- VivivavaNiveau 10
Ce n'est pas une obligation : mon proviseur a souhaité assister à la séance, mais pas la proviseure d'une amie.pogonophile a écrit:Assister au cours est habituel, en revanche l'entretien avec l'ipr reste en tête à tête.
J'accepte volontiers que le proviseur vienne assister à mes cours, il l'a déjà fait, mais dans un moment de stress comme l'inspection, j'ai trouvé ça désagréable, cela a même renforcé mon stress (parce que si on n'est pas hyper content de sa séance - ce qui est assez courant -, on ne peut pas l'oublier comme cela, vu qu'on continue à croiser son proviseur). Mes collègues qui ont été inspectés avec visite du proviseur ont eu le même sentiment, et ceux pour qui il n'avait pas pu venir ont apprécié qu'il ne soit pas là.
- mathmaxExpert spécialisé
Puisque tu sembles parler de moi, je te fais remarquer que je t'ai proposé un peu plus haut la manière selon moi la moins mauvaise d'envisager ces entretiens. Je ne t'ai pas expliqué non plus le management, mais je t'ai fait part de mon expérience du côté du « managé ». Si tu veux l'ignorer parce qu'elle ne correspond pas à tes schémas de pensée , libre à toi. J'essaie de ne pas tomber dans les travers que je dénonce et ne veux en aucun cas chercher à t'imposer mon aide !pogonophile a écrit:MC311 a écrit:mathmax a écrit:MC311 a écrit:
Je ne comprends pas ce qui est "très présomptueux" (ou "présomptueux" tout court) dans le fait de vouloir aider quelqu'un. Pogonophile a l'air d'être dans l'échange constructif et non de se poser en "être supérieur" qui sait tout et qui aurait une haute opinion de lui-même.
Vraiment, tu ne vois pas ce qu'il y a de présomptueux à supposer que tu es en mesure d'aider quelqu'un qui ne te demande rien ?
Vraiment.
Présomptueux, d'après Le Larousse, c'est avoir une idée trop avantageuse de soi-même, avoir une confiance excessive en soi. C'est fort comme terme pour qualifier quelqu'un qui, comme beaucoup d'entre nous, cherche à faire au mieux avec les mauvais outils qu'on nous fournit.
Et si on pouvait répondre à NéoTiT, ce serait mieux.
Merci @MC311.
Je commençais à désespérer.
Tu observeras que, quand il s'agit d'expliquer que ma pratique est toute minable, il y a du monde (au premier rang desquels, bien sûr, ceux qui proclament que je n'ai rien à dire sur la pédagogie parce que ce n'est plus mon métier, mais m'expliquent sans broncher le management parce que ça n'a jamais été le leur), mais quand il s'agit de proposer mieux, d'un coup on y voit tout flou.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- HonchampDoyen
Moi, ce qui me gêne dans le nouveau système, c'est qu'il n'y a plus aucune trace de ce qu'a fait ou a été un prof en dehors des 3 RV de carrière.
Certes, on sait tous que l'ancien système avait ses défauts. Mais la plupart des gens avaient des appréciations, avec leurs notes administratives, qui étaient convenables. sinon, je crois qu'il fallait que ce soit motivé par un rapport ajouté (non ?).
Bref, nous avions des appréciations plus ou moins élogieuses, mais convenables.
Désormais, les collègues n'ont plus rien avant leur 1er entretien, ou entre les entretiens.
Je m'explique.
Dans mon cas, j'ai été porté aux nues par une chef d'établissement, très bien évaluée par le successeur. Avec qui le torchon brûle depuis 3 ans. Je vous passe les détails. Je l'attendais au tournant, prête à brandir mes appréciations administratives passées, et à demander comment quelqu'un plutôt positivement vue avait pu se transformer en harpie mettant des bâtons dans les roues des joyeusetés à la mode dans le système.
Bref, j'ai du casse-croûte si on me cherche.
Mais les jeunes profs actuels ? En cas de pb avec un chef d'établissement, comment montrer qu'ils ont été des profs soucieux de leurs élèves, normalement intéressés à la vie de l'établissement ?
(J'ai été missionnée dans un service culturel, j'ai été confrontée à des chefs d'etmt, qui, soit empêchaient leurs profs de s'inscrire à ce qu'on proposait, soit les y inscrivaient de force. Des chefaillons agissant d'autorité, souvent dans des petits collèges d'ailleurs où ils se sentaient tous les droits. Des gens dont je me demande comment ils utiliseront leurs pouvoirs dans les entretiens de carrière).
