Concertations salariales : le calendrier et les pistes annoncés par Pap NDiaye

Comme l'impression qu'on tâte le terrain ... me voilà convoquée à un stage dont j'ignore tout et qui se déroulera un jour où je n'ai pas cours ... bien évidemment, ce sera sans moi, mais c'est très désagréable d'avoir à faire la démarche de le refuser ... Sans parler du fait qu'ils font comme si nous n'avions pas de vie et donc rien de programmé ....

Honchamp a écrit:

Stel6584 a écrit:

Isis39 a écrit:Plus j'y réfléchis, plus je pense que passer toutes les missions supplémentaires dans le pacte ne fonctionnera pas (enfin tant qu'il y aura des profs qui n'auront pas pactisé).
Parce que un bon paquet de missions ne seront plus remplies.
A moins que ce soit un moyen de pression pour forcer les gens à signer.

Edit : en tout cas, pour l'instant ce ne sont que des bruits. Attendons de voir ce fameux pacte noir sur blanc.

J'ai parcouru le fil et si vos hypothèses s'avèrent vraies à l'avenir, les gens signeront peut-être mais finiront par partir. Le nouveau pacte risque aussi de dissuader les gens à devenir enseignants : pourquoi passer un concours si c'est pour ensuite signer un pacte ?
Je n'ai jamais vu autant de messages d'enseignants, notamment de femmes, sur les réseaux sociaux, qui cherchent à quitter le navire à tout prix. Il y a déjà beaucoup de collègues qui disent vouloir demander une rupture conventionnelle ou demander à démissionner dans les conditions actuelles. La principale cause qui justifie ces demandes, c'est le burn-out institutionnel. Le salaire arrive un peu après. Déjà dès lundi, sur un groupe facebook, il y avait beaucoup de messages. Ensuite, il faut voir si après les messages il y a le passage à l'acte. C'est tout de même assez frappant de voir de plus en plus de messages à ce sujet depuis plusieurs mois.

Si en plus on rajoute ce pacte à nos conditions actuelles, on risque de se retrouver dans la situation de la SNCF et de la RATP : il y a un gros manque de personnel car les gens ne veulent plus y rentrer depuis qu'on a mis fin au statut. Résultat, on promet des primes aux salariés de la RATP pour recruter ou pour les garder, comme la prime de présence annuelle, si je ne me trompe pas, environ 400 euros. Si on prend une journée pour enfant malade, on perd une partie de la prime, si on fait une journée de grève ou si on est en arrêt, pareil. Mais qui veut de ce type de rémunération ?

Je crois difficilement à ces départs massifs.
Pour aller où ? Pour faire quoi ?
Pour les épouses de couples où on peut se passer d'un salaire ?
Quand on a un logement à payer, des enfants, un (petit) confort, part-on à l'aventure matérielle ?
J'ai connu une principale qui est partie prématurément, mais elle n'avait pas démissionné :  prise de retraite car 3 enfants. Et mari cadre haut-placé dans l'industrie pharmaceutique.

Je connais plusieurs personnes qui économisent, prévoient financièrement, quitte à se serrer la ceinture, pour prendre une dispo leur dernière année , ou 2 ans, avant la retraite . Tellement ils en ont assez (plutôt des femmes d'ailleurs).
Mais encore faut-il qu'on leur accorde, ce n'est pas "de droit".
Cela a été refusé à une copine prof de philo.


En revanche, que le métier attire peu de nouveaux, actuellement et à l'avenir, je veux bien le croire.

