- joebar69Fidèle du forum
@Pat_B : Je compatis et souhaite un sincère bon rétablissement à ton conjoint.
Le niveau de manque de prise de hauteur un peu plus globale, et de réflexion à la hauteur des enjeux, semble manquer cruellement à ce "collègue".
Entre nombrilisme poussé à l'extrême et débilité profonde, j'avoue que j'hésite encore, pour qualifier les propos tenus par le personnage en question.
Le niveau de manque de prise de hauteur un peu plus globale, et de réflexion à la hauteur des enjeux, semble manquer cruellement à ce "collègue".
Entre nombrilisme poussé à l'extrême et débilité profonde, j'avoue que j'hésite encore, pour qualifier les propos tenus par le personnage en question.
- JacqGuide spirituel
Elyas a écrit:Ce fil est tout de même désolant. On croirait, sur ce forum, que seuls les PLC sont de nobles créatures et que les PLP (surtout de matières pro) et les PE (moins ici, mais ils prennent cher ailleurs) sont des incultes, peu compétents et des charognards en quête du max de fric.
Cela me met très mal à l'aise.
On sent qu'il y a un léger mépris de pas mal de PLC pour les PLP et les PE chez certains membres du forum.
Enfin, les PE, s'ils étaient des charognards en quête du max de fric, ou ils seraient bien bêtes d'avoir choisi ce métier. La remarque pourrait être faite aussi pour ceux qui ont fait de longues études scientifiques pour finir enseignants. Je ne pense pas qu'ils venaient y chercher le même salaire dans l'enseignement qu'ils auraient eu dans certaines autres carrières, notamment privées (certes, il y a l'agreg, il y des classes prépa dont j'ignore tout des conditions de rémunération, mais on ne peut pas dire qu'on choisisse ces métiers pour le pognon).
Je reviens sur les PLP, puisque je suis PLP.
Souvent (et souvent ne veut pas dire "toujours" ou "tout le monde") on voit une différence entre les collègues de matières générales et celles de pro, sur ces sujets d'heures sup (ou ici de pacte), mais aussi du rapport à la grève ou à la contestation des réformes. Le fait d'avoir souvent commencé non pas par être enseignant ou effectué des études (type, histoire, langue, lettres, arts...) menant le plus souvent à être enseignant, mais commencé plutôt des études dans d'autres filières puis une carrière dans le privé explique pour pas mal une mentalité souvent différente. Il y a aussi ceux qui n'ont jamais fait d'étude et commencé directement à bosser en sortant de l'école. Et souvent ne veut pas dire "toujours", une fois de plus.
Même chose pour les contestations ou le rapport à la politique.
On voit bien, en LP, que les lettres-histoire sont le plus souvent les empêcheurs de tourner en rond (je veux dire les contestataires, ceux qui suivent les réformes, ceux qui informent les collègues). Bon, il n'y a pas qu'eux mais par exemple lors de la dernière journée de grève nationale (qui concernait plus les collèges), les seuls PLP qui étaient dans la manif de ma ville, c'étaient des lettres-histoire. Il y a des collègues, notamment en indus, qui ont encore cet esprit de lutte sociale, mais cela se perd (comme dans le reste de la société d'ailleurs). J'ai un jeune collègue d'indus (un ancien de chez R.V.I) qui est à toutes les manifs mais c'est de plus en plus rare (comme dans le reste de la société là encore) et quelques autres, mais globalement ce sont les PLP de matières générales. Parfois, pour mobiliser les collègues du pro c'est la croix et la bannière.
Le dernier "lycée mort" que nous avions voulu organiser (réforme Blanquer) on sentait bien que, sauf exception(s) ça ne prendrait pas chez les collègues de pro et on a organisé un journée "lycée avec matières générales mortes". Quelques collègues des matières générales n'ont pas suivi, quelques collègues de matières pro ont suivi. Il a fallu les annonces de Macron sur les suppressions de filières entières pour que cela s'affole vraiment et qu'on assiste à des réactions plus massives (qui ont même surpris le ministère), notamment pour les filières tertiaires.
Tu as aussi une mentalité venue du privée. On a des collègues prof de matières pro qui ont passé des carrières voyant les prof comme des nantis qui se plaignent tout le temps, qui descendent dans la rue à la moindre réforme et "qui ont des vacances toute l'année". Tu sais, ce regarde aussi caricaturale que celui qu'on pourrait porter sur "ceux du privé" on le sent parfois en salle des prof (il y a toujours le "parfois" et donc toujours pas le "toujours"). Mon pote (un de mes meilleurs amis) jadis prof de vente, toute sa carrière commençant par trimer en grande surface jusqu'à directeur de grands centres commerciaux il n'avait pas (il est à la retraite, d'où l'imparfait) trop la mentalité luttes syndicales (et amicalement on se traitait de CGTiste ou de briseur de grève). Et même la mentalité est souvent différente entre filières (de la même façon que les mentalités ne sont pas les mêmes pour les élèves de ces filières). Ce n'est pas une critique, ce sont de bons ou d'excellents collègues et amis, c'est une constatation et pas une généralisation.
On retrouve aussi souvent ces différences dans le rapport aux heures supplémentaires, et on le retrouve aussi du coup avec le PACTE. Après c'est "souvent", donc pas toujours. Le record des heures sup dans mon lycée est d'ailleurs tenu depuis des années par un collègue de matière générale. Et ce n'est pas une diatribe contre mes collègues, ce sont mes collègues et c'est aussi notre variété qui fait la richesse d'un établissement.
- henrietteMédiateur
@Pat B : laisse tomber, le message de @difool est parfaitement dégueulasse et en dit plus long sur la personne qui est capable de l'écrire - qui, malheureusement, n'est vraisemblablement pas un troll - que sur ceux qu'il critique, donc ne le prends pas pour toi, ni pour ton mari.
