Topic agreg interne histoire-géo : on se motive !

Arverne a écrit: Ensuite, elle ou il rappelle très régulièrement les termes du sujet pour montrer qu'elle ou il le traite bien.

Ma bouée de secours depuis toujours Et ça marche bien on dirait
C'est le conseil qie je donne à mes élèves aussi, même au bac, ça paye :p

Christian-HG-TZR67 a écrit:Bonjour à tous,
comment peut-on faire pour obtenir les commentaires sur ses copies ?
J'ai bien trouvé où demander les copies, mais pas les commentaires.

J'ai cherché sur le forum mais je n 'ai pas trouvé.

C'est la même procédure ; en fait, il faut demander les commentaires en même temps que tes copies. Si tu les as déjà reçues, je pense que tu peux demander tes commentaires à part.

C'est au même endroit : il faut demander les copies et les commentaires

Sohene a écrit:

Arverne a écrit: Ensuite, elle ou il rappelle très régulièrement les termes du sujet pour montrer qu'elle ou il le traite bien.

Ma bouée de secours depuis toujours Et ça marche bien on dirait
C'est le conseil qie je donne à mes élèves aussi, même au bac, ça paye :p

Un excellent conseil que m'a donné Marie-Laëtitia : rappeler régulièrement le sujet pour montrer au correcteur qu'il a donné un super sujet et que toi, tu le traites bien !

Les commentaires des copies ne sont pas toujours très instructifs. Personnellement après les avoir lus, je n'étais plus certain de mon admission.

eliro a écrit:Les commentaires des copies ne sont pas toujours très instructifs. Personnellement après les avoir lus, je n'étais plus certain de mon admission.

moi aussi, pour l'oral

boris vassiliev a écrit:On trouve sur internet une fiche de lecture de ce petit Bréal. Mais en mode prise de notes, elle n'est guère réutilisable : http://concours.histegeo.org/Geographie_des_conflits_Cattaruzza.pdf

Je l'ai peut-être encore, je peux regarder en rentrant chez moi et éventuellement te scanner les parties qui t'intéresseraient, voire t'envoyer le bouquin.

boris vassiliev a écrit:
- le manque de culture historiographique (et son équivalent en géo), et tout simplement les pans entiers de la culture historique et géographique

Pascal Clerc a commis un bouquin extrêmement bien foutu pour se créer à peu de frais une culture épistémologique en géographie, chez SEDES. Ce truc a été ma bible lorsque j'ai préparé les oraux du CAPES.

Rendash a écrit:

boris vassiliev a écrit:
- le manque de culture historiographique (et son équivalent en géo), et tout simplement les pans entiers de la culture historique et géographique

Pascal Clerc a commis un bouquin extrêmement bien foutu pour se créer à peu de frais une culture épistémologique en géographie, chez SEDES. Ce truc a été ma bible lorsque j'ai préparé les oraux du CAPES.

Je suis en train de lire "qu'est ce que la géographie ?" de Scheibling

et je viens d'acheter le dictionnaire d'histoire réalisé par JF. Sirinelli et C. Gauvard

Karine B. a écrit:
Je suis en train de lire "qu'est ce que la géographie ?" de Scheibling

Il est sur ma liste de trucs à lire...page 112 :lol:

J'ai trouvé le Scheibling et damette lumineux et clair.... pour un livre d'épistémologie de la géographie lue par un historien....
Pour les commentaires je les demande dans le même courrier ?

Rendash a écrit:

boris vassiliev a écrit:On trouve sur internet une fiche de lecture de ce petit Bréal. Mais en mode prise de notes, elle n'est guère réutilisable : http://concours.histegeo.org/Geographie_des_conflits_Cattaruzza.pdf

Je l'ai peut-être encore, je peux regarder en rentrant chez moi et éventuellement te scanner les parties qui t'intéresseraient, voire t'envoyer le bouquin.

boris vassiliev a écrit:
- le manque de culture historiographique (et son équivalent en géo), et tout simplement les pans entiers de la culture historique et géographique

Pascal Clerc a commis un bouquin extrêmement bien foutu pour se créer à peu de frais une culture épistémologique en géographie, chez SEDES. Ce truc a été ma bible lorsque j'ai préparé les oraux du CAPES.

