URGENT TZR affectation hors département

Mon remplacement c'est terminé aujourd'hui. Le rectorat a déjà appelé le collège dans lequel j'effectuais ce remplacement, pour s'assurer que j'étais dispo. Le problème, c'est qu'ils m'envoient dans un collège sur une zone limitrophe, bon, ça légalement ils peuvent, mais dans le Pas de Calais, alors que je suis affectée dans le Nord. Est ce qu'ils peuvent ? En sachant que c'est à 75 km de chez moi, 1h20 de route (aller) un temps plein en collège avec deux heures sup!!! je crise déjà!! Comme apparemment je suis supposée commencer lundi, je voudrais appeler le rectorat cet aprèm, pour savoir ce qu'il en est, et surtout savoir si je suis obligée d'accepter (parce que vous comprenez, ils ont dit à la secrétaire qu'il n'y avait personne d'autre à part moi... )

Je suis désolée pour toi, mais j'ai bien peur que ce soit totalement légal...
Courage!

Tu as reçu l'arrêté?

A ta place, je ferais constater sans délais l'impact de la souffrance au travail sur ton état de santé par ton médecin traitant.

Je ne pense pas qu'ils prennent en compte le département... Voir avec ton syndicat ?

mimile a écrit:Je ne pense pas qu'ils prennent en compte le département... Voir avec ton syndicat ?

Al a écrit:Tu as reçu l'arrêté?

Non pas encore, j'attendais vos avis avant d'appeler le rectorat et de leur dire que je voulais pas accepter ce remplacement, je voulais être sûre que j'en avais le droit, bon ben maintenant, j'ai bien peur d'être fixée... je vais tenter d'amadouer la madame... c'est pas gagné!

Dis-lui que tu risques fort de tomber malade si elle te contraint à accepter...

Dani a écrit:A ta place, je ferais constater sans délais l'impact de la souffrance au travail sur ton état de santé par ton médecin traitant.

pfff j'y pense mais je ne suis pas à l'aise avec ça... je vais finir par accepter sans rien dire de toute façon... pffffff en plus c'est pour un prolongement de congé mat' !! pourquoi ce n'est pas la personne qui a fait le reste du congé qui s'y colle ? hein ? ah ben oui je sais, ce serait trop logique et trop prévisible !!!

caperucita a écrit:

Dani a écrit:A ta place, je ferais constater sans délais l'impact de la souffrance au travail sur ton état de santé par ton médecin traitant.

pfff j'y pense mais je ne suis pas à l'aise avec ça... je vais finir par accepter sans rien dire de toute façon... pffffff en plus c'est pour un prolongement de congé mat' !! pourquoi ce n'est pas la personne qui a fait le reste du congé qui s'y colle ? hein ? ah ben oui je sais, ce serait trop logique et trop prévisible !!!

Alors, la messe est dite. Et les pt'its chefs bien tranquilles. Ils vont réussir à maintenir leur taux de remplacement, comme dans les commissariats où ils maintiennent leur taux de verbalisation, et dans les geôles, leur taux d'incarcération.

Sauf que cette "acceptation" dont tu parles, réitérée, a des conséquences à terme. Voir l'Humanité du jour par exemple.
D'autre part, la question ne se pose pas qu' à capurecita. La question, c'est

quand cessons-nous d'accepter l'inacceptable ?

Tu acceptes mais tu tombes malade. En effet, 3h de route quotidienne, ça fatigue... à la guerre comme à la guerre...

Pffffffffffffff ...quelle galère !

Je viens d'appeler. C'est pour remplacer quelqu'un qui revenu puis reparti en maladie. Apparemment, il n'y a personne d'autre, et personne ne va se libérer dans la semaine non plus. J'appellerai le collège lundi dans la matinée, je pense m'y rendre peut-être dans l'après midi, et ne pas commencer avant mercredi. C'est déjà ça de gagner... Bon ça ne m'enchante pas, mais ai-je le choix de toute façon ?
Dani, tu parles d'accepter l'inacceptable. C'est inacceptable certes, (et encore, j'ai une voiture et le permis donc ça va, mais pour celui qui n'a rien de tout ça il est impossible de parcourir une pareille distance en transports en commun) mais c'est LEGAL donc on ne peut qu'accepter, sinon c'est retrait sur salaire...

La légalité sous Vichy, régime qui n'est plus et pas encore le nôtre, c'était d'assassiner les Juifs et les communistes.

Aujourd'hui, on fout simplement en taule neuf mois un Julien Coupat parce qu'il pense mal. En attendant mieux. Mais ça vient, ça vient...

faut quand même pas exagérer avec les comparaisons d'assassinats de Juifs... :shock:

c'est une zone limitrophe, donc c'est légal, point. Sinon, comme dit, l'arrêt maladie existe...

Dani a écrit:

caperucita a écrit:

Dani a écrit:A ta place, je ferais constater sans délais l'impact de la souffrance au travail sur ton état de santé par ton médecin traitant.

pfff j'y pense mais je ne suis pas à l'aise avec ça... je vais finir par accepter sans rien dire de toute façon... pffffff en plus c'est pour un prolongement de congé mat' !! pourquoi ce n'est pas la personne qui a fait le reste du congé qui s'y colle ? hein ? ah ben oui je sais, ce serait trop logique et trop prévisible !!!