Ce genre de lanceur de pavé dans la mare - bientôt se prendra-t-il peut-être aussi pour un lanceur d'alerte, tant qu'on y est ? - se permet de porter ses jugements au doigt mouillé (l'eau de la mare, je présume ?) : ils révèlent surtout sa propre mentalité. Il s'éclabousse tout seul de la fange de sa mare, et se ridiculise largement.
Et au final, c'est lui qui tristement illustre comment fonctionne le système, non content de se gaver à tous les râteliers, en déblatérant en plus sur les collègues plus fragiles.
Bon vent à lui, qu'il maçonne bien toutes ses briques de tout et n'importe quoi, qu'il fonce même encadrer les stages de vacances et le SNU : grand bien lui fasse, pour ma part je n'en voudrais pas sur un plateau d'argent.
Ce genre de lanceur de pavé dans la mare - bientôt se prendra-t-il peut-être aussi pour un lanceur d'alerte, tant qu'on y est ? - se permet de porter ses jugements au doigt mouillé (l'eau de la mare, je présume ?) : ils révèlent surtout sa propre mentalité. Il s'éclabousse tout seul de la fange de sa mare, et se ridiculise largement.
Et au final, c'est lui qui tristement illustre comment fonctionne le système, non content de se gaver à tous les râteliers, en déblatérant en plus sur les collègues plus fragiles.
Bon vent à lui, qu'il maçonne bien toutes ses briques de tout et n'importe quoi, qu'il fonce même encadrer les stages de vacances et le SNU : grand bien lui fasse, pour ma part je n'en voudrais pas sur un plateau d'argent.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- DifoolNiveau 2
Pat-B: j'ai indiqué que j'ai moi meme était en arret très longtemps dans une autre vie pro. Je ne me pavanais pas sur une plage en espagne en mettant des photos sur facebook pendant mon arret, je doute que ton époux se soit comporté ainsi, donc "oui" quand certains (une minorité) font cela, on passe tous pour des fénants devant les parents d'élèves et les les élèves. Quand ton époux etait en burn out, je doute là aussi qu'il se soit inscrit à l'aggrégation et qu'il l'ait préparé. Je pense surtout, qu'il avait besoin de repos et de calme, d'aller à la campagne prendre de l'air frais et qu'il n'était pas en train de boire des mojitos sur une plage ou en train de bosser l'aggrégation sur cette longue période d'arret maladie.
Un autre point qui est évoqué et qui me fait penser à la supériorité des Certifiés sur les PLP. Jusqu'à septembre et l'arrivé du Pacte, je n'avais jamais senti une quelconque hiérachie, peut etre que je ne la voyais pas car les portes peuvent etre fermées sans que l'on s'en apperçoive. Mais j'ai vu des collègues PLP en Math ou en Histoire se faire bousculer par les certifiés car ils avaient pris des RCD sur leurs classes de générales. Certains sont montés au créneau vers le CDE et les PLP ne peuvent plus faire des cours de math aux classes générales. Mais lors du CA, un représentant des parents d'élèves a indiqué que les RCD fonctionnaient très bien, son fils ayant compris un cours en 1h qu'il n'arrivait pas à comprendre avec la méthode de l'enseignant absent grace au prof PLP. En plus ce prof fait les vacances apprenantes à chaque vacances pour donner des cours de rattrappage et de remise à niveau en math, il était super motivé. Par la suite il était effondré qu on remette en cause ses compétences parce qu'il n'est pas certifié mais seulement PLP. Là j'ai compris cette insolence de certains d'avoir le sentiment de supériorité. On peut etre un super mathématicien avec une pédagogie de "....." ou ne se soucier que des premiers de cordés, ou comme ce prof dont je fais référence, etre un prof moins sophistiqué mais avec une pédogogie beaucoup plus adaptée aux élèves et qui n'abandonne pas ceux qui décrochent. Bref ce pacte m'a ouvert les yeux sur beaucoup de choses autres que les parts fonctionnelles. Désolé si j'ai froisé des collègues, je souhaitais juste échanger honnetement sur le Pacte, car toutes les opinions peuvent etre partagées en démocratie, je me retire du post pour eviter les malentendus.
Un autre point qui est évoqué et qui me fait penser à la supériorité des Certifiés sur les PLP. Jusqu'à septembre et l'arrivé du Pacte, je n'avais jamais senti une quelconque hiérachie, peut etre que je ne la voyais pas car les portes peuvent etre fermées sans que l'on s'en apperçoive. Mais j'ai vu des collègues PLP en Math ou en Histoire se faire bousculer par les certifiés car ils avaient pris des RCD sur leurs classes de générales. Certains sont montés au créneau vers le CDE et les PLP ne peuvent plus faire des cours de math aux classes générales. Mais lors du CA, un représentant des parents d'élèves a indiqué que les RCD fonctionnaient très bien, son fils ayant compris un cours en 1h qu'il n'arrivait pas à comprendre avec la méthode de l'enseignant absent grace au prof PLP. En plus ce prof fait les vacances apprenantes à chaque vacances pour donner des cours de rattrappage et de remise à niveau en math, il était super motivé. Par la suite il était effondré qu on remette en cause ses compétences parce qu'il n'est pas certifié mais seulement PLP. Là j'ai compris cette insolence de certains d'avoir le sentiment de supériorité. On peut etre un super mathématicien avec une pédagogie de "....." ou ne se soucier que des premiers de cordés, ou comme ce prof dont je fais référence, etre un prof moins sophistiqué mais avec une pédogogie beaucoup plus adaptée aux élèves et qui n'abandonne pas ceux qui décrochent. Bref ce pacte m'a ouvert les yeux sur beaucoup de choses autres que les parts fonctionnelles. Désolé si j'ai froisé des collègues, je souhaitais juste échanger honnetement sur le Pacte, car toutes les opinions peuvent etre partagées en démocratie, je me retire du post pour eviter les malentendus.
- celitianSage
@Jacq, je pense qu'il est difficile de vraiment comprendre le système qui peut exister dans certains LP, je trouve que c'est toujours différent, en mieux, dans les LP indus.
