- LagomorpheFidèle du forum
Untitled a écrit:Clecle78 a écrit:Mais personne ne te dit ça. Simplement que ce n'est pas au CA de décider ça.
Alors qui ?
Toi.
Untitled a écrit:Sur quelle base ?
Celle de ta compétence professionnelle. Attestée par la réussite d'un concours de recrutement, validée par n visites d'IPR et autres avis du recteur à l'issue du PPCR, etc...
Untitled a écrit:C'est ma question depuis le début...
Je précise que chez moi ce ne sont pas les parents qui râlent ! Juste la PA qui de toute évidence, a passé une mauvaise nuit. Bref, je vais voir ce que me répond le collègue qui collecte les questions pour le prochain CA.
Si une PA me souffle dans les bronches pour ce motif, soit je l'envoie paître sur le même ton, soit j'encaisse sur le moment et je remplis a posteriori une fiche CHSCT pour violence verbale, puis je demande un entretien avec son chef le P pas A, accompagné d'un représentant syndical, en lui demandant si telle phrase, telle phrase et telle phrase font partie d'une communication professionnelle normale.
J'ai le sentiment que le problème que tu soulèves n'est pas au fond celui de la "légalité" d'une moyenne constituée d'une seule note, mais que tu as mal pris le ton avec lequel ta PA t'as répondu - et tu as raison de mal le prendre, il n'existe aucune bonne raison de hausser le ton face à un enseignant qui pose une simple question technique, et encore moins de raisons de passer ses nerfs sur lui sous prétexte qu'on a mal dormi. Je doute que chercher à contrer cette PA sur le plan juridique ait un grand intérêt: à moins de trouver écrit noir sur blanc qu'elle a absolument tort (ce qu'on ne trouvera probablement pas, les textes réglementaires n'ayant pas une telle précision), ça ne donnerait qu'une bataille d'interprétation d'ambiguïtés réglementaires que le supérieur hiérarchique gagne généralement, justement parce que c'est le supérieur hiérarchique. Le problème me paraît ici une communication toxique et agressive de la part d'une PA manifestement incapable de maîtriser ses nerfs, à qui il faut faire savoir qu'être chef n'autorise pas n'importe quel oukaze hors de son champ de compétence, exprimé avec n'importe quel mot et sur n'importe quel ton.
- Cléopatra2Guide spirituel
Untitled a écrit:Clecle78 a écrit:Mais personne ne te dit ça. Simplement que ce n'est pas au CA de décider ça.
Alors qui ? Quand ? Sur quelle base ? C'est ma question depuis le début...
Je précise que chez moi ce ne sont pas les parents qui râlent ! Juste la PA qui de toute évidence, a passé une mauvaise nuit. Bref, je vais voir ce que me répond le collègue qui collecte les questions pour le prochain CA.
Ca doit figurer dans le PLE, auquel on te renverra. Je te conseillerais de lui expliquer pourquoi il n'y a qu'une seule note et de lui dire que de toute façon ça ne changera pas. Si elle insiste, lui demander le texte de loi (qui n'existe pas) et voilà.
Je te déconseille fermement d'aller au clash avec ta question, qui verse de l'huile sur le feu. Et une fois que le chef aura répondu qu'il veut au moins 2 notes pour faire une moyenne, tu ne seras pas plus avancé.
De toute façon : en 2de ça n'a aucun enjeu. En 1ère et en terminale, les moyennes pour le bac sont annualisées à la fin de l'année, donc pas sur 1 seule note, donc pas grave non plus. Réponds cela à ta proviseure adjointe selon ta situation.
- SiggyHabitué du forum
Le CA n'a aucun poids sur ta pratique pédagogique. Tu es libre concernant ta notation. Aborder le sujet au CA est, à mes yeux, inutile. La PA n'a pas à te faire de remarques désagréables là-dessus.
- UntitledNiveau 8
Lagomorphe a écrit:Si une PA me souffle dans les bronches pour ce motif, soit je l'envoie paître sur le même ton, soit j'encaisse sur le moment et je remplis a posteriori une fiche CHSCT pour violence verbale, puis je demande un entretien avec son chef le P pas A, accompagné d'un représentant syndical, en lui demandant si telle phrase, telle phrase et telle phrase font partie d'une communication professionnelle normale.
Merci à tous pour vos retours, en particulier celui que j'ai cité. Je ne connaissais pas cette procédure.