(Pogonophile, je ne cherche pas des noises aux chefs d'etmt sur ce fil, pas d'erreur d'interprétation....Je parle de certains chefs d'etmt, et du fait que les profs n'auront plus "d'historique")
Certes, on sait tous que l'ancien système avait ses défauts. Mais la plupart des gens avaient des appréciations, avec leurs notes administratives, qui étaient convenables. sinon, je crois qu'il fallait que ce soit motivé par un rapport ajouté (non ?).
Bref, nous avions des appréciations plus ou moins élogieuses, mais convenables.
Désormais, les collègues n'ont plus rien avant leur 1er entretien, ou entre les entretiens.
Je m'explique.
Dans mon cas, j'ai été porté aux nues par une chef d'établissement, très bien évaluée par le successeur. Avec qui le torchon brûle depuis 3 ans. Je vous passe les détails. Je l'attendais au tournant, prête à brandir mes appréciations administratives passées, et à demander comment quelqu'un plutôt positivement vue avait pu se transformer en harpie mettant des bâtons dans les roues des joyeusetés à la mode dans le système.
Bref, j'ai du casse-croûte si on me cherche.
Mais les jeunes profs actuels ? En cas de pb avec un chef d'établissement, comment montrer qu'ils ont été des profs soucieux de leurs élèves, normalement intéressés à la vie de l'établissement ?
(J'ai été missionnée dans un service culturel, j'ai été confrontée à des chefs d'etmt, qui, soit empêchaient leurs profs de s'inscrire à ce qu'on proposait, soit les y inscrivaient de force. Des chefaillons agissant d'autorité, souvent dans des petits collèges d'ailleurs où ils se sentaient tous les droits. Des gens dont je me demande comment ils utiliseront leurs pouvoirs dans les entretiens de carrière).
(Pogonophile, je ne cherche pas des noises aux chefs d'etmt sur ce fil, pas d'erreur d'interprétation....Je parle de certains chefs d'etmt, et du fait que les profs n'auront plus "d'historique")
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- MC311Niveau 10
Himpy : mon cde a déjà assisté à mes cours. Il a découvert plusieurs côtés de ma personnalités qui l'ont surpris au vu de l'image qu'il avait de moi. Nos relations professionnelles en ont été quelques peu améliorées. Il interprète mieux mes réactions (en réunions, en conseils ...) connaissant, à présent, ma manière de faire cours et il sait pourquoi j'explose mon compte photocopies , dans l'intérêt des élèves.
- User17095Érudit
Je comprends tout à fait @Honchamp, et si je trouve très intéressant le principe des regards croisés IPR/CDE, le nombre est clairement insuffisant et trop rassemblé. Une fois passé le dernier entretien de carrière, il s'écoule combien jusqu'à la retraite ? C'est vraiment dommage.
Alors si en plus un entretien se passe mal pour de mauvaises raisons...
En ce qui me concerne, c'est une occasion de voir l'enseignant enseigner, ce qui paradoxalement est rare. On peut ensuite en parler bien sûr, mais il faut que je me garde de l'évoquer ici parce qu'on va encore m'expliquer que je ne suis pas légitime.
Je comprends que ça soit un stress supplémentaire pour l'enseignant (même si je me dis qu'une fois l'IPR en place, le stress est assez haut pour que moi en plus ou en moins ça ne change pas grand chose ) donc je demande à l'avance si ça va poser un problème ; et quand je soupçonne que la personne n'osera pas me dire "j'aimerais mieux que vous ne soyez pas là", je demande de façon détournée, "ouh la la ça tombe mal il faut absolument que je fasse ça, ça vous embête si je n'assiste pas à votre cours ?"
Mais c'est très bien, cela montre le vrai visage de la démarche, jouer le pourrissement, basher du CdE, décourager tout le monde.
Alors si en plus un entretien se passe mal pour de mauvaises raisons...
Certains disent que c'est une sorte de garantie pour l'enseignant, si le compte-rendu de la séance est contesté par exemple, mais je ne me reconnais pas dans cette démarche.Himpy a écrit:Merci pour les réponses.
Pogonophile, question sans polémique, pourquoi assister au cours ? Qu'est ce que cela apporte pour le CDE ?
En ce qui me concerne, c'est une occasion de voir l'enseignant enseigner, ce qui paradoxalement est rare. On peut ensuite en parler bien sûr, mais il faut que je me garde de l'évoquer ici parce qu'on va encore m'expliquer que je ne suis pas légitime.