Karine m'a dépanné...
Merci pour les conseils en épistémo

Sirène a écrit:Bonjour à tous

La prepa Paris/Créteil a proposé les sujets suivants au concours blanc de la semaine dernière :

Dissertation d'histoire
La féodalité face à la guerre de 1270 à 1480

Dissertation de géographie
Mondialisation et conflits

Dossier d'histoire
Les républicains de 1815 à 1914

boris vassiliev a écrit:

A Aix, C. Raynaud vient de nous en proposer un en médiévale : "se défendre (1270-1480)".

Sans vouloir abuser, serait-il possible d'avoir les corrigés sur ces sujets ?
Je commence mon travail sur les plans et que j'en bave !!!
Je me suis pris la tête ce matin sur la définition de république pour la contempo (pour le sujet "défendre la République"). Il n'y a pas de définition claire et précise dans les manuels. Par contre, 4 pages pour expliquer que c'est difficile à définir   .
C'est pourquoi une petite aide de ceux qui ont de la chance d'avoir une vraie formation avec des cours clairs ne serait pas de refus.

Une question pour la contempo : j'ai l'impression que beaucoup de sujets appellent un plan chronologique. Or, les césures sont difficiles à faire car à chaque fois, on a un régime républicain et un régime autoritaire. Par exemple : 1) 1789-1815    2) 1815-1851    3) 1851-1914. Je ne trouve pas ça très cohérent mais c'est ce que l'on retrouve dans les corrigés (exemple de la copie d'agreg de géo dans le rapport de jury).
Autre question : peut-on considérer le Consulat et l'Empire comme des régimes républicains parce qu'ils se référent à la République ? Bonaparte est nommé "Consul de la République" et en 1804, l'Empereur se voit confier le "gouvernement de la République". Je retombe sur mes problèmes de définition de la République.
Si on prend la définition basique : "régime politique dans lequel le gouvernement n’est pas aux mains d’un monarque héréditaire", on peut dire que le Consulat est une République mais dans les faits, c'est un homme, le 1er Consul, qui détient la majorité des pouvoirs. Donc comment le qualifier ? Où arrête-t-on la 1ère République ? en 1799, avec le coup d'Etat ?

La première république n'a jamais été appliquée : la constitution est suspendue et le gouvernement est "révolutionnaire jusqu'à la paix.
la césure s'applique avec thermidor et une certaine forme de "réaction conservatrice", jusqu'à Brumaire.

On peut considérer Consulat et empire comme des république, ce qui n'est pas synonyme de démocratie.... et le complot du général mallet montre à quel point l'empire est personnel et perçu comme tel...

Mais tout cela n'est qu'un avis...

Pour l'épistémologie de la géographie, mais aussi pour les questions de la géographie des conflits et des systèmes productifs, Benoît Bunnik offre un excellent travail sur son blog. Ca a été pour moi une vraie mine d'or.

Effectivement, le blog de B.Bunnick est très fourni.

De plus, ci joint, une fiche rapide d'un chapitre du Bréal. Je le colle ne sachant pas trop le glisser en pièce jointe.

Réaction monarchique ou transition démocratique ?
(1814-1851)

La période peut être abordée à partir du livre consacré aux monarchies post-révolutionnaires au point seuil ainsi qu’à plusieurs chapitres et articles :
- Francis Démier, L’Histoire, n°401. Notamment les pages 30-32 pour une analyse rapide de la grande charte.
- Un chapitre dans le Bréal qui sert de base à la présente fiche.
- Deux chapitres dans l’Ellipse,  plusieurs pages consacrées à la restauration dans l’invention de la démocratie (Winock, Berstein) avec un passage intéressant p. 111-116 intitulé « les apprentissages paradoxaux ».
A signaler aussi les ouvrages de Caron et de Démier.