Les PLP pro ont aussi un EDT qui permet de prendre plus facilement des pactes pour remplacer (des tp entre 4h et parfois plus de 7h donc des cours sur 2.5-3 jours), il faut imaginer les edt avec les départs en stage.
Et encore mieux, les cours ont lieu sur des plateaux techniques et il est prévu qu'il y a toujours un collègue disponible pour remplacer.
Ici aussi, on a cette mentalité particulière avec certains collègues pro qui considèrent être les seuls à bosser et le disent aux élèves, les mêmes parlent du salaire qu'ils perçoivent en expliquant que l'on n'a pas à se plaindre.
Ces remarques rendent souvent l'ambiance électrique entre les collègues plp, pas en sdp car ils ont une sdp rien que pour eux.
Édit : j'étais en train de me dire que lorsque j'étais plp, j'avais une classe plus de 12 h dans la semaine donc forcément lors des stages, même en effectuant le suivi, j'avais du temps disponible.
Les PLP pro ont aussi un EDT qui permet de prendre plus facilement des pactes pour remplacer (des tp entre 4h et parfois plus de 7h donc des cours sur 2.5-3 jours), il faut imaginer les edt avec les départs en stage.
Et encore mieux, les cours ont lieu sur des plateaux techniques et il est prévu qu'il y a toujours un collègue disponible pour remplacer.
Ici aussi, on a cette mentalité particulière avec certains collègues pro qui considèrent être les seuls à bosser et le disent aux élèves, les mêmes parlent du salaire qu'ils perçoivent en expliquant que l'on n'a pas à se plaindre.
Ces remarques rendent souvent l'ambiance électrique entre les collègues plp, pas en sdp car ils ont une sdp rien que pour eux.
Édit : j'étais en train de me dire que lorsque j'étais plp, j'avais une classe plus de 12 h dans la semaine donc forcément lors des stages, même en effectuant le suivi, j'avais du temps disponible.
- Charles-MauriceNiveau 10
Vous défendez bien mal votre cause, pour votre gouverne, les professeurs ayant un haut niveau d'expertise disciplinaire sont souvent d'excellents pédagogues.
Bref, toujours se méfier des généralités déduites de sa propre expérience, surtout si elle est aussi réduite que la vôtre.
Quant au niveau des concours et de leur prétendue hiérarchie méprisante,vous paraissez peu fondé à en juger.
Bref, toujours se méfier des généralités déduites de sa propre expérience, surtout si elle est aussi réduite que la vôtre.
Quant au niveau des concours et de leur prétendue hiérarchie méprisante,vous paraissez peu fondé à en juger.
- BaldredSage
Charles-Maurice a écrit:Vous défendez bien mal votre cause, pour votre gouverne, les professeurs ayant un haut niveau d'expertise disciplinaire sont souvent d'excellents pédagogues.
Bref, toujours se méfier des généralités déduites de sa propre expérience, surtout si elle est aussi réduite que la vôtre.
Quant au niveau des concours et de leur prétendue hiérarchie méprisante,vous paraissez peu fondé à en juger.
- JacqGuide spirituel
Difool a écrit: [...] Mais j'ai vu des collègues PLP en Math ou en Histoire se faire bousculer par les certifiés car ils avaient pris des RCD sur leurs classes de générales. Certains sont montés au créneau vers le CDE et les PLP ne peuvent plus faire des cours de math aux classes générales. Mais lors du CA, un représentant des parents d'élèves a indiqué que les RCD fonctionnaient très bien, son fils ayant compris un cours en 1h qu'il n'arrivait pas à comprendre avec la méthode de l'enseignant absent grâce au prof PLP. En plus ce prof fait les vacances apprenantes à chaque vacances pour donner des cours de rattrapage et de remise à niveau en math, il était super motivé. Par la suite il était effondré qu'on remette en cause ses compétences parce qu'il n'est pas certifié mais seulement PLP. Là j'ai compris cette insolence de certains d'avoir le sentiment de supériorité. On peut être un super mathématicien avec une pédagogie de "....." ou ne se soucier que des premiers de cordés, ou comme ce prof dont je fais référence, être un prof moins sophistiqué mais avec une pédagogie beaucoup plus adaptée aux élèves et qui n'abandonne pas ceux qui décrochent. Bref ce pacte m'a ouvert les yeux sur beaucoup de choses autres que les parts fonctionnelles. Désolé si j'ai froissé des collègues, je souhaitais juste échanger honnêtement sur le Pacte, car toutes les opinions peuvent être partagées en démocratie, je me retire du post pour éviter les malentendus.
Je n'aurais pas pris de RCD sur les classes générales du lycée si j'étais encore dans un lycée polyvalent. Je ne connais plus le programme d'histoire (bon, je viens d'aller le voir, vérifier qu'il y avait bien encore de l'histoire antique et médiévale). Cela fait plus de 20 (la fin de mes études) que je n'ai guère lu sur l'antiquité ou l'époque médiévale. Cela remonte un peu tout de même et pour la mise à jour des connaissances, c'est pas le top. J'ai le même niveau d'études, ayant fait la même fac que les certifiés d'histoire, mais depuis je dois me consacrer aussi aux lettres. Nécessairement j'ai perdu en histoire (géo) en même temps que je mettais aux lettres (où là il fallait clairement que je rattrape, étant resté au niveau bac, n'ayant pas fait d'études de lettres).
Si j'avais été dans cette situation je n'aurais accepté de remplacer le collègue certifié ou agrégé qu'avec son accord, mais ce serait la même chose avec un de mes collègues PLP de lettres-histoire.
Évidemment je refuserais de remplacer un collègues de "français" du général sans une demande de sa part et quelque chose de précis à faire (donc proposé par lui ?).