Je comprends que ça soit un stress supplémentaire pour l'enseignant (même si je me dis qu'une fois l'IPR en place, le stress est assez haut pour que moi en plus ou en moins ça ne change pas grand chose ) donc je demande à l'avance si ça va poser un problème ; et quand je soupçonne que la personne n'osera pas me dire "j'aimerais mieux que vous ne soyez pas là", je demande de façon détournée, "ouh la la ça tombe mal il faut absolument que je fasse ça, ça vous embête si je n'assiste pas à votre cours ?"
Je te rassure, tu n'es pas la seule, on s'en est donné à qui mieux mieux pour défoncer ce que je proposais, mais quand je demande explicitement des alternatives, pouf y a plus rien. Parce que ce que tu proposes, c'est du rien également. Critiquer, rejeter, oh ça oui avec un bel enthousiasme collectif, mais proposer, améliorer, diantre non, soudain une pudeur indépassable s'installe et inhibe toute parole.mathmax a écrit:Puisque tu sembles parler de moi, je te fais remarquer que je t'ai proposé un peu plus haut la manière selon moi la moins mauvaise d'envisager ces entretiens. Je ne t'ai pas expliqué non plus le management, mais je t'ai fait part de mon expérience du côté du « managé ». Si tu veux l'ignorer parce qu'elle ne correspond pas à tes schémas de pensée , libre à toi. J'essaie de ne pas tomber dans les travers que je dénonce et ne veux en aucun cas chercher à t'imposer mon aide !
Mais c'est très bien, cela montre le vrai visage de la démarche, jouer le pourrissement, basher du CdE, décourager tout le monde.
- User20159Esprit éclairé
pogonophile a écrit:Certains disent que c'est une sorte de garantie pour l'enseignant, si le compte-rendu de la séance est contesté par exemple, mais je ne me reconnais pas dans cette démarche.
En ce qui me concerne, c'est une occasion de voir l'enseignant enseigner, ce qui paradoxalement est rare. On peut ensuite en parler bien sûr, mais il faut que je me garde de l'évoquer ici parce qu'on va encore m'expliquer que je ne suis pas légitime.
Et bien moi je suis totalement pour que le CDE assiste à la séance, ça fait un témoin comme diraient d'autres, ça et les deux portes de ma salle grande ouverte...
après ça n'empêche jamais de lire n'importe quoi sur les rapports d'inspection... et de toutes manières on en a plus rien à carrer, cirer des bottes pour gagner quoi ? 6 mois ? La belle affaire....
- gauvain31Empereur
Zagara a écrit:Mais t'es pas IPR. Ce sont les IPR qui ont le droit d'assister aux leçons, de les commenter et d'apporter des propositions pédagogiques. Toi, c'est pas ton job. Du coup je ne comprends pas.
Aaaah la candeur de la jeunesse En fait Zagara certains IPR effectivement ne sont pas honnêtes dans la retranscription des faits. J'ai connu pas mal de collègues lésés par le rapport qu'ils ont eu : des IPR ont inventé , falsifié la réalité, et j'ai bien dit falsifié , ils ont inventé des choses fausses, soit par incompétence, soit dans le but de te nuire. Des collègues n'ont jamais osé répondre d'autres si. Et effectivement, quand tu sais que tu vas tomber sur des inspecteurs dont l'honnêteté intellectuelle laisse à désirer, il vaut mieux que le chef vienne assister à la séance. Si le chef lui-même n'est pas réglo alors là oui ça posera un (double) problème, mais c'est très rare.
- LefterisEsprit sacré
Tu pointes là une question essentielle. Ce PPCR est une des pièces maîtresses pour mettre fin sans le dire ouvertement à la fonction publique de carrière, comportant un certain droit à la progression, et au statut national des enseignants. On en reparle dans quelques années, quand il y aura plus de contractuels et un nouveau corps. Ne jamais oublier que l'idée avait été émise d'un entretien systématique qui déterminerait le changement d'échelon ou non. Là, il faudra vraiment courber le dos devant les us et coutumes locaux, les projets, etc. et subir en permanence la pression. Ils sont inventifs dans le domaine du management.Honchamp a écrit:Moi, ce qui me gêne dans le nouveau système, c'est qu'il n'y a plus aucune trace de ce qu'a fait ou a été un prof en dehors des 3 RV de carrière.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- mathmaxExpert spécialisé
pogonophile a écrit:Je te rassure, tu n'es pas la seule, on s'en est donné à qui mieux mieux pour défoncer ce que je proposais, mais quand je demande explicitement des alternatives, pouf y a plus rien. Parce que ce que tu proposes, c'est du rien également. Critiquer, rejeter, oh ça oui avec un bel enthousiasme collectif, mais proposer, améliorer, diantre non, soudain une pudeur indépassable s'installe et inhibe toute parole.mathmax a écrit:Puisque tu sembles parler de moi, je te fais remarquer que je t'ai proposé un peu plus haut la manière selon moi la moins mauvaise d'envisager ces entretiens. Je ne t'ai pas expliqué non plus le management, mais je t'ai fait part de mon expérience du côté du « managé ». Si tu veux l'ignorer parce qu'elle ne correspond pas à tes schémas de pensée , libre à toi. J'essaie de ne pas tomber dans les travers que je dénonce et ne veux en aucun cas chercher à t'imposer mon aide !
