Pénurie d’enseignants à la rentrée, des chiffres

almuixe a écrit:Chez nous c'est la secrétaire du proviseur qui est hospitalisée. Cela risque de tanguer (lycée de 3000 personnes)

Tiens, on a le même souci ici... Lycée un peu plus petit, mais secrétaire en arrêt pour plusieurs mois et non remplacée. Vu la masse de travail qu'elle abat d'habitude, ça va vite poser de gros problèmes.

Aucun manque (à part des profs principaux).

Pareil, il manque 3 voire 4 PP sur 15 classes.

Il manque trois professeurs chez nous, droit-éco, arts plastiques et anglais. Plusieurs collègues ont été nommés PP, sans le consentement des intéressés. Et ils ont tous fermement refusé.

Bonjour, savez-vous s’il manque des professeurs de français dans des établissements en Vendée ?
Je demande ici car je suis TZR zone Vendée et n’ai pas été appelée mais je ne veux pas contacter la DIPE car par le passé je les ai contactés et me suis retrouvée hors zone ……

Bonne rentrée à toutes et à tous ! Et bon courage !

eniram a écrit:Bonjour, savez-vous s’il manque des professeurs de français dans des établissements en Vendée ?
Je demande ici car je suis TZR zone Vendée et n’ai pas été appelée mais je ne veux pas contacter la DIPE car par le passé je les ai contactés et me suis retrouvée hors zone ……

Bonne rentrée à toutes et à tous ! Et bon courage !

Bonsoir Eniram,

Je ne peux pas te répondre concernant les postes en Vendée mais appelle ton syndicat si tu es syndiquée. Il a peut-être eu des retours sur des postes non pourvus.

Qu'est-ce qui te fait dire que ton ancienne affectation hors zone serait liée à ton appel à la DIPE ?

Stel6584 a écrit:

eniram a écrit:Bonjour, savez-vous s’il manque des professeurs de français dans des établissements en Vendée ?
Je demande ici car je suis TZR zone Vendée et n’ai pas été appelée mais je ne veux pas contacter la DIPE car par le passé je les ai contactés et me suis retrouvée hors zone ……

Bonne rentrée à toutes et à tous ! Et bon courage !

Bonsoir Eniram,

Je ne peux pas te répondre concernant les postes en Vendée mais appelle ton syndicat si tu es syndiquée. Il a peut-être eu des retours sur des postes non pourvus.

Qu'est-ce qui te fait dire que ton ancienne affectation hors zone serait liée à ton appel à la DIPE ?

Bonsoir,

Ah oui, bonne idée ! Merci.

Lorsque j’ai reçu cette affectation hors zone j’ai rechigné car c’était sur trois établissements, à 80Km de chez moi et le syndicat avait discuté avec la cheffe de bureau de la DPE. Cette dernière avait dit qu’elle faisait juste suite à ma demande dans laquelle je demandais s’il y avait un poste à pourvoir. La collègue du syndicat m’avait même dit que j’avais tendu le bâton pour me faire battre, en gros et que ce n’était pas à moi de venir à eux mais à eux de venir vers moi. J’ai donc retenu la leçon !

Ici c’était un chouette bazar: - entre la pléthore de collègues affectés sur deux établissements, un qui a été affecté par erreur à temps plein sur deux établissements en même temps, quelques uns qui ne viendront pas, un qui ne sait pas si il a le droit de revenir mais qui le voudrai bien et qui est disponible, quatre postes sont restés vacants au 31 aout. Dans les emplois du temps est apparu un «Monsieur CNED»

Sinon, rien à voir, mais il parait que l’on va bien(tôt) recevoir une boite de masque par enseignants (la palette arrivée en mai dernier et périmant en juin ira donc à la poubelle).

