- jésusFidèle du forum
C'est à peu près ça. La formation généraliste de l'université n'est pas professionnalisante ( sauf licence pro ou master pro) , il faut sortir de l'université avec une formation pro à défaut de réussir un concours de l'enseignement. Le choix en sortie de fac est donc ultra-simple : soit un concours de l'enseignement soit une formation professionnalisante à laquelle on peut rajouter un concours pour la fonction publique. Sortir de la fac sans formation pro alors que le métier d'enseignant n'est pas la chose la plus engageante que l'on souhaite faire ou par cela par défaut, conformisme,ou encore dans le cas où n'arrive pas à avoir un concours d'enseignant pendant ses années d'études. est une belle c..... ( ce qui arrive souvent)
Dire cela dans les couloirs de fac , reviens à être Cassandre. Tout ce qui est hors enseignement est sous le coup de l'indignité.
Mais c'est ce qui m'a sauvé la vie ( professionnelle)
- LefterisEsprit sacré
C'est exact, c'est plus difficile une fois installé il faut prendre le risque de la mobilité (assurée pur ceux qui sont dans des petites villes, la plupart des administrations ont leur services dans de grandes villes, contrairement à l'EN, où l'on peut trouver des établissements scolaires dans de très petites villes). Quant à l'accessibilité des concours, elle est réelle, mais demande une préparation : souvent note de synthèse, droit-éco-finances publiques, langue vivante. Les maths font partie des options de certains concours et offrent un avantage certain.surfaquitaine a écrit:Lefteris a écrit:
Il n'y a que l'embarras du choix dans les concours de catégorie A
Lorsque l'on est étudiant oui, mais au bout de 10 ou 15 ans de carrière c'est plus compliqué.
Le problème c'est aussi la mobilité, lorsque l'on a un conjoint ce n'est pas facile.
Si vous connaissez un concours A/A+ où un prof a toutes ses chances et où il y a des perspectives de mobilité, je suis preneur !
Là-dessus, tu as raison . Mais nombre d'étudiants l'ont compris, notamment en lettres, où le cul-de-sac est quasi certain. Regarde ce que disent les enseignants du supérieur qui préparent aux concours, et les résultats des concours eux-mêmes : moins de monde d'année en année, et de plus en plus faibles. Quand je regarde autour de moi, je vois un phénomène s'accroître. Les étudiants de lettres qui ne veulent pas ou plus être enseignants bifurquent à la licence, et font des masters pro, ou une formation complémentaire, ou encore des préparations aux concours de la FP .C'est à peu près ça. La formation généraliste de l'université n'est pas professionnalisante ( sauf licence pro ou master pro) , il faut sortir de l'université avec une formation pro à défaut de réussir un concours de l'enseignement. Le choix en sortie de fac est donc ultra-simple : soit un concours de l'enseignement soit une formation professionnalisante à laquelle on peut rajouter un concours pour la fonction publique. Sortir de la fac sans formation pro alors que le métier d'enseignant n'est pas la chose la plus engageante que l'on souhaite faire ou par cela par défaut, conformisme,ou encore dans le cas où n'arrive pas à avoir un concours d'enseignant pendant ses années d'études. est une belle c..... ( ce qui arrive souvent)
Dire cela dans les couloirs de fac , reviens à être Cassandre. Tout ce qui est hors enseignement est sous le coup de l'indignité.
Mais c'est ce qui m'a sauvé la vie ( professionnelle)
Du reste, bien avant la crise de l'EN, il y avait déjà beaucoup de monde qui passait des concours autres que l'EN, mais il en restait bien assez pur cette administration. Dans mon ancien boulot , les gens qui avaient fait du droit étaient majoritaires, mais les littéraires étaient aussi très bien représentés.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- lisette83Érudit
Il n'y a pas que l'enseignement dans la vie et ce que l'on peut dire après une expérience de 20 ans ou plus dans l'enseignement est loin de préjuger de l'avenir.marc027 a écrit:VicomteDeValmont a écrit:Vers quel concours, accessible, faut-il se diriger si on veut gagner davantage dans la fonction publique sans perdre en qualité de vie? Une idée?
Pour moi, il n'y a que l'Agrégation qui répond à ta question...
J'attends les réformes sur la" rentabilisation " du corps professoral qui ne devraient pas tarder et malheureusement on en reparlera (agrégé ou pas).
- jésusFidèle du forum
Oui, du reste, les concours administratifs de la territoriale sont plus accessibles car il y a 4 fois plus de poste dans cette filière que dans la filière culturelle. La filière culturelle est bouchée ( faite un tour sur cap territorial pour les postes en culturelle catégorie A, faites une comparaison avec la filière administrative) : no comment. On est même sur un ratio de 1 à 10.