en Mais c'est très bien, cela montre le vrai visage de la démarche, jouer le pourrissement, basher du CdE, décourager tout le monde.
Mais tu te prends pour qui, à décréter que ce que je dis est « rien » , sans aucun argument ? C'est de l'agressivité pure. Finalement, en suggérant que tu étais présomptueux j'étais totalement dans l'euphémisme. Tu te crois autorisé à asséner des jugements à l'emporte pièce, tu juges, tu condamnes, et tu voudrais en plus endosser le costume du malheureux incompris et injustement critiqué ? Comme tu aimes à le conseiller, bois un verre d'eau, respire un bon coup et on pourra essayer de débattre.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- User17095Érudit
mathmax a écrit:pogonophile a écrit:Je te rassure, tu n'es pas la seule, on s'en est donné à qui mieux mieux pour défoncer ce que je proposais, mais quand je demande explicitement des alternatives, pouf y a plus rien. Parce que ce que tu proposes, c'est du rien également. Critiquer, rejeter, oh ça oui avec un bel enthousiasme collectif, mais proposer, améliorer, diantre non, soudain une pudeur indépassable s'installe et inhibe toute parole.mathmax a écrit:Puisque tu sembles parler de moi, je te fais remarquer que je t'ai proposé un peu plus haut la manière selon moi la moins mauvaise d'envisager ces entretiens. Je ne t'ai pas expliqué non plus le management, mais je t'ai fait part de mon expérience du côté du « managé ». Si tu veux l'ignorer parce qu'elle ne correspond pas à tes schémas de pensée , libre à toi. J'essaie de ne pas tomber dans les travers que je dénonce et ne veux en aucun cas chercher à t'imposer mon aide !
en Mais c'est très bien, cela montre le vrai visage de la démarche, jouer le pourrissement, basher du CdE, décourager tout le monde.
Mais tu te prends pour qui, à décréter que ce que je dis est « rien » , sans aucun argument ? C'est de l'agressivité pure. Finalement, en suggérant que tu étais présomptueux j'étais totalement dans l'euphémisme. Tu te crois autorisé à asséner des jugements à l'emporte pièce, tu juges, tu condamnes, et tu voudrais en plus endosser le costume du malheureux incompris et injustement critiqué ? Comme tu aimes à le conseiller, bois un verre d'eau, respire un bon coup et on pourra essayer de débattre.
Non effectivement tu as raison, tu ne proposes pas rien :
Proposer ça, c'est pire que rien : ce n'est pas du néant, c'est du négatif. Et là dessus, il n'y a rien à débattre ni à rattraper, t'agiter sur ton poney n'y changera rien.mathmax a écrit:Pour ce que je préconiserais , étant comme beaucoup opposée au PPCR, franchement je ne vois pas, sinon que chacun s'y investisse le moins possible, et que l'entretien avec le CdE soit bref pour éviter à chacun de perdre un temps qui pourrait être mieux utilisé.
Comme d'autres, tu n'es intervenue ici que pour pourrir le fil. J'en ai donc fini avec toi et ne te répondrai plus.
- LagomorpheFidèle du forum
pogonophile a écrit:
on s'en est donné à qui mieux mieux pour défoncer ce que je proposais, mais quand je demande explicitement des alternatives, pouf y a plus rien. Parce que ce que tu proposes, c'est du rien également. Critiquer, rejeter, oh ça oui avec un bel enthousiasme collectif, mais proposer, améliorer, diantre non, soudain une pudeur indépassable s'installe et inhibe toute parole.
Mais c'est très bien, cela montre le vrai visage de la démarche, jouer le pourrissement, basher du CdE, décourager tout le monde.
Si cela peut te consoler, nombreux sont les IPR, tuteurs, formateurs ESPEsques (et quelques CDE aussi) qui s'en donnent à qui mieux mieux pour défoncer ce que proposent les enseignants en cours, qui comme toi ne cherchent qu'à faire de leur mieux, et à qui d'ailleurs aucune alternative concrète n'est suggérée.