La phrase que j'ai graissée dans ton message aurait aussi été une raison de motif de refus pour moi. Nous n'avons pas les mêmes méthodes en LP et au général, les attentes n'étant pas les mêmes. Je comprends que les PLP en question aient mal vécu ces remarques, mais en même temps le prof qui lirait cela dans le compte rendu du CA ou l'entendrait du parent se retrouve mis en cause dans sa pédagogie, qui n'est peut-être pas mauvaise mais pour laquelle l'élève n'est peut-être pas à niveau. Et même entre PLP lettres-histoire de mon lycée j'accepterais très mal qu'un collègue vienne mettre son nez dans mon cours ou ma progression sans demande de ma part.
Il aurait peut-être été meilleur que les PLP de ton lycée aient une brique de mise à niveau pour les élèves les plus en difficultés et là une pédagogie différente peut porter ses fruits sans nuire. L'exemple que tu prends pour "vacances apprenantes" est bon. Là on n'est pas dans le même cadre et pas dans la comparaison, qu'elle soit bonne ou mauvaise.
celitian a écrit:@Jacq, je pense qu'il est difficile de vraiment comprendre le système qui peut exister dans certains LP, je trouve que c'est toujours différent, en mieux, dans les LP indus.
Les PLP pro ont aussi un EDT qui permet de prendre plus facilement des pactes pour remplacer (des tp entre 4h et parfois plus de 7h donc des cours sur 2.5-3 jours), il faut imaginer les edt avec les départs en stage.
Et encore mieux, les cours ont lieu sur des plateaux techniques et il est prévu qu'il y a toujours un collègue disponible pour remplacer.
Ici aussi, on a cette mentalité particulière avec certains collègues pro qui considèrent être les seuls à bosser et le disent aux élèves, les mêmes parlent du salaire qu'ils perçoivent en expliquant que l'on n'a pas à se plaindre.
Ces remarques rendent souvent l'ambiance électrique entre les collègues plp, pas en sdp car ils ont une sdp rien que pour eux.
Édit : j'étais en train de me dire que lorsque j'étais plp, j'avais une classe plus de 12 h dans la semaine donc forcément lors des stages, même en effectuant le suivi, j'avais du temps disponible.
Dans les établissements que j'ai fréquenté la coupure n'était pas si grande. IL y avait la SDP du lycée général et techno où nous allions tous, mais aussi une salle des prof PLP car nous étions éloignés physiquement. Je trouve que la coupure est souvent plus grande avec les indus du fait de l'éloignement géographique dû parfois à l'étendue des plateaux techniques et donc à une sectorisation renforcée. Dans un lycée indus proche c'est carrément la coupure. Ils se voient pour la cantine (où ils ne mangent pas forcément aux même tables) et pour les réunion. L'ambiance s'en ressent fortement. En plus les prof de matières pro sont presque tous des hommes (du fait des filières) avec une vision de la femme qui, comment dire, n'est pas toujours dénuées de stéréotypes plutôt désagréables. Et bien sûr, l'essentiel de l'équipe des matières générales est féminin et les liens amicaux peu fréquents.
- Aperçu par hasardModérateur
En lisant ce fil j'ai l'impression de revenir un an en arrière (notamment ici). La seule différence, c'est qu'il y a un an nous anticipions, nous faisions des suppositions, et que maintenant nous constatons. Les situations se sont concrétisées mais les arguments dans un sens ou dans l'autre n'ont pas beaucoup changé.
Reconnaissons - comme le confirme ce fil - que le pacte est décidément un très bon outil de fragmentation du corps enseignant, et un piège drôlement bien fichu. Un piège dont on ne sortira pas, pour une raison aussi simple que cette porte ouverte que nous enfonçons à longueur de discussions: tant que la rémunération de base de tous enseignants restera ce qu'elle est, certains auront des raisons de signer le pacte, et tant que certains signeront le pacte, il y aura moins de raison que jamais d'augmenter la rémunération de base de tous les enseignants. C'est aussi circulaire que vicieux.
Un petit rappel (mais est-ce vraiment nécessaire?). McKinsey, 2022 (les encadrements rouges sont de moi):
(Ici la prime individuelle n'était pas l'"option privilégiée", mais c'est bien celle qui a été choisie. Avec quels risques annoncés? Je n'encadre pas le risque de "l'appétit pour le gain financier" comme "seul facteurS" (sic) de motivation. Une hypothèse qui revient tout de même à nous supposer bien peu de vertu.)
Reconnaissons - comme le confirme ce fil - que le pacte est décidément un très bon outil de fragmentation du corps enseignant, et un piège drôlement bien fichu. Un piège dont on ne sortira pas, pour une raison aussi simple que cette porte ouverte que nous enfonçons à longueur de discussions: tant que la rémunération de base de tous enseignants restera ce qu'elle est, certains auront des raisons de signer le pacte, et tant que certains signeront le pacte, il y aura moins de raison que jamais d'augmenter la rémunération de base de tous les enseignants. C'est aussi circulaire que vicieux.
Un petit rappel (mais est-ce vraiment nécessaire?). McKinsey, 2022 (les encadrements rouges sont de moi):
(Ici la prime individuelle n'était pas l'"option privilégiée", mais c'est bien celle qui a été choisie. Avec quels risques annoncés? Je n'encadre pas le risque de "l'appétit pour le gain financier" comme "seul facteurS" (sic) de motivation. Une hypothèse qui revient tout de même à nous supposer bien peu de vertu.)
- BaldredSage
Aperçu par hasard a écrit:En lisant ce fil j'ai l'impression de revenir un an en arrière (notamment ici). La seule différence, c'est qu'il y a un an nous anticipions, nous faisions des suppositions, et que maintenant nous constatons. Les situations se sont concrétisées mais les arguments dans un sens ou dans l'autre n'ont pas beaucoup changé.
