Nos dernières lectures (tome 4)

Un policier qui se lit très vite.

Relu "La dérive des sentiments" d'Yves Simon, très beau, évoquant par petites touches toute la difficulté d'être (d'être soi, d'être ensemble, d'être au monde), la subtilité des liens qui se nouent, la réalité qu'acquiert ce que l'on imagine...

Lu Jane Eyre.      

encore une livre pour la sélection LDP POlar
ce que cache ton nom de Clara Sanchez


Sandra, une jeune femme enceinte vient s'sintaller sur la cote espagnole. Un peu paumée, elle s'interroge sur le sens de sa vie : enceinte d'un homme qu'elle n'aime pas, elle passe de longues heures sur la plage, à réfléchir.
Elle fait ainsi connaissance d'un coupe d'octogénaires norvégiens qui se montrent très gentils avec elle et en vient, petit à petit à se rapprocher d'eux et même à habiter chez eux.
Parallèlement, elle fait la connaissance de Julian, un autre octogénaire, arrivé d'Argentine qui lui révèle qu'il est un rescapé de Mathausen et que les gentils vieillards qui l'hébergent, et leurs amis, sont en fait d'anciens SS qui ont perpétré des horreurs dans les camps.
Petit à petit Sandra se rend compte que Julian a peut-être raison...

C'est un bon roman, bien écrit, qui tient en haleine tout du long et qu'on a du mal à refermer, même si le rythme est plutôt lent... On s'attache aussi bien à Julian qu'à Sandra, duo improbable qui suivent à la trace les anciens bourreaux. J'ai repéré quelques invraisemblances et le livre n'est pas exempt de longueurs par moments mais au final, le Mal présent dans le banal et invisible pour la plupart des gens rend le livre intéressant.

En cours :

Et franchement, alors que j'avais beaucoup apprécié le film, le style du bouquin ne m'emballe pas du tout...

je n'ai pas vu le film, mais je n'ai pas apprécié du tout le bouquin : ni le style, ni l'ambiance et en fait, ni l'histoire ne m'ont emballée...

Saloum a écrit:En cours :

Et franchement, alors que j'avais beaucoup apprécié le film, le style du bouquin ne m'emballe pas du tout...

J'avais beaucoup aimé le film Millenium et détesté le livre.
Sinon, pour les anglicistes, je viens de terminer The Stranger's Child d'Alan Hollinghurst. Un livre en cinq temps, chaque chapitre se déroulant dans une période différente; le livre commence à l'époque édouardienne et s'achève de nos jours. Les personnages centraux d'un chapitre deviennent secondaires dans le suivant, créant une sorte d'effet miroir avec un personnage central absent, le poète de second rang Cecil Valance. C'est un roman à l'humour subtil qui parle du temps qui passe, de l'homosexualité et de la façon dont elle est perçue au fil du temps en Angleterre. Je le recommande vivement.
http://www.theguardian.com/books/2011/jun/17/strangers-child-alan-hollinghurst-review

lumeeka a écrit:

Saloum a écrit:En cours :

Et franchement, alors que j'avais beaucoup apprécié le film, le style du bouquin ne m'emballe pas du tout...

J'avais beaucoup aimé le film Millenium et détesté le livre.

C'est mon cas avec Entretien avec un Vampire. Beaucoup aimé le film, pas aimé du tout le film d'Anne Rice.

Cela dit, je déteste le film Virgin Suicide, donc je pense ne pas essayer le livre...

La Fête de l'insignifiance:
et très étonnée d'entendre ça et là ce livre interprété comme un éloge de l'insignifiance....Dernier pied de nez du maestro?
 

Je fais une pause dans ma lecture de Stephen King


Intéressant. "Bien joué" de la part de l'auteur.   
Je n'ai pas vu venir le dénouement, bien que je l'ai quand même pas mal attendu.   

Demain je cours l'acheter :
http://www.leaders.com.tn/article/arabo-semites-un-livre-fondamental?id=13922

Bon, décidément je laisse tomber Virgin Suicides et je m'attaque à ça :

Pour le moment, ça me parle plus qu'Eugenides !

Je lis actuellement L'Equation Africaine de Yasmina Khadra, que j'aime beaucoup, comme les deux autres romans que j'ai lus de cet auteur (Les Sirènes de Bagdad et Les Hirondelles de Kaboul). C'est très différent des deux précités pour le moment, mais ça me plaît.

