Aide en résolution de problèmes, CM2

Oh là, le mot stimuli peut-être mal interprété, ce n'est pas du tout dévalorisant dans mon esprit, disons que j'emploie "répondre à un stimulus" comme "bien choisir l'opération", et que effectivement, certains mots renvoient à certaines situations, qui elle-mêmes demandent à être traitées par telle ou telle opération.

Tazon a écrit:Oh là, le mot stimuli peut-être mal interprété,

Oui, et on va te ressortir l’inénarrable Washoe, et quand tu auras répondu que tu ne vois pas le rapport avec la choucroute, on te renverra "Vous admettez donc que ..."     

Tazon a écrit:
Il me semble que la difficulté reste entière sur le choix de l'opération, ou les élèves doivent-ils répondre à des stimuli du genre "more" c'est soit addition soit soustraction, "in" et "each", c'est soit une multiplication soit une division?

Il me semble (sous réserve) qu'Engelman utilise ce genre d'explication: "c'est 'de plus' qui nous indique l'addition".

Tazon a écrit:
Mais alors, on peut penser qu'en faisant beaucoup de petits problèmes à l'école primaire, on aurait les mêmes réflexes (à condition de savoir lire aisément).

Pourquoi, on ne fait pas beaucoup de petits problèmes à l'école primaire?

Non pas tant que ça.
Dans certaines classes, une dizaine de problèmes sur l'année ....(vu avec mes enfants et chez certains collègues).
C'est que les situations-problèmes suivies des mises en commun, l'apprentissage entre pairs et  le travail de groupe, c'est chronophage ....

profecoles a écrit:Non pas tant que ça.
Dans certaines classes, une dizaine de problèmes sur l'année ....(vu avec mes enfants et chez certains collègues).
C'est que les situations-problèmes suivies des mises en commun, l'apprentissage entre pairs et  le travail de groupe, c'est chronophage ....

Ouch! Je m'étonnerai plus que le niveau des sixièmes en problèmes soit si faible. C'est vraiment embêtant, parce que pour les gamins qui ne savent pas réussir les résolutions de problèmes arithmétiquement, il y a peu de chance que les mises en équation se passent bien.

Depuis que je fais un problème par jour en 6ème, je constate un réel progrès de mes élèves en calculs et en raisonnement. Beaucoup m'ont dit qu'ils ne faisaient pratiquement aucun problème en CM2...   

profecoles a écrit:Non pas tant que ça.
Dans certaines classes, une dizaine de problèmes sur l'année ....(vu avec mes enfants et chez certains collègues).
C'est que les situations-problèmes suivies des mises en commun, l'apprentissage entre pairs et  le travail de groupe, c'est chronophage ....

Je confirme, la grande majorité des manuels propose peu de problèmes. (Petit Phare CM2, n'en propose que 2 par leçon,)

Une dizaine de problème, c'est ce que je donne par semaine.   

marie91270 a écrit:Dans ce livre, il y a des problèmes très simples, je pense notamment aux problèmes qu'on peut résoudre à l'aide d'un schéma (la pâtissier qui coupe une bûche en 6 coups de couteau...).
Ça peut aussi aider à voir les problèmes autrement...

moi c'est le genre de problèmes avec lesquels ils ont beaucoup de mal car ils veulent à tout prix faire une opération ...!
Même si je dis 10 fois de commencer par un schéma... bingo j'ai la division.

marie91270 a écrit:Depuis que je fais un problème par jour en 6ème, je constate un réel progrès de mes élèves en calculs et en raisonnement. Beaucoup m'ont dit qu'ils ne faisaient pratiquement aucun problème en CM2...   

Après il faut se méfier de ce qu'ils disent aussi.. si j'écoutais mes élèves je pourrais facilement croire qu'on ne leur a jamais appris à conjuguer au présent de l'indicatif avant le CM2..
Ce qu'il se passe en fait c'est que la résolution de problèmes n'est plus une "discipline" isolée, elle doit couvrir tous les domaines mathématiques... du coup ils n'ont pas spécialement l'impression d'en faire.
Je suppose que si tu interrogeais les miens ils te diraient la bouche en coeur qu'ils n'en font jamais alors que on en fait 3/4 minimum par jour   

Les élèves n'ont pas de mémoire et, à les entendre, ils n'ont jamais rien fait... par contre, les manuels de maths du primaire proposent souvent peu de problèmes en dehors de la situation de recherche en début de chapitre. Par exemple, "j'apprends les maths" ne propose qu'une vingtaine de problème par an, sous forme d'atelier de résolution de problèmes.

PabloPE a écrit:

marie91270 a écrit:Depuis que je fais un problème par jour en 6ème, je constate un réel progrès de mes élèves en calculs et en raisonnement. Beaucoup m'ont dit qu'ils ne faisaient pratiquement aucun problème en CM2...   

