Toulouse : le rectorat demande la typologie des enseignants

Déjà présenté... Ce n'est pas une contestation mais juste un constat plutôt surprenant !

Mazuzu a écrit:Et, au passage, je répète une autre question : au nom de quoi l'UNSA a-t-il le droit à un compte syndical sur neo ?

L'UNSA ici? Et en quel honneur? Un espace publicitaire supplémentaire leur est laissé ici, comme si leurs idées n'étaient pas véhiculées déjà partout.

Mazuzu a écrit:Donc dans ce cas-là, des syndicats comme le SNES, le SNALC, la CFDT, la CFTC, FO, la CGT et d'autres ont la possibilité d'ouvrir un compte à des fins de propagande. Merci pour l'information, je vais la communiquer aux collègues.

Bah, oui, ne serait-ce que par soucis de justice.

Ragnetrude a écrit:

Cachée a écrit:La réaction du Se-Unsa au fichage : http://sections.se-unsa.org/toulouse/spip.php?article602

Cela me laisse sans voix notamment la partie en gras...

C'est clair... En gros "on a le droit de s'exprimer et de faire grève (merci l'UNSA de nous informer) :shock: " mais bon "il serait temps quand même de la fermer et de se mettre au boulot"...

unsa a écrit: Au SE-Unsa, nous pensons qu'elle sera moins mal organisée par les enseignants eux-mêmes que par d'autres...

Avez-vous remarqué l'usage du "moins mal" à la place de "mieux"?


K

KinetteKinette a écrit:

Ragnetrude a écrit:

Cachée a écrit:La réaction du Se-Unsa au fichage : http://sections.se-unsa.org/toulouse/spip.php?article602

Cela me laisse sans voix notamment la partie en gras...

C'est clair... En gros "on a le droit de s'exprimer et de faire grève (merci l'UNSA de nous informer) :shock: " mais bon "il serait temps quand même de la fermer et de se mettre au boulot"...

unsa a écrit: Au SE-Unsa, nous pensons qu'elle sera moins mal organisée par les enseignants eux-mêmes que par d'autres...

Avez-vous remarqué l'usage du "moins mal" à la place de "mieux"?


K

C'est parce que certains ont déjà une grande expertise du mal depuis le temps qu'ils pratiquent

Thalia de G a écrit:On a le droit de ne pas être d'accord avec un syndicat, mais manier quolibets et insultes ne vous grandit pas.

Thalia pour la modération

Sans contester la modération, qui a ses raisons (les questions juridiques liées à un site, j'ai été webmaster aussi ) , je me demande aussi , très sincèrement , pourquoi le quolibet est aussi sévèrement banni . La notion de "jaune" est vieille comme le monde du travail, elle fait partie de nos catégories mentales, et dans le cas présent nous sommes dans une sorte de guerre interne - bien au delà de la question de différence d'idées- où il y aura vainqueurs et vaincus . Je trouve donc que finalement, nous sommes dans quelque chose de très mesuré. Mazuzu a certes eu le tort de ne pas se présenter, mais sinon, il ne manie guère plus le brocard que beaucoup de membres ( dont moi) dans nombre de messages.

Tu as l'oeil ! Je n'y avais pas porté attention... Si même l'UNSA n'est plus convaincu par la réforme, il y a peut-être encore un espoir !

Cachée a écrit:Tu as l'oeil ! Je n'y avais pas porté attention... Si même l'UNSA n'est plus convaincu par la réforme, il y a peut-être encore un espoir !

Mais de l'espoir il y en a beaucoup ! La manif de demain, les éventuels soutiens, la déroute historique de la gauche aux régionales, les refus de propositions d'EPI des collègues, la pétochade prévisible liée à la crainte d'être éliminé dès le premier tour en 2017 etc... Il ne faut rien lâcher !
Ne jamais se fier aux discours ahurissants du camp d'en face ! Dans toutes les situations historiques il y a toujours eu des jusqu'au boutistes aveuglés refusant de voir les ravages de leur idéologie/politique !

Jul a écrit:

Mazuzu a écrit:Et, au passage, je répète une autre question : au nom de quoi l'UNSA a-t-il le droit à un compte syndical sur neo ?

L'UNSA ici? Et en quel honneur? Un espace publicitaire supplémentaire leur est laissé ici, comme si leurs idées n'étaient pas véhiculées déjà partout.

Je suis très inquiet de voir que des personnes qui disent vouloir combattre en faveur de plein de belles choses (l'esprit critique, la réflexion, l'argumentation, etc.) souhaiteraient avant tout voir museler les gens avec lesquels ils ne sont pas d'accord.
Pour moi, ce sont deux attitudes absolument incompatibles.
Je répète donc ce que j'ai déjà dit, ce que Thalia a cité, et ce qui me semble assez clair pour être compris lorsqu'on est de bonne foi :

Il y a une charte : elle n'interdit pas les comptes pour un syndicat ou une asso.

Et il est clair que chacun ici a le droit de s'exprimer, dans le respect de la charte, quel que soit son parti, sa religion, son syndicat, etc.
Fin du débat relatif à cette question ici : s'il y a d'autres questions, ma boîte de MP vous est ouverte.

Un article à lire
http://actu.cotetoulouse.fr/toulousereforme-des-colleges-laffaire-du-fichage-a-fait-du-degat-dans-les-rangs-de-professeurs_20586/

Le fichage dans les gènes de la formation des perdirs ?



http://fr.scribd.com/doc/87571335/Note-1-Conduite-Changement

merci beaucoup pour ces informations.

Les CDE deviennent des flics. Sympa. A quand les courriers anonymes et l'emprisonnement des esprits critiques ? ah heureusement que la droite n'est pas au pouvoir....

Je donnerais bien les extraits en exercice à mes élèves:
1. Relevez le champ lexical de la guerre.
2. Dites ce qu'il révèle implicitement.

Pourquoi résister au changement  et aux réformes ?
Tout changement est-il positif ? Toute réforme est-elle bénéfique ?
Les questions ne doivent pas être posées ! Il faut non seulement baigner dans l'acceptation de changements aussi négatifs soient-ils mais il faut aussi sauter de joie, voire sauter sur place pour manifester son bougisme !


Comme l'écrit Pierre André Taguieff :
« Les nouvelles élites transnationales exigent de tous les individus qu'ils bougent, qu'ils suivent le mouvement globalisateur, qu'ils vivent désormais à "l'heure de la mondialisation" ». Forgeant le concept de « bougisme », Pierre-André Taguieff caractérise la nouvelle idéologie dominante, issue d'un progressisme dégradé, qui accompagne efficacement le néo-libéralisme : le culte du changement pour le changement. Il dénonce l'impératif auquel rien ne semble pouvoir échapper, ni les hommes dont on exige toujours plus de flexibilité et d'adaptabilité, ni les institutions, soumises à la « réforme » perpétuelle... Contre toute résignation, il s'efforce d'opérer des fondements et des finalités de l'action politique », en articulant l'idéal d'une citoyenneté active et la responsabilité à l'égard du monde naturel.

Résister au bougisme définit les raisons d'agir contre la nouvelle barbarie globaliste et plaide en faveur d'une démocratie forte.