Je crois à exactement la même chose, beaucoup de gens écrivent qu'ils vont démissionner, ou disent qu'ils pensent à démissionner mais combien le feront effectivement ? De tous les bahuts que j'ai fréquentés comme TZR et encore pire à l'étranger, je n'ai connu qu'une seule et unique démission, un enseignant de lettres qui avait monté une entreprise de construction de maisons en bois et qui a quitté le navire quand il a eu l'assurance que son entreprise tienne la route, ce qui se comprend aisément. Mais combien j'en ai entendu dire qu'ils allaient démissionner, des dizaines. 
Je pense que les gens vont rester, beaucoup vont plier face au pacte parce que financièrement il n'y aura pas le choix, nous sommes arrivés à une telle rémunération que dans certaines villes ou régions, on ne peut tout simplement pas se passer d'être PP ou d'avoir des HSA/HSE sans mettre en péril sa trésorerie ou celle du couple (et je ne parle pas de vacances, loisirs ou autres) ; peut être que certains parviendront à signer et à faire le minimum du minimum, en mode on sabote de l'intérieur, mais je vois que les enseignants sont leurs propres et meilleurs ennemis, nous ne sommes pas solidaires, ni décidés à bouger. Par ailleurs, notre profession paye la méconnaissance de son métier, de son statut, de ses règles. Quand j'entends encore des enseignants de ma salle des profs ne pas savoir à quel échelon ils sont, ni ce qu'est le PPCR, ni les règles de mutation, qui ne suivent absolument rien de l'actualité liée à notre profession (ah bon il va encore y avoir une réforme du collège ? Ca fait bien deux ans que le terrain se prépare), je me dis que c'est foutu, c'est mort, mais depuis longtemps. 
La lecture de Neo biaise parfois les perspectives, Néo n'est pas vraiment représentatif de ce que je vois des six salles de professeurs que j'ai fréquentés depuis mon retour en France en 2020 où c'est plutôt l'inertie et les discussions du quotidien qui dominent.

chmarmottine a écrit:Comme l'impression qu'on tâte le terrain ... me voilà convoquée à un stage dont j'ignore tout et qui se déroulera un jour où je n'ai pas cours ... bien évidemment, ce sera sans moi, mais c'est très désagréable d'avoir à faire la démarche de le refuser ... Sans parler du fait qu'ils font comme si nous n'avions pas de vie et donc rien de programmé ....

J'ai souvent eu des stages qui tombaient des jours où je n'avais pas cours, ce n'est pas une nouveauté (et cela semble assez logique, on ne va pas regarder les EDT des participants avant de fixer la date).

Une passante a écrit:

chmarmottine a écrit:Comme l'impression qu'on tâte le terrain ... me voilà convoquée à un stage dont j'ignore tout et qui se déroulera un jour où je n'ai pas cours ... bien évidemment, ce sera sans moi, mais c'est très désagréable d'avoir à faire la démarche de le refuser ... Sans parler du fait qu'ils font comme si nous n'avions pas de vie et donc rien de programmé ....

J'ai souvent eu des stages qui tombaient des jours où je n'avais pas cours, ce n'est pas une nouveauté (et cela semble assez logique, on ne va pas regarder les EDT des participants avant de fixer la date).

Ah oui, je suis bien d'accord. Sauf qu'il semble bien que ce stage soit planifié sur plusieurs mercredis ...

