Choix d'un syndicat

le snes c'est très bien!

justement Stench, concrètement, en quoi leurs positions anar les différencient fondamentalement du reste de l'extrême gauche, côté syndicat enseignant ?


Jim : alors je sais déjà que ce ne sera pas le snes (très probablement pas, même si ce serait plus stratégique d'un point de vue mutations). Question de sensibilité (oserai je dire "politique")

Oiseau phenix a écrit:


Jim : alors je sais déjà
que ce ne sera pas le snes )

dommage !

Oiseau phenix a écrit:même si ce serait
plus stratégique d'un point de vue mutation

pourquoi ???

Oiseau phenix a écrit:justement Stench, concrètement, en quoi leurs positions anar les différencient fondamentalement du reste de l'extrême gauche, côté syndicat enseignant ?


Jim : alors je sais déjà que ce ne sera pas le snes (très probablement pas, même si ce serait plus stratégique d'un point de vue mutations). Question de sensibilité (oserai je dire "politique")

politiquement au snes t'as d etout un peu de ps (j'en connais 1), des pcf et Pg
je sais qu'à Ecole Emancipée t'as quelques gens de LO et la LCR
je crois même qu'il y a un peu du PT chez front unique
enfin je parle d ece que je connais sur mon littoral ......
c'est vrai ça WHY?

parce que le snes est beaucoup mieux représenté en commission que les syndicats qui m'intéressent !
mais je ne m'affilierai pas à un syndicat pour des raisons de convenances personnelles

nan je demandais le pourquoi politique!
c'est vrai que sud c'est vachement NPA

Jim Thompson a écrit:nan je demandais le pourquoi politique!
c'est vrai que sud c'est vachement NPA

on a des responsables NPA syndiqués SNES dans l'académie

Oiseau phenix a écrit:justement, je n'arrive pas à y voir très clair concernant les différences idéologiques entre fo et cgt. Et vu mon aca, je crois qu'ils sont tous deux représentés...

Il y a déjà l'origine de la création de FO au début de la Guerre Froide qui en fait 2 syndicats aux antipodes

Ensuite, FO se met systématiquement à l'écart des autres (par pureté idéologique ?), en tout cas, ils font leurs actions à eux, de leur côté, toujours en décalage de quelques jours avant ou après, ça reste un grand mystère pour moi ....

Enfin, il est possible, probable, que le paysage syndical soit chamboulé d'ici un mois de par les élections, et ensuite par les alliances qui se nouent (SNES et CGT d'un côté, FO et SNETAA de l'autre)

Ah ben à FO , ça va du NPA à l'UMP (enfin, très peu) en pensant par le Modem, le PS, le parti des travailleurs...Pas encore rencontré de FN ...

Il y a longtemps le SNALC aurait pu adhérer à.. la CGT ! :lol:

Lors de sa fondation le 21 avril 1905 dans la salle des fêtes du lycée Louis-le-Grand, le SNALC porte le nom de Fédération nationale des professeurs des lycées de garçons et de l’enseignement secondaire féminin. Au nom de la « valeur de l'enseignement secondaire », il s'oppose d'abord à la transformation des « professeurs adjoints » (simples bacheliers) en professeurs à part entière, ensuite à la surveillance par les professeurs des « récréations d'inter-classe », tâche jusqu'alors dévolue aux répétiteurs. Ce n'est alors qu'une association professionnelle, déclarée le 23 mai 1910 avec pour but « études relatives à l’enseignement secondaire, défense de ses membres » (voir Journal officiel du 10 juin 1910). Craignant pour son indépendance, elle refuse en 1911 d’adhérer à la Fédération générale des fonctionnaires.
En 1925, le syndicalisme étant autorisé aux agents de l'État, la fédération se transforme en Syndicat national des professeurs des lycées de garçons et du personnel de l’enseignement secondaire féminin. En juin 1927, pour protester contre la situation financière des professeurs, il organise une grève du baccalauréat qui lui vaut des critiques d'une partie de la presse.
Certains voudraient aller plus loin et souhaitent que le syndicat adhère à la CGT réformiste. Des consultations sont organisées en avril 1920, en avril 1933 et en mars 1934. À chaque fois, la majorité requise des deux tiers n'est pas atteinte. Ces refus provoquent une crise au sein du syndicat. Une nouvelle direction favorable à l'indépendance est mise en place. Cependant, un certain nombre d'adhérents font le choix de la double appartenance en étant à la fois membre du syndicat de la CGT voire de la CGTU.
En mars 1936, la réunification de la CGT modifie la situation. Le congrès de 1937 refuse une nouvelle fois l'adhésion à la CGT. Les minoritaires, favorables à l'affiliation confédérale quittent le syndicat et participent à la création du SPES (Syndicat du Personnel de l'Enseignement Secondaire, ancêtre du SNES), au sein de la confédération. Le syndicat se transforme alors en Syndicat national des lycées, collèges et cours secondaires et interdit l'appartenance individuelle à une confédération. Avec plus de 5 000 adhérents, il est alors très majoritaire : aux élections du Conseil supérieur de l'instruction publique de 1938, il obtient 51% des suffrages, plus de 60% chez les professeurs agrégés. En 1938, avec l'Amicale de la magistrature et la Société des agrégés de l'Université, il participe à la constitution de la Fédération nationale des corps de l’État et des cadres des administrations publiques (FNCA) qui compte, en 1938, 16 440 adhérents.

frankenstein a écrit:Ah ben à FO , ça va du NPA à l'UMP (enfin, très peu) en pensant par le Modem, le PS, le parti des travailleurs...Pas encore rencontré de FN ...

