- Cléopatra2Guide spirituel
Ryuzaki a écrit:Défi 16, Un livre qui comporte un secret : Le liseur, Bernhard SchlinkSchlink a écrit:Son visage ne demandait rien, n'implorait rien, n'affirmait rien. Il se faisait voir. Je discernai combien elle était tendue et épuisée. Elle avait des cernes sous les yeux, et sur chaque joue une ride verticale que je ne connaissais pas : peu profonde encore, mais qui la marquait déjà comme une cicatrice.
Un lycéen entretient une relation amoureuse avec une femme plus âgée, mais celle-ci cache un secret.
Un autre sujet fondamental du livre est la confrontation des nouvelles générations allemandes avec le passé nazi de leur pays et parfois de leurs parents.
J'ai aimé. J'avais deviné le "secret" d'Hanna dès le premier tiers du livre, mais ça ne m'a pas gêné.
J'apporterai un bémol néanmoins : j'aurais trouvé plus intéressant encore d'avoir l'histoire du point de vue d'Hanna, de mieux connaître sa vie quotidienne, mais il aurait fallu pour cela renoncer à la révélation du secret.
Verdict : agréable
J'ai vu le film, avec Kate Winslet. Il est très bien aussi.
J'ai terminé la Servante écarlate. J'ai beaucoup aimé, et avoir vu la série ne gâche rien, les deux sont très différents.
Le ton est plutôt neutre, très détaché, et l'héroïne n'est pas forcément très héroïque, voire pas du tout. Il n'y a que quelques rebondissements, pas autant que dans la série, et l'ensemble est extrêmement stressant. C'est un excellent roman, dont le rythme est très lent, mais je l'ai trouvé assez triste, sans vraiment d'espoir.
- Spoiler:
- Le dernier chapitre est une surprise totale! Je ne m'y attendais pas du tout.
- NasopiBon génie
Pour "Une histoire qui se passe en hiver", j'ai relu Shining de Stephen King. Je l'avais déjà lu une fois il y a longtemps, mais je me souvenais surtout du film. Or l'histoire du livre est finalement assez différente, et j'ai vraiment apprécié, en particulier, la profondeur psychologique des personnages, qui n'apparaît quasiment pas dans le film. Bref : je recommande.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- *Ombre*Grand sage
Pour Un livre avec des trains, j'ai finalement relu La Bête humaine (bon, je ne vais pas vous faire un résumé...) et j'ai bien fait. J'avais oublié la noirceur de ce roman, la fatalité de la pulsion, et ce final magistral.
Je ne sais plus très bien où j'en suis, mes listes ne sont pas à jour. Je vais reprendre ce fil pour trouver de nouvelles idées.
Je ne sais plus très bien où j'en suis, mes listes ne sont pas à jour. Je vais reprendre ce fil pour trouver de nouvelles idées.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
après avoir lu un autre livre pour remplir le défi n°5, j'ai enfin fine Un atlas de l'impossible d'Anuradha Roy, et comme il fallait s'y attendre, je n'ai pas vraiment aimé, mais je n'aime pas ne pas terminer un livre. On suit les membres d'un famille indienne pendant cinquante ans environ. On y trouve à la fois des événements historiques (la décolonisation, la partition), naturels (la mousson et la crue du fleuve) qui ont des conséquences sur les personnages. Mais ce sont justement ces personnages, ou plutôt les décisions qu'ils prennent, qui m'ont déplu. La lecture du petit opus de Régis Debray pour ce même défi m'a donné davantage de matière à réflexion.
J'ai d'autres lectures qui m'attendent, pour des défis déjà remplis et aussi certains titres dont vous avez parlé, je mets mon défi en pause et je viendrai vous raconter.
après avoir lu un autre livre pour remplir le défi n°5, j'ai enfin fine Un atlas de l'impossible d'Anuradha Roy, et comme il fallait s'y attendre, je n'ai pas vraiment aimé, mais je n'aime pas ne pas terminer un livre. On suit les membres d'un famille indienne pendant cinquante ans environ. On y trouve à la fois des événements historiques (la décolonisation, la partition), naturels (la mousson et la crue du fleuve) qui ont des conséquences sur les personnages. Mais ce sont justement ces personnages, ou plutôt les décisions qu'ils prennent, qui m'ont déplu. La lecture du petit opus de Régis Debray pour ce même défi m'a donné davantage de matière à réflexion.