Mehitabel a écrit:
Je crois à exactement la même chose, beaucoup de gens écrivent qu'ils vont démissionner, ou disent qu'ils pensent à démissionner mais combien le feront effectivement ? De tous les bahuts que j'ai fréquentés comme TZR et encore pire à l'étranger, je n'ai connu qu'une seule et unique démission, un enseignant de lettres qui avait monté une entreprise de construction de maisons en bois et qui a quitté le navire quand il a eu l'assurance que son entreprise tienne la route, ce qui se comprend aisément. Mais combien j'en ai entendu dire qu'ils allaient démissionner, des dizaines. 
Je pense que les gens vont rester, beaucoup vont plier face au pacte parce que financièrement il n'y aura pas le choix, nous sommes arrivés à une telle rémunération que dans certaines villes ou régions, on ne peut tout simplement pas se passer d'être PP ou d'avoir des HSA/HSE sans mettre en péril sa trésorerie ou celle du couple (et je ne parle pas de vacances, loisirs ou autres) ; peut être que certains parviendront à signer et à faire le minimum du minimum, en mode on sabote de l'intérieur, mais je vois que les enseignants sont leurs propres et meilleurs ennemis, nous ne sommes pas solidaires, ni décidés à bouger. Par ailleurs, notre profession paye la méconnaissance de son métier, de son statut, de ses règles. Quand j'entends encore des enseignants de ma salle des profs ne pas savoir à quel échelon ils sont, ni ce qu'est le PPCR, ni les règles de mutation, qui ne suivent absolument rien de l'actualité liée à notre profession (ah bon il va encore y avoir une réforme du collège ? Ca fait bien deux ans que le terrain se prépare), je me dis que c'est foutu, c'est mort, mais depuis longtemps. 
La lecture de Neo biaise parfois les perspectives, Néo n'est pas vraiment représentatif de ce que je vois des six salles de professeurs que j'ai fréquentés depuis mon retour en France en 2020 où c'est plutôt l'inertie et les discussions du quotidien qui dominent.

+1

https://www.ouest-france.fr/education/enseignement/concours-enseignants-faute-de-candidats-le-ministere-prolonge-la-periode-d-inscription-54c405fc-6112-11ed-9269-b91b4bfaa036

Le titre dit tout. Et il semble que ce ne soit pas le gorafi. Tu parles d'un choc d'attractivité...

Mehitabel a écrit:

Honchamp a écrit:

Stel6584 a écrit:

Isis39 a écrit:Plus j'y réfléchis, plus je pense que passer toutes les missions supplémentaires dans le pacte ne fonctionnera pas (enfin tant qu'il y aura des profs qui n'auront pas pactisé).
Parce que un bon paquet de missions ne seront plus remplies.
A moins que ce soit un moyen de pression pour forcer les gens à signer.

Edit : en tout cas, pour l'instant ce ne sont que des bruits. Attendons de voir ce fameux pacte noir sur blanc.

J'ai parcouru le fil et si vos hypothèses s'avèrent vraies à l'avenir, les gens signeront peut-être mais finiront par partir. Le nouveau pacte risque aussi de dissuader les gens à devenir enseignants : pourquoi passer un concours si c'est pour ensuite signer un pacte ?
Je n'ai jamais vu autant de messages d'enseignants, notamment de femmes, sur les réseaux sociaux, qui cherchent à quitter le navire à tout prix. Il y a déjà beaucoup de collègues qui disent vouloir demander une rupture conventionnelle ou demander à démissionner dans les conditions actuelles. La principale cause qui justifie ces demandes, c'est le burn-out institutionnel. Le salaire arrive un peu après. Déjà dès lundi, sur un groupe facebook, il y avait beaucoup de messages. Ensuite, il faut voir si après les messages il y a le passage à l'acte. C'est tout de même assez frappant de voir de plus en plus de messages à ce sujet depuis plusieurs mois.

Si en plus on rajoute ce pacte à nos conditions actuelles, on risque de se retrouver dans la situation de la SNCF et de la RATP : il y a un gros manque de personnel car les gens ne veulent plus y rentrer depuis qu'on a mis fin au statut. Résultat, on promet des primes aux salariés de la RATP pour recruter ou pour les garder, comme la prime de présence annuelle, si je ne me trompe pas, environ 400 euros. Si on prend une journée pour enfant malade, on perd une partie de la prime, si on fait une journée de grève ou si on est en arrêt, pareil. Mais qui veut de ce type de rémunération ?

Je crois difficilement à ces départs massifs.
Pour aller où ? Pour faire quoi ?
Pour les épouses de couples où on peut se passer d'un salaire ?
Quand on a un logement à payer, des enfants, un (petit) confort, part-on à l'aventure matérielle ?
J'ai connu une principale qui est partie prématurément, mais elle n'avait pas démissionné :  prise de retraite car 3 enfants. Et mari cadre haut-placé dans l'industrie pharmaceutique.