Et en effet c'est surtout la violence de l'attaque qui m'a retourné le cerveau, alors que je posais une bête question technique... Dorénavant, c'est compris, je me contenterai de répondre que cela relève de ma liberté pédagogique.
Bon week-end tout le monde !
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« Los pájaros nacidos en jaula creen que volar es una enfermedad. »
- beaverforeverNeoprof expérimenté
En passant, une véritable moyenne est calculée à partir de mesures comparables.
Beaucoup de "moyennes" scolaires sont calculées à partir de travaux différents, avec en plus un jeu sur les coefficients, elles n'ont donc de "moyenne" que le nom. Dire qu'une "moyenne" scolaire calculée ainsi est plus représentative parce qu'elle est faite à partir d'un plus grand nombre de notes, n'a aucun sens logique. C'est comme dire "Avant j'additionnais des mètres et des volts, mais maintenant j'additionne des mètres, des volts et des hertz, donc ma "moyenne" est plus représentative".
Il serait plus juste de parler d'un indice du travail scolaire ou de l'apprentissage scolaire et d'accepter la part importante de subjectivité et de contraintes sociales qui guident la construction de cet indice.
En fait, si on était vraiment rigoureux, c'est tous les collègues qui calculent des moyennes à partir d'évaluations disparates à qui il faudrait dire que leurs pratiques de notations ne sont pas valides. Mais on ne le fait pas car les notes sont plus des objets sociaux et anthropologiques que des mesures objectives du niveau et de l'apprentissage des élèves.
Beaucoup de "moyennes" scolaires sont calculées à partir de travaux différents, avec en plus un jeu sur les coefficients, elles n'ont donc de "moyenne" que le nom. Dire qu'une "moyenne" scolaire calculée ainsi est plus représentative parce qu'elle est faite à partir d'un plus grand nombre de notes, n'a aucun sens logique. C'est comme dire "Avant j'additionnais des mètres et des volts, mais maintenant j'additionne des mètres, des volts et des hertz, donc ma "moyenne" est plus représentative".
Il serait plus juste de parler d'un indice du travail scolaire ou de l'apprentissage scolaire et d'accepter la part importante de subjectivité et de contraintes sociales qui guident la construction de cet indice.
En fait, si on était vraiment rigoureux, c'est tous les collègues qui calculent des moyennes à partir d'évaluations disparates à qui il faudrait dire que leurs pratiques de notations ne sont pas valides. Mais on ne le fait pas car les notes sont plus des objets sociaux et anthropologiques que des mesures objectives du niveau et de l'apprentissage des élèves.
- UntitledNiveau 8
beaverforever a écrit:En passant, une véritable moyenne est calculée à partir de mesures comparables.
Beaucoup de "moyennes" scolaires sont calculées à partir de travaux différents, avec en plus un jeu sur les coefficients, elles n'ont donc de "moyenne" que le nom. Dire qu'une "moyenne" scolaire calculée ainsi est plus représentative parce qu'elle est faite à partir d'un plus grand nombre de notes, n'a aucun sens logique. C'est comme dire "Avant j'additionnais des mètres et des volts, mais maintenant j'additionne des mètres, des volts et des hertz, donc ma "moyenne" est plus représentative".
Il serait plus juste de parler d'un indice du travail scolaire ou de l'apprentissage scolaire et d'accepter la part importante de subjectivité et de contraintes sociales qui guident la construction de cet indice.
En fait, si on était vraiment rigoureux, c'est tous les collègues qui calculent des moyennes à partir d'évaluations disparates à qui il faudrait dire que leurs pratiques de notations ne sont pas valides. Mais on ne le fait pas car les notes sont plus des objets sociaux et anthropologiques que des mesures objectives du niveau et de l'apprentissage des élèves.
Je pense que c'est le moment d'ajouter que de manière générale, la logique et la rigueur sont plutôt de notre côté... Pour les hiérarchies (pas toutes probablement), tant qu'il y a des chiffres à mettre dans des cases, et des noms à mettre devant des classes, tout va bien.
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- lene75Prophète
freche a écrit:Mes élèves n'ont qu'une seule note, pourtant ils sont évalués toutes les semaines, mais comme je pratique l'évaluation constructive, la note n'est obtenue qu'à la fin du trimestre. Je pense qu'elle est tout à fait représentative de leur investissement et de leurs réussites (ou non).
