit el faire et il parait qu'ils essayent souvent de le faire faire aux directeurs).
La liaison CM/collège ici c'est l'instit de CM2 qui se débrouille.
Les intervenants pour les projets, ça se délègue. Les instit plus engagés se débrouillent. Idem pour les rencontres sportives, il y en a un qui va à la réunion mais pas plus toi qu'un autre!
Les réunions avec le mairie, si tu trouves que c'est trop fréquent ou sans intérêt, il faut savoir dire non! J'étais en stage avec des directeurs d'Alès, une ville de taille importante, ils avaient des invitations TOUS les soirs!!! Entre les réunions importantes et celles où ils étaient conviés par politesse (genre vernissage et compagnie). Ils avaient appris à dire non!

Je me souviens de mon court passage dans une grande école, pour le 8 mai la directrice avait mis un mot sur le panneau d'affichage demandant quel instit irait représenter l'école au défilé. Il n'était pas question une seconde qu'elle y aille plus qu'un autre.

Je ne fais pas les invitations des ESS, mais il faut quand même que j'assiste à toute.
Quant à trouver des volontaires pour se rendre aux réunions à ma place, ...

Lysimaque a écrit:Animer une équipe surtout si elle est nombreuse , c'est, je crois, la partie la plus délicate du boulot.

Une "équipe" et qui plus est "pédagogique" ça existe ?

Ce n'est pas aller à la réunion à ta place! Il n'y a pas de raison que ce soit toi plus qu'un autre! Il faut trouver qui ira à la réunion, c'est tout.

Dhaiphi a écrit:

Lysimaque a écrit:Animer une équipe surtout si elle est nombreuse , c'est, je crois, la partie la plus délicate du boulot.

Une "équipe" et qui plus est "pédagogique" ça existe ?

Où ai-je parlé d'équipe pédagogique ? Faut que je me relise là !

Je ne travaille pas en équipe pédagogique, moi. Même avec la collègue qui prend ma classe le jour où je suis déchargée. Je ne lis même plus la page de cahier journal qu'elle me laisse sur le bureau. Bon je serre quand même les dents pour ne pas crier quand je vois ce qu'elle fait copier à mes petits CP avec son fameux mot du jour tout rempli de graphèmes que l'on a pas encore étudié alors que j'avais passé une bonne heure à lui expliquer que j'avais choisi une méthode de lecture syllabique et ce que cela impliquait.

Mais qu'on le veuille ou non, à moins de travailler en classe unique, on bosse avec des collègues avec lesquels il vaut mieux s'entendre un minimum pour faire face de façon solidaire à tous les conflits.

Enfin une bonne nouvelle !

INDEMNITÉ DE DIRECTION
La part variable augmente de 50 %
24 novembre 2011

http://www.snuipp.fr/La-part-variable-augmente-de-50

Pas terrible quand même. Une vingtaine d'euros pour la majorité des directeurs. Peut-être que Chatel espère ainsi faire passer l'amère pilule de la non-revalorisation des profs non-débutants.

Marcorèle a écrit:Pas terrible quand même. Une vingtaine d'euros pour la majorité des directeurs. Peut-être que Chatel espère ainsi faire passer l'amère pilule de la non-revalorisation des profs non-débutants.

Ah oui, c'est vrai que quand j'ai appris que la jeune PES de mon école touchait au bout d'un mois la même chose que moi - à 50€ près - au bout de 11 ans, ça m'a fait comme un choc. Voilà qui n'est pas sans rappeler la création du statut de professeur des écoles en 1990... Heureusement que personne ne fait ce métier pour la thune, hein. :diable:

survivor a écrit:

Marcorèle a écrit:Pas terrible quand même. Une vingtaine d'euros pour la majorité des directeurs. Peut-être que Chatel espère ainsi faire passer l'amère pilule de la non-revalorisation des profs non-débutants.