Je connais plusieurs personnes qui économisent, prévoient financièrement, quitte à se serrer la ceinture, pour prendre une dispo leur dernière année , ou 2 ans, avant la retraite . Tellement ils en ont assez (plutôt des femmes d'ailleurs).
Mais encore faut-il qu'on leur accorde, ce n'est pas "de droit".
Cela a été refusé à une copine prof de philo.


En revanche, que le métier attire peu de nouveaux, actuellement et à l'avenir, je veux bien le croire.

Je crois à exactement la même chose, beaucoup de gens écrivent qu'ils vont démissionner, ou disent qu'ils pensent à démissionner mais combien le feront effectivement ? De tous les bahuts que j'ai fréquentés comme TZR et encore pire à l'étranger, je n'ai connu qu'une seule et unique démission, un enseignant de lettres qui avait monté une entreprise de construction de maisons en bois et qui a quitté le navire quand il a eu l'assurance que son entreprise tienne la route, ce qui se comprend aisément. Mais combien j'en ai entendu dire qu'ils allaient démissionner, des dizaines. 
Je pense que les gens vont rester, beaucoup vont plier face au pacte parce que financièrement il n'y aura pas le choix, nous sommes arrivés à une telle rémunération que dans certaines villes ou régions, on ne peut tout simplement pas se passer d'être PP ou d'avoir des HSA/HSE sans mettre en péril sa trésorerie ou celle du couple (et je ne parle pas de vacances, loisirs ou autres) ; peut être que certains parviendront à signer et à faire le minimum du minimum, en mode on sabote de l'intérieur, mais je vois que les enseignants sont leurs propres et meilleurs ennemis, nous ne sommes pas solidaires, ni décidés à bouger. Par ailleurs, notre profession paye la méconnaissance de son métier, de son statut, de ses règles. Quand j'entends encore des enseignants de ma salle des profs ne pas savoir à quel échelon ils sont, ni ce qu'est le PPCR, ni les règles de mutation, qui ne suivent absolument rien de l'actualité liée à notre profession (ah bon il va encore y avoir une réforme du collège ? Ca fait bien deux ans que le terrain se prépare), je me dis que c'est foutu, c'est mort, mais depuis longtemps. 
La lecture de Neo biaise parfois les perspectives, Néo n'est pas vraiment représentatif de ce que je vois des six salles de professeurs que j'ai fréquentés depuis mon retour en France en 2020 où c'est plutôt l'inertie et les discussions du quotidien qui dominent.

C'est même théorisé en Macronie la difficulté pour les profs de quitter la profession :

Écoutez Aurore Bergé, présidente du groupe LREM à l'Assemblée nationale, qui nous explique en creux que les enseignants sont prisonniers de leurs affectations et de leurs métiers et qu'il n'est donc pas réellement nécessaire de nous revaloriser, contrairement aux médecins. pic.twitter.com/uvGFkBZgXK

— Du pognon pour les profs! (@Ithyphallique) October 27, 2022

Enfin du concret…

« Je suis fier d’enfin pouvoir annoncer au corps professoral avoir débloqué un moyen d’augmenter leur niveau de vie : changer de métier. C’est pourquoi, je vais mettre tous les moyens de l’Éducation Nationale pour aider les enseignants à changer de voie au plus vite » a annoncé le Ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye.

HORA a écrit:https://www.ouest-france.fr/education/enseignement/concours-enseignants-faute-de-candidats-le-ministere-prolonge-la-periode-d-inscription-54c405fc-6112-11ed-9269-b91b4bfaa036

Le titre dit tout. Et il semble que ce ne soit pas le gorafi. Tu parles d'un choc d'attractivité...