En ce qui concerne le XIX e siècle, notre compréhension est souvent empreinte d’une linéarité fondée sur une marche inéluctable vers la République libérale des années 1870-1880. En réalité, une infinité d’histoires possibles se sont déployées (Fureix) et c’est de cette multiplicité de voies qu’il faut aussi rendre compte en envisageant les notions de citoyenneté, de république et de démocratie dans la France du premier XIX e siècle.

I. De la Restauration aux Trois Glorieuses : l’impossible renoncement à la citoyenneté.
Temps d’apprentissage du parlementarisme, la Restauration et la monarchie de juillet peuvent être considérées comme un moment d’expériences citoyennes, républicaines et démocratiques. La citoyenneté s’organise autour du bicaméralisme avec la Chambre des Pairs et la chambre des députés, pourvue par des élections régulières au suffrage censitaire. Parallèlement à cette citoyenneté encadrée, des modes d’expression et de contestation se développent ; usages de pétitions publiques, organisation de souscriptions, utilisation politique de charivaris et de cortèges funéraires, jusqu’à la réunion de banquets d’opposition.
Pour Caron, la période n’est pas cette époque que l’on qualifie parfois de « moment anglais », pas plus qu’elle n’est un retour à l’Ancien Régime même si ce danger est perçu comme possible par certains contemporains.

1) Les débuts difficiles d’un régime en quête de légitimité (1814-1820)
C’est en 1814 que le frère de Louis XVI, ancien comte de Provence, Louis XVIII entre en France. Le 2 mai 1814, il prononce sa déclaration dite de Saint-Ouen. Il y affirme la nécessité d’accepter les principes politiques de 1789.  L’esprit de compromis trouve un écho dans l’élaboration de la « Charte constitutionnelle » destinée à encadrer le nouveau régime.  Cette charte, octroyée, s’inspire de celle de la Magna Carta de 1214. Celle-ci repose sur plusieurs aspects :
- Elle reconnait l’existence de principes fondamentaux issus de 1789, tels que l’égalité civile, la liberté individuelle, la liberté de culte, ou encore la garantie de la propriété.
- Le régime est une monarchie reposant sur le principe héréditaire.
- C’est une « monarchie » censitaire.
- Le pouvoir législatif est partagé entre deux chambres : Chambre des pairs, Chambre des députés.
- Les électeurs : hommes âgés de plus de 30 ans et payant une contribution directe ou supérieure à 300 francs.
Après la période des Cents jours, Louis XVIII, qui avait fui, regagne le palais des Tuileries en Juillet 1815. Il s’en suit une épuration de l’armée et de l’administration. L’entrée dans la « seconde Restauration » s’accompagne également d’une nouvelle « Terreur blanche », moment d’expression contre-révolutionnaire. C’est dans cette ambiance que se déroulent les premières élections.
1815 juillet-août : terreur blanche. Des royalistes massacrent des bonapartistes et des jacobinistes.
1815 août  : Elections législatives remportées par les ultras. C’est la « chambre introuvable » selon le mot de Louis XVIII. Elle est le fruit de la victoire des ultras.(Caron p.11).
1816 : Louis XVIII dissout la chambre introuvable. Les élections du 4 octobre voient la victoire des modérées et des Constitutionnels. La restauration entre dans une phase de libéralisation du régime.
1817 : loi électorale.(Loi Laîné). Caron p. 16.
La loi Laîné : Cette loi organise les élections législatives au suffrage direct et au scrutin de liste dans les chefs-lieux de départements, ce qui avantage de fait la bourgeoisie urbaine, souvent libérale.  Le débat qui précède le vote de la loi fut l’un des plus importants de la Restauration obligeant les députés à se positionner face au principe même du droit de vote et donc face aux précédents révolutionnaires et impériaux. Une véritable ligne de fracture passe alors au sein des monarchistes qui trouvent sa plus forte expression au printemps 1830.
Cette loi qui transfère le lieu de vote du chef-lieu d’arrondissement à celui du département décourage de nombreux gentilshommes ruraux à se rendre aux urnes, ce qui contribue à un recul de la droite ultra à la chambre.
Pour Pierre Rosanvallon, la nouvelle délimitation du corps électoral (110 000 électeurs pour 32 millions d’habitants) s’accompagne d’un débat prolongé en direction de l’opinion publique par le biais de la presse qui connaît un nouvel essor (Loi de Serre de 1819). On peut citer La Minerve de Benjamin Constant ou Le Constitutionnel qui publie 20000 numéros par jour.