Reconnaissons - comme le confirme ce fil - que le pacte est décidément un très bon outil de fragmentation du corps enseignant, et un piège drôlement bien fichu. Un piège dont on ne sortira pas, pour une raison aussi simple que cette porte ouverte que nous enfonçons à longueur de discussions: tant que la rémunération de base de tous enseignants restera ce qu'elle est, certains auront des raisons de signer le pacte, et tant que certains signeront le pacte, il y aura moins de raison que jamais d'augmenter la rémunération de base de tous les enseignants. C'est aussi circulaire que vicieux.
Un petit rappel (mais est-ce vraiment nécessaire?). McKinsey, 2022 (les encadrements rouges sont de moi):
(Ici la prime individuelle n'était pas l'"option privilégiée", mais c'est bien celle qui a été choisie. Avec quels risques annoncés? Je n'encadre pas le risque de "l'appétit pour le gain financier" comme "seul facteurS" (sic) de motivation. Une hypothèse qui revient tout de même à nous supposer bien peu de vertu.)
Merci pour ce rappel salutaire qui nous rappelle au bon moment contre qui nous devons lutter.
- L_ApeironNiveau 4
Aperçu par hasard a écrit:En lisant ce fil j'ai l'impression de revenir un an en arrière (notamment ici). La seule différence, c'est qu'il y a un an nous anticipions, nous faisions des suppositions, et que maintenant nous constatons. Les situations se sont concrétisées mais les arguments dans un sens ou dans l'autre n'ont pas beaucoup changé.
Reconnaissons - comme le confirme ce fil - que le pacte est décidément un très bon outil de fragmentation du corps enseignant, et un piège drôlement bien fichu. Un piège dont on ne sortira pas, pour une raison aussi simple que cette porte ouverte que nous enfonçons à longueur de discussions: tant que la rémunération de base de tous enseignants restera ce qu'elle est, certains auront des raisons de signer le pacte, et tant que certains signeront le pacte, il y aura moins de raison que jamais d'augmenter la rémunération de base de tous les enseignants. C'est aussi circulaire que vicieux.
En fait, je crois que c'est pire qu'une simple histoire de rémunération. Pour ma part, j'ai vu arriver la pente glissante... et je me suis retrouvé à glisser, glisser...
J'ai commencé en 1995. Un salaire correct.
J'ai fait des choix de vie. Notamment, je n'ai pas acheté d'appart. J'ai juste vécu ; faisant ceci-cela, sans trop me projeter financièrement.
A ce jour, je suis donc locataire. Ma femme ne travaille pas. J'ai deux enfants. Je vis dans la région sud.
Alors, je cours pas mal derrière les heures, pour pouvoir faire vivre tout ce beau monde. N'étant pas propriétaire, je subis les loyers ; les crédits, les études des enfants.
Il me semble donc que la question est quasi macro économique ; pas seulement le salaire des enseignants. Les disparités entre profs sont quasi structurelles (nous sommes, quoi, 800 000 ?).
A un bout ultra singulier du spectre, j'avais croisé un collègue dont la femme était n-2 dans une grosse boîte. Il m'avait dit "Moi, de toute manière, mon salaire, c'est de l'argent de poche". Du côté opposé du spectre, lorsque je croise ces étudiants master 2 qui signent des contrats de CZR (contractuel sur zone de remplacement), qui sont payés aux alentours de 1700/1800 € par mois, qui doivent subir le coût de la vie...
Bref, ce pacte a été une nième façon de nous mépriser. On ne peut pas demander à un corps à l'état liquide tel qu'est le corps enseignant de faire bloc et d'affronter d'une seule voix ce type d'attaque. A moins que nous partagions l'un·e nos enfants, l'autre sa villa, sa voiture.
- joebar69Fidèle du forum
L_Apeiron a écrit: [...] Bref, ce pacte a été une nième façon de nous mépriser. On ne peut pas demander à un corps à l'état liquide tel qu'est le corps enseignant de faire bloc et d'affronter d'une seule voix ce type d'attaque. A moins que nous partagions l'un·e nos enfants, l'autre sa villa, sa voiture.
Simplement partager la mission de ce que doit être l’Éducation Nationale, au sens premier du terme, devrait suffire à nous rassembler, puisque c'est la mission de service public dans laquelle nous nous sommes tou.te.s engagé.e.s, en "embrassant" la carrière.
Hélas, la société actuelle de l'individualisme a pris le dessus, et sauf catastrophe planétaire, c'est parti pour longtemps.
Ceux-celles qui morfleront le plus (et je ne m'y inclue pas, cependant) ce sont les "sans-dents" et "ceux qui, dans les Hall de gare, ne sont rien" pour paraphraser nos deux derniers PR.
- SisypheHabitué du forum
J'ai un autre élément d'explication de la faible mobilisation des collègues d'enseignement professionnel. Ils ne croient vraiment plus du tout à la possibilité de pouvoir faire changer les choses. Les réformes du LP ont été d'une violence telle (suppression du BEP et donc du bac en 4 ans, réduction drastique du nombre d'heures, CCF, stages à rallonge mais bidouillages au moment de l'examen qui font porter toute la charge anxieuse sur le professeur sans donner de crédibilité à son discours, élèves balancés en voie pro hors de tout choix d'orientation et réduction du nombre de filières, seconde indifférenciée ou quasi qui retarde l'entrée dans la découverte d'un métier et démotive les élèves, chef d'oeuvre et co intervention sans moyen, début d'annualisation avec le décompte d'heures durant les stages... et j'en oublie sûrement beaucoup). Personne ne nous a entendu. Quand les médias relaient les problématiques des enseignants, ce sont systématiquement celles des enseignants du premier degrés ou du second degrés général et technologique. Le LP est ignoré. Les problématiques sont complexes en LP. Les parents qui lisent les journaux n'ont pas d'enfants en LP (ou à la marge).
Les PLP de matière générale viennent en SDP du lycée général dans les LP polyvalent et entendent les discours de leurs collègues des LGT qui se mobilisent, qui écrivent des lettres (comme celle très belle transmise par Ombre), qui bénéficient d'un article de temps en temps, ce qui est très insuffisant mais pas identique au néant connu par les LP. Les collègues de LP en enseignement général perdent ainsi moins leur détermination.
