Pour papoter en Histoire-Géographie tous ensemble !

GD a écrit:

Douglas Colvin a écrit:J'imagine le diner romantique où il te raconte les pires exactions des einsatzgruppen, toute la poésie de Oskar Dirlewanger...

Tiens, ça me fait penser que la dernière fois qu'une jeune fille est entrée chez moi, il y avait le bouquin de Chapoutot qui a pour sous-titre " Penser et agir en nazi"  sur ma table. ,  "mais non c'est pas ce que tu crois..."

Je suis démocrate mais je me soigne

Bravo, j'imagine la fin de la soirée

GD a écrit:

Douglas Colvin a écrit:J'imagine le diner romantique où il te raconte les pires exactions des einsatzgruppen, toute la poésie de Oskar Dirlewanger...

Tiens, ça me fait penser que la dernière fois qu'une jeune fille est entrée chez moi, il y avait le bouquin de Chapoutot qui a pour sous-titre " Penser et agir en nazi"  sur ma table. ,  "mais non c'est pas ce que tu crois..."

Moi, quand je lisais ce livre, c'était à la maternité après la naissance de mon fils !
Après coup, je me suis dit que ça pouvait déclencher un quiproquo...

Nannnie a écrit:Mouais ... Je fais peut être ma difficile mais je le trouve bof, bof ...
Pas taper ! Je suis déjà sortie ! 

Moi aussi

Spoiler:

GD : J'imagine la scène :lol!:

Gné? Le début du doc est passé hier soir en deuxième partie de soirée?

Cette logique...

J'ai bien une théorie là dessus, mais bon...

Attention BG !

Arrrrrrrrrgh, je la cherchais justement cette photo, pour montrer qu'il y a eu une mue !

Ah oui, quelle photo!

Merci GD, j'ai bien rigolé en lisant ton message. J'imagine la situation...

Douglas Colvin a écrit:J'ai bien une théorie là dessus, mais bon...

Hum?

Bah pas trop mon style Ingrao... Par contre le documentaire est très intéressant pour l'instant. Je crains que mes élèves soient déçus, ça change d'Apocalypse !

Albert Jarl a écrit:

C'est qui ce petit gros binoclard ?

Cet après-midi, j'ai appelé le Mémorial de la Shoah pour essayer d'organiser un témoignage dans mon collège. Le monsieur m'a suggéré de m'adresser à Ida Grinspan, très demandée mais aussi très attachée à la région où je me trouve, et aussi de faire une demande à la commission des témoignages au cas où elle ne pourrait pas.
Tant que j'y étais, j'ai demandé des nouvelles de Ginette Kolinka, que j'ai eu la chance d'entendre témoigner. Elle va bien et aura 90 ans le 5 février. Ce monsieur m'a d'ailleurs dit que je pouvais adresser une carte pour elle au service pédagogique du Mémorial : ils la transmettront et elle sera très touchée. Je profite du forum pour faire passer le message au cas où certains d'entre vous connaîtraient aussi Ginette Kolinka. Sa pêche et sa dignité m'avaient impressionnée lorsque je l'ai entendue, et j'en garde un souvenir très fort. Je vais lui écrire un petit mot pour ses 90 ans, j'y pensais depuis longtemps mais là c'est l'occasion.

Hum, la formulation à la fin du deuxième épisode est un peu malheureuse.

"Le travail rend libre " n'est pas une formulation ironique dans la mesure où elle est située à l'entrée du camp de concentration et pas d'extermination...

Aujourd'hui des élèves m'ont demandé si je pouvais les emmener à Auschwitz. Je pense que je vais contacter le Memorial demain, j'y pensais depuis un moment, mais là ça m'a fait un électrochoc.

En IdF la région te paie le voyage.

Pour ma part, je commence à saturer un peu avec la guerre et la Shoah... Entre les 1STMG et les 1S (ou 1L l'an passé), j'ai l'impression de faire ça en boucle, une sorte de caricature du prof d'histoire-géo.
Quand les élèves, abreuvés de "documentaires" RMC Découverte, commencent à me sortir "on va faire Hitler" ? ou "on va faire les Juifs ?" , ça me fout presque le mouron...

boris vassiliev a écrit:Pour ma part, je commence à saturer un peu avec la guerre et la Shoah... Entre les 1STMG et les 1S (ou 1L l'an passé), j'ai l'impression de faire ça en boucle, une sorte de caricature du prof d'histoire-géo.
Quand les élèves, abreuvés de "documentaires" RMC Découverte, commencent à me sortir "on va faire Hitler" ? ou "on va faire les Juifs ?"   , ça me fout presque le mouron...

Les premières STMG en histoire-géo.
Je n'ai jamais connu ça en tant que prof. C'est comment Boris?

Pourtant des proches ont fait bac G à l'époque et ont des positions très honorables en 2015! Que s'est-il passé au passage en STMG?

Moi, je découvre le public 1° STI2D cette année, quelques bourrins, mais de braves garçons dans l'ensemble franchement. C'est parfois lourd mais je me plais beaucoup en cours dans ces classes. De toute façon, tous ces gens passeront la matière à l'oral dans 5 mois et nous ne reverrons plus 99 % d'entre eux.