2) Un durcissement ultra (1820-1828)
Un attentat politique met un point d’arrêt à la libéralisation du régime.
Dans la nuit du 13 au 14 février, le dauphin du trône, le duc de Berry, est assassiné par un bonapartiste, l’ouvrier Louvel. Cet attentat qui contribue à la bipolarisation de la classe politique contribue aussi à un changement de cap :
- Le libéral Descazes est remplacé par le duc de Richelieu.
- Suppression de certaine liberté comme celle de la presse.
- Une nouvelle loi électorale est adoptée en 1820, appelée la loi du double vote. Elle restaure un scrutin d’arrondissement pour 258 sièges, ce qui estfavorable aux notables ruraux. Les 172 autres sièges de la Chambre sont pourvus au niveau départemental par le quart le plus imposé des électeurs. Ces derniers sont donc amenés à voter deux fois.  Le nombre de députés de gauche diminue après cette nouvelle loi.
En 1824, Charles X succède à Louis XVIII. Il prend des mesures qui témoignent d’un durcissement du régime avec la remise au gout du jour du sacre à Reims, la loi sur le sacrilège et loi dite du « milliard des émigrés » et qui indemnise les nobles ayant quitté la France pendant la Révolution.

3) Résistances et contestations (1820-1828)
La contestation accompagne le tournant réactionnaire du régime. Elle peut prendre la forme d’une opposition institutionnelle comme celle des libéraux, qui à la Chambre, font échouer le projet de loi sur le droit d’aînesse remettant en cause l’égalité devant la succession.
Mais c’est aussi et surtout en dehors de la Chambre des députés que se poursuit la politisation de la société française. La privation du droit de réunion et d’association conduit les Français à emprunter d’autres voies d’engagement comme l’appartenance à des sociétés secrètes. A cet égard, la Charbonnerie est fondée en France en 1821. Influencée par la Carboneria italienne, elle est initialement républicaine mais l’arrivée de nombreux libéraux, favorables à une monarchie constitutionnelle, tend à diluer ce républicanisme. Suite à plusieurs conspirations avortées, la Charbonnerie se dissout d’elle-même. (cf. B.Goujon p.193 et ss.).
La diversité des modes d’action adoptés par l’opposition libérale explique le recours à d’autres outils d’opposition plus ponctuels :
- Les « enterrements de contestation » étudiés par E.Fureix.
- Les banquets constituent un autre moyen d’afficher et d’exprimer un engagement collectif.
C’est à travers ces pratiques et rituels que s’affirme une culture d’opposition sous la Restauration. Pour autant, on ne peut  pas parler d’un réel courant républicain. En réalité, l’opposition au régime est marquée par des convergences entre idée républicaine, bonapartisme et libéralisme. Ces convergences ne permettent pas de faire de distinctions trop tranchées entre idéologie. Au final, la faiblesse des partisans de la république et des idéaux démocratiques peut contribuer à expliquer l’absence d’une piste sérieuse de réforme républicaine du régime après la révolution de juillet 1830.

4) Vers l’affrontement (1828-1830)
Si l’on ne peut pas parler sous la Restauration de « parti républicain », la montée des formes de contestation, parfois d’inspiration républicaine mais pas uniquement, s’observe à partir de 1828. C’est l’année 1830 qui voit les résistances opposées à l’exécutif se cristalliser avec, par exemple la naissance du journal Le National fondé par Thiers, Mignet et Carrel. Il bénéficie du soutien financier de Lafitte. L’opposition se fait aussi jour à l’assemblée. Face à cet état de fait, Louis XVIII adopte 4 ordonnances qui suscitent une révolution.

Sur cette période, voir aussi le livre de B. Goujon paru au Seuil, "Monarchies postrévolutionnaires".