Les PLP de matière générale viennent en SDP du lycée général dans les LP polyvalent et entendent les discours de leurs collègues des LGT qui se mobilisent, qui écrivent des lettres (comme celle très belle transmise par Ombre), qui bénéficient d'un article de temps en temps, ce qui est très insuffisant mais pas identique au néant connu par les LP. Les collègues de LP en enseignement général perdent ainsi moins leur détermination.
- Aperçu par hasardModérateur
L_Apeiron a écrit:Bref, ce pacte a été une nième façon de nous mépriser. On ne peut pas demander à un corps à l'état liquide tel qu'est le corps enseignant de faire bloc et d'affronter d'une seule voix ce type d'attaque. A moins que nous partagions l'un·e nos enfants, l'autre sa villa, sa voiture.
Voilà donc une piste: abolition de la propriété privée et du modèle de la famille bourgeoise avec prise en charge de l'éducation des enfants par la collectivité. Essayons cela!
Plus sérieusement, sans être spécialiste de la question, il me semble qu'en effet le poids des dépenses liées au logement et la possibilité ou l'impossibilité d'acquérir un bien immobilier intéressant figurent parmi les données essentielles dans l'appréciation que chacun peut avoir du caractère plus ou moins avantageux de sa situation. Or de ce point de vue, je crois que les différences entre les uns et et les autres ne reposent que peu sur le traitement. Dans un pays où 60 % des patrimoines sont hérités (quand ce n'était que 35 % il y a 50 ans), il vaut mieux avoir des ascendants capables de filer un bon coup de pouce.
Autour de moi, les collègues qui, tout en ayant une situation familiale proche de la mienne (célibataire ou en couple avec une personne dont les revenus n'ont rien de mirobolant), ont pu acquérir des biens immobiliers de qualité ne sont pas nécessairement ceux dont les traitements sont les plus élevés. Certifiés ou agrégés, ce sont en général des personnes qui ont pu bénéficier d'une aide parentale importante, sous la forme d'un héritage anticipé ou du don d'une somme d'argent conséquente. Pour qui n'a pas ce levier (c'est mon cas aussi), il reste la location ou au mieux l'acquisition dans une ville moyenne d'un bien au confort relatif et qui prendra peu de valeur (situation peu recherchée, isolation thermique et phonique plus ou moins défaillante, etc.).
Alors bien sûr, on gagne mieux quand on est agrégé plutôt que certifié, et un peu plus quand on a pactisé, mais à mon avis il ne faut pas rêver: sur un point aussi essentiel que l'accès à l'immobilier, une augmentation même apparemment significative de la rémunération ne suffira pas de sitôt à compenser vraiment les différences occasionnées par les mécanismes de transmission à l'intérieur des familles.
- uneodysséeÉrudit
Et sur ce, je ne peux que recommander encore une fois l’excellente lecture qu’est Eutopia de Camille Leboulanger — pour s’élargir les horizons
- joebar69Fidèle du forum
Un bilan commenté (de la part du SNES) de la réunion au ministère, sur le sujet du Pacte, à laquelle les syndicats étaient invités, le 17 avril :
https://www.snes.edu/article/le-pacte-cest-un-echec-et-ca-na-pas-marche/
Extrait :
"Pacte partout ? Des chiffres incomplets mais révélateurs.
Après avoir bloqué pendant de longues minutes la distribution d’un document papier avec les données chiffrées (préférant les projeter en police peu lisible), le ministère a vanté un bilan « positif », voire « une vraie réussite », tout en présentant des chiffres très largement incomplets."
https://www.snes.edu/article/le-pacte-cest-un-echec-et-ca-na-pas-marche/
Extrait :
"Pacte partout ? Des chiffres incomplets mais révélateurs.
Après avoir bloqué pendant de longues minutes la distribution d’un document papier avec les données chiffrées (préférant les projeter en police peu lisible), le ministère a vanté un bilan « positif », voire « une vraie réussite », tout en présentant des chiffres très largement incomplets."
- JacqGuide spirituel
joebar69 a écrit:Un bilan commenté (de la part du SNES) de la réunion au ministère, sur le sujet du Pacte, à laquelle les syndicats étaient invités, le 17 avril :
https://www.snes.edu/article/le-pacte-cest-un-echec-et-ca-na-pas-marche/
Extrait :
"Pacte partout ? Des chiffres incomplets mais révélateurs.
Après avoir bloqué pendant de longues minutes la distribution d’un document papier avec les données chiffrées (préférant les projeter en police peu lisible), le ministère a vanté un bilan « positif », voire « une vraie réussite », tout en présentant des chiffres très largement incomplets."
Extrait :
"Face à un tel échec, le ministère persiste et signe et s’inscrit dans les annonces faites à la presse par le président de la République. Refusant de reconnaître les limites d’une des mesures centrales de son projet pour l’Ecole, Emmanuel Macron a annoncé une rallonge budgétaire pour le RCD à la rentrée 2024. Et « en même temps », le ministère nous a confirmé une diminution du volume d’HSE pour la rentrée 2024. Il a fallu près de 25 mn pour avoir des explications claires lors de la réunion bilan du Pacte. Face aux nombreuses questions du SNES-FSU, le ministère a fini par reconnaitre qu’il était impossible d’assurer que ceux qui refusent de recourir au pacte pourront continuer d’assurer certaines missions avec des HSE. Une façon de tordre le bras à plus de personnels pour entrer dans le Pacte et ainsi présenter un bilan plus positif l’an prochain, pour acter le « succès » du pacte ? Poser la question, c’est déjà y répondre…"
- Clecle78Bon génie
Vous vous attendiez à quoi ? Ce gouvernement ne peut pas faire d'erreur ni se dédire, au vu de la nature divine de notre grand chef. Donc le pacte s'imposera à tous et puis voilà.