C'est ce que nous conseille notre inspection... et que quasiment personne n'ose mettre en place à cause des pressions dans les établissements pour mettre des notes non représentatives mais nombreuses pour faire plaisir aux parents. Pourtant ce me paraît être une très bonne piste pour plein de raisons.
Pour ma part j'aurais tendance à lâcher l'affaire pour me préserver et à jouer sur le ridicule au maximum : ton contrôle comporte 4 questions ? Tu mets 4 notes sur 5 sur Pronote pour ce contrôle au lieu d'une note sur 20. C'est trop tard parce que c'est la fin du trimestre et que le contrôle a déjà été rendu ou l'évaluation déjà faite ? Tu rajoutes une note de cahier et une note de travail en classe coefficient 0,1 à côté de ton évaluation coefficient 4.
- CasparProphète
Oui, il m'arrive aussi de mettre deux notes par exemple si j'ai évalué la compréhension de l'oral et l'expression écrite le même jour...ni vu ni connu (ça a un sens au niveau pédagogique puisque j'ai évalué deux compétences différentes et ça augmente le nombre de notes sur le bulletin donc direction et parents sont rassurés: je suis un professeur qui évalue régulièrement ses élèves...et assure ainsi sa propre tranquillité).
- Prosper de BaranteHabitué du forum
Mais avec l’importance du contrôle continu pour les premières, les terminales et bientôt pour les troisièmes, cette question de notre liberté pédagogique dans l’évaluation m’inquiète de plus en plus.
- e-mietteNiveau 7
Tout ceci me rappelle qu'en 2021 notre chef d'établissement nous avait imposé moult réunions pour établir un "protocole d'évaluation" ! C'était tendu, le protocole en question avait pour but d'imposer un minimum de 3 notes par matière pour la moyenne (trimestrielle ou semestrielle). Vous n'avez pas eu à faire face à cette lubie académique, par chez vous ?
- CasparProphète
e-miette a écrit:Tout ceci me rappelle qu'en 2021 notre chef d'établissement nous avait imposé moult réunions pour établir un "protocole d'évaluation" ! C'était tendu, le protocole en question avait pour but d'imposer un minimum de 3 notes par matière pour la moyenne (trimestrielle ou semestrielle). Vous n'avez pas eu à faire face à cette lubie académique, par chez vous ?
Si, je crois que c'était national. Et bien sûr certains collègues zélés voulaient commencer à décider des coefficients ultra-précis pour tel ou tel type d'évaluation...et des discussions sans fin pendant une marinée banalisée (une collègue a aussi suggéré d'envoyer des sujets de devoirs pendant nos arrêts-maladie...). J'ai refusé en disant que j'adaptais mes évaluations et leur nombre ou leurs coefficients ou à mes classes...ça dépend aussi des matières et de leurs horaires.
- ProvenceEnchanteur
Siggy a écrit:Le CA n'a aucun poids sur ta pratique pédagogique. Tu es libre concernant ta notation. Aborder le sujet au CA est, à mes yeux, inutile. La PA n'a pas à te faire de remarques désagréables là-dessus.
Pire qu’inutile : dangereux. Tu crées un précédent en donnant à une assemblée le pouvoir de se prononcer sur ce sur quoi elle n’a pas son mot à dire.
- GanbatteFidèle du forum
Provence a écrit:Siggy a écrit:Le CA n'a aucun poids sur ta pratique pédagogique. Tu es libre concernant ta notation. Aborder le sujet au CA est, à mes yeux, inutile. La PA n'a pas à te faire de remarques désagréables là-dessus.
Pire qu’inutile : dangereux. Tu crées un précédent en donnant à une assemblée le pouvoir de se prononcer sur ce sur quoi elle n’a pas son mot à dire.
Je mets mon grain de sel : non seulement le CA est fondé, via le projet d'établissement, à déterminer les modalités d'évaluation, ce qui peut inclure un nombre minimal de notes pour faire une moyenne, mais il faut s'attendre à une pression accrue à ce sujet en collège aussi avec l'évolution du DNB qui conditionne l'entrée en seconde, et donc à ce que ça arrive au LP aussi.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Pour calculer un indice, pas une "moyenne".Ganbatte a écrit:ce qui peut inclure un nombre minimal de notes pour faire une moyenne
- valleExpert spécialisé
"Un nombre minimal d'évaluations pour calculer une note" ?beaverforever a écrit:Pour calculer un indice, pas une "moyenne".Ganbatte a écrit:ce qui peut inclure un nombre minimal de notes pour faire une moyenne
Mais bon, je ne sais pas si les équipes chargées de la rédactions de projets d'établissements, puis les CA, seront sensibles à ces subtilités. Rappelons au passage que le CA n'est pas libre dans la détermination du projet d'établissement, lequel doit, sur sa partie pédagogique, être adopté sur proposition du conseil pédagogique.