Après il faut se méfier de ce qu'ils disent aussi.. si j'écoutais mes élèves je pourrais facilement croire qu'on ne leur a jamais appris à conjuguer au présent de l'indicatif avant le CM2..
Ce qu'il se passe en fait c'est que la résolution de problèmes n'est plus une "discipline" isolée, elle doit couvrir tous les domaines mathématiques... du coup ils n'ont pas spécialement l'impression d'en faire.
Je suppose que si tu interrogeais les miens ils te diraient la bouche en coeur qu'ils n'en font jamais alors que on en fait 3/4 minimum par jour   

Comment trouves-tu le temps ? 
Ils en font deux, trois par semaine sur le créneau opérations, plus rarement sur les autres créneaux. Les autres créneaux de maths sont réservés à la numération (et avec les fractions, les fractions décimales et les nombres décimaux au CM1, il est bien occupé) et aux grandeurs et mesures (où j'ai déjà pris un peu de retard, mesurer un segment, mesures de longueurs, périmètres,mesures de masses et aires en ce moment). Je suis à 75 % et ma collègue assure la géométrie sur son jour (donc pas de problème numérique).

profecoles a écrit:

PabloPE a écrit:

marie91270 a écrit:Depuis que je fais un problème par jour en 6ème, je constate un réel progrès de mes élèves en calculs et en raisonnement. Beaucoup m'ont dit qu'ils ne faisaient pratiquement aucun problème en CM2...   

Après il faut se méfier de ce qu'ils disent aussi.. si j'écoutais mes élèves je pourrais facilement croire qu'on ne leur a jamais appris à conjuguer au présent de l'indicatif avant le CM2..
Ce qu'il se passe en fait c'est que la résolution de problèmes n'est plus une "discipline" isolée, elle doit couvrir tous les domaines mathématiques... du coup ils n'ont pas spécialement l'impression d'en faire.
Je suppose que si tu interrogeais les miens ils te diraient la bouche en coeur qu'ils n'en font jamais alors que on en fait 3/4 minimum par jour   

Comment trouves-tu le temps ? 
Ils en font deux, trois par semaine sur le créneau opérations, plus rarement sur les autres créneaux. Les autres créneaux de maths sont réservés à la numération (et avec les fractions, les fractions décimales et les nombres décimaux au CM1, il est bien occupé) et aux grandeurs et mesures (où j'ai déjà pris un peu de retard, mesurer un segment, mesures de longueurs, périmètres,mesures de masses et aires en ce moment). Je suis à 75 % et ma collègue assure la géométrie sur son jour (donc pas de problème numérique).

Je suis sadique... ils résolvent des problèmes en numération, en GM, en calcul...Tout le temps en fait, j'ai un juste un tout petit créneau par jour pour les techniques opératoires (et encore je privilégie le calcul mental) et comme j'ai un double niveau il en faut au moins 4 pour les occuper   
Après j'utilise Cap Maths ça aide   

En quoi avoir Cap maths ça aide?

Ben avec Cap Maths tout est problème  :lol: :lol: 

C'est vrai, on n'apprend rien avec Cap Maths, on tente de comprendre ce qu'on veut bien nous faire dire...

Volubilys a écrit:Quand je leur pose le problème :
"Louis XIV est née en 1638 il est devenu roi en 1643, il a vécu soixante-dix-sept ans. En quelle année est-il mort?"
Pas loin des trois quarts de la classe ont fait : 1638+1643
Et ça ne leur a pas posé de soucis de répondre qu'il est mort en 3281! Même après leur avoir fait verbaliser ce que l'on cherchait, en leur faisant remarquer qu'on était en 2013 et que Louis XIV est mort depuis longtemps...  :'(

C'est un problème assez fréquent mais je reviens un peu sur la ligne de temps qui est très important pour les élèves qu'importe leur niveau.
Pour une bonne compréhension, il est parfois nécessaire de ré-introduire certaines techniques même si ces dernières s'avèrent trop zinzin ou autre. Le but est que les élèves arrivent à reconnaitre les petites fautes et arrivent à avoir une bonne compréhension du problème.

Oh, j'avais complètement oublié ce fil...
Je ne comprends pas très bien ton message Max32.

Sinon, petit bilan de fin d'année par rapport à la résolution de problème.
Environ 80% de réussite aux items pourtant sur la résolution de problèmes aux évals nationales, avec des problèmes à étape sans question intermédiaire, et de la proportionnalité un poil tordue...
  
Je suis super contente.

Il faut que je peaufine ma méthode mais je pense être sur le bon chemin. L'année prochaine, j'aurai un groupe de CM2 pas meilleurs que ceux de cette année....