Impossible. La réforme des concours devait faire chuter le nombre de candidats en 2022, avec en contrepartie un retour colossal de candidats en 2023 ! On nous aurait menti ?
J'ai hâte de lire le rapport de jury en maths, dans un an, qui expliquera (ou pas) la fuite des candidats.

epekeina.tes.ousias a écrit:Enfin du concret…

« Je suis fier d’enfin pouvoir annoncer au corps professoral avoir débloqué un moyen d’augmenter leur niveau de vie : changer de métier. C’est pourquoi, je vais mettre tous les moyens de l’Éducation Nationale pour aider les enseignants à changer de voie au plus vite » a annoncé le Ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye.

C'est amusant, mais il serait sûrement préférable de préciser que le gorafi est un journal parodique

Avec une licence disciplinaire et un M2 MEEF, la trentaine passée, des enfants à charge, qui va se lancer dans autre chose ?
Se plaindre, envier l'herbe du pré d'à côté, se voir dans une autre vie, c'est une chose. Sauter le pas en est une toute autre.
Pas de quoi trembler côté ministère. L'enjeu est d'attirer, pas de retenir.

Enaeco a écrit:Avec une licence disciplinaire et un M2 MEEF sans M2, la trentaine passée, des enfants à charge, qui va se lancer dans autre chose ?

Moi.

Remplacements, formation continue durant les vacances… Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, la détermination du futur « pacte » avec les professeurs leur permettant l’obtention d’une rémunération supplémentaire se heurte à la réalité du métier. Une première réunion s’est tenue mercredi.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/11/10/education-la-definition-des-nouvelles-missions-des-enseignants-un-chantier-perilleux_6149368_3224.html

🧐

Le Monde 11/11/22 :
« La moitié des ensei­gnants ont un temps de travail supérieur à 43 heures par semaine, selon les services statistiques du ministère. [...] La définition de ce nouveau pacte avec les enseignants se heurte donc aux réalités du terrain. » pic.twitter.com/vsbrDnuWgH

— Du pognon pour les profs! (@Ithyphallique) November 10, 2022

tAoK a écrit:

HORA a écrit:https://www.ouest-france.fr/education/enseignement/concours-enseignants-faute-de-candidats-le-ministere-prolonge-la-periode-d-inscription-54c405fc-6112-11ed-9269-b91b4bfaa036

Le titre dit tout. Et il semble que ce ne soit pas le gorafi. Tu parles d'un choc d'attractivité...

Impossible. La réforme des concours devait faire chuter le nombre de candidats en 2022, avec en contrepartie un retour colossal de candidats en 2023 ! On nous aurait menti ?
J'ai hâte de lire le rapport de jury en maths, dans un an, qui expliquera (ou pas) la fuite des candidats.

Moi aussi j'ai hâte. Et je fais des provisions de pop corn pour les regarder sortir les rames quand ils vont expliquer que non, non, tout est sous contrôle. C'est bien mignon, leur coup du "'toute façon, les profs sont coincés dans leur job, alors on s'en tape", mais quitte à faire un boulot avec un salaire à peine plus élevé que le smic, autant chercher ailleurs un taf moins pénible.

HORA a écrit:https://www.ouest-france.fr/education/enseignement/concours-enseignants-faute-de-candidats-le-ministere-prolonge-la-periode-d-inscription-54c405fc-6112-11ed-9269-b91b4bfaa036

Le titre dit tout. Et il semble que ce ne soit pas le gorafi. Tu parles d'un choc d'attractivité...

Le ministre explique que la prolongation permettra à "un maximum de candidats de s’inscrire". J’aurais plutôt dit "un minimum" !
Ce serait intéressant de savoir si le projet de pacte, et le flou qui l’entoure, joue sur le déficit d’inscriptions. Ce ministère a décidément tout bon.

