Convaincre un élève de l'importance de la confiance dans la monnaie

Danska a écrit:Bon, eh bien je viens de tenter l'exemple des livres syriennes avec mon adorable élève têtu comme une mule .
Sa réponse, après une moue dubitative :
"Bof, même si c'est la guerre là-bas, ce n'est pas pour ça que les habitants vont arrêter d'utiliser leur monnaie ! Au pire, ils vont arrêter de faire du commerce le temps de la guerre, mais après, ils recommenceront et la monnaie aura toujours la même valeur. Que l'Etat syrien soit toujours le même ou pas après la guerre, ça ne change rien."

Là par contre il se trompe et il est facile de le lui démontrer en donnant un des innombrables exemples où suite à une défaire militaire un pays s'est vu contraint d'utiliser la monnaie de son vainqueur.

neomath a écrit:

Danska a écrit:Bon, eh bien je viens de tenter l'exemple des livres syriennes avec mon adorable élève têtu comme une mule .
Sa réponse, après une moue dubitative :
"Bof, même si c'est la guerre là-bas, ce n'est pas pour ça que les habitants vont arrêter d'utiliser leur monnaie ! Au pire, ils vont arrêter de faire du commerce le temps de la guerre, mais après, ils recommenceront et la monnaie aura toujours la même valeur. Que l'Etat syrien soit toujours le même ou pas après la guerre, ça ne change rien."

Là par contre il se trompe et il est facile de le lui démontrer en donnant un des innombrables exemples où suite à une défaire militaire un pays s'est vu contraint d'utiliser la monnaie de son vainqueur.

Je sais, je sais... Mais je n'ai pas non plus envie d'y passer les trois prochaines semaines (surtout que ça serait difficile à justifier devant l'IPR, pendant la visite de titularisation ).
J'ai déjà mentionné les dévaluations en France, l'hyperinflation en Allemagne, maintenant la Syrie... S'il ne veut - ou ne peut - pas comprendre, eh bien tant pis, il comprendra peut-être d'ici quelques années !

Ou alors, il ne comprendra jamais et ne s'en portera sans doute pas plus mal, j'imagine

Danska a écrit:
S'il ne veut - ou ne peut - pas comprendre, eh bien tant pis, il comprendra peut-être d'ici quelques années !

Ou alors, il ne comprendra jamais et ne s'en portera sans doute pas plus mal, j'imagine

Tu as bien raison de ne pas insister. D'autant qu'à cet âge-là, il existe de nombreux petits coqs qui ne peuvent pas admettre qu'ils ont eu tort. Ce n'est plus une question de compréhension, cela devient une question de fierté. Et si jamais dans une copie, il remet la même ânerie, il faut le sanctionner : être buté n'est pas une qualité. C'est même en pensant à ce genre de gugusse (et pas seulement les élèves ), que j'ai choisi la phrase qui figure en bas de mes messages : "un âne dit toujours ce qu'il pense : hi-han !"