Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

Retour à la semaine de quatre jours ou maintien des quatre jours et demi d’école ? Pour préparer la prochaine rentrée scolaire, la commune de Ris-Orangis lance une consultation auprès des parents, des enseignants et du personnel en charge des activités périscolaires.

La concertation pour un éventuel changement dans les rythmes scolaires devait se faire à l’oral… « lors de la réunion du 27 novembre à la mairie, il a été dit que s’il devait y avoir un questionnaire, il ne fallait pas qu’il soit sec » explique un parent d’élève élu à l’école élémentaire Jean Macé.
En effet, tout le monde était d’accord sur le fait qu’un tel questionnaire devait s’accompagner d’un minimum d’information.
« On a donc été surpris en recevant un questionnaire de la mairie, sur proposition d’un seul parent. Un questionnaire également envoyé à tous les directeurs d’école pour qu’ils les distribuent aux parents… »

Et si les écoles d’Angoulême repassaient à la semaine de quatre jours à la rentrée prochaine? Tout dépendra en fait du résultat de la large consultation lancée...

La municipalité s’apprête à voter le retour à la semaine de quatre jours d’école, s’appuyant sur les décisions des conseils d’école. Des parents s’y opposent.

De son côté, le maire met en avant un principe simple : celui de la démocratie. « Je dois tenir compte du résultat du référendum » répète-t-il. Celui-ci a été préparé avant l’été, annoncé et rappelé bien en amont. Tous les parents et enseignants ont été avertis par courrier et des procurations ont même été prévues » précise-t-il. Le résultat a été serré : 49,80 % ont choisi les 4,5 jours contre 49 % pour les 4 jours.

« Une vraie pose en milieu de semaine, avec le mercredi libéré, serait intéressante. Le vrai débat, selon moi, ce n'est pas le retour ou non aux quatre jours mais où placer la 5e matinée travaillée dans la semaine. » Et pour le président, la réponse est toute trouvée : « le samedi matin. »

Sans la moindre hésitation, le groupe d’opposition se déclare opposé « au retour à la semaine de 4 jours. Les spécialistes sont nombreux à défendre au contraire la répartition du temps scolaire sur 5 jours. Les nouveaux rythmes scolaires prévoient ainsi des matinées d’école plus longues, ces périodes étant les plus propices aux apprentissages. Le retour de la classe le mercredi matin permet également d’éviter une coupure en milieu de semaine, néfaste pour beaucoup d’enfants qui ont du mal à retravailler le jeudi matin. »

The Goon a écrit:Nancy - Rythmes scolaires « Tout sauf la semaine de 4 jours » pour l’opposition municipale

Sans la moindre hésitation, le groupe d’opposition se déclare opposé « au retour à la semaine de 4 jours. Les spécialistes sont nombreux à défendre au contraire la répartition du temps scolaire sur 5 jours. Les nouveaux rythmes scolaires prévoient ainsi des matinées d’école plus longues, ces périodes étant les plus propices aux apprentissages. Le retour de la classe le mercredi matin permet également d’éviter une coupure en milieu de semaine, néfaste pour beaucoup d’enfants qui ont du mal à retravailler le jeudi matin. »

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Ils resteront un moment dans l'opposition.

Chacun a pu s’exprimer autour d’une boisson chaude.
Quasi-unanimité pour la semaine de 4,5 jours
L’équipe enseignante a mis en évidence le côté marginal du rythme des 4 jours dans la zone européenne ainsi que les rapports en terme de recherche en éducation favorables pour le rythme des 4,5 jours.
« En effet, l’efficience de concentration des élèves s’opère surtout le matin. Une matinée de plus par semaine d’apprentissage se révèle donc essentielle » a souligné Marie Fauvette.

« Il y a eu 31, 57 % de participation, détaille Henri Mellier, conseiller municipal en charge des questions d’éducation. Il y a eu un seul bulletin nul puisqu’une personne a coché les deux possibilités. » Côté résultat, 775 personnes ont voté pour un retour à la semaine de quatre jours (72,42 % des suffrages) et 295 votes ont été réalisés pour un maintien à la situation actuelle avec la conservation des quatre jours et demi et des nouvelles activités périscolaires (NAP).

Avis aux enseignants et aux parents d’élèves scolarisés dans les écoles maternelles et élémentaires. Un questionnaire en ligne est ouvert, jusqu’au 22 décembre, pour leur permettre de choisir entre le retour à la semaine de 4 jours ou le maintien des temps d’activités périscolaire.

Un questionnaire a également été adressé aux parents d’élèves qui doivent le remplir avant le 20 décembre. Les villes devant faire part de leur décision à la direction académique avant le 15 janvier.

Finalement, c'est la semaine à 4 jours qui a recueilli le plus de nombre de voix : 57,14% des votants. Les cours le mercredi matin ont recueilli 30,49% des voix et ceux du samedi matin 12,37%.

Selon Mostafa Fourar, adjoint au maire de Nancy délégué à l'éducation et aux écoles, le débat est très ouvert et il ne faut pas s'attendre à une votation qui se résumerait à cette question : pour ou contre la semaine de 4 jours et demi ? "Il n'y a pas un schéma idéal plus qu'un autre", dit-il. "Les intérêts sont contradictoires entre les parents d'élèves, les enseignants, les animateurs sportifs et culturels, les agents de la mairie parce qu'ils subissent également les modifications des rythmes scolaires, et surtout les enfants !"