Raoul Volfoni a écrit:Cet après-midi, j'ai appelé le Mémorial de la Shoah pour essayer d'organiser un témoignage dans mon collège. Le monsieur m'a suggéré de m'adresser à Ida Grinspan, très demandée mais aussi très attachée à la région où je me trouve, et aussi de faire une demande à la commission des témoignages au cas où elle ne pourrait pas.
Tant que j'y étais, j'ai demandé des nouvelles de Ginette Kolinka, que j'ai eu la chance d'entendre témoigner. Elle va bien et aura 90 ans le 5 février. Ce monsieur m'a d'ailleurs dit que je pouvais adresser une carte pour elle au service pédagogique du Mémorial : ils la transmettront et elle sera très touchée. Je profite du forum pour faire passer le message au cas où certains d'entre vous connaîtraient aussi Ginette Kolinka. Sa pêche et sa dignité m'avaient impressionnée lorsque je l'ai entendue, et j'en garde un souvenir très fort. Je vais lui écrire un petit mot pour ses 90 ans, j'y pensais depuis longtemps mais là c'est l'occasion.

Ida Grispan est vraiment géniale. Si tu as la chance de pouvoir la faire venir dans ton collège, je suis certaine que tes élèves vont être scotchés par son récit précis, vivant, clair et plein d'humour.

Je dois emmener mes élèves au Mémorial de la Shoah en avril, en espérant que le plan Vigipirate se soit assoupli.

Rom1ratm a écrit:Hum, la formulation à la fin du deuxième épisode est un peu malheureuse.

"Le travail rend libre " n'est pas une formulation ironique dans la mesure où elle est située à l'entrée du camp de concentration et pas d'extermination...

Il n'y a pas de camp d'extermination. Auschwitz II (Birkenau) est aussi un camp de concentration. Avec, en périphérie, un centre de mise à mort.
La formulation est vraiment ironique : les SS évaluaient l'espérance de vie à Auschwitz à 6 mois.

boris vassiliev a écrit:Pour ma part, je commence à saturer un peu avec la guerre et la Shoah... Entre les 1STMG et les 1S (ou 1L l'an passé), j'ai l'impression de faire ça en boucle, une sorte de caricature du prof d'histoire-géo.
Quand les élèves, abreuvés de "documentaires" RMC Découverte, commencent à me sortir "on va faire Hitler" ? ou "on va faire les Juifs ?"   , ça me fout presque le mouron...

Heureusement qu'en terminale c'était en début d'année
Perso c'est une période que j'ai trop subi en étant élève du coup j'avoue n'être jamais ultra motivé à la faire, en général j'axe le cours sur la méthodo.

Clodoald a écrit:Les premières STMG en histoire-géo.
Je n'ai jamais connu ça en tant que prof. C'est comment Boris?

Pourtant des proches ont fait bac G à l'époque et ont des positions très honorables en 2015! Que s'est-il passé au passage en STMG?

Moi, je découvre le public 1° STI2D cette année, quelques  bourrins, mais de braves garçons dans l'ensemble franchement. C'est parfois lourd mais je me plais beaucoup en cours dans ces classes. De toute façon, tous ces gens passeront la matière à l'oral dans 5 mois et nous ne reverrons plus 99 % d'entre eux.

Bah, il y a souvent une paire de cas à disposer et à surveiller tout particulièrement, un certain nombre de fainéants qui n'apprennent pas leurs cours mais finissent quand même la plupart du temps par s'intéresser, participer et se prendre au jeu des travaux notés en classe (part de cours magistral à réduire au maximum : de toute façon, vu ce qu'on demande de savoir au bac, quelques notions par chapitre, ça ne pose pas de problème), et une partie d'élèves "laborieux" (laborieuses, d'ailleurs, pour la plupart) au bon sens du terme, c'est-à-dire fragiles si on les confronte à un devoir rédigé de série générale mais soucieuses de réussir et intéressées.
Une autre constante cependant dans ces classes : une sensibilité extrême au "contexte" (effectif de la classe, horaire, "évènements" survenus dans la classe au cours de la journée, réputation du prof) et un fort absentéisme qui pose toujours le problème des élèves paumés dans leurs cours incomplets.

Y en a des biens. Y en a même qui finissent profs...

:lol:

Isis39 a écrit:

Rom1ratm a écrit:Hum, la formulation à la fin du deuxième épisode est un peu malheureuse.

"Le travail rend libre " n'est pas une formulation ironique dans la mesure où elle est située à l'entrée du camp de concentration et pas d'extermination...

Il n'y a pas de camp d'extermination. Auschwitz II (Birkenau) est aussi un camp de concentration. Avec, en périphérie, un centre de mise à mort.
La formulation est vraiment ironique : les SS évaluaient l'espérance de vie à Auschwitz à 6 mois.

A voir. Je reprenais ce que I.Rodder nous avait dit en formation.

Rom1ratm a écrit:

Isis39 a écrit:

Rom1ratm a écrit:Hum, la formulation à la fin du deuxième épisode est un peu malheureuse.

"Le travail rend libre " n'est pas une formulation ironique dans la mesure où elle est située à l'entrée du camp de concentration et pas d'extermination...

Il n'y a pas de camp d'extermination. Auschwitz II (Birkenau) est aussi un camp de concentration. Avec, en périphérie, un centre de mise à mort.
La formulation est vraiment ironique : les SS évaluaient l'espérance de vie à Auschwitz à 6 mois.

A voir. Je reprenais ce que I.Rodder nous avait dit en formation.

Je rentre d'Auschwitz et d'une formation au Mémorial de la Shoah. C'est vu.

Je garde mon idée .

Rom1ratm a écrit:Je garde mon idée .

Tu penses vraiment que "Le travail rend libre" n'est pas ironique ?