J'ai d'autres lectures qui m'attendent, pour des défis déjà remplis et aussi certains titres dont vous avez parlé, je mets mon défi en pause et je viendrai vous raconter.
- PointàlaligneExpert
Je suis déçue par Les Roses fauves de Carole Martinez. L'idée de départ était attrayante : dans une armoire, des coussins en forme de cœur, contenant chacun les confidences d'une aïeule sur des morceaux de papier. Autre bonne idée : une héroïne banale, elle est postière, elle boite, elle jardine ; les vieilles du village tiennent une chronique quotidienne au bureau de poste. Encore une : la rencontre d'une romancière avec ses personnages. Encore une : une carte postale, une photo, une pierre tombale, racontent un secret honteux. Encore une : une lignée de femmes qui toutes s'appellent Dolorès, et qui toutes ont affaire à la mort. Une idée plutôt moyenne : la rencontre émouvante d'une femme qui n'attend rien de la vie avec un acteur connu, quelques scènes gentiment épicées façon roman Harlequin pour pimenter tout ça. Quelques lettres d'outre-tombe. Cela donne un ensemble mal fini, mal enlevé, qui ressemble à plusieurs carnets de notes inabouties agrafés ensemble, plutôt qu'à un roman. Bof.
On peut le classer dans "Secret", "Cultiver son jardin".
Bien mieux : Nos Vies de Marie-Hélène Lafon, lu pour avoir une héroïne de plus de soixante ans. La narratrice, retraitée, observe les habitants de son quartier, et en particulier Gordana, la caissière du Franprix du coin. Tiens, coïncidence, Gordana boite, comme la Lola Cam des Roses fauves. Gordana est une vraie anti-héroïne, elle n'est pas aimable, ne se livre pas. Il y aura aussi des photos, une romance et des silences. L'histoire supposée de ces personnages se déroule ; la narratrice révèle aussi des éléments de son passé. J'ai beaucoup aimé ce livre, lu après Histoire du fils, que je recommande aussi.
On peut le classer dans "Secret", "Cultiver son jardin".
Bien mieux : Nos Vies de Marie-Hélène Lafon, lu pour avoir une héroïne de plus de soixante ans. La narratrice, retraitée, observe les habitants de son quartier, et en particulier Gordana, la caissière du Franprix du coin. Tiens, coïncidence, Gordana boite, comme la Lola Cam des Roses fauves. Gordana est une vraie anti-héroïne, elle n'est pas aimable, ne se livre pas. Il y aura aussi des photos, une romance et des silences. L'histoire supposée de ces personnages se déroule ; la narratrice révèle aussi des éléments de son passé. J'ai beaucoup aimé ce livre, lu après Histoire du fils, que je recommande aussi.
- AphrodissiaMonarque
Mais oui!*Ombre* a écrit:Pour Un livre avec des trains, j'ai finalement relu La Bête humaine (bon, je ne vais pas vous faire un résumé...) et j'ai bien fait. J'avais oublié la noirceur de ce roman, la fatalité de la pulsion, et ce final magistral.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- EloahExpert spécialisé
*Ombre* a écrit:Pour Un livre avec des trains, j'ai finalement relu La Bête humaine (bon, je ne vais pas vous faire un résumé...) et j'ai bien fait. J'avais oublié la noirceur de ce roman, la fatalité de la pulsion, et ce final magistral.
C'est mon 2è Zola préféré (après La Fortune des Rougon).
Aujourd'hui j'ai lu Les Choses Humaines de Karine Tuil, que je ne place pas dans le défi mais qui m'a beaucoup perturbée !
- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai lu hier Hate List, de Jennifer Brown (young adult)
Valérie et son petit-ami, harcelés au lycée, ont rédigé une "hate list" dans laquelle ils mettent toutes les personnes qu'ils détestent. Ils passent beaucoup de temps à se dire combien ils aimeraient les voir morts.