Alors, la messe est dite. Et les pt'its chefs bien tranquilles. Ils vont réussir à maintenir leur taux de remplacement, comme dans les commissariats où ils maintiennent leur taux de verbalisation, et dans les geôles, leur taux d'incarcération.

Sauf que cette "acceptation" dont tu parles, réitérée, a des conséquences à terme. Voir l'Humanité du jour par exemple.
D'autre part, la question ne se pose pas qu' à capurecita. La question, c'est

quand cessons-nous d'accepter l'inacceptable ?

Le problème c'est que, on a beau être tous sidérés, outrés, révoltés par ces situations, c'est toujours à facile à dire quand ca ne nous concerne pas directement... Quand on est TZR, seul dans son coin, loin des syndicats et des belles batailles, sur le terrain, ben on fait quoi ? On accepte, pas le choix...
Je suis aussi révoltée que toi caperucita et dans la même situation et je te comprends... et te soutiens.
As-tu eu un syndicat pour vérifier tout ça ?

Reine Margot a écrit:faut quand même pas exagérer avec les comparaisons d'assassinats de Juifs... :shock:

c'est une zone limitrophe, donc c'est légal, point. Sinon, comme dit, l'arrêt maladie existe...

1. Prévoyant la réaction, j'ai pourtant insisté sur le fait que la "comparaison" n'avit pas lieu d'être. Cela doit-elle nous empêcher de nous interroger, par une mise en perspective historique, sur l'évolution générale des sociététs dites démocratiques et (on ne rigole pas, là-bas, au fond!) libérales ?

2. Ce que je tente de dire, c'est que la légalité EVOLUE. Elle dépend du raport de force entre ceux qui la subissent et ceux qui en profitent.

Nouka a écrit:

Dani a écrit:

caperucita a écrit:

Dani a écrit:A ta place, je ferais constater sans délais l'impact de la souffrance au travail sur ton état de santé par ton médecin traitant.

pfff j'y pense mais je ne suis pas à l'aise avec ça... je vais finir par accepter sans rien dire de toute façon... pffffff en plus c'est pour un prolongement de congé mat' !! pourquoi ce n'est pas la personne qui a fait le reste du congé qui s'y colle ? hein ? ah ben oui je sais, ce serait trop logique et trop prévisible !!!

Alors, la messe est dite. Et les pt'its chefs bien tranquilles. Ils vont réussir à maintenir leur taux de remplacement, comme dans les commissariats où ils maintiennent leur taux de verbalisation, et dans les geôles, leur taux d'incarcération.

Sauf que cette "acceptation" dont tu parles, réitérée, a des conséquences à terme. Voir l'Humanité du jour par exemple.
D'autre part, la question ne se pose pas qu' à capurecita. La question, c'est

quand cessons-nous d'accepter l'inacceptable ?

Le problème c'est que, on a beau être tous sidérés, outrés, révoltés par ces situations, c'est toujours à facile à dire quand ca ne nous concerne pas directement... Quand on est TZR, seul dans son coin, loin des syndicats et des belles batailles, sur le terrain, ben on fait quoi ? On accepte, pas le choix... Je suis aussi révoltée que toi caperucita et dans la même situation et je te comprends... et te soutiens.
As-tu eu un syndicat pour vérifier tout ça ?

"On" accepte ?

Pas moi.

Dani a écrit:

Nouka a écrit:

Dani a écrit:

caperucita a écrit:

Dani a écrit:A ta place, je ferais constater sans délais l'impact de la souffrance au travail sur ton état de santé par ton médecin traitant.

pfff j'y pense mais je ne suis pas à l'aise avec ça... je vais finir par accepter sans rien dire de toute façon... pffffff en plus c'est pour un prolongement de congé mat' !! pourquoi ce n'est pas la personne qui a fait le reste du congé qui s'y colle ? hein ? ah ben oui je sais, ce serait trop logique et trop prévisible !!!

Alors, la messe est dite. Et les pt'its chefs bien tranquilles. Ils vont réussir à maintenir leur taux de remplacement, comme dans les commissariats où ils maintiennent leur taux de verbalisation, et dans les geôles, leur taux d'incarcération.

Sauf que cette "acceptation" dont tu parles, réitérée, a des conséquences à terme. Voir l'Humanité du jour par exemple.
D'autre part, la question ne se pose pas qu' à capurecita. La question, c'est

quand cessons-nous d'accepter l'inacceptable ?

Le problème c'est que, on a beau être tous sidérés, outrés, révoltés par ces situations, c'est toujours à facile à dire quand ca ne nous concerne pas directement... Quand on est TZR, seul dans son coin, loin des syndicats et des belles batailles, sur le terrain, ben on fait quoi ? On accepte, pas le choix... Je suis aussi révoltée que toi caperucita et dans la même situation et je te comprends... et te soutiens.
As-tu eu un syndicat pour vérifier tout ça ?

"On" accepte ?

Pas moi.