Appartenance syndicale et vote aux présidentielles 2007

CGT : Royal 42%, Besancenot 9%, Buffet 7%, Arlette 2, Bové et Schivardi 1 chacun, et Le Pen 12, Sarkozy et Bayrou 11 chacun, De Villiers 3, et Voynet 2.

FO : Royal 25, Arlette et Besancenot 7 chacun, Buffet 3, Bové et Schivardi 1, et Sarkozy 20, Bayrou 19 et Le Pen 14. A noter le faible score de Schivardi alors que le "Parti des Travailleurs" est implanté dans ce syndicat.

CFDT : Royal 32, Besancenot 2, Buffet et Arlette 1, et Bayrou 24, Sarkozy 20, Le Pen 8 et De Villiers 5.

UNSA : Royal et Bayrou 29 chacun, Sarkozy 20, De Villiers 10 ( !? il est précisé "à prendre avec précaution car effectifs sondés faibles").

FSU : Royal 69%, Besancenot 9% et Bayrou 14%, Sarkozy... 1% !

SUD : Royal 42% et Besancenot 20%, Bové 4, et Bayrou 27%, Sarkozy... 2%.

CGC : Sarkozy : 60% ;

MEDEF et CGPME : Sarkozy :96%

frankenstein a écrit:A l'origine le SNALC est une branche dissidente de la...CGT ! :lol:

Comme tous les syndicats ou presque, sauf ... FO construit contre la CGT

FSU : Royal 69%, Besancenot 9% et Bayrou 14%, Sarkozy... 1% !

Euh,... c'est pas terrible non plus ! Quoique Ségo va se sentir bien dans la manif de mardi !

Et je note qu'à FO, aucun candidat ne franchit les 25% !
C'est un meilleur signe de pluralisme !

frankenstein a écrit:FSU : Royal 69%, Besancenot 9% et Bayrou 14%, Sarkozy... 1% !

Euh,... c'est pas terrible non plus ! Quoique Ségo va se sentir bien dans la manif de mardi !

Je préfère ça à une majorité à droite (UMP, Bayrou et FN), même si je doute de ce fort % dès le premier tour et du faible enregistré par MG Buffet

frankenstein a écrit:
C'est un meilleur signe de pluralisme !

ce qui explique que personne ne comprend vos positions sans doute

Karine B. a écrit:

frankenstein a écrit:
C'est un meilleur signe de pluralisme !

ce qui explique que personne ne comprend vos positions sans doute

:shock:

Karine B. a écrit:

frankenstein a écrit:
C'est un meilleur signe de pluralisme !

ce qui explique que personne ne comprend vos positions sans doute

Ben, je comprends que SNES = Ségo...c'est clair !
Sinon, j'ai un doute sur ces chifffres, d'où sortent-ils ?

Intéressant. Tu aurais la source, Karine, stp ?

J'ai regardé la brochure de la cgt, je sens que ca va être elle. Me reste quand même à creuser un peu (pas trouvé de profession de foi complète de fo)

Karine B. a écrit:



FSU : Royal 69%, Besancenot 9% et Bayrou 14%, Sarkozy... 1% !

aaaaaaaaaaaaah!!! :shock: :shock: :shock:

Karine B. a écrit:Concernant l'action, FO fait systématiquement bande à part (et on ne comprend jamais pourquoi)
Ensuite, FO se met systématiquement à l'écart des autres (par pureté idéologique ?), en tout cas, ils font leurs actions à eux, de leur côté, toujours en décalage de quelques jours avant ou après, ça reste un grand mystère pour moi ....

Non, pas toujours ! Je reçois des mots d'ordre de grève pour les mêmes jours que les autres la plupart du temps. En revanche, il y a effectivement eu une ou deux grèves non suivies par FO quand ils trouvent les motifs trop fourre-tout.
Le principe de FO, c'est demander le bras pour obtenir le doigt. Si on commence à négocier, on est morts.

Mais comment peut-on savoir pour qui ils ont voté ?

frankenstein a écrit:

Karine B. a écrit:

frankenstein a écrit:
C'est un meilleur signe de pluralisme !

ce qui explique que personne ne comprend vos positions sans doute

Ben, je comprends que SNES = Ségo...c'est clair !
Sinon, j'ai un doute sur ces chifffres, d'où sortent-ils ?

c'est un sondage auprès de sympathisants, mais qui ne reflète pas du tout l'engagement politique des militants (après, on n'est pas responsable du vote de nos syndiqués et sympathisants) : je rappelle que la tendance UA est majoritaire au SNES et qu'on ne peut pas la taxer d'être pour le socialisme (c'est même ce qui est à l'origine de la scission de la FEN et de l'apparition du SE-UNSA)

Violet a écrit:Mais comment peut-on savoir pour qui ils ont voté ?

sondage auprès d'un échantillon

Bein moi je vais peut être vous choquer mais j'ai changé 4 fois de syndicat. Je suis très attaché aux compétences professionnelles et relationnelles des personnes qui oeuvrent dans chaque section, quand je tombe sur des murs, et bein je fais le tour et vais voir ailleurs. Je ne suis pas dans le trip "vision à long terme de l'éducation" je suis tout d'abord dans mon quotidien, mes emmerdes administrives, mon statut, mes relations avec mes chefs... ensuite effectivement je regarde l'orientation politique du syndicat, mais pour l'heure, place à la gestion "d'urgence".