Et ce matin-là, il commet l'impensable, sort une arme et tire sur leurs ennemis. Valérie, blessée, ne comprend pas comment il en est arrivé là.
C'est l'histoire de le reconstruction de Valérie pendant l'année scolaire qui suit la tuerie. Je l'ai mis dans "secret" car la tuerie était le "secret" de Nick, le père de Valérie a des secrets, Valérie elle-même, finalement, est un secret géant. Même sa meilleure amie ne connaissait pas son état d'esprit etc.
Le roman est intéressant. Il y a des situations que je trouve improbables (le rapprochement avec les anciens harceleurs) mais pas caricaturales. Ce qui est le plus difficile, finalement, c'est l'attitude des parents de Valérie vis-à-vis d'elle. Comment se comporter? Que penser face à son enfant impliqué dans une telle horreur même si ce n'est pas lui qui a tiré?
Et là je suis en train de lire Un si petit oiseau de Marie Pavlenko, que je n'arrive pas à caser, donc tant pis. C'est vraiment un très bon roman. Abi a perdu son bras à la suite d'un accident de voiture. Elle doit réapprendre à vivre entre la douleur, les prothèses, la perte de son avenir tout tracé (qui nécessitait 2 bras valides), la perte d'autonomie. C'est très beau, très doux, avec une histoire d'amour tout en délicatesse. Je n'ai pas fini, mais c'est un petit coup de cœur young adult.
Valérie et son petit-ami, harcelés au lycée, ont rédigé une "hate list" dans laquelle ils mettent toutes les personnes qu'ils détestent. Ils passent beaucoup de temps à se dire combien ils aimeraient les voir morts.
Et ce matin-là, il commet l'impensable, sort une arme et tire sur leurs ennemis. Valérie, blessée, ne comprend pas comment il en est arrivé là.
C'est l'histoire de le reconstruction de Valérie pendant l'année scolaire qui suit la tuerie. Je l'ai mis dans "secret" car la tuerie était le "secret" de Nick, le père de Valérie a des secrets, Valérie elle-même, finalement, est un secret géant. Même sa meilleure amie ne connaissait pas son état d'esprit etc.
Le roman est intéressant. Il y a des situations que je trouve improbables (le rapprochement avec les anciens harceleurs) mais pas caricaturales. Ce qui est le plus difficile, finalement, c'est l'attitude des parents de Valérie vis-à-vis d'elle. Comment se comporter? Que penser face à son enfant impliqué dans une telle horreur même si ce n'est pas lui qui a tiré?
Et là je suis en train de lire Un si petit oiseau de Marie Pavlenko, que je n'arrive pas à caser, donc tant pis. C'est vraiment un très bon roman. Abi a perdu son bras à la suite d'un accident de voiture. Elle doit réapprendre à vivre entre la douleur, les prothèses, la perte de son avenir tout tracé (qui nécessitait 2 bras valides), la perte d'autonomie. C'est très beau, très doux, avec une histoire d'amour tout en délicatesse. Je n'ai pas fini, mais c'est un petit coup de cœur young adult.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
je viens de lire Cinquante grammes de paradis d'Iman Humaydane qui peut entrer dans plusieurs défis, alors je viens vous en parler ce sont des défis que j'ai déjà remplis, mais je vais voir si je peux lui faire une petite place. Il s'agit d'une auteure libanaise, des personnages principaux sont journalistes et des lettres jouent un rôle central dans le récit. Des références au paradis (dès le titre) et à l'enfer (dès la première page) émaillent également tout le texte qui bien sûr se passe à Beyrouth, en partie pendant la guerre. Maya est une journaliste qui vient à Beyrouth en 1994 pour tourner un documentaire sur la reconstruction de la ville. Dans le grenier d'une maison en ruines, elle trouve une mallette qui contient le journal intime d'une jeune femme et les lettres que son amoureux lui a envoyées d'Istanbul entre 1975 e 1978. J'ai beaucoup aimé ces personnages féminins, l'une amante et mère dans un pays en guerre, l'autre menant l'enquête pour comprendre les non-dits du passé, chacune portant le poids de la société dans laquelle elle vit qui lui dicte ses lois, lui impose ses interdits, surtout dans ses amours et sa maternité. C'est même passé trop vite pour un rare dimanche sans copies à corriger