408 postes d'attaché en administratif
32 postes en attaché de conservation, 3 postes de bibliothécaires territoriales.
( tous les départements ne sont pas inscrits à cap territorial) mais cela donne la température.
408 postes d'attaché en administratif
32 postes en attaché de conservation, 3 postes de bibliothécaires territoriales.
( tous les départements ne sont pas inscrits à cap territorial) mais cela donne la température.
- DhatturaNiveau 10
Une question: un attaché territorial gagne plus qu'un prof agrégé? (je me perds un peu dans les différentes grilles, grades et indices mais j'ai l'impression que non...)
- LefterisEsprit sacré
Tout est fonction des indemnités. En indice, souvent un peu moins(mais de nombreuses catégories A vont avoir accès à l'échelle lettre A, au même titre les agrégés, l'écart se réduit). Pour la pension, c'est l'indice qui compte, pour l'instant. Ceci dit, si pendant de longues années on a gagné 10 000 à 15 € de plus par an du fait des indemnités, on a pu cotiser, se constituer un patrimoine. Si jamais le système Macron se met en place, avec calcul sur X années et prise en compte de l'ensemble des revenus, les pensions des enseignants vont s'effondrer par rapport aux autres. Eventualité à considérer, même si on n'en est pas encore là.Dulcinea del Toboso a écrit:Une question: un attaché territorial gagne plus qu'un prof agrégé? (je me perds un peu dans les différentes grilles, grades et indices mais j'ai l'impression que non...)
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- BabaretteDoyen
jésus a écrit:Oui, du reste, les concours administratifs de la territoriale sont plus accessibles car il y a 4 fois plus de poste dans cette filière que dans la filière culturelle. La filière culturelle est bouchée ( faite un tour sur cap territorial pour les postes en culturelle catégorie A, faites une comparaison avec la filière administrative) : no comment. On est même sur un ratio de 1 à 10.
408 postes d'attaché en administratif
32 postes en attaché de conservation, 3 postes de bibliothécaires territoriales.
( tous les départements ne sont pas inscrits à cap territorial) mais cela donne la température.
Certes, mais dans la fonction publique territoriale, il ne suffit pas de réussir un concours pour obtenir un poste. Mais je ne sais pas s'il est aussi difficuile d'obtenir un poste après son concours dans l'administration que dans la culture.
- DhatturaNiveau 10
Lefteris a écrit:Tout est fonction des indemnités. En indice, souvent un peu moins(mais de nombreuses catégories A vont avoir accès à l'échelle lettre A, au même titre les agrégés, l'écart se réduit). Pour la pension, c'est l'indice qui compte, pour l'instant. Ceci dit, si pendant de longues années on a gagné 10 000 à 15 € de plus par an du fait des indemnités, on a pu cotiser, se constituer un patrimoine. Si jamais le système Macron se met en place, avec calcul sur X années et prise en compte de l'ensemble des revenus, les pensions des enseignants vont s'effondrer par rapport aux autres. Eventualité à considérer, même si on n'en est pas encore là.Dulcinea del Toboso a écrit:Une question: un attaché territorial gagne plus qu'un prof agrégé? (je me perds un peu dans les différentes grilles, grades et indices mais j'ai l'impression que non...)
Merci Lefteris!
- fifi51Fidèle du forum
Lefteris a écrit:Tout est fonction des indemnités. En indice, souvent un peu moins(mais de nombreuses catégories A vont avoir accès à l'échelle lettre A, au même titre les agrégés, l'écart se réduit). Pour la pension, c'est l'indice qui compte, pour l'instant. Ceci dit, si pendant de longues années on a gagné 10 000 à 15 € de plus par an du fait des indemnités, on a pu cotiser, se constituer un patrimoine. Si jamais le système Macron se met en place, avec calcul sur X années et prise en compte de l'ensemble des revenus, les pensions des enseignants vont s'effondrer par rapport aux autres. Eventualité à considérer, même si on n'en est pas encore là.Dulcinea del Toboso a écrit:Une question: un attaché territorial gagne plus qu'un prof agrégé? (je me perds un peu dans les différentes grilles, grades et indices mais j'ai l'impression que non...)
En théorie oui, maintenant j'attends de voir ceux qui l'obtiendront réellement.