#on_est_encore_plus_prets

eniram a écrit:

Stel6584 a écrit:

eniram a écrit:Bonjour, savez-vous s’il manque des professeurs de français dans des établissements en Vendée ?
Je demande ici car je suis TZR zone Vendée et n’ai pas été appelée mais je ne veux pas contacter la DIPE car par le passé je les ai contactés et me suis retrouvée hors zone ……

Bonne rentrée à toutes et à tous ! Et bon courage !

Bonsoir Eniram,

Je ne peux pas te répondre concernant les postes en Vendée mais appelle ton syndicat si tu es syndiquée. Il a peut-être eu des retours sur des postes non pourvus.

Qu'est-ce qui te fait dire que ton ancienne affectation hors zone serait liée à ton appel à la DIPE ?

Bonsoir,

Ah oui, bonne idée ! Merci.

Lorsque j’ai reçu cette affectation hors zone j’ai rechigné car c’était sur trois établissements, à 80Km de chez moi et le syndicat avait discuté avec la cheffe de bureau de la DPE. Cette dernière avait dit qu’elle faisait juste suite à ma demande dans laquelle je demandais s’il y avait un poste à pourvoir. La collègue du syndicat m’avait même dit que j’avais tendu le bâton pour me faire battre, en gros et que ce n’était pas à moi de venir à eux mais à eux de venir vers moi. J’ai donc retenu la leçon !

Ce que tu dis ne donne pas envie d'appeler le rectorat pour demander des infos. Mais bon, j'imagine que les services doivent être saturés entre les appels des CDE et les appels des collègues. On n'a plus qu'à attendre...

Mitcindy a écrit:Ces interviews sont un scandale mais il ne faut pas faire porter le chapeau à tous les contractuels sans distinction.
Le manque de professeurs est une chose, la baisse de niveau en est une autre.
Il y a ici quelques titulaires stagiaires en lettres qui font de grosses fautes de français (confusion entre le futur et le conditionnel !) et des contractuels qui ont des diplômes et de l'expérience.
Merci de ne pas se tromper d'adversaire.

Oui c'est très contreproductif.... Des contractuels sont habiles et compétents dans la matière enseignée, de plus il y en a toujours eu et là on dirait que c'est soudain une grande découverte, du fait des entretiens dating.
Au final les gens risquent d'être encore plus véhéments que d'habitude vis à vis de ce qui peut être enseigné par chacun.
Ce matraquage médiatique peut créer une méfiance à l'égard de tous les professeurs, ce qui est dommage.

Collège des enfants (et conjoint) : manque 6 PP (sur 16!), pas de prof de musique (qui va être remplacé par la mise à dispo «  d’instruments lavables au lave-vaisselle - gestes barrière oblige - sur le créneau hebdomadaire habituel et une semaine complète de musique en fin d’année pour une des classes (qui n’aura donc rien le reste du temps) : c’est un  projet musique ». ‍

Chez nous (10 profs) : pas de prof de technologie, un congé maladie appelé à se renouveler (prof de 66 ans, usé c’est peu dire) et congé maternité non remplacé. Manque aussi une AESH (on a droit à deux à plein temps pour 4 élèves car cas lourds), la seule surveillante ne sera là que les après-midi (donc qui s’y colle pour les récrés ??? C’est nous! ). On a une stagiaire (concours interne), nommée à 1h30 (150 km) de chez elle, sur trois établissements et qui sera tout le temps absente car suivi médical régulier à l’hôpital. Voilà voilà. Tout va bien.

ici, pas d'assistant social, pas de Psy-En et il manque un prof de techno, un prof d'anglais et un prof de français. Tout va bien...

youpeka a écrit:

Celadon a écrit:Passer de bac + 5 + concours à aucun diplôme...
Je ne sais pas comment les parents prennent ce foutage de g.

Pour ce que j’ai pu discuter en tant que «parent» en PS,MS et GS, les autres parents plébiscitent la continuité du service d’accueil, sans trop se préoccuper de la qualité, tant que leurs enfants ne se plaignent pas en rentrant le soir.