- PrezboGrand Maître
Ganbatte a écrit:Provence a écrit:Siggy a écrit:Le CA n'a aucun poids sur ta pratique pédagogique. Tu es libre concernant ta notation. Aborder le sujet au CA est, à mes yeux, inutile. La PA n'a pas à te faire de remarques désagréables là-dessus.
Pire qu’inutile : dangereux. Tu crées un précédent en donnant à une assemblée le pouvoir de se prononcer sur ce sur quoi elle n’a pas son mot à dire.
Je mets mon grain de sel : non seulement le CA est fondé, via le projet d'établissement, à déterminer les modalités d'évaluation, ce qui peut inclure un nombre minimal de notes pour faire une moyenne, mais il faut s'attendre à une pression accrue à ce sujet en collège aussi avec l'évolution du DNB qui conditionne l'entrée en seconde, et donc à ce que ça arrive au LP aussi.
Je ne crois pas que ce que peut décider ou non le PLE soit précisément défini, et on pourrait discuter de savoir s'il est vraiment possible d'imposer un nombre minimal de notes aux enseignants. Dans la pratique, je pense que cette crispation sur le nombre minimal de notes est contre-productif et que le PLE serait mieux inspiré de s'en tenir à des principes généraux et aux modalités de rattrapage. Il est rare qu'une mauvaise moyenne soit causée par un trop faible nombre de notes.
- valleExpert spécialisé
@Prezo, c'est encore plus compliqué, le PLE (plan local d'évaluation) n'étant pas la même chose que le projet d'établissement. Ce cerner est établi par le code de l'éducation. Il y a une superposition d'éléments (statuts des enseignants, code, guides divers et variés, autonomie des établissements, lettres de mission) qui ne facilite pas une lecture claire du cadre.
- GanbatteFidèle du forum
Prezbo a écrit:Ganbatte a écrit:Provence a écrit:Siggy a écrit:Le CA n'a aucun poids sur ta pratique pédagogique. Tu es libre concernant ta notation. Aborder le sujet au CA est, à mes yeux, inutile. La PA n'a pas à te faire de remarques désagréables là-dessus.
Pire qu’inutile : dangereux. Tu crées un précédent en donnant à une assemblée le pouvoir de se prononcer sur ce sur quoi elle n’a pas son mot à dire.
Je mets mon grain de sel : non seulement le CA est fondé, via le projet d'établissement, à déterminer les modalités d'évaluation, ce qui peut inclure un nombre minimal de notes pour faire une moyenne, mais il faut s'attendre à une pression accrue à ce sujet en collège aussi avec l'évolution du DNB qui conditionne l'entrée en seconde, et donc à ce que ça arrive au LP aussi.
Je ne crois pas que ce que peut décider ou non le PLE soit précisément défini, et on pourrait discuter de savoir s'il est vraiment possible d'imposer un nombre minimal de notes aux enseignants. Dans la pratique, je pense que cette crispation sur le nombre minimal de notes est contre-productif et que le PLE serait mieux inspiré de s'en tenir à des principes généraux et aux modalités de rattrapage. Il est rare qu'une mauvaise moyenne soit causée par in trop faible nombre de notes.
C'est une question de finalités de l'évaluation.
Si on prend un prisme pédagogique, l'évaluation comme moyen de faire progresser les élèves, de mesurer leur évolution, de pointer ce qui doit être travaillé, suppose plus d'un temps d'évaluation, qui se reflète par plusieurs notes - ou une note composite détaillée mais c'est une approche particulière.
Si on est sur le contrôle continu, le PLE ayant été mis en place pour répondre aux angoisses sur l'équité entre élèves, entre établissements etc, avoir une seule évaluation sur une période aussi longue qu'un trimestre ou un semestre est irrecevable, l'élève doit avoir plusieurs occasions de montrer son niveau, de se rattraper, ou autre contraire de se planter.