je viens de lire Cinquante grammes de paradis d'Iman Humaydane qui peut entrer dans plusieurs défis, alors je viens vous en parler ce sont des défis que j'ai déjà remplis, mais je vais voir si je peux lui faire une petite place. Il s'agit d'une auteure libanaise, des personnages principaux sont journalistes et des lettres jouent un rôle central dans le récit. Des références au paradis (dès le titre) et à l'enfer (dès la première page) émaillent également tout le texte qui bien sûr se passe à Beyrouth, en partie pendant la guerre. Maya est une journaliste qui vient à Beyrouth en 1994 pour tourner un documentaire sur la reconstruction de la ville. Dans le grenier d'une maison en ruines, elle trouve une mallette qui contient le journal intime d'une jeune femme et les lettres que son amoureux lui a envoyées d'Istanbul entre 1975 e 1978. J'ai beaucoup aimé ces personnages féminins, l'une amante et mère dans un pays en guerre, l'autre menant l'enquête pour comprendre les non-dits du passé, chacune portant le poids de la société dans laquelle elle vit qui lui dicte ses lois, lui impose ses interdits, surtout dans ses amours et sa maternité. C'est même passé trop vite pour un rare dimanche sans copies à corriger
- EloahExpert spécialisé
Finalement, je place Les Choses humaines de Karine Tuil dans le défi 4 "un récit avec un journaliste" puisque l'un des personnages principaux est un célèbre journaliste politique.
- BartleboothNiveau 7
Hello,
Depuis mon dernier passage, j'ai lu Rideau pour le cardinal d'Elizabeth Eyre qui rentre dans le défi du polar historique. C'est une enquête dans l'Italie de la Renaissance, assez plaisante. J'ai aussi fini L'Anomalie de Le Tellier, et là je suis franchement enthousiaste. J'ai très envie de lire d'autres romans de l'auteur, j'ai trouvé qu'il était très drôle et en même temps très juste dans sa façon de construire les personnages. Je ne sais pas où je vais classer le roman, cela dit. Vu le nombre de références littéraires, probablement dans les réécritures, mais pour cet item j'ai aussi lu Le porteur d'histoires d'Alexis Michalik, une petite pièce de théâtre très sympa. Et aussi quelques adaptations d'oeuvres littéraires en BD (mais je vais peut-être tricher en mettant l'adaptation de Dracula dans le défi sur le personnage de plus de 60 ans !!!)
Au début je me disais que le défi était une bonne manière de puiser largement dans ma PAL, mais à chaque fois que je vous lis je note de nouveaux titres qu'il va falloir que je lise... C'est l'engrenage!
Depuis mon dernier passage, j'ai lu Rideau pour le cardinal d'Elizabeth Eyre qui rentre dans le défi du polar historique. C'est une enquête dans l'Italie de la Renaissance, assez plaisante. J'ai aussi fini L'Anomalie de Le Tellier, et là je suis franchement enthousiaste. J'ai très envie de lire d'autres romans de l'auteur, j'ai trouvé qu'il était très drôle et en même temps très juste dans sa façon de construire les personnages. Je ne sais pas où je vais classer le roman, cela dit. Vu le nombre de références littéraires, probablement dans les réécritures, mais pour cet item j'ai aussi lu Le porteur d'histoires d'Alexis Michalik, une petite pièce de théâtre très sympa. Et aussi quelques adaptations d'oeuvres littéraires en BD (mais je vais peut-être tricher en mettant l'adaptation de Dracula dans le défi sur le personnage de plus de 60 ans !!!)
Au début je me disais que le défi était une bonne manière de puiser largement dans ma PAL, mais à chaque fois que je vous lis je note de nouveaux titres qu'il va falloir que je lise... C'est l'engrenage!
- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai donc fini Un si petit oiseau, vrai coup de coeur. Je crains que ça ne rentre dans aucun item de la liste, dommage.
- gregforeverGrand sage
Décidément l'Anomalie semble plaire; et zou! Livre commandé!