Je ne sais pas si c’est représentatif,…

Très variable selon le niveau d’études des parents et leur propre relation à l’école. Comme parent élu, le « pire » parent que j’ai connu était une ancienne employée de l’accueil du collège, en contrat aidé, qui passait son temps à nous envoyer des mails quasi incendiaires pour tempêter que c’était honteux que des profs soient absents à un Conseil de classe ou n’envoient pas le soir même l’intégralité de leurs cours aux élèves absents. Le tout dans des messages presque illisibles car sans ponctuation ni alinéas.
Les enseignants dans leur ensemble vont être mis sur le grill par les parents au vu de tous les sujets sur les suppléants (et encore, les médias et la hiérarchie n’évoquent « que » les quelques pour-cent de « cette » année, donc les 4000 postes non pourvus aux concours, en faisant totalement abstraction des 20 à 30 % de non titulaires « habituels » en éludant la question avec un « c’est un choix pour certains » ou autre détournement d’attention grossier).

Bon courage pour répondre aux questions lors des réunions de rentrée. Et une pensée pour ceux qui vont devoir expliquer aux parents des 6e ou seconde ce matin que, non, il n’y a pas de pp dans la classe de votre petit trésor.

Spoiler:

Mais pourquoi se demande-y-on sans cesse ce que les parents vont penser? La plupart des parents «  normaux » ont bien compris que l’école partait à la dérive. Si quelques bornés disent n’importe quoi, le plus simple est de les ignorer ou de les remettre fermement à leur place. J’ai l’impression que de plus en plus les enseignants ont peur de leur ombre….ça qui est sans doute le but recherché par leur paupérisation, peut-être plus encore que les économies : se heurter frontalement aux enseignants aurait été impensable dans les années 80 où ils étaient encore une force y compris syndicale que les gouvernements craignaient : la casse a alors commencé en jouant sur les intérêts de plus en plus divergents des différentes catégories, et l’amplification d’ailleurs des statuts différents .

Iphigénie a écrit:Mais pourquoi se demande-y-on sans cesse ce que les parents vont penser? La plupart des parents «  normaux » ont bien compris que l’école partait à la dérive. Si quelques bornés disent n’importe quoi,  le plus simple est de les ignorer ou de les remettre fermement à leur place. J’ai l’impression que de plus en plus les enseignants ont peur de leur ombre….ça qui est sans doute le but recherché par leur paupérisation, peut-être plus encore que les économies : se heurter frontalement aux enseignants aurait été impensable dans les années 80 où ils étaient encore une force y compris syndicale que les gouvernements craignaient : la casse a alors commencé en jouant sur les intérêts de plus en plus divergents des différentes catégories, et l’amplification d’ailleurs des statuts différents .

" Diviser pour mieux régner " . Une étude de cas : l'éducation nationale.

pour précision des proportions données par EdithW on est quand même encore loin des "20 à 30% de non titulaires "habituels"" et les "quelques pourcents de cette année", c'est en réalité moins d'1%.
Même si localement on peut effectivement s'approcher de ces taux.

Iphigénie a écrit:Mais pourquoi se demande-y-on sans cesse ce que les parents vont penser? La plupart des parents «  normaux » ont bien compris que l’école partait à la dérive. Si quelques bornés disent n’importe quoi,  le plus simple est de les ignorer ou de les remettre fermement à leur place. J’ai l’impression que de plus en plus les enseignants ont peur de leur ombre….ça qui est sans doute le but recherché par leur paupérisation, peut-être plus encore que les économies : se heurter frontalement aux enseignants aurait été impensable dans les années 80 où ils étaient encore une force y compris syndicale que les gouvernements craignaient : la casse a alors commencé en jouant sur les intérêts de plus en plus divergents des différentes catégories, et l’amplification d’ailleurs des statuts différents .

Très juste.

