Qui fait grève le mercredi 13 novembre (rattrapage du lundi 2 septembre) ?

abricotedapi a écrit:L'idée de prendre les élèves en cours mais de faire des jeux ou des films (et de le noter sur le cahier de texte) me séduit.

Je comprends ton point de vue , mais moi ça me ferait encore plus rager de revenir dans mon établissement scolaire pour faire des jeux!

abricotedapi a écrit:C'est en lisant ce fil que j'apprends qu'on rattrape en fait le lundi 2 septembre. Dans mon établissement, on nous a clairement dit que nous rattraperons le jeudi 31 octobre. Je tombe des nues devant cette désinformation (oui, je découvre l'EN ).

J'ai imprimé le calendrier officiel, je pense le montrer à mon CDE et/ou l'afficher en sdp.
L'idée de prendre les élèves en cours mais de faire des jeux ou des films (et de le noter sur le cahier de texte) me séduit.
Je me demande ce qu'en pensent/vont en penser mes collègues.

Je pense que seule une grève massivement suivie peut constituer un message clair et sans équivoque....

ysabel a écrit:T'abuses ! on veut déjà nous faire rentrer en août !

on rentre déjà en aout et on bosse aussi le 2 septembre donc on n' a rien à rattraper

Soit on fait grève et on perd un jour de salaire alors qu'on a bossé le mercredi matin (et le lundi 2 septembre), soit on fait acte de présence et on fait de la garderie au lieu de faire cours parce qu'on estime qu'on n'a pas à faire cours pour rattraper une journée déjà travaillée, soit on est présent et on fait cours.
Je ne crois pas qu'il y ait d'autre choix (individuel)... Je préfère le deuxième choix, même si aucun n'est satisfaisant.

Si je dois venir pour toucher mes 80 euros, alors je fais cours.....

On dirait un sketch de Devos ce fil ...

Asha Kraken a écrit:On dirait un sketch de Devos ce fil ...

Non : On dirait un sketch de Devos ce fil l'EN...

Bélinac a écrit:Franchement : où sont le SNALC et le SNES ?

Le SNALC a comme position officielle le dogme des 36 semaines travaillées, parce qu'il se bat contre la 37e et la 38e que d'autres syndicats bataillent pour faire instaurer. Moi je veux bien. Mais je ne suis pas du tout d'accord avec ce principe de rattraper un jour où nous avons travaillé. J'espère qu'il y a un recours en référé quelque part. Les syndicats semblent sur une autre planète : il y a des élections l'an prochain et c'est le genre de "petit détail" qui pèse lourd dans une urne. Rattraper une journée bossée, c'est N O N .

Bélinac a écrit:

abricotedapi a écrit:C'est en lisant ce fil que j'apprends qu'on rattrape en fait le lundi 2 septembre. Dans mon établissement, on nous a clairement dit que nous rattraperons le jeudi 31 octobre. Je tombe des nues devant cette désinformation (oui, je découvre l'EN ).

J'ai imprimé le calendrier officiel, je pense le montrer à mon CDE et/ou l'afficher en sdp.
L'idée de prendre les élèves en cours mais de faire des jeux ou des films (et de le noter sur le cahier de texte) me séduit.
Je me demande ce qu'en pensent/vont en penser mes collègues.

Je pense que seule une grève massivement suivie peut constituer un message clair et sans équivoque....

 
C'est pour ça que bien que je ne travaille pas le lundi, je ferai mes cours du matin et je me ferai porter gréviste l'après-midi. Ca compensera quelqu'un qui n'a pas les moyens de faire grève.

Asha Kraken a écrit:On dirait un sketch de Devos ce fil ...

Les Monty Python en auraient fait un bon sketch très nonsense : Ministry of silly days to work again.

Je crois que je vais faire "grève" si la discussion avec mon CE ne donne rien.
Normalement je suis en stage... mais journée non posée officiellement puisque je n'ai pas cours le jeudi... jour initialement annoncé chez nous... donc gloups... ...

Changement de jour appris hier soir...
Pas du tout à la bourre chez nous ! Pas comme si c'était la semaine prochaine...

Bélinac a écrit:Franchement : où sont le SNALC et le SNES ?

Le Snes, sentant le mécontentement de sa base, bouge (enfin) quelque peu :
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(même si eux parlent de 36 semaines 'pleines' de cours, notion qui n'existe nullement!)
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Le Snalc a préféré profiter de l'occasion pour régler ses comptes avec FO en écrivant un communiqué lapidaire. De bonne foi, ils ont dû croire que le ministère n'oserait jamais écrire noir sur blanc que l'on rattraperait nommément le lundi 2 septembre, ce qui est pourtant le cas. Je ne les vois pas revenir sur leur position.
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Roumégueur Ier a écrit:

Bélinac a écrit:Franchement : où sont le SNALC et le SNES ?