Donc j'ai du mal à imaginer, si le problème est soulevé, qu'un PLE ne soit pas mis à jour en incluant cet aspect.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Une note n'est ni un indice ni une moyenne.valle a écrit:"Un nombre minimal d'évaluations pour calculer une note" ?beaverforever a écrit:Pour calculer un indice, pas une "moyenne".Ganbatte a écrit:ce qui peut inclure un nombre minimal de notes pour faire une moyenne
Mais bon, je ne sais pas si les équipes chargées de la rédactions de projets d'établissements, puis les CA, seront sensibles à ces subtilités.
Et ce n'est une subtilité qu'en apparence. Ce fétichisme des notes sur 20 associées à des évaluations sommatives de performances puis "moyennées" est révélateur d'un système qui trie les élèves tout en les empêchant d'apprendre.
Alors qu'administrativement, il est parfaitement possible de construire une note sur 20 qui soit représentative du travail et de l'apprentissage de l'élève (notation constructive ou notation formative par exemples), mais les conventions sociales et les habitudes ralentissent ces évolutions.
- PrezboGrand Maître
valle a écrit:@Prezo, c'est encore plus compliqué, le PLE (plan local d'évaluation) n'étant pas la même chose que le projet d'établissement. Ce cerner est établi par le code de l'éducation. Il y a une superposition d'éléments (statuts des enseignants, code, guides divers et variés, autonomie des établissements, lettres de mission) qui ne facilite pas une lecture claire du cadre.
Je suis bien d'accord, et c'est pour ça que je pense que les CDE qui se mèlent du nombre, du type et des coefficients des évaluations sortent de leur rôle et inventent des obligations qui n'existent pas et sont par ailleurs rigides et contre-productives là où il serait raisonnable de concilier des obligations générales et le respect de la liberté pédagogique.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Tout dépend du système pédagogique mis en place.Ganbatte a écrit:C'est une question de finalités de l'évaluation.
Si on prend un prisme pédagogique, l'évaluation comme moyen de faire progresser les élèves, de mesurer leur évolution, de pointer ce qui doit être travaillé, suppose plus d'un temps d'évaluation, qui se reflète par plusieurs notes - ou une note composite détaillée mais c'est une approche particulière.
Si on est sur le contrôle continu, le PLE ayant été mis en place pour répondre aux angoisses sur l'équité entre élèves, entre établissements etc, avoir une seule évaluation sur une période aussi longue qu'un trimestre ou un semestre est irrecevable, l'élève doit avoir plusieurs occasions de montrer son niveau, de se rattraper, ou autre contraire de se planter.
Donc j'ai du mal à imaginer, si le problème est soulevé, qu'un PLE ne soit pas mis à jour en incluant cet aspect.
Par exemple en évaluation formative, les élèves font plusieurs évaluations formatives dans le trimestre (notées) et une seule évaluation sommative (notée), mais au moment du calcul de l'indice trimestriel de niveau, la note sommative est obligatoirement prise en compte alors que seules les notes formatives qui font augmenter l'indice sont intégrées dans le calcul. Ainsi, il faut classer les notes formatives par ordre décroissant et calculer à chaque fois si la prise en compte d'une note formative supplémentaire fait augmenter la moyenne. Comme la plupart des élèves progressent vite et fort, dans de très nombreux cas seule la note sommative est prise en compte car les notes formatives sont toutes inférieures à la note finale.
Donc, l'élève a eu cinq évaluations notées, mais son indice trimestriel de niveau ne prend en compte qu'une seule note, celle qui résume le mieux son niveau à la fin du trimestre. Du coup, dans ce système pédagogique, c'est en prenant en compte le moins de note possible que l'indice trimestriel est à la fois le plus juste et le plus haut pour les élèves... D'où l'absurdité d'un nombre minimal de notes comme critère de pertinence de l'indice.
- GanbatteFidèle du forum
beaverforever a écrit:Tout dépend du système pédagogique mis en place.Ganbatte a écrit:C'est une question de finalités de l'évaluation.
Si on prend un prisme pédagogique, l'évaluation comme moyen de faire progresser les élèves, de mesurer leur évolution, de pointer ce qui doit être travaillé, suppose plus d'un temps d'évaluation, qui se reflète par plusieurs notes - ou une note composite détaillée mais c'est une approche particulière.
