Vermelles (62) : les élus et personnels veulent sauver le poste de principal-adjoint.

Devant les grilles du collège Paul-Éluard, lundi matin, une soixantaine de personnes ont bravé le froid et la pluie pour se mobiliser contre la suppression du poste de principal adjoint occupé par madame Baetens. Professeurs, parents d’élèves et élus (les maires de Vermelles, Noyelles-les-Vermelles et Annequin étaient là) ont répondu à l’appel, et ils étaient même 150 à 200 pour la manifestation de l’après-midi.

À la rentrée de septembre (et peut-être même au cours de cette année scolaire), le poste de principal adjoint devrait être supprimé à Paul-Éluard (375 élèves), au profit du collège de Sains-en-Gohelle (290 élèves), reconnu comme ayant besoin de plus de moyens.

On est en plein boulot, le collège se relève. Mais on nous a répondu que l’on ne pouvait plus rien y faire, que la décision était prise. Mais on peut toujours faire quelque chose quand on fait preuve de bonne volonté. C’est quand même l’avenir des enfants qui est en jeu ! »

Devant l’insistance du corps professoral du collège, le directeur académique a indiqué, vendredi, qu’il envisageait de décharger certains enseignants de leurs heures pour gérer certains aspects du travail de la principale adjointe.

John a écrit:

Devant l’insistance du corps professoral du collège, le directeur académique a indiqué, vendredi, qu’il envisageait de décharger certains enseignants de leurs heures pour gérer certains aspects du travail de la principale adjointe.

http://www.lavoixdunord.fr/region/au-college-de-vermelles-forte-mobilisation-pour-sauver-le-ia35b0n2130944

Depuis mardi, le collège est occupé jour et nuit par des parents et enseignants. Une initiative lancée par les parents eux-mêmes, prêts à tout pour l’avenir des enfants qui passe en partie par le maintien du poste d’adjointe. « [...] Nous nous relayons pour économiser les forces de tout le monde, car certains sont très fatigués, car nous discutons de longues heures de l’avenir de notre collège et nous ne dormons pas beaucoup. »

La journée, les mécontents s’installent sur le parking. Devant les grilles du collège, un petit abri a été installé à la demande du maire, qui soutient les parents et enseignants. Ici, ces derniers se serrent les coudes, alors que leurs pancartes de slogans et leurs tambours ne sont jamais bien loin. Tous se sont rassemblés autour d’un repas chaud ce mercredi midi, pour continuer d’occuper le terrain.

L’association de parents d’élèves s’est rendue ce mardi à Arras pour rencontrer l’inspecteur académique, Guy Charlot. « Ça ne s’est pas très bien passé, poursuit Fabienne Réveillon, relayée par Christophe Lorent, le président de l’association, qui a eu « le sentiment d’être méprisé par des personnes haut placées au niveau de l’État. »

Le combat va se poursuivre dans les prochains jours [...]

Ben93 a écrit:

John a écrit:

Devant l’insistance du corps professoral du collège, le directeur académique a indiqué, vendredi, qu’il envisageait de décharger certains enseignants de leurs heures pour gérer certains aspects du travail de la principale adjointe.

http://www.lavoixdunord.fr/region/au-college-de-vermelles-forte-mobilisation-pour-sauver-le-ia35b0n2130944

onakecahafaire. 

Samedi et dimanche, un petit groupe a passé ses sixième et septième nuits au sein de l’établissement. L’occupation s’est poursuivie ce lundi encore.

Un préavis de grève a été déposé pour ce mardi, tandis que le principal du collège doit recevoir une proposition écrite du rectorat. Le même jour, un courrier sera remis au député Nicolas Bays, qui remettra le document en main propre au ministre de l’Éducation nationale, dans l’après-midi.

[...] Sur les réseaux sociaux, les manifestants se sont adressés aux parents d’élèves de troisième à quelques jours du brevet : « Nous comprenons votre inquiétude. Sachez qu’un programme de révisions intensives s’étalant sur 15 jours est programmé. »

« Devant l’absence de réponse de la part du rectorat et de l’inspection, on a décidé de se rendre à Arras et de faire un sit-in dans l’entrée, en espérant être reçus »[...]

Vers 16 h 30, la délégation d’une douzaine de professeurs a finalement pu rencontrer Guy Charlot, directeur académique départemental, qui leur a fait une proposition chiffrée, valable uniquement pour l’année scolaire 2014-2015. Pour remplacer le poste d’adjointe (50 h), un professeur viendrait à mi-temps (25 h) réaliser des missions spéciales pour notamment des relations avec les élèves et les parents. « Ce même professeur, qui n’aura pas le statut d’adjoint, effectuerait aussi 9 h d’enseignement dans un autre établissement, poursuit Fabienne Réveillon. On nous a aussi proposé un mi-temps (20 h) d’aide éducateur. »[...]

Pour remplacer le poste d’adjointe (50 h)

Pendant deux mois, ils ont manifesté leur mécontentement au sujet de la suppression du poste de principal adjoint. Mobilisations, occupation du collège pendant plusieurs jours et nuits, protestation devant le siège de l’inspection académique… Autant de mouvements qui auront abouti au remplacement du poste par un demi-poste de « TZR », titulaire sur zone de remplacement. [...]

« Nous sommes tout de même satisfaits de la mobilisation en elle-même et de l’élan de solidarité entre professeurs, élus et parents[...]. Malheureusement, nos vacances ne seront pas sereines, car d’habitude, les gens sont nommés avant les vacances, mais là on ne sait pas qui viendra. C’est très gênant pour nous[...] »

snupden-fsu a écrit:snU.pden-FSU ACADEMIQUE

Un collège de 380 élèves qui perd un poste d’Adjoint. C’est ce qui arrive au collège Paul Eluard de Vermelles (62) alors que le secteur de recrutement est loin d’être "favorisé" socialement, et cela même si l’établissement n’est pas en catégorie RRS.

Le snU.pden-FSU réclame des équipes complètes (Chef avec Adjoint et CPE) dans des établissements de ce calibre. Le fait de créer un poste d’Adjoint dans un collège RRS voisin ne peut servir d’alibi à la suppression fort justement dénoncée par les parents et les personnels du collège Paul Eluard.

Le fait qu’il ait été proposé d’accorder des heures supplémentaires (de quoi ?) en compensation de cette suppression donne une idée de la bien piètre connaissance du métier d’Adjoint dans un collège et laisse craindre le pire, à l’avenir, si cette proposition se confirmait.

Le snU.pden-FSU de l’académie de Lille demande qu’un retour soit fait au plus vite sur cette décision. Il n’accepte pas qu’on dévalorise le métier de Personnel de Direction par des propositions incohérentes laissant penser que quelques heures supplémentaires assurées par des personnels non formés à la chose pourraient compenser la perte d’un poste de direction au sein d’un collège.