Iphigénie a écrit:Mais pourquoi se demande-y-on sans cesse ce que les parents vont penser? La plupart des parents «  normaux » ont bien compris que l’école partait à la dérive. Si quelques bornés disent n’importe quoi,  le plus simple est de les ignorer ou de les remettre fermement à leur place. J’ai l’impression que de plus en plus les enseignants ont peur de leur ombre….ça qui est sans doute le but recherché par leur paupérisation, peut-être plus encore que les économies : se heurter frontalement aux enseignants aurait été impensable dans les années 80 où ils étaient encore une force y compris syndicale que les gouvernements craignaient : la casse a alors commencé en jouant sur les intérêts de plus en plus divergents des différentes catégories, et l’amplification d’ailleurs des statuts différents .

C'est tout à fait cela, merci Iphigénie.

Anecdote: à la supérette ce matin, discussion sur les pénuries: je glisse un « remarquez, avec la sécheresse il n’y a même plus de profs »: la jeune caissière( une nouvelle, qui ne me connaît pas!) éclate de rire et me dit: «  mais oui j’ai dit à ma mère tu te rends compte je pourrais être prof! C’est vraiment n’importe quoi! C’est un métier quand même ça s’improvise pas comme ça! En plus les vieux professeurs qui ont été bien formés doivent râler !»…..
Tous les gens sensés se rendent compte qu’il y a un gros problème.
Cela dit on aurait pu aussi discuter du turn over des employés dans les commerces: stages, ( 35 h 400 e…) emplois précaires, contrats saisonniers, qui n’ouvrent même pas au chômage….
Notre société ne marche plus dans son ensemble.

Je suis en congé maternité pour la rentrée. Hier à la pré rentrée la chef m'a dit que pour le moment et jusqu'à nouvel ordre ( = longtemps) je n'étais pas remplacée.

EdithW a écrit:Comment faire passer le concept de «  mon salaire est minable au vu de mon niveau de études et des responsabilités qui sont les miennes MAIS je refuse d’être PP car 100€ de plus pour autant d’emm…. C’est vraiment honteux » .

Un peu plus facile chez moi depuis qu'il y a eu un cas de gros harcèlement d'une collègue PP par un couple de parent d'élève-à-PAI. PAI pourtant clair et se limité à ce qu'il est censé établir (l'accueil de l'élève en toute sécurité malgré un problème de santé), mais les parents mentaient sur son contenu, prétendaient que le médecin avait imposé ceci/cela (pas de note, faire les contrôles seul, fournir les cours tapés, ne pas punir, ne noter que l'oral - mais pas d'oral en public). C'est allé jusqu'à des appels tardifs et agressifs à la collègue PP...et même une visite imprévue à son domicile. Alors certes elle n'aurait pas dû donner son 06 aux parents...ce qu'on a sans doute presque tous fait à un moment ou un autre pour diverses raisons, par bonne volonté et en faisant confiance. Mais l'affaire est connue dans l'établissement, chez les élèves et les parents (lettre de soutien d'une fédération à la collègue), et la menace de démission brutale et définitive des fonctions de PP par ceux qui les remplissent plane en permanence sur la direction et les parents.

EdithW a écrit: J’ai peur que les parents ne comprennent pas la subtilité. Mon conjoint a refusé de l’être et pourtant, on a besoin de sous… mais les Gevasco, rv parents imposés (la secrétaire en colle un systématiquement dans un trou de l’EDT en cas de sanction… sans demander), etc, c’est plus possible

Euh...c'est quoi ce délire ?
Personnellement, RDV pris par quelqu'un d'autre que moi sans mon accord = je ne suis pas au courant, j'ai pas ouvert pronote, j'ai pas lu mes mails, droit à la déconnection, je coupe mon portable pendant l'heure de trou, bref tout faire pour poser un lapin aux parents, sans scrupule, et mise en cause directe de la secrétaire quand ils râleront.