Ouest France a écrit:Cette prolongation concerne le recrutement « des enseignants du premier degré et du second degré, des personnels d’éducation, des psychologues de l’éducation, des personnels d’encadrement, des personnels de la jeunesse et des sports, des personnels administratifs, sociaux, de santé et des bibliothèques » mais aussi « les inscriptions aux examens professionnels d’avancement de grade de la filière administrative et de la filière des bibliothèques », poursuit-on.

https://www.ouest-france.fr/education/enseignement/concours-enseignants-faute-de-candidats-le-ministere-prolonge-la-periode-d-inscription-54c405fc-6112-11ed-9269-b91b4bfaa036

Quelqu'un sait quels sont ces concours "des personnels administratifs, sociaux, de santé et des bibliothèques" ? Je me réinscrirai peut-être au concours SAENES par exemple, mais il me semble que l’inscription se fait en février-mars...
Qui sait, j’ai peut-être loupé le coche pour l’inscription, et grâce à ce prolongement la blague du Gorafi deviendra réalité !

Kea a écrit:Quelqu'un sait quels sont ces concours "des personnels administratifs, sociaux, de santé et des bibliothèques" ? Je me réinscrirai peut-être au concours SAENES par exemple, mais il me semble que l’inscription se fait en février-mars...

C'est ce que dit le CNED: https://www.cned.fr/l-actualite-de-la-formation/blog-concours-fonction-publique/concours-commun-de-secretaire-administratif-saenes-2023-les-dates-clefs-de-la-session

Discussion avec quelques collègues en salle des profs aujourd'hui: personne n'a entendu parler du "pacte", ils m'ont quasiment pris pour un illuminé...

Caspar a écrit:Discussion avec quelques collègues en salle des profs aujourd'hui: personne n'a entendu parler du "pacte", ils m'ont quasiment pris pour un illuminé...

Pareil ici, c'est décourageant cette espèce de résignation mollassonne sur l'air du « on verra bien, y a pire ailleurs ».

Je confirme : j'ai essayé d'en parler, personne parmi ceux présents n'en a entendu parler ni n'a semblé s'en soucier après son évocation.

chmarmottine a écrit:

Une passante a écrit:

chmarmottine a écrit:Comme l'impression qu'on tâte le terrain ... me voilà convoquée à un stage dont j'ignore tout et qui se déroulera un jour où je n'ai pas cours ... bien évidemment, ce sera sans moi, mais c'est très désagréable d'avoir à faire la démarche de le refuser ... Sans parler du fait qu'ils font comme si nous n'avions pas de vie et donc rien de programmé ....

J'ai souvent eu des stages qui tombaient des jours où je n'avais pas cours, ce n'est pas une nouveauté (et cela semble assez logique, on ne va pas regarder les EDT des participants avant de fixer la date).

Ah oui, je suis bien d'accord. Sauf qu'il semble bien que ce stage soit planifié sur plusieurs mercredis ...

Beaucoup d'enseignants travaillent le mercredi.

tAoK a écrit:

Enaeco a écrit:Avec une licence disciplinaire et un M2 MEEF sans M2, la trentaine passée, des enfants à charge, qui va se lancer dans autre chose ?

Moi.

Moi aussi si j'étais dans cette situation et certifiée ! Beaucoup de boulots accessibles à Bac+3 sont bien moins pénibles sans être moins bien payés.
Et quel confort de vie de ne pas ramener de travail chez soi... Je peux le dire ! Et tellement d'énergie retrouvée de ne plus avoir 100 enfants en charge par jour !

Bref avec ce genre de paroles, on dénigre nous-mêmes nos études. Les écoles de commerce sont bien plus bullshit qu'un master qu'il soit Meef ou autre. Pour autant, les diplômés n'ont pas honte d'aller postuler où ils veulent.

Mathador a écrit:

Kea a écrit:Quelqu'un sait quels sont ces concours "des personnels administratifs, sociaux, de santé et des bibliothèques" ? Je me réinscrirai peut-être au concours SAENES par exemple, mais il me semble que l’inscription se fait en février-mars...