Bon, sur un côté technique, vérification de la légende urbaine sur les stylo frixion, si pratiques mais si dangereux (c'est l'action de la chaleur produite par la gomme qui efface l'encre)... 2 collègues ont vu leur copie d'entraînement effacée. La formatrice a dû poser sa tasse de thé sur l'enveloppe qui contenait les copies... Résulat : les copies sont  effacées à 80%, autour d'un magnifique cercle central... Les boules !

Même si pour le concours nos copies sont apparemment scannées au rectorat assez rapidement, il y a une grosse part de risque à utiliser ces stylos !

Utilisez un stylo qui va bien, si possible de couleur noire (ça rend mieux sur les photocopies) qui n'accroche pas le papier, mais aussi qui ne vous fasse pas mal à l'usage : on écrit non stop pendant 5 à 7 h, et quand on tient mal son stylo comme je le fais, et qu'on est irrité par le frottement d'une pièce de l'outil, on le jette très vite pour revenir à un bic ou à un roller bas de gamme mais confortable.
Veillez aussi à ce que l'encre sèche vite : j'ai l'habitude d'utiliser des feutres fin achetés chez lidl (belle écriture, confort), seulement j'ai dû y renoncer car en changeant de page, je salissais tout. Les épreuves blanches servent aussi à ça !

Larreburua a écrit:Bon, sur un côté technique, vérification de la légende urbaine sur les stylo frixion, si pratiques mais si dangereux (c'est l'action de la chaleur produite par la gomme qui efface l'encre)... 2 collègues ont vu leur copie d'entraînement effacée. La formatrice a dû poser sa tasse de thé sur l'enveloppe qui contenait les copies... Résulat : les copies sont  effacée à 80%, autour d'un magnifique cercle central... Les boules !

Même si pour le concours nos copies sont apparemment scannées au rectorat assez rapidement, il y a une grosse part de risque à utiliser ces stylos !

Flute, j'utilise toujours ceux-là. Ils sont carrément pratiques, tu te trompes, tu gommes, ce qui est plus esthétique que de grandes lignes de blanco. J'hésite entre le bic classique en noir, avec lequel j'écris bien mais je risque d'utiliser pas mal de correcteur ou de la banale encre bleue effaçable. Je sais que c'est mieux pour le correcteur d'écrire en noir mais à part les "frixion", le noir n'est pas effaçable.

Moi aussi je me demande bien quel "outil scripteur" je vais utiliser ...
Merci Plougatchev pour le topo chrono (une coquille dans la dernière phrase : c'est Charles X).
Le terme Republique est très polymorphe : il ne désigne pas seulement un régime politique- dont la définition est variable selon la sensibilité ideologique-, mais aussi une certaine conception de la souveraineté nationale.une culture,certaines formes de sociabilité ... Ainsi qu'une machine administrative ... Tout cela a beaucoup varie au cours du XIXème siècle. Je crois que le jury attend la prise en compte de cette historicité.
Sinon, je continue à etre quelque peu perplexe sur les attendus des dissert': les rapports des jury me semblent contradictoires ...A moins qu'il n'y ait vraiment une différence entre l'interne et l'externe ? Qu'en pensez-vous? Si les heureux lauréats peuvent nous expliquer comment ils s'y sont pris,d'avance merci .

On nous a donné mercredi la correction du travail sur mondialisation et conflits ...La encore, je suis dubitative : la préparatrice organise sa 1ère partie autour de la problématique suivante :La mondialisation libérale entre règlement et exacerbation des conflits sans du tout spatialiser ... Avec juste un schéma sur le fonctionnement de l'OMC ! 2ème partie sur les nouveaux emboîtement d'échelle 3ème partie sur la réorganisation des espaces et des rapports de force. Je suis déçue par ce plan d'autant que la formatrice est très sympa. Je suis en train d'essayer de construire un truc alternatif ... En tenant compte du fait que la mondialisation transforme les formes et les enjeux : conflits fluides par ex.,formations de communautés transnationales etc ... C'est vraiment un beau sujet mais très difficile à gérer .
Bonne fin de dimanche à tous

Larreburua a écrit:Bon, sur un côté technique, vérification de la légende urbaine sur les stylo frixion, si pratiques mais si dangereux (c'est l'action de la chaleur produite par la gomme qui efface l'encre)... 2 collègues ont vu leur copie d'entraînement effacée. La formatrice a dû poser sa tasse de thé sur l'enveloppe qui contenait les copies... Résulat : les copies sont  effacées à 80%, autour d'un magnifique cercle central... Les boules !

