Une collègue convoquée par un rectorat pour ses activités sur twitter?

Cela se passe sous un gouvernement PS, en France, en 2015.

https://twitter.com/ajfmorvan/status/672724028889686016

J'ai vu ça. Ça craint un max!

Je ne sais pas si ça a déjà été publié.
Une collègue de l'Académie de Lille, Martine Basiez, a été convoquée au rectorat pour son activité sur tweeter. Alain Morvan et d'autres ont dénoncé le procédé ! Les tentatives d'intimidations se multiplient!

Nous sommes en phase avec Linkus! Vous pouvez supprimer le mien!

Dans mon académie, des inspecteurs trop zélés se sont laissé aller à des menaces à peine voilées contre les stagiaires qui signeraient des pétitions, disant qu'il y en avait qui circulaient sur internet. Ils surveillent donc la toile...Et s'ils menacent les stagiaires, c'est parce qu'ils sont plus vulnérables, pas parce que l'envie leur manque de menacer les autres.

Olympias a écrit:https://www.neoprofs.org/t97341-une-collegue-convoquee-par-un-rectorat-pour-ses-activites-sur-twitter#3406889
Ici.
Un gentil modo pourrait-il fusionner les deux fils ?
C'est effarant en effet.

La gentille modo est passée

La réforme serait-elle si fragile et si peu crédible que que le gouvernement ait besoin d'agir comme cela, par la force ? Raison de plus pour lutter contre.

Si tous les collègues contre la réforme se mettent à twitter leur opposition, il faudra agrandir les rectorats pour convoquer tout le monde.
C'est vraiment déplorable tout ça.

Après l'intimidation, quelle sera la prochaine étape ?

D'accord avec Cactus: raison de plus pour lutter contre.

Et en 2012 ça venait nous parler de restaurer le dialogue social..

C'est la preuve qu'ils sont sur twitter et qu'ils n'ont pas grand-chose de POSITIF à faire !

Ils sont acculés à ce point ?

Et les collègues sont à ce point aussi.

Elle était si virulente que ça la collègue ?
Pas taper, j'essaye de comprendre...

Je vous présente Monseigneur le recteur: Luc JOHANN (et Pirlouit), nommé recteur de l'académie de Lille par décret du président de la République, en conseil des ministres du 9 septembre 2015. Tout fraîchement nommé, il fait du zèle, LE MONSIEUR. Une vraie chasse aux sorcières.

Où est Luc Johann ?... Saurez-vous trouver Luc Johann qui apparaît sur cette image ?


Un indice, si vous êtes chez vous : il a des cornes.

Bon, en fait, en vrai, il ressemble à ça :

maîtresse a écrit:Elle était si virulente que ça la collègue ?
Pas taper, j'essaye de comprendre...

Elle a nommément traité une IPR de folle. Ce qui n'est finalement pas bien méchant par rapport à ce qu'on peut lire sur NVB ou F.Robine...

Elle l'a traitée nommément ?

Edit : pardon, j'ai mal lu...

Je connais un peu Luc Johann, mais comme président d'université, et il ne m'avait pas donné l'impression d'être un partisan de la répression à tout crin...

Ca peut même être méchant pour certains déséquilibrés...

Dire qu'une IPR est folle c'est un diagnostic médical non autorisé, tout au plus. Pas de quoi fouetter une CAP disciplinaire, n'en déplaise à M. le Recteur...

Tout ça pour une réforme qui partira avec Belkacem probablement à la poubelle de l'histoire en mai 2017 ? C'est beaucoup de bruit pour une fin de règne.

On ne dit pas folle mais "personne en souffrance "

Edgar a écrit:Tout ça pour une réforme qui partira avec Belkacem probablement à la poubelle de l'histoire en mai 2017. C'est beaucoup de bruit pour une fin de règne.

Possible, à condition qu'avec elle soit purgé le ministère de sa camarilla technocratique , hostile aux enseignants, experte dans l'art de se tailler des fromages et d'offrir des postes aux fidèles.
Mais il faut aussi tenir compte du fait que cette réforme est, derrière le langage orwellien, profondément réactionnaire et soumise aux diktats (les régions contre l'Etat, l'école utilitaire contre l'école du citoyen, le monde extérieur et marchand contre les enseignants, la pratique contre le savoir abstrait, etc.) , et je ne crois pas que les suivants seront des progressistes. Car in fine, il s'agit quand même de faire des économies sur l'école, considérée comme un coût ...
On va essayer de les virer, moi en tête (ainsi que mes proches), mais sans illusions. Un peu comme on gratte un bouton, ça soulage sur le moment, mais après...

Lefteris a écrit:

Edgar a écrit:Tout ça pour une réforme qui partira avec Belkacem probablement à la poubelle de l'histoire en mai 2017. C'est beaucoup de bruit pour une fin de règne.

Possible, à condition qu'avec elle soit purgé le ministère de sa camarilla technocratique , hostile aux enseignants, experte dans l'art de se tailler des fromages et d'offrir des postes aux fidèles.
Mais il faut aussi tenir compte du fait que cette réforme est, derrière le langage orwellien, profondément réactionnaire et soumise aux diktats  (les régions contre l'Etat, l'école utilitaire contre l'école du citoyen, le monde extérieur et marchand contre les enseignants, la pratique contre le savoir abstrait, etc.) , et je ne crois pas que les suivants seront des progressistes. Car in fine, il s'agit quand même de faire des économies sur l'école, considérée comme un coût ...
On va essayer de les virer, moi en tête (ainsi que mes proches), mais sans illusions. Un peu comme on gratte un bouton, ça soulage sur le moment, mais après...

Intéressant posé comme ça en effet. Mais il me semble que quand même,globalement, cette réforme, et ses sous-entendus, n'ont pas bonne presse vers la droite d'une façon générale.

Traiter de fou en donnant son nom un supérieur hiérarchique que ce soit dans le secteur privé ou public ça ne me parait pas si anodin que ça (injure publique, diffamation...). Il va falloir que les commissaires paritaires soient bons...