Bilan des formations pour l'enseignement de la littérature en TL

thrasybule a écrit:J'ai cobayé deux ans en TL: une fois, je suis parti avec les sujets, je me suis fait courser par une mégère qui couinait pour que je les rende. J'ai eu l'impression d'être un agent secret, j'ai kiffé ma race.

Moi, l'IPR ne me kiffe pas, parce que je ne fais pas les exercices, ça me gonfle (je ne faisais déjà pas les concours blancs l'année de l'agreg, c'est pas pour les faire maintenant). Je souligne toutes les fautes en rouge et j'écris des remarques désobligeantes pour les concepteurs en marge au sujet de l'inanité de leurs questions ou de la bêtise du découpage des textes Et je pars deux heures avant, du coup

Cripure, vous êtes un vilain, point.
Moi j'ai bien aimé, j'avais fait copain-copain avec une fille, et on se refilait des idées pour les sujets. Certains étaient très ambitieux, bon, je me souviens plus lesquels... Ils sont quand même à côté de la plaque, les huiles qui font les sujets.

Non mais il y a des profs qui font sérieusement les trois exercices en 3,25h ? Mais c'est gonflant !
Ce ne sont pas des huiles qui font les sujets, c'est vous et moi.

En fait, je choisissais un sujet et je faisais des remarques sur les autres, pour évaluer la difficulté des sujets.

Ah. Mais en quoi l'avis sur la difficulté d'un sujet de Bac émis par un agrégé de 50 ans (je parle pour moi) est-il pertinent pour éclairer le concepteur d'un sujet pour un ado illettré de 17 ans ?

Je suis d'accord! On voit quand même d'emblée que certains sujets sont infaisables.

thrasybule a écrit:Je suis d'accord! On voit quand même d'emblée que certains sujets sont infaisables.

Oui. Et passent quand même, cf. le machin infaisable sur les couleurs dans Tristan et Yseut :abk:

Au BO du 3 mars il y a une redéfinition de l'épreuve de littérature. Je ne vois aucune différence, en voyez-vous?

Je ne vois aucune différence non plus.

Ça me rassure parce que je suis malade avec le cerveau très embrumé mais là...