Agrégation interne Lettres Modernes 2022

Voilà. Désolé c'est crayonné. Y compris avec la fameuse erreur que j'ai corrigée in extremis au propre.

Re-merci. Corpus difficile en effet mais avec pas mal de points d'accroche. Cependant, je me verrais mal faire ça avec des 2nde...

 

Le problème c'est qu'il faut le traiter en 7h dans un développement rédigé, la vie est mal fichue.

Le corpus est intéressant comme toujours, bien entendu. C'est d'ailleurs ce qui est un peu rageant.

Alors, bilan de la course : (ça va décomplexer tout le monde : c'est déjà ça !)
- Ancrage historique et esthétique pas assez développé, voire pas du tout...
- Pas de questionnements intermédiaires ;
- Subtilité du corpus pas identifiée (toujours pas, d'ailleurs...si qq'un a des indices ?) ;
- Pas d'étude la langue ;
- Pas d'évaluation ou activité intermédiaire ;
ça sent le sapin... ! Qu'est-ce que j'ai donc fait de ma corde pour m'y pendre ??
Du coup, on va dire... entre 3 et 6 ! Comment on fait pour gérer de telles notes ? Faut que j'envisage une thérapie ? Au secours ....

@Phylia : pour gérer, dis toi que je suis passé d'un coup l'an dernier de "entre 4 et 8,25" en dida selon les tentatives... et une très bonne note en dida l'an dernier. Le tout sans être devenu plus pointu en quoi que ce soit, juste en ayant enfin compris les attentes de l'épreuve. Et ça n'empêche pas de se replanter ensuite, d'ailleurs.

Je pense que la subtilité du corpus réside dans l'opposition "poème de circonstance/poésie", poème de convention encomiastique/expression singulière d'une voix et d'une ambition poétique, dans l'opposition entre le destinataire immédiat, affiché et le destinataire réel (la postérité) d'une part (mais pas spécifique à ce type de poésie de circonstance). Mais surtout il y a la rivalité entre le pouvoir terrestre mais de droit divin de la monarchie, et le pouvoir d'une certaine façon céleste du poète, de la poésie. Deux rapports à une forme de permanence immatérielle, qui se confrontent dans le poème. Le principe monarchique est intemporel, les rois sont soumis aux vicissitudes, la poésie est intemporelle, elle s'exprime selon des modalités et une voix propre au poète, à l'esthétique qu'il fait sienne.

Ce genre de choses, il me semble, mais j'ai effleuré tout ça n'importe comment, et à la truelle.

Là tout de suite, il faut dormir et voir demain. L'an dernier j'ai passé l'agrégation sans préparation, j'ai décroché un 8 en Dida : aucun référence au contexte, pas de problématiques individuelles, dispersion avec des considérations pédagogiques, pas de référence au programme, aucune référence critique, évaluation sans plan ni problématique... Je continue ?
L'important, c'est de proposer un angle de lecture et de s'y tenir, en ne cherchant pas à épuiser les textes (encore moins cette année, c'était trop dense).

Le pire finalement, ce sont les 2 mois d'attente pour les résultats. Mais en attendant, s'il vous plaît, évitez de refaire le match, et SURTOUT d'échanger des problématiques, pistes de réponse... (ou alors créez un fil spécial "on refait le match") À part créer de l'inquiétude, à quoi cela va-t-il servir ? Il va falloir se mettre à préparer les oraux avec ardeur dès maintenant, sans être miné par le doute !
Bonne nuit !!

Sagesse. Au dodo. Et à demain.

Allez c'est parti pour la disserte !!! Travaillez bien et donnez des nouvelles après 16 heures !

On pense bien à vous…

Jean-Jacques aujourd'hui.
J'ai rendu une amorce et l'analyse du sujet sans problématique ni plan au bout de 2h30, comme prévu.

Vu que le délai de rigueur de 2h30 est passé, je pense que je peux mettre le sujet (sinon je m'auto-modérerai ).

Dur.
Je compatis !
(Pas trop de regret du coup de ne pas avoir pu préparer cette année, je trouve les 2 sujets terriblement difficiles...)

J'y allais en touriste, je n'ai rien pu préparer correctement cette année, entre une situation familiale compliquée et mon PPCR qui a eu lieu à la rentrée, plus le collège à temps plein en REP. Mais j'ai rendu une copie complète hier (nulle, mais complète) et j'avais prévu de ne rester que 2h30 aujourd'hui, donc aucun regret. Et maintenant, j'arrête, l'agreg ça me saoule, j'ai trop vécu pour ça depuis plusieurs années.

Et à la fin Rousseau gagne...
Toute ma sympathie.

Désolée pour toi Hermione.
Tu vas retrouver du temps pour vivre d'autres aventures !!!

C'est très gentil à vous, mais ne soyez pas désolés, je le vis très bien.
Dans ma tête en sortant, je chantais : "Libérééééée ! Délivrééééée !"

Si c'est seulement dans ta tête c'est moins drôle ! Essaie d'imaginer la scène...

On ne nous a pas fait de cadeau cette année. Ça a été, je crois, mais encore un sujet ardu. Repos !

Bon, débarrassé de Rousseau pour l'an prochain, c'est toujours ça. J'ai composé jusqu'au bout pour le sport mais c'est objectivement mort pour cette année. Je vais commencer à me remettre à Cyrano et aux contes dès à présent, je pense que l'un des deux sera reconduit, et c'est plaisant. Faut que j'apprenne à me contraindre avec les auteurs/œuvres que j'abomine, visiblement c'est leur critère de sélection du sujet.

Bravo à tous, vous en avez enfin fini avec ces écrits ! Maintenant repos !

@Tangleding : ça doit être ça pour le choix du sujet, je me rappelle mon immense dépit de tomber sur Corbière l'année de mon congé de formation. J'en aurais pleuré sur ma copie, l'auteur que j'abhorrais cette année-là (et ça n'a pas changé).

Bravo d'avoir franchi ces épreuves (dans tous les sens du terme) !

J'ai trouvé le sujet de dissertation difficile... J'ai fait quelque chose mais Rousseau, j'ai beau l'avoir lu, je ne retiens pas de citations... Ça va être rédhibitoire.

Pareil 0 citation dans ma copie. Et puis je déteste ce genre de sujets avec une analogie vaseuse (la musique, l'enfance, pitié, dès le 1er mot tu as envie de démolir la citation à coups de marteau...)

Hermione0908 a écrit:@Tangleding : ça doit être ça pour le choix du sujet, je me rappelle mon immense dépit de tomber sur Corbière l'année de mon congé de formation. J'en aurais pleuré sur ma copie, l'auteur que j'abhorrais cette année-là (et ça n'a pas changé).

Ah oui. Je me souviens. Et Mauprat. Sans parler de Marivaux, beurk.

Pas de miracle non plus de mon côté. Je déteste cette oeuvre et ça a été une torture de composer dessus. J'ai rendu un devoir complet mais aux forceps et avec des analyses superficielles et rase bitume.
J'ai un gros ras le bol là. La prépa au PAF, plus le collège à temps plein, plus une famille : ça fait beaucoup. Je suis rincée. 
Ce qui est certain, c'est que je n'y retournerai pas l'an prochain quoiqu'il arrive !

Je vais laisser poser deux jours et tout de même me remettre à la grammaire et relire les oeuvres de comparée dans le mois qui vient ... 

Ca reste un concours avec toute sa part d'incertitude quant au résultat.

Bravo à toutes et à tous.