- jésusFidèle du forum
Certainement, je vais être reçu/collé du concours d'attaché de conservation dans un peu plus de 15 jours et ce malgré une prolongation d'un an de la liste d'aptitude. Alors que j'ai une formation/expérience/mobilité. Je me suis rendu dans un certain nombre d'entretiens dont pour un certain nombre j'avais le profil. J'ai participé à des concours d'animateur de pays d'art et d'histoire. J'ai joué le jeu en postulant à beaucoup de postes, en ayant des CV et lettre de motivation correctes, des conseils de l'apec etc. Je l'ai un peu en travers de la gorge. Le prochain concours devrait être en 2018 ( mais est-ce que cela vaut le coup de le repasser??? et le prochain concours d'assistant de conservation est en 2019...en attendant il faut vivre et s'occuper) Il vaut mieux avoir le poste en contractuel puis passer le concours ( interne si possible) une fois en poste. Des postes de contractuels de 1 an renouvelable une fois ( encore faut-il que les résultats du concours soient positifs et qu'ils tombent pendant ce timing) , les contrats dans la filière administratives sont plus longs ( 3 ans, renouvelable une fois pour deux ans, beaucoup de collectivités se prémunissent des 6 ans de contrat qui mène au CDI) et il y a une obligation à passer le concours afférent. Aussi, avoir déjà été admissible à un concours FPT constitue aussi un atout pour être embauché ( on m'a dit que ce n'était pas bien de ne pas mentionner ses admissibilités à des concours...Là, pour moi, je ne vois pas la gloire à annoncer que je serais reçu/collé sur un CV, je vais passer pour un loser) ( bref, difficile de savoir ce que penseront les recruteurs)
L'idéal étant de trouver un poste de contractuel et ne pas avoir perdu sa dynamique de concours...
Là, si c'est à refaire, je n'irai pas tête baissée, passer tous les concours FPT sans être en poste dans le même grade auparavant, avec l'obligation contractuelle de le passer. Etre un "externe" total revient à jouer au loto, car il y aura toujours un contractuel plus expérimenté, un titulaire en détachement, et le concours représente " peanuts" face à cela si on n'a pas la dite expérience...L'oeuf et la poule et le loto réunis.
Donc, quitter un emploi stable pour cela, il faut y réfléchir. Il faut vraiment que la situation ne soit plus tenable.
L'idéal étant de trouver un poste de contractuel et ne pas avoir perdu sa dynamique de concours...
Là, si c'est à refaire, je n'irai pas tête baissée, passer tous les concours FPT sans être en poste dans le même grade auparavant, avec l'obligation contractuelle de le passer. Etre un "externe" total revient à jouer au loto, car il y aura toujours un contractuel plus expérimenté, un titulaire en détachement, et le concours représente " peanuts" face à cela si on n'a pas la dite expérience...L'oeuf et la poule et le loto réunis.
Donc, quitter un emploi stable pour cela, il faut y réfléchir. Il faut vraiment que la situation ne soit plus tenable.
- Stanislas RNiveau 5
Le mieux serait de nous comparer à nous-même.
Au début des années 80, un instituteur pouvait se permettre de manger au restaurant tous les midis.
Et vous quand êtes-vous allé au restaurant pour la dernière fois?
Au début des années 80, un instituteur pouvait se permettre de manger au restaurant tous les midis.
Et vous quand êtes-vous allé au restaurant pour la dernière fois?

- SibyllineNiveau 5
Voilà.
Quand j'étais gamine, les profs, c'étaient des gens plutôt aisés.
Bon sinon, tout dépend du resto, hein !
Et de la ville où tu es ...
Quand j'étais gamine, les profs, c'étaient des gens plutôt aisés.
Bon sinon, tout dépend du resto, hein !

Et de la ville où tu es ...
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1999-2017 : professeur de mathématiques
Inspectrice des Finances publiques
- polie2046Niveau 6
Pour renforcer l'argument salarial, il faut également remettre sur la table le contenu du travail et les conditions dans lesquelles certains d'entre nous travaillent, le poids potentiellement infantilisant de la hiérarchie enfin. En somme, redéfinir le métier d'enseignant pour le meilleur, et non plus pour le pire dans certains cas.
Bon week-end !
Bon week-end !
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POLIE
- jésusFidèle du forum
Par la force des choses, si il y a plus de poste dans l'administratif, oui.
Sachant, que mes chiffres sont généraux, et qu'il faut diviser par 3 ou 4 le nombre de postes où on peut raisonnablement postuler en fonction de sa spécialité. En étant attaché de conservation, il y a des spécialités archives, archéologie, musée, politique culturelle par exemple, que l'on peut encore subdiviser si vous êtes plutôt antiquisant, médiéviste, moderne, contemporain etc. bref, si à l'heure où on parle 4 ou 5 postes vous conviennent en France, c'est le bout du monde. Sans compter les postes trop loin de chez soi ou dans des endroits où on ne veut pas aller. On a le même topo dans l'administratif , où certaines spécialités sont peu représentés.