Ah oui, c'est vrai que quand j'ai appris que la jeune PES de mon école touchait au bout d'un mois la même chose que moi - à 50€ près - au bout de 11 ans, ça m'a fait comme un choc. Voilà qui n'est pas sans rappeler la création du statut de professeur des écoles en 1990... Heureusement que personne ne fait ce métier pour la thune, hein. :diable:

Oui, sauf que là , il ne crée pas un nouveau statut mais bouleverse quand même le déroulement de carrière. Les PE des années 1990 sont bloqués dans leurs échelons 8 ou 9 à l'ancienneté en raison de l'intégration des instit dans le corps des PE et qui ont une ancienneté plus importante (mais la plupart ont rétrogradé de 3 échelons par rapport à la grille des instits).Cette situation perdurera encore. Les PE des années 2000 se voient rattraper par les jeunes collègues qui eux-mêmes passeront à l'ancienneté systématiquement.
Avec tout ça, je me demande qui peut être satisfait ?

Marcorèle, Marcorèle, j'ai connu un Marcorèle, moi, à l'époque... C'était un éminent professeur qui aimait jouer à la pâte à modeler, non ?
Comment je m'égare ? Ah bon, désolée, je l'f'rai plus !

Lysimaque a écrit:Je ne travaille pas en équipe pédagogique, moi.

C'est le mot "animer" (fortement connoté) qui m'avait enduit d'erreur.
Je suis content de m'être trompé.

Bonjour,

Quelqu'un pourrait-il m'expliquer la marche à suivre pour orienter un élève vers un ITEP et comment on constitue un dossier SESSAD ?

Merci d'avance.

Je pense que pour ce genre de chose il faut contacter l'enseignant référent. Je ne suis pas sûre que ce soit de son ressort, mais en tout cas il saura t'expliquer la marche à suivre.

Même chose. Contacte l'enseignant référent. À mon avis, il te dira :

a) psy sco
b) médecin scolaire
c) décision de l'équipe éducative
d) dossier à monter
e) beaucoup de patience

ou...

... coup d'éclat du gamin, éviction et placement d'urgence sur demande de la famille (le nôtre avait menacé d'une grosse pierre son instit et ses camarades de classe parce que la maîtresse avait désigné quelqu'un d'autre que lui pour ramasser les balises sur le terrain de sport, puis s'était enfui en courant vers le bord de la rivière ; les parents avaient pris peur et avaient d'eux-mêmes réclamé à l'IEN un placement en ITEP, le cas avait été réglé en moins d'une semaine).

Merci pour vos réponses rapides.

J'espère que l'orientation pourra se faire en urgence. On est assez proche de ce que tu décris, Double Casquette. Bon, le gamin ne nous a pas encore menacé avec une grosse pierre, mais il n'hésite pas à nous frapper quand on veut lui résister et il menace constamment de s'enfuir de l'école. Il se bat sans cesse avec les autres et il devient de plus en plus difficile à maitriser. Il a déjà été exclu de la périscolaire par le maire. Il frappait le personnel.
J'étais en conférence péda aujourd'hui et j'ai parlé au directeur qui l'avait l'an passé. Lui aussi pensait à une orientation en ITEP.
Il n'y a que la psy scolaire qui pense qu'on peut le garder. Ben oui, quand il n'est pas en crise il a l'air doux comme un agneau.
Comment avais-tu obtenu l'éviction de ton élève, Double Casquette ?

Lysimaque a écrit:Merci pour vos réponses rapides.

J'espère que l'orientation pourra se faire en urgence. On est assez proche de ce que tu décris, Double Casquette. Bon, le gamin ne nous a pas encore menacé avec une grosse pierre, mais il n'hésite pas à nous frapper quand on veut lui résister et il menace constamment de s'enfuir de l'école. Il se bat sans cesse avec les autres et il devient de plus en plus difficile à maitriser. Il a déjà été exclu de la périscolaire par le maire. Il frappait le personnel.
J'étais en conférence péda aujourd'hui et j'ai parlé au directeur qui l'avait l'an passé. Lui aussi pensait à une orientation en ITEP.
Il n'y a que la psy scolaire qui pense qu'on peut le garder. Ben oui, quand il n'est pas en crise il a l'air doux comme un agneau.
Comment avais-tu obtenu l'éviction de ton élève, Double Casquette ?