L'absence de proposition alternative est une réponse en soi: de la même manière que certains syndicats boycottent des négociations quand il n'y a rien à négocier sur les bases posées par un gouvernement ("on ne négociera pas le poids des chaînes"), il n'y a peut-être rien à sauver dans ce PPCR et ses rendez-vous de carrière. Pour ce qui est du regard du CdE sur l'enseignant, l'ancien système n'était pas si mal: une notation annuelle coincée dans une fourchette étroite et sans réelle influence sur la carrière. Les chefs d'établissement ne manquent pas, me semble-t-il, de pouvoir sur leur subordonnés.
A mon sens, le CdE dispose déjà, avant l'entretien, des éléments factuels nécessaires à l'évaluation administrative d'un professeur: est-il assidu, ponctuel, ses bulletins sont-ils remplis en temps et en heure, le nombre de note permettant le calcul des moyennes est-il cohérent au regard du volume horaire dont il dispose avec une classe ? L'implication dans des activités facultatives dépend du temps libre dont dispose le professeur. Juger cette implication revient donc à juger sa vie privée.
La seule question que j'aimerais qu'un CdE me pose au cours d'un entretien (idéalement non lié à la carrière) serait: "Que peut selon vous faire la direction pour améliorer le fonctionnement de l'établissement ?". La base a de bonnes idées parfois. Des choses toutes simples et très concrètes.
- User20159Esprit éclairé
Et la sophistique reprend le dessus.... , argumentum ad potentiam en force ce soir....
c'est fatiguant...
En fait elle est en première ligne la base. Pendant que l'IPR fait le beau dans les salons de l'Etat-major.
Je te suggère la fonction ignorer.....tu verras, ça change la vie, laisse-le donc avec ses poneys
c'est fatiguant...
Lagomorphe a écrit:La base a de bonnes idées parfois.
En fait elle est en première ligne la base. Pendant que l'IPR fait le beau dans les salons de l'Etat-major.
mathmax a écrit:Mais tu te prends pour qui, à décréter que ce que je dis est « rien » , sans aucun argument ? C'est de l'agressivité pure. Finalement, en suggérant que tu étais présomptueux j'étais totalement dans l'euphémisme. Tu te crois autorisé à asséner des jugements à l'emporte pièce, tu juges, tu condamnes, et tu voudrais en plus endosser le costume du malheureux incompris et injustement critiqué ? Comme tu aimes à le conseiller, bois un verre d'eau, respire un bon coup et on pourra essayer de débattre.
Je te suggère la fonction ignorer.....tu verras, ça change la vie, laisse-le donc avec ses poneys
- User17095Érudit
Ah mais je peux tout à fait comprendre qu'on veuille critiquer le principe même. Je trouve des défauts au rythme auquel c'est fait tout en pensant que la modalité est intéressante, mais ça peut se débattre, pas de problème. En revanche, il faut intégrer qu'actuellement c'est comme ça, et certainement pas près de changer. Donc il faut faire avec.Lagomorphe a écrit:L'absence de proposition alternative est une réponse en soi: de la même manière que certains syndicats boycottent des négociations quand il n'y a rien à négocier sur les bases posées par un gouvernement ("on ne négociera pas le poids des chaînes"), il n'y a peut-être rien à sauver dans ce PPCR et ses rendez-vous de carrière. Pour ce qui est du regard du CdE sur l'enseignant, l'ancien système n'était pas si mal: une notation annuelle coincée dans une fourchette étroite et sans réelle influence sur la carrière. Les chefs d'établissement ne manquent pas, me semble-t-il, de pouvoir sur leur subordonnés.
Sauf que l'évaluation ne porte pas uniquement sur "fait-il son boulot", et que du coup c'est plus compliqué que ça.Lagomorphe a écrit:A mon sens, le CdE dispose déjà, avant l'entretien, des éléments factuels nécessaires à l'évaluation administrative d'un professeur: est-il assidu, ponctuel, ses bulletins sont-ils remplis en temps et en heure, le nombre de note permettant le calcul des moyennes est-il cohérent au regard du volume horaire dont il dispose avec une classe ? L'implication dans des activités facultatives dépend du temps libre dont dispose le professeur. Juger cette implication revient donc à juger sa vie privée.
edit : j'allais expliquer encore une fois le sens que je donne à l'entretien mais je l'ai déjà fait à plusieurs reprises en fait.
