La pire restauration de tableau de l'histoire…

Wow @beaverforever. C'est exceptionnel.

Je découvre aussi que ça semble être un métier magnifique.

Et il a tout une chaîne youtube comme ça... ma mâchoire se décroche une fois sur deux.

(Ceci dit on trouve aussi des documentaires sur des restaurateurs travaillant dans des musées qui montrent un niveau technique tout aussi stupéfiant.)

beaverforever a écrit:Restaurer une peinture, cela demande un tout petit peu de maîtrise technique...

Wow quelle vidéo passionnante, je suis scotchée !

J'ai deux huiles sur toile, anciennes, qui mériteraient d'être restaurées (un bon nettoyage pour l'une, une vraie restauration, pour l'autre, toute craquelée) mais si je sais où m'adresser, à une professionnelle compétente, la pensée des tarifs me fait frémir. Alors je ne fais rien...

Je n'ose imaginer le prix que demande Baumgartner.

Je ne résiste pas à ces deux vidéos spectaculaires.

Oudemia a écrit:J'ai deux huiles sur toile, anciennes, qui mériteraient d'être restaurées (un bon nettoyage pour l'une, une vraie restauration, pour l'autre, toute craquelée)  mais si je sais où m'adresser, à une professionnelle compétente, la pensée des tarifs me fait frémir. Alors je ne fais rien...

Pourquoi ne pas demander directement à l'institut national du patrimoine, à la section restauration ? Ils te recommanderont quelqu'un (voire feront travailler un élève dessus, supervisé par un prof, ça devrait être bien), je pense.

Essaie de les contacter par là sinon http://www.inp.fr/Formation-initiale-et-continue/Formation-des-restaurateurs/Eleves-et-anciens-eleves

Oui Elaïna, merci, c'est une idée pour comparer les prix, car j'ai déjà l'adresse de quelqu'un de sérieux, qui a pignon vitrine sur rue.
Mais j'ai vraiment d'autres priorités.

La restauration coute en effet une blinde, tout comme le bel encadrement ! Et si tu as un support fragile, ça grimpe encore plus (affiches entoilées, parchemin). Le pire étant la restauration de crayon gras, de fusain. Il faut que ton restaurateur soit bon pour éviter le phénomène d'écrasement des aplats.

J'ai désormais un copain qui me fait mes cadres contemporains en alu pour quasiment rien. Il utilise des chutes de son atelier. Pour le reste, les petits trous, les soufflets et autres imperfections sur mes tableaux resteront encore longtemps !

beaverforever a écrit:Je n'ose imaginer le prix que demande Baumgartner.

Je ne résiste pas à ces deux vidéos spectaculaires.

Merci pour la découverte, c'est vraiment un travail magnifique !
La vidéo qui m'a émerveillée :

Il n'y a que moi qui trouve que sa méthode de restauration par petits bâtonnets de couleurs différentes est pour le moins étonnante et pas très bien réussie pour le coup ?
Edit : je parle du 1er tableau, celui de l'Ave Maria

En fait il s'agit d'un choix quasi philosophique : l'idée est que l'oeuvre est très endommagée et que repeindre de façon illusionniste pourrait dénaturer l'oeuvre. En repeignant avec des hachures, on rend visible la restauration à celui qui regarde tout en en rendant possible d'apprécier l'oeuvre de plus loin, ce que ne permettrait pas une restauration qui laisse des grandes surfaces en blanc. C'est le tratteggio. C'est une technique courante en restauration.

Il est bien sûr possible de restaurer de façon illusionniste. Mais dans certains cas, c'est le restaurateur qui refait des parties entières du tableau.

J'avoue ne pas avoir assez de connaissances dans la restauration pour savoir si le tratteggio est pertinent et/ou bien exécuté sur l'icône restaurée par Baumgartner.

Merci pour cette explication, beaverforever.