Le Snes, sentant le mécontentement de sa base, bouge (enfin) quelque peu :
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(même si eux parlent de 36 semaines 'pleines' de cours, notion qui n'existe nullement!)
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Le Snalc a préféré profiter de l'occasion pour régler ses comptes avec FO en écrivant un communiqué lapidaire. De bonne foi, ils ont dû croire que le ministère n'oserait jamais écrire noir sur blanc que l'on rattraperait nommément le lundi 2 septembre, ce qui est pourtant le cas. Je ne les vois pas revenir sur leur position.
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Pour remplir des pages internet, des publications, des tracts, il y a du monde. Mais concrètement les syndicats font quoi contre cette journée obligatoire de travail gratuit, à part s'indigner ?  
Une attaque en justice est-elle déposée ? A défaut de se lancer dans une procédure judiciaire (ils ont pourtant des spécialistes...), ils auraient pu proposer une journée de stage, le 13 novembre, ouverte à tous. Et hop ! Tout les enseignants en stage, plus personne pour s'occuper des élèves dans les établissement. 

Dans mon lycée on doit être présent mais on ne sait pas du tout ce qu'on va faire lors de cet après-midi du 13 :lol: Super organisation!

le SNALC a juste fait remarquer que les jours prévus pour ce "rattrapage" étaient déjà rattrapés l'an dernier pour une autre raison (la Toussaint). Donc cette année nous n'avons aucun jour de rattrapage supplémentaire dans les faits...   Juste le motif qui change artificiellement... Et toujours parce que Peillon n'aime que les semaines entières, raison pour laquelle il a aussi allongé la Toussaint.

Je trouve qu'il y a dans l'EN des sujets bien plus graves sur lesquels s'indigner qu'un changement de motif abscons pour justifier une journée de rattrapage bien inutile de toute façon.

En cela, il est plutôt rassurant de voir que certains syndicats ne viennent pas perdre temps et énergie pour des âneries.

Je peux vous assurer que les nouveaux barèmes du mouvement inter, à titre d'exemple, auront bien plus d'influence sur nos carrières (pour les jeunes en tout cas).

Si accepter de venir travailler sans être payés, ce n'est pas grave...
Ben voyons !
C'est quoi la prochaine étape !
Et si Peillon fait réellement une fixette sur les semaines entières, alors nous devrions commencer le 25 août !  
Tu veux qu'on nous fouette encore ?
Travailler 20 heures par semaine pour le même salaire ?
A un autre d'inventer la suite...

C'est plutôt au ministère qu'il faut dire de s'occuper de nos problèmes plutôt que de nous pondre de nouvelles usines à gaz ou des directives stupides et blessantes comme celle-là, et qui sont dangereuses puisqu'elles sont susceptibles par l'usage de remettre en cause notre statut (qui commence drôlement à se fragiliser en 10 ans).
Enfin rien n'empêche un syndicat de mener deux combats de front...
Et je ne crois pas que cette mesure soit une petite mesure.

Finrod a écrit:le SNALC a juste fait remarquer que les jours prévus pour ce "rattrapage" étaient déjà rattrapés l'an dernier pour une autre raison (la Toussaint). Donc cette année nous n'avons aucun jour de rattrapage supplémentaire dans les faits...   Juste le motif qui change artificiellement... Et toujours parce que Peillon n'aime que les semaines entières, raison pour laquelle il a aussi allongé la Toussaint.

Je trouve qu'il y a dans l'EN des sujets bien plus graves sur lesquels s'indigner qu'un changement de motif abscons pour justifier une journée de rattrapage bien inutile de toute façon.

En cela, il est plutôt rassurant de voir que certains syndicats ne viennent pas perdre temps et énergie pour des âneries.

Je peux vous assurer que les nouveaux barèmes du mouvement inter, à titre d'exemple, auront bien plus d'influence sur nos carrières (pour les jeunes en tout cas).

Ben oui, refaire une journée déjà travaillée c'est juste un détail, un motif comme un autre, rien d'anormal là-dessous, ça arrive tous les jours.
Non mais c'est quoi ces discours? Avec une telle vision du monde du travail, il n'y a plus de limite.
Je te laisse libre de penser ce que tu veux de la situation, c'est à mon sens bien plus qu'une ânerie.

Winnie88500 a écrit:

Roumégueur Ier a écrit:

Bélinac a écrit:Franchement : où sont le SNALC et le SNES ?

Le Snes, sentant le mécontentement de sa base, bouge (enfin) quelque peu :
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(même si eux parlent de 36 semaines 'pleines' de cours, notion qui n'existe nullement!)
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Le Snalc a préféré profiter de l'occasion pour régler ses comptes avec FO en écrivant un communiqué lapidaire. De bonne foi, ils ont dû croire que le ministère n'oserait jamais écrire noir sur blanc que l'on rattraperait nommément le lundi 2 septembre, ce qui est pourtant le cas. Je ne les vois pas revenir sur leur position.
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Pour remplir des pages internet, des publications, des tracts, il y a du monde. Mais concrètement les syndicats font quoi contre cette journée obligatoire de travail gratuit, à part s'indigner ?  
Une attaque en justice est-elle déposée ? A défaut de se lancer dans une procédure judiciaire (ils ont pourtant des spécialistes...), ils auraient pu proposer une journée de stage, le 13 novembre, ouverte à tous. Et hop ! Tout les enseignants en stage, plus personne pour s'occuper des élèves dans les établissement. 