Si on est sur le contrôle continu, le PLE ayant été mis en place pour répondre aux angoisses sur l'équité entre élèves, entre établissements etc, avoir une seule évaluation sur une période aussi longue qu'un trimestre ou un semestre est irrecevable, l'élève doit avoir plusieurs occasions de montrer son niveau, de se rattraper, ou autre contraire de se planter.
Donc j'ai du mal à imaginer, si le problème est soulevé, qu'un PLE ne soit pas mis à jour en incluant cet aspect.
Par exemple en évaluation formative, les élèves font plusieurs évaluations formatives dans le trimestre (notées) et une seule évaluation sommative (notée), mais au moment du calcul de l'indice trimestriel de niveau, la note sommative est obligatoirement prise en compte alors que seules les notes formatives qui font augmenter l'indice sont intégrées dans le calcul. Ainsi, il faut classer les notes formatives par ordre décroissant et calculer à chaque fois si la prise en compte d'une note formative supplémentaire fait augmenter la moyenne. Comme la plupart des élèves progressent vite et fort, dans de très nombreux cas seule la note sommative est prise en compte car les notes formatives sont toutes inférieures à la note finale.
Donc, l'élève a eu cinq évaluations notées, mais son indice trimestriel de niveau ne prend en compte qu'une seule note, celle qui résume le mieux son niveau à la fin du trimestre. Du coup, dans ce système pédagogique, c'est en prenant en compte le moins de note possible que l'indice trimestriel est à la fois le plus juste et le plus haut pour les élèves... D'où l'absurdité d'un nombre minimal de notes comme critère de pertinence de l'indice.
Très juste, mais dans une approche pareille tu peux justifier de plusieurs évaluations, et donc d'une note qui permet de désigner plus finement un niveau et d'inclure les progrès. Je ne suis pas sûr que ce soit la démarche du collègue qui a relancé le sujet, ni de la liberté pédagogique brandie comme liberté de ne pas faire.
- Prosper de BaranteHabitué du forum
e-miette a écrit:Tout ceci me rappelle qu'en 2021 notre chef d'établissement nous avait imposé moult réunions pour établir un "protocole d'évaluation" ! C'était tendu, le protocole en question avait pour but d'imposer un minimum de 3 notes par matière pour la moyenne (trimestrielle ou semestrielle). Vous n'avez pas eu à faire face à cette lubie académique, par chez vous ?
Avec les épreuves de spé en juin, le principe a été relancé.
https://eduscol.education.fr/document/5470/download?attachment
- celitianSage
Ganbatte a écrit:Provence a écrit:Siggy a écrit:Le CA n'a aucun poids sur ta pratique pédagogique. Tu es libre concernant ta notation. Aborder le sujet au CA est, à mes yeux, inutile. La PA n'a pas à te faire de remarques désagréables là-dessus.
Pire qu’inutile : dangereux. Tu crées un précédent en donnant à une assemblée le pouvoir de se prononcer sur ce sur quoi elle n’a pas son mot à dire.
Je mets mon grain de sel : non seulement le CA est fondé, via le projet d'établissement, à déterminer les modalités d'évaluation, ce qui peut inclure un nombre minimal de notes pour faire une moyenne, mais il faut s'attendre à une pression accrue à ce sujet en collège aussi avec l'évolution du DNB qui conditionne l'entrée en seconde, et donc à ce que ça arrive au LP aussi.
En CA, un réglement des conseils a été voté, si, dans une matière, l'élève n'a qu'une seule note alors qu'il y en a eu plusieurs, il est Non Noté et l'unique note est mise dans l'appréciation.
Les collègues du lycée ont également rédigé un document sur l'évaluation avec, dans certaines matières, une obligation d'avoir tant de notes sur le trimestre ou semestre.
- mathmaxExpert spécialisé
e-miette a écrit:Tout ceci me rappelle qu'en 2021 notre chef d'établissement nous avait imposé moult réunions pour établir un "protocole d'évaluation" ! C'était tendu, le protocole en question avait pour but d'imposer un minimum de 3 notes par matière pour la moyenne (trimestrielle ou semestrielle). Vous n'avez pas eu à faire face à cette lubie académique, par chez vous ?