- valleExpert spécialisé
L'histoire est que tout est tellement embrouillé que je ne sais pas s'ils s'y retrouvent eux-mêmes. L'objectif n'est pas d'augmenter les RCD (sinon ils auraient juste majoré l'HSE-RCD tout en assouplissant la notion d'RCD pour favorises les remplacements dans une autre matière), mais où en sommes-nous ? Y a-t-il un objectif réel caché ? Sont-ils en train de l'atteindre ? Ou tout le monde dans le ministère a la sensation qu'il "faut" que le pacte fonctionne comme fin en soi ?
- joebar69Fidèle du forum
Le but recherché, par le ministère, n'était pas de répondre à l'attente de la plèbe, c.à.d. le remplacement des heures perdues afin que les enfants lésés ne se retrouvent pas en "dette" des enseignements manquants, mais de contourner cette demande pour y amener "sa vision" (celle du PR, en l’occurrence). Le RCD par le Pacte a été le coin placé dans notre institution, qui va permettre un démantèlement à la coupe de ce que nous avons connu, comme fonctionnement, au sein de notre Institution.
Ce coin a permis de faire croire aux parents qu'on allait répondre à leur attente (quant on lit, les pages de posts, ici, prouvant, dans la majorité des cas, le grand n'importe quoi créé, on n'a aucun doute sur la réponse offerte à la demande initiale - qui l'eut cru !), dire qu'on allait augmenter le traitement des enseignant.e.s, et mettre en place les jalons de "l'Ecole du XXIème siècle".
En cela, la manœuvre est habile, en plus d'être sournoise.
Il suffit maintenant de manipuler les chiffres, pour dire que c'est un succès "inattendu", et pour amorcer l'étape suivante : la suppression à terme des HSE dans un premier temps, puis instauration d'une prime au mérite (réforme de la FP, dans les cartons, actuellement) dans un second temps.
Pour un peu, qu'il y ait volonté d'aligner les planètes (c'est là, toute la puissance d'un Jupiter aux manettes), on modifie le modèle de recrutement des enseignant.e.s, pour au final supprimer le statut, virer donc les grilles de traitements et la "linéarité" de progression de carrière.
Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d'une pure coïncidence
Edit: Et comme indiqué, supra, s'il y avait eu une réelle volonté, au sein du ministère, de valoriser les RCD, il aurait simplement fallu payer ces RCD au tarif d'une HSE "valorisée" - solution plus simple à mettre en œuvre, mais pas assez disruptive pour le projeeeeet du PR.
Ce coin a permis de faire croire aux parents qu'on allait répondre à leur attente (quant on lit, les pages de posts, ici, prouvant, dans la majorité des cas, le grand n'importe quoi créé, on n'a aucun doute sur la réponse offerte à la demande initiale - qui l'eut cru !), dire qu'on allait augmenter le traitement des enseignant.e.s, et mettre en place les jalons de "l'Ecole du XXIème siècle".
En cela, la manœuvre est habile, en plus d'être sournoise.
Il suffit maintenant de manipuler les chiffres, pour dire que c'est un succès "inattendu", et pour amorcer l'étape suivante : la suppression à terme des HSE dans un premier temps, puis instauration d'une prime au mérite (réforme de la FP, dans les cartons, actuellement) dans un second temps.
Pour un peu, qu'il y ait volonté d'aligner les planètes (c'est là, toute la puissance d'un Jupiter aux manettes), on modifie le modèle de recrutement des enseignant.e.s, pour au final supprimer le statut, virer donc les grilles de traitements et la "linéarité" de progression de carrière.
Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d'une pure coïncidence
Edit: Et comme indiqué, supra, s'il y avait eu une réelle volonté, au sein du ministère, de valoriser les RCD, il aurait simplement fallu payer ces RCD au tarif d'une HSE "valorisée" - solution plus simple à mettre en œuvre, mais pas assez disruptive pour le projeeeeet du PR.
- Lili22Niveau 4
Je suis totalement d accord avec toi .joebar69 a écrit:Le but recherché, par le ministère, n'était pas de répondre à l'attente de la plèbe, c.à.d. le remplacement des heures perdues afin que les enfants lésés ne se retrouvent pas en "dette" des enseignements manquants, mais de contourner cette demande pour y amener "sa vision" (celle du PR, en l’occurrence). Le RCD par le Pacte a été le coin placé dans notre institution, qui va permettre un démantèlement à la coupe de ce que nous avons connu, comme fonctionnement, au sein de notre Institution.
Ce coin a permis de faire croire aux parents qu'on allait répondre à leur attente (quant on lit, les pages de posts, ici, prouvant, dans sa majorité des cas, le grand n'importe quoi créé, on n'a aucun doute sur la réponse offerte à la demande initiale - qui l'eut cru !), dire qu'on allait augmenter le traitement des enseignant.e.s, et mettre en place les jalons de "l'Ecole du XXIème siècle".
En cela, la manœuvre est habile, en plus d'être sournoise.
Il suffit maintenant de manipuler les chiffres, pour dire que c'est un succès "inattendu", et pour amorcer l'étape suivante : la suppression à terme des HSE dans un premier temps, puis une prime au mérite (réforme de la FP, dans les cartons, actuellement) dans un second temps.
Pour un peu, qu'il y ait volonté d'aligner les planètes (c'est là, toute la puissance d'un Jupiter aux manettes), on modifie le modèle de recrutement des enseignant.e.s, pour au final supprimer le statut, virer donc les grilles de traitements et la "linéarité" de progression de carrière.
Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d'une pure coïncidence
- JacqGuide spirituel
Clecle78 a écrit:Vous vous attendiez à quoi ? Ce gouvernement ne peut pas faire d'erreur ni se dédire, au vu de la nature divine de notre grand chef. Donc le pacte s'imposera à tous et puis voilà.