FO a localement décidé d'organiser des après-midis de stages syndicaux ouverts aux adhérents et non-adhérents : du coup, les collègues peuvent montrer leur désaccord quant aux problèmes de fond que pose ce rattrapage inédit sans avoir de retenue sur salaire.

Roumégueur Ier a écrit:

Asha Kraken a écrit:On dirait un sketch de Devos ce fil ...

Les Monty Python en auraient fait un bon sketch très nonsense : Ministry of silly days to work again.

Maintenant que vous le dites, cela m'apparaît évident ! 

Finrod a écrit:En cela, il est plutôt rassurant de voir que certains syndicats ne viennent pas perdre temps et énergie pour des âneries. Je peux vous assurer que les nouveaux barèmes du mouvement inter, à titre d'exemple, auront bien plus d'influence sur nos carrières (pour les jeunes en tout cas).

C'est sympathique ça...
On peut aussi imaginer ne pas avoir l'indignation sélective, puis se rassembler et enfin agir collectivement contre un ensemble de thèmes dont l'annualisation du temps de travail de plus en plus insidieuse (car il s'agit en partie de cela en ce qui concerne ce fil; ou serait-ce une "ânerie" de ma part?) ou bien les futurs barèmes concernant les mouvements ou encore les rythmes scolaires.

Nous on rattrape un jeudi me demandez pas lequel  Ce qui m'arrange car je n'ai pas cours ce jour-là. Pourvu que mon chef d'établissement ne s'avise pas que c'est un lundi sinon il me faudra prévoir une nounou. C'est vraiment kafkaïen...

Ici on n'y comprend plus rien.

Le chef avait calé les fameux mercredis (le 13 novembre et un autre en juin), après-midi pour rattraper un jour de Toussaint, un jeudi.

Certains profs ont reçu une sorte de contre ordre. L'idée du mercredi serait abandonné, au profit d'heures de concertation une fin d'après-midi (un jour qui n'existe pas au calendrier, y ïatus entre la date et le jour), les élèves seraient libérés. Mais seuls certains profs seraient concernés ? Et les autres ? Et les autres personnels ? Mystère.

Je récapitule. Pour que les élèves rattrapent un lundi que nous avons travaillé, on va faire sauter deux heures de cours aux mêmes élèves pour coller quelques heures de concertation, pour une poignée de profs, ou tous, on ne sait pas encore.

Et les Shadocks...

Excellent
nous on continue à nous "mentir" (?) en nous affirmant que nous rattrapons le 31 octobre !
Je suis furax   

Mon petit de 4 ans rattrape le 31 octobre tout le mercredi 13 novembre. Ca m'embête car je l'ai inscrit à une activité assez chère le mercredi après m. Et jeudi 14 y a grève de cantine et des instits toute la journée. C'est à devenir fou  

Aourell a écrit:Dans mon lycée on doit être présent mais on ne sait pas du tout ce qu'on va faire lors de cet après-midi du 13 :lol: Super organisation!

Ben, l'EDT du lundi matin, tiens ! What else ?

Vu mon CDE ce matin, qui m'a dit que rien n'est finalement décidé, car, si j'ai bien compris, un recours a été déposé (par un syndicat de CDE me semble-t-il, mais je ne suis plus sûre sur le coup) pour que ceux qui ont organisé le 13/11 avec l'EDT du jeudi restent sur ce jour-là.
Le rectorat devait trancher cet après-midi, mais pas de nouvelles dans la boite mail pro...

Vos CDE se noient dans un verre d'eau. Il suffit de s'entendre pour dire que ceux qui rattrapent un lundi travaillé feront cours le mercredi après-midi sur l'emploi du temps (par exemple) du jeudi matin, ou de toute autre demi-journée pour les professeurs n'ayant éventuellement pas cours le jeudi matin (ou le lundi matin et/ou après-midi), tandis que ceux qui rattrapent, ou pas, soit un dimanche, soit un vendredi chômé et/ou travaillé, peuvent, sur ce même créneau du mercredi après-midi et nonobstant d'éventuelles incompatibilités à traiter au cas par cas, rattraper précisément le lundi que leurs collègues ne rattrapaient que nominalement en adoptant l'emploi du temps de la matinée du jeudi (ou de toute autre demi-journée, etc. - selon les emplois du temps respectifs); pour le deuxième mercredi de rattrapage, il n'y aura qu'à inverser le dispositif, d'autant qu'en 2015, mieux vaut prévenir que guérir, le 15 août tombe un samedi.