Si, bien sûr, nous avons même eu droit à la visite d’une IPR, grande prêtresse du ”nouveau bac”. Notre PA a même fait valoir son expertise de certifié de mathématiques pour affirmer qu’il fallait au moins 3 notes pour pouvoir calculer une moyenne ! Finalement, après quelques heures de cours perdues nous avons produit un document dans lequel chaque discipline donnait le nombre minimal de notes nécessaires pour que la moyenne soit réputée représentative. En mathématiques c’était 2, mais en option, maths expertes ou complémentaires, 1 seule. Je crois que les collègues de LV ont mis 3 notes -la grande prêtresse est IPR d’anglais. Ensuite nous avons refusé en CA d’inclure ce PLE dans le règlement intérieur, puis nous sommes passés en semestres sans que personne ne pense à modifier ce truc. Donc voilà chez nous on peut faire une moyenne avec une ou deux notes par semestre.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- LagomorpheFidèle du forum
Ganbatte a écrit:Si on est sur le contrôle continu, le PLE ayant été mis en place pour répondre aux angoisses sur l'équité entre élèves, entre établissements etc, avoir une seule évaluation sur une période aussi longue qu'un trimestre ou un semestre est irrecevable, l'élève doit avoir plusieurs occasions de montrer son niveau, de se rattraper, ou autre contraire de se planter.
Donc j'ai du mal à imaginer, si le problème est soulevé, qu'un PLE ne soit pas mis à jour en incluant cet aspect.
Il est tout de même assez piquant que pour répondre à une angoisse concernant l'équité entre établissements, on ponde un plan local d'évaluation, que rien n'oblige à avoir la moindre préconisation en commun avec celui de l'établissement voisin. Même l'équité entre élèves n'est nullement garantie par un PLE, quand bien même il irait jusqu'à préciser le nombre de le type d'évaluation dans chaque discipline: "on" exige 3 notes dont deux interrogations de cours ? Les miennes risquent fort de ne pas être du même niveau que celles de mes collègues, même si elles s'appuient sur le même programme.
Pour moi, ce machin n'est qu'une inutilité dont se sont saisis certains personnels de direction autoritaristes qui entendent s'immiscer dans notre notation, laquelle regarde éventuellement l'inspection, mais en aucun cas l'administratif non-enseignant non-spécialiste de la discipline qu'est le CDE. S'il n'y a qu'une note pour établir une moyenne, l'enseignant qui a établi cette moyenne a généralement des motifs rationnels et communicables pour le faire: absences de l'élève aux autres évaluations, évaluations formatives ayant précédé l'évaluation sommative, évaluations par un autre système que la notation sur 20 converties en une unique "moyenne" sur 20 puisqu'il faut bien en mettre une, non-remplacement du professeur sur une longue durée. Ces motifs sont communicables, par exemple en conseil de classe, aux parents qui en feraient la demande. Il n'y a à mon sens aucune raison valable pour qu'un PLE se mêle du nombre de notes.
Dans mon établissement, le débat a été assez bref lors de la rédaction du PLE: l'établissement fonctionne bien en matière d'évaluation (statistiques à l'appui en comparant les notes des épreuves anonymes de spé au bac et celles des bulletins). Notre CDE, qui est une perle, a donc :
1) vivement souhaité que le PLE contienne uniquement du vide, de la langue de bois et des généralités imprécises. Inutile d'imposer une contrainte à ce qui, visiblement, donne spontanément satisfaction.
2) rappelé au passage qu'il ignorait ce qu'il arriverait concrètement à un enseignant qui ne respecterait pas un PLE trop précis, fortement sous-entendu: probablement rien. D'où l'inutilité de perdre son temps à discutailler les termes que l'on choisira pour rédiger ce néant.
Le conseil pédagogique a d'ailleurs souhaité, et obtenu, que le nombre de notes ne s'affiche plus à côté des moyennes sur les bulletins projetés lors du conseil de classe: ça n'a aucun intérêt, et l'inconvénient de soulever inlassablement la même question des parents si le nombre affiché est "1", puis inlassablement le même type d'explication de la part de l'enseignant.
- Bulletin avec une seule note comme moyenne.
- Peut-on prendre en compte une moyenne Cned dans le bulletin d'un élève ?
- Pronote : 1 seule note / moyenne
- Dans mon collège, la note de latin ne compte pas dans la moyenne si elle est inférieure à 10.
- Maître aux dans le privé, peut-on s'inscrire dans le public ?
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