C’est sur cette question financière que le bât pourrait blesser pour la Ville de Brive. Ou plutôt que la décision de repasser à la semaine de quatre jours pourrait s’imposer. « Sans ce fonds de soutien, on ne peut pas assumer les ateliers périscolaires, c’est net. Même avec l’apport de la CAF, dont nous bénéficions, le fonds de soutien est indispensable. »

Quatre ans après, il reste impossible de dégager un véritable consensus sur l’efficacité de la réforme de ce point de vue. Un rapport de l’Inspection générale de l’éducation nationale (IGEN) a relevé un ressenti accru de fatigue chez les élèves, en particulier en fin de semaine – ce qui peut s’expliquer par l’instauration d’activités périscolaires en fin de journée.
A l’inverse, une étude psychotechnique plus poussée menée par le chronopsychologue François Testu n’a mesuré aucun phénomène de ce genre – mais sa portée est limitée, car elle ne concerne qu’une seule ville, Arras, qui n’est représentative que d’un schéma particulier d’organisation de la semaine (activités périscolaires réparties sur quatre jours et classe le mercredi matin), parmi les différentes options alors proposées aux écoles.

Comme dans de nombreuses autres communes d’Antony à Levallois en passant par Asnières, les parents d’enfants scolarisés dans les écoles publiques suresnoises sont donc invités à répondre à un questionnaire en ligne jusqu’au 19 décembre.

La question est évidemment la même que dans toutes les communes : faut-il ou non revenir à la semaine de quatre jours à la rentrée de septembre. « C’est une préoccupation forte des habitants », insiste Jean Rapti, l’adjoint au maire chargé des affaires scolaires.

La ville de Champigny vient par exemple de décider de revenir à la semaine de 4 jours dès la rentrée de septembre suite à l’organisation d’un vote. A Choisy, la concertation s’adresse également aux personnels concernés.

« Les pistes d'amélioration évoquées dans le cadre de ces réunions devront être approfondies au cours des concertations sur le 2ème Projet Éducatif de la Ville qui auront lieu au cours des deux premiers trimestres 2018 suite aux engagements pris en 2015 » indique également la Ville de Clermont-Ferrand.

Quatre questionnaires sont ainsi disponibles sur le site Internet de la ville ou auprès des différentes directions d’école. Ils recensent les avis sur un possible retour à la semaine de quatre jours, le maintien d’un temps d’activité après l’école, le prolongement de l’accueil des enfants jusqu’à 19 heures, ou encore sur la question de l’organisation des mercredis.

L’avis du conseil d’école est d’ailleurs purement consultatif. Pour obtenir une dérogation de la part de l’inspection d’académie et revenir à la semaine de quatre jours, il faudrait que municipalité et école en fassent une demande conjointe. Ce ne sera pas le cas.

Nous allons consulter tous les délégués des parents d'élèves, nous allons échanger avec eux, le jeudi 14 décembre. Nous allons leur dire ce que l'on peut faire aujourd'hui, dans le cadre de cette organisation, et ce que l'on ne pourra pas faire dans la semaine à quatre jours.

"Ce calendrier impose la réunion dans l’urgence de conseils d’écoles extraordinaires, précipitant les décisions et court-circuitant bien souvent les échanges initiés localement. Si l’avis du conseil régional, compétent en matière de transports scolaires, a son importance, il est inacceptable qu’il dicte à lui seul le calendrier de consultation des 3 860 écoles publiques de l'académie, " dit le syndicat d'enseignants.

La FSU condamne ce cadre imposé et demandent un calendrier qui permette des prises de décision jusqu’à la fin du mois de mars 2018.

Animé des valeurs de laïcité, de citoyenneté, d’indépendance, de pluralisme, de rigueur scientifique, L’ORTEJ veut alimenter la réflexion et l’action de tous les acteurs du système éducatif afin d’améliorer de manière tenable la conciliation de ces temps de vie et la prise en compte de l’ensemble de ces besoins au bénéfice de l’enfant et de ceux qui participent à son éducation.

Deux modalités d’organisation sont proposées : le maintien des 4 jours et demi sans modification ou le retour à 4 jours. Mais le groupe PS « Charenton avant tout » propose ce jeudi soir en conseil municipal, une troisième option sur les 4 jours et demi, à savoir la réduction des pauses méridiennes de 2 heures à 1 h 30 les jours pleins, lundi, mardi, jeudi et vendredi.

Tous les habitants de Gennevilliers sont invités à voter, ce vendredi, pour un retour ou non à la semaine de quatre jours. Mais l’organisation de ce scrutin inédit inquiète l’opposition, favorable au maintien des TAP (temps d’activités périscolaires). « La consultation est pipée, accuse Nasser Lajili, conseiller municipal d’opposition (FI). La mairie trahit la démocratie avec des réunions visant à instrumentaliser le vote. »

L’initiation, l’épanouissement, comme l’esprit d’éveil et de découverte ont été les objectifs des Temps d’Activités Périscolaires (TAP). Ils ont été plébiscités par de nombreuses familles. La large adhésion des familles aux TAP et des 1200 élèves qui les fréquentent sont des réalités qui doivent être prises en compte.

À demi-mots, ou lors de conversations individuelles, des avis divergents s’expriment. Certaines personnes font valoir des études et articles sérieux qui donnent la première place à une solution, d’autres en mettent en avant de tout aussi sérieux qui montrent le contraire. Mais ces études concernent la pédagogie, qui n’est pas du domaine de compétence des communes!