Je n'appelle pas les enseignants "la base" mais te rejoins sur le principe. On ne peut pas piloter tout seul, et certainement pas avoir toutes les bonnes idées.Lagomorphe a écrit:La seule question que j'aimerais qu'un CdE me pose au cours d'un entretien (idéalement non lié à la carrière) serait: "Que peut selon vous faire la direction pour améliorer le fonctionnement de l'établissement ?". La base a de bonnes idées parfois. Des choses toutes simples et très concrètes.
- ChoubidouhNiveau 8
Je me permets de donner mon expérience perso avec mon IPR. Si ça peut donner une idée de ce qu'il peut se passer...
Je suis reconnu travailleur handicapé. J'ai été nommé contractuel cette année. Comme tout agent public handicapé, j'ai droit à un temps partiel à la demande. J'ai donc rencontre le proviseur pour demander comment cela se passait, si jamais j'avais besoin..
J'ai été inspecté une semaine après, après tpis semaines dans la profession. Les premiers mots de L'IPR lors de l'entretien ? "Bon, vos soucis de santé". 20 min plus tard "oui, le plus simple pour moi ce serait de vous démissionner, j'ai ce qu'il faut". Le seul reproche qu'il m'a fait ? Je n'utilisais pas assez le tableau...
Bref... J'ai peu d'espoir pour l'année prochaine...
Je suis reconnu travailleur handicapé. J'ai été nommé contractuel cette année. Comme tout agent public handicapé, j'ai droit à un temps partiel à la demande. J'ai donc rencontre le proviseur pour demander comment cela se passait, si jamais j'avais besoin..
J'ai été inspecté une semaine après, après tpis semaines dans la profession. Les premiers mots de L'IPR lors de l'entretien ? "Bon, vos soucis de santé". 20 min plus tard "oui, le plus simple pour moi ce serait de vous démissionner, j'ai ce qu'il faut". Le seul reproche qu'il m'a fait ? Je n'utilisais pas assez le tableau...
Bref... J'ai peu d'espoir pour l'année prochaine...
- User20159Esprit éclairé
Lagomorphe a écrit:A mon sens, le CdE dispose déjà, avant l'entretien, des éléments factuels nécessaires à l'évaluation administrative d'un professeur: est-il assidu, ponctuel, ses bulletins sont-ils remplis en temps et en heure, le nombre de note permettant le calcul des moyennes est-il cohérent au regard du volume horaire dont il dispose avec une classe ? L'implication dans des activités facultatives dépend du temps libre dont dispose le professeur. Juger cette implication revient donc à juger sa vie privée.
Ponctualité/assiduité ; Travail/efficacité ; autorité/rayonnement ?
Je me suis toujours posé la question de comment rayonner convenablement , je dois avoir un problème d'ampoule
- CeladonDemi-dieu
L'ignominie décomplexée se répand... Courage Choubidouh, rien n'est encore acté. Contacte un syndicat, ce sont des paroles qu'un IPR ne devrait pas s'autoriser à prononcer. Ni même à penser. Plutôt à chercher comment t'aider. Mais on est passé dans une société macronienne où tout semble permis. Décomplexion déjà bien amorcée par Sarkozy. Et je ne parle pas de celui qui a stigmatisé les "sans dents". Pas reluisant.
- User20159Esprit éclairé
Choubidouh a écrit:J'ai été inspecté une semaine après, après tpis semaines dans la profession. Les premiers mots de L'IPR lors de l'entretien ? "Bon, vos soucis de santé". 20 min plus tard "oui, le plus simple pour moi ce serait de vous démissionner, j'ai ce qu'il faut". Le seul reproche qu'il m'a fait ? Je n'utilisais pas assez le tableau..
Je vais m'abstenir de faire des commentaires sur ton IPR, car je risque de me faire modérer, mais je n'en pense pas moins
Courage !
- mathmaxExpert spécialisé
En fait je le trouve marrant avec ses poneys. Ses capacités d'argumentation sont vraiment au-dessus du commun.Ha@_x a écrit:Et la sophistique reprend le dessus.... , argumentum ad potentiam en force ce soir....
c'est fatiguant...Lagomorphe a écrit:La base a de bonnes idées parfois.
En fait elle est en première ligne la base. Pendant que l'IPR fait le beau dans les salons de l'Etat-major.mathmax a écrit:Mais tu te prends pour qui, à décréter que ce que je dis est « rien » , sans aucun argument ? C'est de l'agressivité pure. Finalement, en suggérant que tu étais présomptueux j'étais totalement dans l'euphémisme. Tu te crois autorisé à asséner des jugements à l'emporte pièce, tu juges, tu condamnes, et tu voudrais en plus endosser le costume du malheureux incompris et injustement critiqué ? Comme tu aimes à le conseiller, bois un verre d'eau, respire un bon coup et on pourra essayer de débattre.