- AphrodissiaMonarque
Je l'ai commencé et j'aime beaucoup la première moitié que j'ai lue.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- gregforeverGrand sage
Pour le défi 47 j'ai lu l'excellent polar de Lisa Gardner (j'apprécie ses livres) A même la peau: le personnage principal (et narratrice) est une jeune psy dont la famille est constitué d'un père serial killer et écorcheur et d'une soeur du même accabit, en prison. Elle-même souffre d'une maladie qui fait qu'elle ne sent pas la douleur et prend en charge la gestion de la douleur de ses patients; elle reçoit une policière blessée lors d'une enquête, qui va l'amener à être confrontée aux meurtres de sa famille... franchement, bon suspense, je ne l'ai pas lâché jusqu'à la fin!
- nath75Niveau 6
Bartlebooth a écrit:Hello,
Depuis mon dernier passage, j'ai lu Rideau pour le cardinal d'Elizabeth Eyre qui rentre dans le défi du polar historique. C'est une enquête dans l'Italie de la Renaissance, assez plaisante. J'ai aussi fini L'Anomalie de Le Tellier, et là je suis franchement enthousiaste. J'ai très envie de lire d'autres romans de l'auteur, j'ai trouvé qu'il était très drôle et en même temps très juste dans sa façon de construire les personnages. Je ne sais pas où je vais classer le roman, cela dit. Vu le nombre de références littéraires, probablement dans les réécritures, mais pour cet item j'ai aussi lu Le porteur d'histoires d'Alexis Michalik, une petite pièce de théâtre très sympa. Et aussi quelques adaptations d'oeuvres littéraires en BD (mais je vais peut-être tricher en mettant l'adaptation de Dracula dans le défi sur le personnage de plus de 60 ans !!!)
Au début je me disais que le défi était une bonne manière de puiser largement dans ma PAL, mais à chaque fois que je vous lis je note de nouveaux titres qu'il va falloir que je lise... C'est l'engrenage!
J'ai découvert l'auteur il y a quelques années avec Demande au muet, que mes élèves et ceux d'autres classes de l'Essonne ont primé lors du prix littéraire des lycéens d'Ile-de-France. Ce n'est pas un roman mais c'était assez savoureux déjà, même si j'ai préféré L'Anomalie!
- Cléopatra2Guide spirituel
Je ne l'ai pas lu celui-là!gregforever a écrit:Pour le défi 47 j'ai lu l'excellent polar de Lisa Gardner (j'apprécie ses livres) A même la peau: le personnage principal (et narratrice) est une jeune psy dont la famille est constitué d'un père serial killer et écorcheur et d'une soeur du même accabit, en prison. Elle-même souffre d'une maladie qui fait qu'elle ne sent pas la douleur et prend en charge la gestion de la douleur de ses patients; elle reçoit une policière blessée lors d'une enquête, qui va l'amener à être confrontée aux meurtres de sa famille... franchement, bon suspense, je ne l'ai pas lâché jusqu'à la fin!
- TremereNiveau 9
Cléopatra2 a écrit:J'ai donc fini Un si petit oiseau, vrai coup de coeur. Je crains que ça ne rentre dans aucun item de la liste, dommage.
L'adverbe dans le titre?
- Cléopatra2Guide spirituel
Ah mais ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii! Merci!!!!
- PointàlaligneExpert
Pour le n°18. Œuvres d'art, on peut lire Histoires d'œils de Philippe Costamagna. Conservateur de musée, il est aussi "œil" comme, dit-il, on est "nez" en parfumerie : il donne un avis d'expert sur l'attribution des tableaux à tel ou tel maître d'après l'analyse de la peinture et une profonde connaissance des peintres pour lesquels il s'est spécialisé. Il raconte ses années de formation en Italie, ses découvertes fortuites, ses succès et ses échecs. J'ai découvert le peintre Bronzino dont l'œuvre est son domaine de prédilection (il raconte comment il en a reconnu un grâce... aux ongles de pied du Christ représenté). C'est intéressant, certes, mais le style est assez plat et on s'ennuie souvent, malheureusement...
- BartleboothNiveau 7
nath75 a écrit:J'ai découvert l'auteur il y a quelques années avec Demande au muet, que mes élèves et ceux d'autres classes de l'Essonne ont primé lors du prix littéraire des lycéens d'Ile-de-France. Ce n'est pas un roman mais c'était assez savoureux déjà, même si j'ai préféré L'Anomalie!