En parallèle, je me suis attaqué à L'Art français de la guerre d'Alexis Jenni. C'est assez laborieux, très brillant d'un point de vue narratif, mais presque trop analytique. Au-delà de 10 pages consécutives, c'est trop : j'ai besoin de laisser reposer pour mieux suivre. Mais l'histoire de Salagnon me touche beaucoup.

J'avais lu Baise-moi, avais vu le film, et les avais aimés, mais je viens péniblement de terminer Les Jolies choses de Virginie Despentes. L'histoire est simpliste, les personnages ne m'ont pas touché et le style est facile, sous couvert de vouloir embrasser la langue des deux dépravées. L'impression de lire le scénario d'un mauvais téléfilm de deuxième partie de soirée.

Lu d'une seule traite.



Plutôt intéressant.

D'autres livres m'attendent...

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Une impression mitigée. Il y a de très bons moments qui font beaucoup rire, et d'autres qui sont touchants. Certains personnages sont particulièrement réussis (le chat, par exemple, est génial), mais tout cet étalage de bons sentiments m'a un peu agacée; le style de l'écriture est facile (au moins ça se lit très vite, mais ça s'oublie aussi très vite), et je trouve que la fin est complètement convenue et prévisible. Il y a aussi des longueurs qui auraient pu être évitées (par exemple la scène avec Helmut m'a profondément agacée, même si elle a réussi à m'arracher un sourire). Bon, ça reste tout de même une lecture agréable mais que j'oublierai très vite.

très bien, j'attaque les deux autres tomes

Drôlement bien...mais je commence juste. Je vous en dirai un peu plus bientôt...

liskaya a écrit:

J'en profite pour revenir sur cette lecture dont je n'ai rien dit.
Trois belles histoires de femmes dans les Appalaches. De très belles descriptions de la nature, des personnages bien campés...
C'est tout simple mais fort joli. Du Kingsolver, quoi ! J'aime beaucoup.

je viens de terminer ce polar :



très agréable à lire.

et je viens d'entamer cela :



un auteur que j'aime bien...

il me faut de la lecture détente entre deux paquets de copies, mes cours et l'agrég...   

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Un livre qu'on m'a offert (je le dis parce que je n'aurais jamais eu l'idée de le lire sinon). Un peu trop technique, donc difficile à comprendre. En fait, il faut le lire si on a déjà des bases en économie. Il y a quand même quelques pages que j'ai réussi à comprendre, et qui m'ont beaucoup intéressée, mais comme je n'ai pas les bases, je n'ai pas compris grand chose... 

Simone Boué a écrit:

très bien, j'attaque les deux autres tomes

Ah Charlotte Delbo...   
J'en avais parlé un peu sur mon blog.

Pour les amateurs de poésie contemporaine, je vous conseille vivement les superbes textes de Jos Roy. On peut la lire régulièrement sur ses blogs mais récemment est aussi parue une plaquette de ses poèmes aux éditions Black Herald :



C'est une poésie d'une grande densité, jouant avec les possibilités de la page pour dire les modulations d'une voix à l'écoute de la nature la plus sauvage et du temps quasi mythique qui l'a engendrée. J'en parle ici.

Je viens de terminer ce livre, inclassable mais excellent!

Saloum a écrit:Bon, décidément je laisse tomber Virgin Suicides et je m'attaque à ça :

Pour le moment, ça me parle plus qu'Eugenides !

C'est génial   

Dans l'Angleterre victorienne du milieu du 19e siècle, la jeune et belle Margaret Hale mène une vie confortable auprès de ses parents, dans la paisible et conservatrice région de la Cornouailles. Son père, ministre paroissial, décide un jour de renoncer à l'Eglise et part vivre avec sa famille dans le Nord de l'Angleterre. Margaret se retrouve alors plongée dans le monde industriel, ses duretés et sa brutalité. Au contact des ouvriers, la conscience sociale de la jeune fille va s'éveiller et la transformer radicalement.
Un roman plein de finesse, de romance et d'engagement. Je conseille !

Mélu a écrit:
Dans l'Angleterre victorienne du milieu du 19e siècle, la jeune et belle Margaret Hale mène une vie confortable auprès de ses parents, dans la paisible et conservatrice région de la Cornouailles. Son père, ministre paroissial, décide un jour de renoncer à l'Eglise et part vivre avec sa famille dans le Nord de l'Angleterre. Margaret se retrouve alors plongée dans le monde industriel, ses duretés et sa brutalité. Au contact des ouvriers, la conscience sociale de la jeune fille va s'éveiller et la transformer radicalement.
Un roman plein de finesse, de romance et d'engagement. Je conseille !

Ah oui, j'en garde un bon souvenir.