Je te suggère la fonction ignorer.....tu verras, ça change la vie, laisse-le donc avec ses poneys
Pour revenir plus sérieusement au sujet, on trouve là une des lignes directrices de la gestion des enseignants. On leur impose une reforme contre l'avis d'une grande majorité, sans y avoir réfléchi, et on leur demande ensuite la bouche en coeur d'imaginer les moyens de mettre en place le bazar dont ils ne veulent pas. Je crois que l'élément de langage consacré est « s'emparer de la réforme ». Dans le même esprit, notre proviseur nous a demandé comment organiser les épreuves du bac qui ont lieu en janvier. Il a constaté que personne n'avait d'avis, mais il a semblé comprendre que nous n'allions pas contribuer à mettre en place ce truc contre lequel nous avions lutté.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- User20159Esprit éclairé
mathmax a écrit:En fait je le trouve marrant avec ses poneys. Ses capacités d'argumentation sont vraiment au-dessus du commun.
Pour revenir plus sérieusement au sujet, on trouve là une des lignes directrices de la gestion des enseignants. On leur impose une reforme contre l'avis d'une grande majorité, sans y avoir réfléchi, et on leur demande ensuite la bouche en coeur d'imaginer les moyens de mettre en place le bazar dont ils ne veulent pas. Je crois que l'élément de langage consacré est « s'emparer de la réforme ». Dans le même esprit, notre proviseur nous a demandé comment organiser les épreuves du bac qui ont lieu en janvier. Il a constaté que personne n'avait d'avis, mais il a semblé comprendre que nous n'allions pas contribuer à mettre en place ce truc contre lequel nous avions lutté.
Notre meilleur arme est notre capacité d'inertie ou notre désobéissance passive
car quand le discours s'énonce ainsi :
Je trouve des défauts au rythme auquel c'est fait tout en pensant que la modalité est intéressante, mais ça peut se débattre, pas de problème. En revanche, il faut intégrer qu'actuellement c'est comme ça, et certainement pas près de changer. Donc il faut faire avec.
c'est franchement flippant.
Leurs injonctions ils se les carrent là où je pense, le plus important c'est nos élèves.
- LefterisEsprit sacré
C'est exactement ça. Je vois que les membres du forum commencent à "s'approprier" (autre élément de langage similaire) la phraséologie managériale en vigueur, de gens qui ont voulu collectivement ( les syndicats gestionnaires des "cadres" ont voté pour les réformes, pour le PPCR, bref tout ce qui a maltraité les enseignants sans relâche depuis 8 ou 9 ans) et font un peu semblant -mal- comprendre. "Bon vous n'en vouliez pas, mais maintenant, elle est là, la réforme, donc il faut s'en emparer. Mettez-vous en atelier et produisez des idées".mathmax a écrit:
En fait je le trouve marrant avec ses poneys. Ses capacités d'argumentation sont vraiment au-dessus du commun.
Pour revenir plus sérieusement au sujet, on trouve là une des lignes directrices de la gestion des enseignants. On leur impose une reforme contre l'avis d'une grande majorité, sans y avoir réfléchi, et on leur demande ensuite la bouche en coeur d'imaginer les moyens de mettre en place le bazar dont ils ne veulent pas. Je crois que l'élément de langage consacré est « s'emparer de la réforme ». Dans le même esprit, notre proviseur nous a demandé comment organiser les épreuves du bac qui ont lieu en janvier. Il a constaté que personne n'avait d'avis, mais il a semblé comprendre que nous n'allions pas contribuer à mettre en place ce truc contre lequel nous avions lutté.
Alors que justement, non. Il faut s'opposer quand on le peut, être mutique en réunion quand on ne le peut pas, ne pas mettre en place comme vous le faites les instruments de votre malheur. Pour le PPCR, il faudrait que tout le monde refuse l'entretien en faisant une croix sur l'année de éventuelle, très éventuelle, d’accélération d'un an.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- gauvain31Empereur
A combien équivaut une accélération d'échelon d'un an? Un chèque de 1300/1500 euros c'est ça ?
- User20159Esprit éclairé
Lefteris a écrit:Alors que justement, non. Il faut s'opposer quand on le peut, être mutique en réunion quand on ne le peut pas, ne pas mettre en place comme vous le faites les instruments de votre malheur. Pour le PPCR, il faudrait que tout le monde refuse l'entretien en faisant une croix sur l'année de éventuelle, très éventuelle, d’accélération d'un an.