Wouah, des élèves qui lisent des auteurs même pas morts! C'est super de pouvoir travailler sur ce genre de prix!
- NasopiBon génie
Pour "Un livre dont le personnage principal est un psychiatre / psychologue..." j'ai lu Le Colis de Sebastian Fitzek : c'était une lecture agréable. A aucun moment on ne devine comment l'histoire va finir. Il y avait peut-être un peu trop de rebondissements improbables à mon goût.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai commencé l'Anomalie. Je dois être plus nulle que ce que je pensais en littérature car j'ai du mal à repérer les "réécritures" ou les pastiches. Bon, j'en suis vraiment au tout début et ça me plaît. C'est le premier livre que j'achète pour le défi (comme d'autres, j'essaie de faire avec les emprunts, la PAL et la boîte à livres).
- RyuzakiNiveau 9
Défi 17, Un livre du mouvement Harlem Renaissance ou dont le personnage est un Noir américain : La prochaine fois, le feu, James Baldwin
James Baldwin était un penseur noir américain, connu pour ses essais et ses fictions sur les problèmes raciaux aux Etats-Unis. La prochaine fois, le feu est composé de deux textes, d'abord une lettre à son neveu puis un texte plus long, dans lequel Baldwin parle de son cheminement intellectuel, de sa prise de conscience de ce que vivent les Noirs aux USA et de sa recherche d'une solution, dans la religion puis dans l'activisme politique. Il a observé la montée de mouvements radicaux, et il s'adresse aux Blancs pour les avertir du danger qui menace leur société s'ils ne changent pas radicalement la façon dont les Noirs sont traités. Il cherche à leur faire prendre conscience de la façon dont ils sont perçus par le regard des Noirs, et à les amener à remettre en question l'estime qu'ils ont d'eux-mêmes. Son ton est lucide et sévère, sans concession. Il vise la paix et la réconciliation, mais une réconciliation honnête et sans compromis. Quelles que soient nos opinions, je crois que c'est un point de vue important à connaître sur une question toujours brûlante.
Verdict : à lire
Baldwin a écrit:J'ai beaucoup à cœur de voir les Noirs américains conquérir leur liberté ici aux Etats-Unis. Mais leur dignité et leur santé spirituelle me tiennent également à cœur et je me dois de m'opposer à toute tentative des Noirs de faire aux autres ce qu'on leur a fait. Il me semble connaître -nous le voyons tous les jours, tout autour de nous- le désert spirituel où mène cette route. C'est là une loi si simple et pourtant apparemment si difficile à comprendre : Quiconque avilit les autres s'avilit lui-même. Il ne s'agit pas ici d'une profession de foi mystique mais d'une simple constatation, qui trouve sa confirmation dans le regard de n'importe quel sheriff de l'Etat d'Alabama -et je voudrais bien ne jamais voir un Noir tomber si bas.
James Baldwin était un penseur noir américain, connu pour ses essais et ses fictions sur les problèmes raciaux aux Etats-Unis. La prochaine fois, le feu est composé de deux textes, d'abord une lettre à son neveu puis un texte plus long, dans lequel Baldwin parle de son cheminement intellectuel, de sa prise de conscience de ce que vivent les Noirs aux USA et de sa recherche d'une solution, dans la religion puis dans l'activisme politique. Il a observé la montée de mouvements radicaux, et il s'adresse aux Blancs pour les avertir du danger qui menace leur société s'ils ne changent pas radicalement la façon dont les Noirs sont traités. Il cherche à leur faire prendre conscience de la façon dont ils sont perçus par le regard des Noirs, et à les amener à remettre en question l'estime qu'ils ont d'eux-mêmes. Son ton est lucide et sévère, sans concession. Il vise la paix et la réconciliation, mais une réconciliation honnête et sans compromis. Quelles que soient nos opinions, je crois que c'est un point de vue important à connaître sur une question toujours brûlante.
Verdict : à lire
- JennyMédiateur
Baldwin est un de mes écrivains préférés.
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