C'est ce que dit le CNED: https://www.cned.fr/l-actualite-de-la-formation/blog-concours-fonction-publique/concours-commun-de-secretaire-administratif-saenes-2023-les-dates-clefs-de-la-session

Merci @Mathador. Je n’avais pas rêvé !

Si quelqu'un sait où trouver la liste des concours des personnels administratifs, sociaux, de santé et des bibliothèques concernés par la prolongation de la période d’inscription, je suis preneuse.

Fesseur Pro a écrit:

chmarmottine a écrit:

Une passante a écrit:

chmarmottine a écrit:Comme l'impression qu'on tâte le terrain ... me voilà convoquée à un stage dont j'ignore tout et qui se déroulera un jour où je n'ai pas cours ... bien évidemment, ce sera sans moi, mais c'est très désagréable d'avoir à faire la démarche de le refuser ... Sans parler du fait qu'ils font comme si nous n'avions pas de vie et donc rien de programmé ....

J'ai souvent eu des stages qui tombaient des jours où je n'avais pas cours, ce n'est pas une nouveauté (et cela semble assez logique, on ne va pas regarder les EDT des participants avant de fixer la date).

Ah oui, je suis bien d'accord. Sauf qu'il semble bien que ce stage soit planifié sur plusieurs mercredis ...

Beaucoup d'enseignants travaillent le mercredi.

Les convocations tombent pour formation à la laïcité.  Les mercredi matins et après-midis. Ca touche tout le monde et c'est intra-muros. Ce sont des ordres de missions , donc 1/30 de retenue pour les absents...

chmarmottine a écrit:Comme l'impression qu'on tâte le terrain ... me voilà convoquée à un stage dont j'ignore tout et qui se déroulera un jour où je n'ai pas cours ... bien évidemment, ce sera sans moi, mais c'est très désagréable d'avoir à faire la démarche de le refuser ... Sans parler du fait qu'ils font comme si nous n'avions pas de vie et donc rien de programmé ....

Je doute que les gens qui fixent les dates des stages aient accès aux emplois du temps des futurs stagiaires.
Par contre, de plus en plus, il y a pas mal de pression pour fixer les stages le mercredi, ce qui m'énerve beaucoup car l'après-midi me sert généralement à corriger mes copies.

Caspar a écrit:Discussion avec quelques collègues en salle des profs aujourd'hui: personne n'a entendu parler du "pacte", ils m'ont quasiment pris pour un illuminé...

Beaucoup de collègues ont la tête dans le guidon, ils sont pris par leur travail et ne trainent par sur Néo pour rester au courant de l'actu éducation. Si quelqu'un voulait informer ses collègues, il pourrait toujours produire une affiche Word sur ce qui nous attend (pacte, réforme du collège et du LP) et l'afficher en sdp pour qu'ils s'informent à leur rythme.

Isis39 a écrit:

chmarmottine a écrit:Comme l'impression qu'on tâte le terrain ... me voilà convoquée à un stage dont j'ignore tout et qui se déroulera un jour où je n'ai pas cours ... bien évidemment, ce sera sans moi, mais c'est très désagréable d'avoir à faire la démarche de le refuser ... Sans parler du fait qu'ils font comme si nous n'avions pas de vie et donc rien de programmé ....

Je doute que les gens qui fixent les dates des stages aient accès aux emplois du temps des futurs stagiaires.
Par contre, de plus en plus, il y a pas mal de pression pour fixer les stages le mercredi, ce qui m'énerve beaucoup car l'après-midi me sert généralement à corriger mes copies.

Bien sûr. Ils n'ont pas accès aux edt mais les journées de formation sont de façon évidente placées de plus en plus souvent le mercredi. J'ai toujours eu des formations disciplinaires de bassin et elles n'étaient jusqu'ici jamais planifiées les mercredis.
Habitude nouvelle aussi : des propositions de formations en visioconférence placées le soir de 17h30 à 19h ...