Mais on a plus de chance dans des postes plus généralistes dans la filière administrative mais encore faut-il vouloir y aller en ayant un cursus de "cultureux"
Là concrètement, j'attends sans trop y croire 4 réponses en cours pour des postes d'attaché de conservation. On est dans le ça passe ou ça casse. Là, je me rends compte que si notre profil correspond de loin aux attentes des postes, multiplier les candidatures est un peu vain. Même avec un bon CV, si on a pas le bon profil, le bon discours version " la voix de son maître" lors des entretiens, c'est mort. Tous appellent au changement, réclament des notes d'intention mais rejettent in fine toutes idées ou projets qui vont dans le bon sens. Bref, sur le finish, c'est la continuité, le discours conformiste qui l'emporte. Pas la peine d'imaginer que son propre parcours puisse être une richesse ou apporter des solutions.
- XIIINeoprof expérimenté
Et pendant ce temps aucune déclaration officielle du président sur les délinquants en col blanc et les paradise papers...
- User21929Expert
En tant que PLP HC 5ème échelon (ex-6ème échelon) je me suis "amusé" à faire des simulations de mon salaire pour juillet prochain afin de le comparer avec celui de juillet 2017. Avec une hypothétique compensation de l'augmentation de la CSG, je perdrai 12€ et sans compensation 82€
Par mois évidemment ! Sans compter l'inflation...
























- LefterisEsprit sacré
On n'enlève qu'aux riches ...Si ça peut te consoler, à l'issue du PPCR , j'aurais 100 roros nets de moins sur la fiche de paie. J'espère que le patronat en fera bon usage.Whypee a écrit:En tant que PLP HC 5ème échelon (ex-6ème échelon) je me suis "amusé" à faire des simulations de mon salaire pour juillet prochain afin de le comparer avec celui de juillet 2017. Avec une hypothétique compensation de l'augmentation de la CSG, je perdrai 12€ et sans compensation 82€Par mois évidemment ! Sans compter l'inflation...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- User21929Expert
J'ai du mal à être consolé par le malheur des autres.Lefteris a écrit:On n'enlève qu'aux riches ...Si ça peut te consoler, à l'issue du PPCR , j'aurais 100 roros nets de moins sur la fiche de paie. J'espère que le patronat en fera bon usage.Whypee a écrit:En tant que PLP HC 5ème échelon (ex-6ème échelon) je me suis "amusé" à faire des simulations de mon salaire pour juillet prochain afin de le comparer avec celui de juillet 2017. Avec une hypothétique compensation de l'augmentation de la CSG, je perdrai 12€ et sans compensation 82€Par mois évidemment ! Sans compter l'inflation...
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J'appréhende mon comportement quand en janvier les collègues vont s'étonner et pleurnicher en voyant la fiche de salaire...
- LeclochardEmpereur
Dans mon établissement, on a un stagiaire en détachement qui vient de la Défense. Il a environ 45 ans. Il bossait dans les télécommunications et voulait devenir enseignant depuis longtemps. J'ai discuté avec lui et en toute franchise, il m'a avoué qu'il serait reclassé à l'échelon 11 mais qu'il perdrait 1700 euros par mois quand il serait intégré à l'EN. C'est ce qu'il touche en primes ! Ca rappelle douloureusement qu'on est vraiment pris pour des idiots avec nos primes PP ou ISOE et que le combat syndical devrait porter là-dessus plutôt que sur le point d'indice.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LefterisEsprit sacré
A peu près mon cas, si tu as lu mes élucubrations. J'étais plus jeune et à l'échelon en dessous (mais avec ancienneté dans l'échelon) , j'ai perdu un tout petit peu moins en net, mais j'ai perdu des indemnités comptabilisées en points d'indice. Le combat devrait porter sur le point d'indice quand même, mais aussi en effet sur les indemnités statutaires (pas les primes, trop aléatoire).Leclochard a écrit:Dans mon établissement, on a un stagiaire en détachement qui vient de la Défense. Il a environ 45 ans. Il bossait dans les télécommunications et voulait devenir enseignant depuis longtemps. J'ai discuté avec lui et en toute franchise, il m'a avoué qu'il serait reclassé à l'échelon 11 mais qu'il perdrait 1700 euros par mois quand il serait intégré à l'EN. C'est ce qu'il touche en primes ! Ca rappelle douloureusement qu'on est vraiment pris pour des idiots avec nos primes PP ou ISOE et que le combat syndical devrait porter là-dessus plutôt que sur le point d'indice.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
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- Graisse-BoulonsNiveau 10
Pour l'avoir constaté, je peux vous assurer qu'en plus, souvent, on trouve des gens qui viennent pour "finir tranquilles" une carrière, persuadés qu'ici c'est le club med...Et quand c'est le cas, pour bosser avec tu peux toujours essayer de pousser au c.l : l'inertie est massive et déterminée car évaluée en euros mensuels perdus...Tu peux sortir ton disque dur, filer tout ce que tu as à ce collègue complètement perdu "pour le bien des élèves"...Et constater amèrement que le reclassement se faisant en fonction de l'ancien salaire, il est possible que ton échelon soit inférieur au sien au même age...il n'aura perdu "que" ses primes mais son fixe va suffire à poutrer le tient bien proprement...