La mère avait pris rendez-vous avec l'IEN pour réclamer cette éviction en attendant l'orientation en ITEP. Elle lui avait expliqué que toute la famille souffrait du rejet des autres familles, y compris les frères de cet enfant qui se retrouvaient mis à l'écart comme lui dans les jeux de la cour.
Elle souhaitait justement éviter l'enchaînement : éviction du périscolaire de toute la fratrie, enfants "oubliés" lors des goûters d'anniversaire, etc.
Il y avait une autre différence, nous étions à la fin de l'année scolaire. Le gamin est juste parti en vacances un tout petit peu avant les autres.
Autre différence : le psy sco était à 100 % pour ce placement.

Je pense que nous n'obtiendrons pas l'éviction, alors. C'est trop tôt dans l'année. Vous l'aviez gardé longtemps votre terreur avant qu'il ne disjoncte ainsi ?
Ici les crises deviennent de plus en plus violentes.
Je pense que je vais commencer par revoir les parents et bien les orienter vers un SESSAD avec demande d'orientation en ITEP. Il paraît qu'il frappe sa mère. ce sera peut-être un soulagement pour la famille que ce gosse ait une vraie prise en charge.

Je vais aussi revoir la psy. Si elle ne va pas dans mon sens, je lui dirais de gérer elle-même le gamin quand il est en crise. Moi, avec mon dos, je ne peux pas le retenir. De toute façon, il faut s'y mettre à plusieurs pour le maîtriser. Si elle a d'autres solutions qu'elle vienne elle-même nous les monter. Moi, ce n'est pas mon métier.

J'ai commencé à rédiger des rapports d'incidents que je compte bien envoyer à l'IEN. Je ferai valoir mon inquiétude quant à la sécurité de l'élève en question et des autres élèves. En outre, les parents commencent à se plaindre à la mairie.

Enfin je vais appeler le référent ASH. Mais comme l'élève n'est pas reconnu MDPH, je ne sais pas s'il pourra faire quelque chose.

D'autres idées ?

On m'a souvent dit qu'une fois le premier conseil d'école passé, la vie du directeur d'école devenait plus tranquille.

Ben, c'est pas vrai !

ça fait presque un mois que j'ai fait mon CE, et c'est de pis en pis. Je n'ai même plus le temps de manger.

J'ai passé toute la journée à courir. Entre les prévisions d'effectifs,ma liaison internet qui ne fonctionnait qu'une minute sur deux, mon agité d'élève qui a encore fait des siennes ce matin, le voyage scolaire dont le projet doit être présenté en mairie avant lundi si on veut avoir une subvention, l'aide personnalisée, ...pas une minute pour respirer.
Il y a des jours où vraiment je préfèrerais ne pas m'être levée.

Sinon, il paraît que les ITEP sont pleins à craquer par chez nous. Même en urgence, ça va être difficile de trouver une place pour mon agité. Et puis il faut que les parents prennent contact avec la MDPH pour obtenir un dossier à renseigner. J'ai cherché et je n'ai pas trouvé le fameux dossier en ligne. des délais encore des délais. Un conseil que je vais retenir si mon élève fait encore parler de lui : appeler le 15 pour qu'ils viennent le calmer.

Bonjour,

Pour ton zébulon, je sais où sont les dossiers, je suis en plein dedans pour une orientation CLIS : sur le site de la circo tu as le REOMS (à remplir pour l'équipe éducative, youpi :aad: )
et sur le site de la MDPH les dossiers à remplir par les parents (et tu peux demander à l'enseignante référente de les aider pour être sur que ce soit bien fait, elle est là pour ça - et ça évite qu'ils te demande de l'aide)

Et pour la subvention mairie, c'est ta classe qui fait le voyage ? Si non, laisse les collègues se débrouiller !

Ici aussi, c'est l'enseignante référente qui aide les parents à remplir le dossier MDPH, d'autant qu'ils doivent écrire librement le contenu de leur demande dans une des pages de l'imprimé, ce qui est en général très difficile pour eux.

L'école devra joindre au dossier un imprimé d'évaluation scolaire. Dans ma région, il y a deux imprimés différents selon que c'est mater ou primaire. Et c'est bien casse-pied à remplir.

Et avec un peu de malchance, dans 6 ou 7 mois, quand la MDPH aura enfin fixé une date pour le passage en commission du dossier, on te demandera d'envoyer un nouveel imprimé d'évaluation scolaire pour la mise à jour... (alors n'oublie pas d'en garder une copie)

Bon courage, au moins tu seras bien obligée de t'arrêter pendant la trêve des confiseurs.