Même si pour le concours nos copies sont apparemment scannées au rectorat assez rapidement, il y a une grosse part de risque à utiliser ces stylos !

Dire que j'ai passé les 3 épreuves avec ça
Si c'était à refaire du coup, j'utiliserais une plume: plus confortable,  effaçable.  Karine a raison: au bout de 6h, j'ai decouvert des types de crampes que je ne connaissais pas, du genre qui remonte dans tout le bras... il faut les bons outils

J'ai un peu la tête dans le sac pendant cette première année de préparation.

J'ai bossé pendant juillet et aout : mais pas avec la même intensité que pour le Capes évidemment.
On va dire que j'ai dégrossi les questions du programme.

Depuis septembre, je n'avance quasiment plus, à cause de la fatigue des cours notamment.

Je n'ai pas pu/su bien travailler pendant les vacances de la Toussaint.
Certes, mes cours sont globalement prêts (à part l'EMC tssss...) mais je m'investis de plus en plus dans la reflexion autour de la place du JV dans l'enseignement, et de la représentation du passé dans ce medium (voir ma chaine YouTube en dessous).
Tout ça me plait, et je suis de plus en plus sollicités autour de ces problématiques (itw, conférences, articles...)

Bref, je fais surement trop de choses pour tout simplement la réussir... Rajoutons à cela que je ne suis pas un grand lecteur. Pour le capes, je me laissais de grandes plages horaires (2x4h par jour) pendant ficher mes bouquins.

Tout cela commence à m'atteindre moralement, et ce n'est pas bon. J'ai peur que ce futur échec me renvoie un mauvaise image de mes capacités intellectuelles/professionnelles.

Bon courage à vous en tout cas, et merci pour vos conseils, ce fil est très agréable à lire.

Il est normal d'avoir des moments de doute plus ou moins stressants mais il ne faut absolument pas lâcher le morceau. Tous les candidats traversent de telles périodes. Je te conseille de laisser un peu les livres de côté et de t'entraîner à réfléchir à des sujets et à faire des croquis (qui peuvent rapporter gros le jour de l'épreuve).
De plus, il faut remettre les choses à leur juste niveau. Il ne s'agit que d'un concours de la fonction publique qui ne préjuge en rien de tes qualités intellectuelles.
Bon courage à toi, Rom1ratm.

Médiavale:
j'ai recensé, outre les sujets déjà tombés:
1 - Les campagnes et la guerre (1270-1480)
2 - L’argent et la guerre (1270-1480)
3 - Le Roi de guerre (1270-1480) et pourquoi pas le roi et la guerre.
4. -La féodalité face à la guerre de 1270 à 1480

Que voyez-vous d'autres?
A Montpellier on a eu : Les guerres de siège.

Rom1ratm a écrit:
Bref, je fais surement trop de choses pour tout simplement la réussir... Rajoutons à cela que je ne suis pas un grand lecteur. Pour le capes, je me laissais de grandes plages horaires (2x4h par jour) pendant ficher mes bouquins.  

Tout cela commence à m'atteindre moralement, et ce n'est pas bon. J'ai peur que ce futur échec me renvoie un mauvaise image de mes capacités intellectuelles/professionnelles.

Bon courage à vous en tout cas, et merci pour vos conseils, ce fil est très agréable à lire.

Je suis ton travail et tes interventions avec beaucoup d'intérêt sur YT et twitter, il ne faut vraiment pas que tu te remettes en cause comme cela !

Je pense que très peu peuvent consacrer un temps énorme à ce concours. Cela peut se répartir sur plusieurs années : L'an passé, je n'ai préparé que les nouvelles questions... Dans tous les cas, la préparation de ce concours reste très enrichissante. Je ne sais pas ce que vont donner pour moi les épreuves de janvier, mais je me sens redynamisé d'un point de vue intellectuel par la préparation. Accroche toi !