Lagomorphe a écrit:

EdithW a écrit:Comment faire passer le concept de «  mon salaire est minable au vu de mon niveau de études et des responsabilités qui sont les miennes MAIS je refuse d’être PP car 100€ de plus pour autant d’emm…. C’est vraiment honteux » .

Un peu plus facile chez moi depuis qu'il y a eu un cas de gros harcèlement d'une collègue PP par un couple de parent d'élève-à-PAI. PAI pourtant clair et se limité à ce qu'il est censé établir (l'accueil de l'élève en toute sécurité malgré un problème de santé), mais les parents mentaient sur son contenu, prétendaient que le médecin avait imposé ceci/cela (pas de note, faire les contrôles seul, fournir les cours tapés, ne pas punir, ne noter que l'oral - mais pas d'oral en public). C'est allé jusqu'à des appels tardifs et agressifs à la collègue PP...et même une visite imprévue à son domicile. Alors certes elle n'aurait pas dû donner son 06 aux parents...ce qu'on a sans doute presque tous fait à un moment ou un autre pour diverses raisons, par bonne volonté et en faisant confiance. Mais l'affaire est connue dans l'établissement, chez les élèves et les parents (lettre de soutien d'une fédération à la collègue), et la menace de démission brutale et définitive des fonctions de PP par ceux qui les remplissent plane en permanence sur la direction et les parents.

Une chose dont on n'entend jamais parler dans les médias est de mon point de vue la responsabilité des parents dans la dégradation des conditions de travail et la désaffection du métier. Chaque fois qu'un parent est interviewé c'est pour évoquer la crainte d'un manque de professeur ou que ceux recrutés ne soient pas assez formés. Par contre, qu'environ un quart ou un tiers des élèves ne travaille pas, qu'un autre quart ou tiers pond systématiquement une ou deux lignes lorsqu'il faut faire deux exercices, qu'un nombre conséquent passe son temps à bavarder, s'amuser ou à perturber, sans que des mots dans le carnet, punitions ou retenues ne fassent d'effet, quand les parents ne s'opposent tout simplement pas aux dires et décisions des enseignants, tout cela n'est jamais évoqué. A quoi bon avoir des professeurs présents et formés si beaucoup d'élèves ne savent pas se tenir un minimum correctement en classe, ne travaillent pas, ni en classe ni chez eux et que rien de ce qui est entrepris par les professeurs n'y change quelquechose...

Quand on voit que l'augmentation des incivilités et violences envers les enseignants et le niveau de plus en plus faible des élèves est un phénomène global en Europe, il faudrait tout autant s'interroger sur le comportement, l'éducation et le suivi des jeunes que sur le fonctionnement des institutions scolaires. Mais c'est toujours plus facile pour les parents de rejeter la faute sur un système et les enseignants que de reconnaître également qu'ils ont une part de responsabilité dans la faillite du système scolaire et l'éducation de leurs enfants.

On demande toujours plus de choses aux enseignants, les parents devraient en faire tout autant...

Elaïna a écrit:Je suis en congé maternité pour la rentrée. Hier à la pré rentrée la chef m'a dit que pour le moment et jusqu'à nouvel ordre ( = longtemps) je n'étais pas remplacée.

Toi aussi, tu es en congé au dernier moment. Comment veux tu que ta DPE puisse anticiper ton remplacement?
:jesors:

Débat à la radio en fin d'aprem :
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-temps-du-debat/concours-d-enseignement-est-ce-la-fin-d-un-systeme-9917285

Enaeco a écrit:pour précision des proportions données par EdithW on est quand même encore loin des "20 à 30% de non titulaires "habituels"" et les "quelques pourcents de cette année", c'est en réalité moins d'1%.
Même si localement on peut effectivement s'approcher de ces taux.

Il y a entre 20 et 30% de contractuels /vacataires /non titulaires à l’éducation nationale (plutôt 15/18% dans le public et proche de 30% dans le privé). Les 4000 postes manquants aux concours cette année ne sont que la partie émergée de l’iceberg!