Je t'admire. Moi j'accepte, car je ne vois pas comment faire autrement...

Dani a écrit:

Reine Margot a écrit:faut quand même pas exagérer avec les comparaisons d'assassinats de Juifs... :shock:

c'est une zone limitrophe, donc c'est légal, point. Sinon, comme dit, l'arrêt maladie existe...

1. Prévoyant la réaction, j'ai pourtant insisté sur le fait que la "comparaison" n'avit pas lieu d'être. Cela doit-elle nous empêcher de nous interroger, par une mise en perspective historique, sur l'évolution générale des sociététs dites démocratiques et (on ne rigole pas, là-bas, au fond!) libérales ?

2. Ce que je tente de dire, c'est que la légalité EVOLUE. Elle dépend du raport de force entre ceux qui la subissent et ceux qui en profitent.

oui, c'est bien pour ça que certains syndicats ont obtenu des avancées pour les TZR ( par exemple le paiement d'indemnités y compris en AFA dans mon aca), c'est une question de rapport de force. mais tant que la loi n'a pas évolué on est obligé de la respecter.

Et surtout que seul face à un chef d'établissement ou au téléphone avec le rectorat, ben on n'est pas une force syndicale...

Nouka a écrit:Et surtout que seul face à un chef d'établissement ou au téléphone avec le rectorat, ben on n'est pas une force syndicale...

c'est pour ça qu'il faut bien connaître les textes, et ne pas céder

Nouka a écrit:

Dani a écrit:

Nouka a écrit:

Dani a écrit:

caperucita a écrit:

Dani a écrit:A ta place, je ferais constater sans délais l'impact de la souffrance au travail sur ton état de santé par ton médecin traitant.

pfff j'y pense mais je ne suis pas à l'aise avec ça... je vais finir par accepter sans rien dire de toute façon... pffffff en plus c'est pour un prolongement de congé mat' !! pourquoi ce n'est pas la personne qui a fait le reste du congé qui s'y colle ? hein ? ah ben oui je sais, ce serait trop logique et trop prévisible !!!

Alors, la messe est dite. Et les pt'its chefs bien tranquilles. Ils vont réussir à maintenir leur taux de remplacement, comme dans les commissariats où ils maintiennent leur taux de verbalisation, et dans les geôles, leur taux d'incarcération.

Sauf que cette "acceptation" dont tu parles, réitérée, a des conséquences à terme. Voir l'Humanité du jour par exemple.
D'autre part, la question ne se pose pas qu' à capurecita. La question, c'est

quand cessons-nous d'accepter l'inacceptable ?

Le problème c'est que, on a beau être tous sidérés, outrés, révoltés par ces situations, c'est toujours à facile à dire quand ca ne nous concerne pas directement... Quand on est TZR, seul dans son coin, loin des syndicats et des belles batailles, sur le terrain, ben on fait quoi ? On accepte, pas le choix... Je suis aussi révoltée que toi caperucita et dans la même situation et je te comprends... et te soutiens.
As-tu eu un syndicat pour vérifier tout ça ?

"On" accepte ?

Pas moi.

Je t'admire. Moi j'accepte, car je ne vois pas comment faire autrement...

Je fais autrement.
J'en paye le prix, toutefois.
Sinon, à quoi ça servirait que les pt'its chefs, y se décarcassent ?

Reine Margot a écrit:

Dani a écrit:

Reine Margot a écrit:faut quand même pas exagérer avec les comparaisons d'assassinats de Juifs... :shock:

c'est une zone limitrophe, donc c'est légal, point. Sinon, comme dit, l'arrêt maladie existe...

1. Prévoyant la réaction, j'ai pourtant insisté sur le fait que la "comparaison" n'avit pas lieu d'être. Cela doit-elle nous empêcher de nous interroger, par une mise en perspective historique, sur l'évolution générale des sociététs dites démocratiques et (on ne rigole pas, là-bas, au fond!) libérales ?

2. Ce que je tente de dire, c'est que la légalité EVOLUE. Elle dépend du raport de force entre ceux qui la subissent et ceux qui en profitent.

oui, c'est bien pour ça que certains syndicats ont obtenu des avancées pour les TZR ( par exemple le paiement d'indemnités y compris en AFA dans mon aca), c'est une question de rapport de force. mais tant que la loi n'a pas évolué on est obligé de la respecter.

La "légalité", c'est justement de payer, en vertu du décret du 3 juillet 2006, tout déplacement hors de sa résidence adminsitrative à tout fonctionnaire, AFA ou pas, (décret que tant de nos syndicalistes ingorent). Déplacement ET repas. Voir notamment snsfp, siaes, beaucoup mieux informés que nos syndicalistes habituels.
Les voyous, ce sont eux, qui ont contraint des bataillons de fonctionnaires, avec ou sans soutien syndical à faire un combat de 3 ou 4 ans de Tribunal administratif pour que la légalité soit respcetée.

il est clair qu'en cas d'affectation en zone limitrophe, (et même si ce n'est pas le cas) on remplit consciencieusement ses fiches ISSR et on surveille scrupuleusement leur versement, et on harcèle le rectorat en cas de non paiement.