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Anne Coffinier et Thibaud Collin tirent à boulets rouges sur l'introduction des gender studies dans les programmes de SVT Empty Anne Coffinier et Thibaud Collin tirent à boulets rouges sur l'introduction des gender studies dans les programmes de SVT

par John Sam 24 Sep 2011 - 19:10
http://issuu.com/ics-informatique/docs/chroniques_fondation_1106

Les chroniques de la Fondation pour l'école (juin 2011) :

L'arrivée du Gender dans les programmes officiels est plus qu'un dérapage.

À la rentrée, ces lycéens devront se livrer à la « confrontation de données biologiques et de représentations sociales » (Bulletin officiel n° 9 du 30/09/2010), en SVT (sciences de la vie et de la terre), dans le cadre du module « Féminin/Masculin ». En clair, cela impose d’étudier la distinction entre l’« identité sexuelle » et l’« orientation sexuelle ». « L’identité sexuelle correspond au genre selon lequel nous sommes socialement reconnus. L’orientation sexuelle, en revanche, correspond au sexe des personnes qui sexuellement nous attirent », explique le manuel de Sciences 1re L-ES [filière non scientifiques pures] publié par Bordas. Présenter cette théorie engagée et ultraminoritaire du Gender dans le cadre d’un cours de sciences la parera immanquablement d’une aura de vérité scientifique dont elle est objectivement dénuée.

Ce mélange des genres, coutumier depuis que la pluridisciplinarité des approches thématiques est à la mode à l’Éducation nationale, rend toute rigueur scientifique impossible et, partant, affaiblit l’autorité de l’institution. Cela constitue aussi une atteinte à la liberté de conscience des élèves, des familles, et même des professeurs, qui devront réciter ce catéchisme constructiviste sans mot dire. C’est enfin une atteinte évidente à la laïcité telle que la professait Jules Ferry dans sa fameuse Lettre aux instituteurs (1882) : « J’ai dit que votre rôle en matière d’éducation morale est très limité. Vous n’avez à enseigner, à proprement parler, rien de nouveau, rien qui ne vous soit familier, comme à tous les honnêtes gens. […] Vous n’êtes point l’apôtre d’un nouvel évangile ; le législateur n’a voulu faire de vous ni un philosophe, ni un théologien improvisé. » Bref, l’école, soucieuse de la rigueur des savoirs qu’elle transmet, ne doit pas être le champ clos des lobbies.

Cette affaire du Gender, loin d’être un dérapage isolé, s’inscrit en réalité dans une longue suite d’atteintes à la liberté de conscience des enfants et, au-delà, à l’autorité morale de la famille. L’infirmière scolaire délivre depuis 2000 la pilule abortive du lendemain sans avoir à en informer les parents ; l’éducation sexuelle est déléguée à des organismes militants tels le Planning familial ou, depuis 2009, SOS homophobie. Des campagnes d’information sont organisées dans les établissements, pressant les jeunes de définir leur « orientation sexuelle ». On pourrait citer aussi Le Baiser de la lune, ce film qui devait familiariser les élèves de CM [4e et 5e années du primaire] avec l’homosexualité, ou la diffusion du pass-contraception aux lycéens. En dix ans, une révolution insidieuse s’est opérée. L’affaire du Gender nous révèle ce que nous n’avons pas voulu voir : l’Éducation nationale se moque du respect des consciences des enfants et se sert du cadre scolaire pour révolutionner les mœurs. La minorité de l’enfant et les responsabilités éducatives des parents sont tout bonnement niées par l’institution scolaire, qui se mêle toujours plus d’éduquer et toujours moins d’instruire.

Dans ce contexte, rien d’étonnant à ce que les écoles entièrement libres aient la cote auprès de plus en plus de familles. Avoir le droit de choisir ses professeurs, ses programmes, ses manuels devient plus que jamais nécessaire alors que l’État se laisse aller à donner aux minorités politiques une influence déplacée dans l’éducation de la jeunesse.

En illustration, un document d'information pour la ligne Azur est commenté ainsi : "Publicité affichée dans les écoles françaises poussant les jeunes à s’interroger sur leur « orientation sexuelle »".

En encart, cette citation de Thibaud Collin, professeur de philosophie (!) en classe préparatoire au lycée catholique Stanislas : "La prime à l'indifférenciation sexuelle promeut en fait l'homosexualité. Ces théories sont une tête de pont pour un changement radical de société".

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par Nita Sam 24 Sep 2011 - 19:28
:boulet:

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