Totalement d'accord. Je me suis soumis à l'exercice, pour pouvoir voir l'inspecteur de bassin et alerter les collègues et les stagiaires. Mais le prochain PPCR se fera sans moi.
Par contre si mon CDE veut me voir, pas de problème, je suis dans son bureau tous les jours et rarement pour ma tronche .
gauvain31 a écrit:A combien équivaut une accélération d'échelon d'un an? Un chèque de 1300/1500 euros c'est ça ?
C'est le Pérou dis-donc.
- LagomorpheFidèle du forum
pogonophile a écrit:
Ah mais je peux tout à fait comprendre qu'on veuille critiquer le principe même. Je trouve des défauts au rythme auquel c'est fait tout en pensant que la modalité est intéressante, mais ça peut se débattre, pas de problème. En revanche, il faut intégrer qu'actuellement c'est comme ça, et certainement pas près de changer. Donc il faut faire avec.
C'est bien pour ça que je ne considérerais pas, comme tu l'as fait, la réponse de @mathmax comme "rien". Personnellement, j'aurais un immense respect pour le CdE qui me tiendra un discours du type "Bon, il faut remplir ce machin auquel vous n'adhérez pas, je le comprends, faisons en sorte d'expédier cette corvée le plus vite possible."
pogonophile a écrit:Sauf que l'évaluation ne porte pas uniquement sur "fait-il son boulot", et que du coup c'est plus compliqué que ça.Lagomorphe a écrit:A mon sens, le CdE dispose déjà, avant l'entretien, des éléments factuels nécessaires à l'évaluation administrative d'un professeur: est-il assidu, ponctuel, ses bulletins sont-ils remplis en temps et en heure, le nombre de note permettant le calcul des moyennes est-il cohérent au regard du volume horaire dont il dispose avec une classe ? L'implication dans des activités facultatives dépend du temps libre dont dispose le professeur. Juger cette implication revient donc à juger sa vie privée.
Cette phrase me paraît d'une gravité terrible. Orwellienne.
En milieu professionnel, quoi d'autre que le boulot un supérieur hiérarchique, représentant de l'employeur, est-il en droit d'évaluer ?
- User20159Esprit éclairé
Lagomorphe a écrit:Cette phrase me paraît d'une gravité terrible. Orwellienne.
En milieu professionnel, quoi d'autre que le boulot un supérieur hiérarchique, représentant de l'employeur, est-il en droit d'évaluer ?
Tu ferais mieux de te méfier, tu vas te faire taxer de reductio ad hitlerum.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
C'est vrai que c'est terrible. Si on ne nous juge pas sur notre travail en milieu professionnel, je me demande bien ce qu'il faut faire.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- User17095Érudit
Lagomorphe a écrit:pogonophile a écrit:
Sauf que l'évaluation ne porte pas uniquement sur "fait-il son boulot", et que du coup c'est plus compliqué que ça.
Cette phrase me paraît d'une gravité terrible. Orwellienne.
En milieu professionnel, quoi d'autre que le boulot un supérieur hiérarchique, représentant de l'employeur, est-il en droit d'évaluer ?
Ta formulation t'appartient mais tu pointes un problème de fond très intéressant et assez ancien, la difficulté à évaluer le travail des enseignants.
Juste "faire son boulot" au sens être assidu et s'acquitter de ses tâches, c'est de l'exécution. Ici on parle de cadres.
Sauf que, pour de bonnes ou mauvaises raisons, les outils habituellement employés pour évaluer les cadres (objectifs à atteindre) n'existent pas, et seraient difficiles à concevoir.
L'enjeu de l'évaluation, c'est de distinguer des catégories selon les performances, sans les définir correctement parce que c'est un mot tabou dans l'éducation (ce qui est paradoxal, c'est la difficulté à évaluer ceux qui évaluent), afin de différencier les carrières. Mais ce n'est pas un phénomène apparu avec les entretiens de carrière, le problème se posait déjà avant, avec l'avancement conditionné essentiellement par l'inspection, qui arrivait quand elle arrivait.
Parenthèse perdir : en théorie la lettre de mission correspondrait à cette notion d'objectifs, avec une prime à la clé. Sauf que la dite prime faisant 1200 euros sur trois ans, la motivation est assez réduite... Et de toute façon c'est l'école des fans, tout le monde l'obtient.
Là dedans, j'essaie au moins de rendre l'entretien obligatoire utile.
@Ha@_x
Tu veux pas m'ignorer et aller te faire les dents ailleurs ? On discute là.
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