A rien d'autre, évidemment. Il n'y aura aucune évaluation de l'efficacité réelle, c'est ce que nous étions nombreux à avoir prédit (pas besoin d'être devins) dès le début.
joebar69 a écrit:Le but recherché, par le ministère, n'était pas de répondre à l'attente de la plèbe, c.à.d. le remplacement des heures perdues afin que les enfants lésés ne se retrouvent pas en "dette" des enseignements manquants, mais de contourner cette demande pour y amener "sa vision" (celle du PR, en l’occurrence). Le RCD par le Pacte a été le coin placé dans notre institution, qui va permettre un démantèlement à la coupe de ce que nous avons connu, comme fonctionnement, au sein de notre Institution.
Ce coin a permis de faire croire aux parents qu'on allait répondre à leur attente (quant on lit, les pages de posts, ici, prouvant, dans sa majorité des cas, le grand n'importe quoi créé, on n'a aucun doute sur la réponse offerte à la demande initiale - qui l'eut cru !), dire qu'on allait augmenter le traitement des enseignant.e.s, et mettre en place les jalons de "l'Ecole du XXIème siècle".
En cela, la manœuvre est habile, en plus d'être sournoise.
Il suffit maintenant de manipuler les chiffres, pour dire que c'est un succès "inattendu", et pour amorcer l'étape suivante : la suppression à terme des HSE dans un premier temps, puis une prime au mérite (réforme de la FP, dans les cartons, actuellement) dans un second temps.
Pour un peu, qu'il y ait volonté d'aligner les planètes (c'est là, toute la puissance d'un Jupiter aux manettes), on modifie le modèle de recrutement des enseignant.e.s, pour au final supprimer le statut, virer donc les grilles de traitements et la "linéarité" de progression de carrière.
Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d'une pure coïncidence
Plutôt qu'à "l'attente" de la "plèbe" (terme que l'on cautionne ou non) je dirais "aux besoins réels de la majorité de la population". Et finalement on arrive à la communication ministérielle destinée aux médias pour qu'ils relayent à leur façon la propagande officielle. Et effectivement on "fait croire aux parents". Et ce ne sont pas les promoteurs ou organisateurs du "fonctionnement" de ce système qui vont le démentir... n'est-il point ?
- Aperçu par hasardModérateur
joebar69 a écrit:Il suffit maintenant de manipuler les chiffres, pour dire que c'est un succès "inattendu", et pour amorcer l'étape suivante : la suppression à terme des HSE dans un premier temps, puis une prime au mérite (réforme de la FP, dans les cartons, actuellement) dans un second temps.
Le pacte est déjà une sorte de prime au mérite: le mérite de bosser plus (ou peut-être faudrait-il dire plutôt de réaliser davantage d'activités directement quantifiables) et d'être à disposition. J'aimerais bien savoir comment une prime de mérite "au résultat" pourrait être mise en place, en tout cas au niveau individuel. Je sais bien que l'inventivité de notre ministère ne déçoit jamais, mais là vraiment, je ne vois pas...
- joebar69Fidèle du forum
@Jacq : J'ai utilisé le terme de "plèbe", car ce que j'ai pu voir/entendre/lire de ces "collectifs de parents" et de la frange de la société qu'ils représentent, me semble assez éloigné d'une autre partie de la société qui se soucie un peu plus d'avoir à nourrir/habiller/offrir un toit à leurs enfants. Donc non-représentatifs d'une diversité communautaire, mais plutôt d'une "élite" soucieuse de la réussite sociale de leur progéniture.
- joebar69Fidèle du forum
En s'inspirant de l'équitable PPCR, bien sûr !Aperçu par hasard a écrit:joebar69 a écrit:Il suffit maintenant de manipuler les chiffres, pour dire que c'est un succès "inattendu", et pour amorcer l'étape suivante : la suppression à terme des HSE dans un premier temps, puis une prime au mérite (réforme de la FP, dans les cartons, actuellement) dans un second temps.
Le pacte est déjà une sorte de prime au mérite: le mérite de bosser plus (ou peut-être faudrait-il dire plutôt de réaliser davantage d'activités directement quantifiables) et d'être à disposition. J'aimerais bien savoir comment une prime de mérite "au résultat" pourrait être mise en place, en tout cas au niveau individuel. Je sais bien que l'inventivité de notre ministère ne déçoit jamais, mais là vraiment, je ne vois pas...
- Aperçu par hasardModérateur
joebar69 a écrit:En s'inspirant de l'équitable PPCR, bien sûr !Aperçu par hasard a écrit:joebar69 a écrit:Il suffit maintenant de manipuler les chiffres, pour dire que c'est un succès "inattendu", et pour amorcer l'étape suivante : la suppression à terme des HSE dans un premier temps, puis une prime au mérite (réforme de la FP, dans les cartons, actuellement) dans un second temps.
Le pacte est déjà une sorte de prime au mérite: le mérite de bosser plus (ou peut-être faudrait-il dire plutôt de réaliser davantage d'activités directement quantifiables) et d'être à disposition. J'aimerais bien savoir comment une prime de mérite "au résultat" pourrait être mise en place, en tout cas au niveau individuel. Je sais bien que l'inventivité de notre ministère ne déçoit jamais, mais là vraiment, je ne vois pas...
Avec quels critères d'évaluation si l'on s'en tient à l'idée que le mérite est rapporté à la capacité à faire progresser les élèves? Parce que je ne vois pas comment on pourrait tenter sérieusement de faire ça sans mettre en place un dispositif indépendant d'évaluation fine, tenant compte de la variabilité de quantité de paramètres, ce qui ne se fera pas "à moyens constants" (dans le meilleur des cas). Parce que si l'idée est que je suis un virtuose parce que mon chef m'aime bien ou que mes moyennes sont plus élevées ou bien qu'elles ont plus progressé sur l'année que celles du copain, je pressens surtout des gains significatifs en termes d'ambiance en salle des profs; en termes d'efficacité, ben... faudra voir. Mais cherche-t-on encore quelque chose comme l'efficacité pédagogique dans notre institution que l'on devine promise à des lendemains si brillamment disruptifs, d'ailleurs?...
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