Enseigner en Ecosse

Cochonou a écrit:

Lowpow29 a écrit:Le stage dans le supérieur dure trois ans, c'est normal.......

Libre à toi de trouver cela normal. Moi, je trouve cela anormal.

Le stage est plus long dans le cas d'un stage en contrat doctoral dont le temps de travail se répartit en ⅚ de recherche et ⅙ d'enseignement.
Le minimum d'enseignement pour être titularisé dans ce cadre est de 128h de TD, ce qui correspond à ⅓ de l'obligation de service annuelle d'un PRAG. C'est donc faisable en 2 ans, mais en général on reste stagiaire en CST pendant une année de plus pour avoir le temps de finir la thèse.
Les autres types de stage dans le supérieur (stage en CPGE, BTS, en tant que PRAG ou en tant qu'ATER) durent un an, sauf peut-être pour l'ATER à mi-temps.

Cochonou a écrit:

Nicétas a écrit:Merci de tes encouragements, mais c'est la mission laïque elle-même qui dit très vite quand on commence à s'inscrire qu'il faut deux ans comme titulaire pour que le dossier soit examiné... C'est ma sixième année d'enseignement, mais seulement ma première comme titulaire (deux ans contractuel puis 3 ans agrégé stagiaire en contrat doctoral : le titularisation a lieu en fin de contrat). Au demeurant c'est peut-être un peu tôt ! Mais merci encore de tes propos encourageants

Trois ans agrégé stagiaire ?! Comment fait-on pour garder un jeune enseignant brillant stagiaire trois ans ?!?! Cela n'a aucun sens.

Nos institutions marchent sur la tête et font tout pour dégoûter les enseignants.

Je te souhaite sincèrement tout le meilleur dans la suite de ton parcours, si possible hors de ce pays qui ne mérite pas ses enseignants.  

Non mais il y a méprise sur les termes : quand on est dans le supérieur en contrat doctoral on n’est pas stagiaire, on est doctorant contractuel. Il se trouve que le fait d’enseigner (mais un nombre d’heures extrêmement réduit, d’où les trois ans, à la hauteur d’une soixantaine d’heures par an) permet par dérogation de valider le stage et donc de rentrer comme titulaire quand on rejoint le secondaire. Personnellement, je ne trouve déjà pas normal que l’enseignement dans le supérieur permette de valider le stage dans le sens où ça ne prépare pas du tout à l’enseignement secondaire et où les gens qui ont fait leur « stage » dans le supérieur se retrouvent ensuite souvent démunis (souvent, pas toujours) sans bénéficier d’un tuteur dans l’établissement pour les aider. Mais encore heureux que le « stage » dans le supérieur ne dure pas qu’un an, sinon on validerait le stagiaire sur la base de 60 heures de cours en tout et pour tout.

Iridiane a écrit:Non mais il y a méprise sur les termes : quand on est dans le supérieur en contrat doctoral on n’est pas stagiaire, on est doctorant contractuel.

Si, les bénéficiaires de ce dispositifs sont à la fois stagiaires en congé sans traitement (au niveau de la carrière) et doctorants contractuels (au niveau de l'emploi).

Oui, soit, le terme « stagiaire » s’emploie, mais le dispositif n’est en rien un stage, ce qui explique que les conditions de validation soient très différentes. J’imagine que Cochonou s’offusquait que Nicétas ait pu faire trois ans de stage au sens d’un équivalent du stage du secondaire, or ce n’est pas le cas. Désolée si mes propos n’étaient pas clairs

En effet, d'où mon commentaire sur le volume d'enseignement qui est en réalité plus faible, en équivalent temps plein, pour un stagiaire doctorant contractuel que pour un stagiaire en EPLE malgré une durée calendaire du stage qui est plus longue.

Oui voilà, nous sommes bien d’accord

(Je confirme que j'étais bien "agrégé stagiaire en congé sans traitement pour occuper les fonctions de doctorant contractuel"
Oui, moi non plus je ne suis pas choqué que le stage dure trois ans car les conditions sont idéales et il faut quand même enseigner un nombre d'heures suffisant pour mériter d'être titularisé ; par ailleurs compte tenu de ce qu'ont subi mes camarades de promo à l'INSPE, je suis bien content d'avoir été dispensé de ce bizutage. Certains ont déjà démissionné à cause des conditions d'enseignement. Bref. Toutefois, je suis content aussi d'avoir pu enseigner à temps plein ou presque pendant deux ans dans le secondaire avant, cela m'a beaucoup servi. Quant à valider ou non son stage ainsi, c'est un autre débat. Je pense aussi qu'un accompagnement de terrain lors de la réintégration dans le secondaire pourrait être bienvenu, au moins pour ceux - la quasi totalité - qui n'y ont jamais mis les pieds.)
Lizak40 : merci beaucoup, c'est vraiment adorable, je t'envoie un MP, par curiosité
Swan : merci infiniment d'avoir pris le temps de rédiger un message aussi complet ; il est très riche et je vais prendre le temps de le lire tranquillement

Cochonou a écrit:

Nicétas a écrit:Merci de tes encouragements, mais c'est la mission laïque elle-même qui dit très vite quand on commence à s'inscrire qu'il faut deux ans comme titulaire pour que le dossier soit examiné... C'est ma sixième année d'enseignement, mais seulement ma première comme titulaire (deux ans contractuel puis 3 ans agrégé stagiaire en contrat doctoral : le titularisation a lieu en fin de contrat). Au demeurant c'est peut-être un peu tôt ! Mais merci encore de tes propos encourageants

Trois ans agrégé stagiaire ?! Comment fait-on pour garder un jeune enseignant brillant stagiaire trois ans ?!?! Cela n'a aucun sens.

Nos institutions marchent sur la tête et font tout pour dégoûter les enseignants.

Je te souhaite sincèrement tout le meilleur dans la suite de ton parcours, si possible hors de ce pays qui ne mérite pas ses enseignants.  

Merci beaucoup de tes vœux quant au stage en trois ans, compte tenu des conditions optimales, je n'ai pas à m'en plaindre, vraiment.