- VicomteDeValmontGrand sage
1700 euros de primes, le traitement d'un enseignant en début de carrière...
_________________
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
J'aime le

- CeladonDemi-dieu
Toutes les recrues d'ailleurs n'ont pas les qualités d'un Lefteris, c'est certain !Graisse-Boulons a écrit:Pour l'avoir constaté, je peux vous assurer qu'en plus, souvent, on trouve des gens qui viennent pour "finir tranquilles" une carrière, persuadés qu'ici c'est le club med...Et quand c'est le cas, pour bosser avec tu peux toujours essayer de pousser au c.l : l'inertie est massive et déterminée car évaluée en euros mensuels perdus...Tu peux sortir ton disque dur, filer tout ce que tu as à ce collègue complètement perdu "pour le bien des élèves"...Et constater amèrement que le reclassement se faisant en fonction de l'ancien salaire, il est possible que ton échelon soit inférieur au sien au même age...il n'aura perdu "que" ses primes mais son fixe va suffire à poutrer le tient bien proprement...
- ddalcatelNiveau 9
VicomteDeValmont a écrit:1700 euros de primes, le traitement d'un enseignant en début de carrière...
Et encore, s'il n'est jamais malade...
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Leclochard a écrit:Dans mon établissement, on a un stagiaire en détachement qui vient de la Défense. Il a environ 45 ans. Il bossait dans les télécommunications et voulait devenir enseignant depuis longtemps. J'ai discuté avec lui et en toute franchise, il m'a avoué qu'il serait reclassé à l'échelon 11 mais qu'il perdrait 1700 euros par mois quand il serait intégré à l'EN. C'est ce qu'il touche en primes ! Ca rappelle douloureusement qu'on est vraiment pris pour des idiots avec nos primes PP ou ISOE et que le combat syndical devrait porter là-dessus plutôt que sur le point d'indice.
En tant que PE, je ne renâcle point à la valorisation du point d'indice car les primes heu... non comment.
- LefterisEsprit sacré
Ben oui, le reclassement se fait en fonction de l'ancien indice (pas de l'ancien salaire). Mais il se trouve aussi que l'on va plus vite ailleurs qu'à l'EN. J'étais bloqué dans le dernier échelon de mon grade (par sanction déguisée) et malgré ça j'étais encore devant pas mal de collègues. Tout en perdant 30% de mes revenus...Graisse-Boulons a écrit:Pour l'avoir constaté, je peux vous assurer qu'en plus, souvent, on trouve des gens qui viennent pour "finir tranquilles" une carrière, persuadés qu'ici c'est le club med...Et quand c'est le cas, pour bosser avec tu peux toujours essayer de pousser au c.l : l'inertie est massive et déterminée car évaluée en euros mensuels perdus...Tu peux sortir ton disque dur, filer tout ce que tu as à ce collègue complètement perdu "pour le bien des élèves"...Et constater amèrement que le reclassement se faisant en fonction de l'ancien salaire, il est possible que ton échelon soit inférieur au sien au même age...il n'aura perdu "que" ses primes mais son fixe va suffire à poutrer le tient bien proprement...
Bon, si tous ceux qui se barrent en catégorie B y trouvent leur compte, pas besoin d'épiloguer. Le métier d'enseignant est un métier fini, le temps va faire rapidement son oeuvre, et c'est voulu. Le choix de laisser pourrir la situation salariale tout en aggravant les conditions de travail n'est pas un hasard. Il s'agit d'en finir définitivement et de repartir sur d'autres bases qui n'auront plus du tout pour perspective l'école républicaine, mais un service à la personne à moindre coût, avec des gens de moins en moins qualifiés.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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