NON, NON ils n'auront pas ma peau!!!!

j'édite pour ne pas laisser trop longtemps les détails médicaux me concernant.

Idem que Nateka. reposes toi. L'année de stage, je ne l'ai pas fait, j'ai stressé toute l'année et j'ai fini en burn out avec des symptomes faisant penser à un infarctus. A l'hopital, j'ai été placée 24 heures en observation et j'ai passé ma journée à chialer et à décompenser le stress accumulé. Alors prends ce repos comme le bienvenu et pense à toi.

Aménorrée ? Oui là tu peux t'inquiéter : c'est un symptôme de sur investissement ou de très gros stress .

Bon rétablissement et tiens nous au courant

calme-toi Nuits, tu ne recevras aucune lettre et tu n'as rien d'une incapable.
Mais ton état physique semble une urgence là, il faut absolument te reposer. Tu ne retrouveras le moral que quand tu auras retrouvé la santé.
Tu n'es pas la seule stagiaire en arrêt, d'autres que toi ont été arrêtés quinze jours et ils n'ont pas été licenciés pour autant.
Profite de ton arrêt et des vacances pour recharger les batteries, et ça ira mieux ensuite.

L'année est loin d'être finie, tu es loin, très loin d'avoir perdu la partie.

Nuits a écrit:

lalilala a écrit:mais comment le médecin a décrété ça? enfin je veux dire, quels étaient les symptômes?

Tension très basse ( à peine 8), IMC très bas (16,6), aménorrhée, teint dégueulasse, système digestif "perturbé" et toux chronique ( il soupçonne des problèmes pulmonaires car l'auscultation est "inquiétante" .
Je dois donc faire un bilan sanguin et des radios pulmonaires. On verra les résultats et on avisera à ce moment là.

ah oui effectivement...
je me souviens que lors de cette fameuse visite, le médecin que j avais vu m avait juste posé deux trois question, a testé mon équilibre et puis voilà...rien d autre....je lui ai dit que tout baignait du coup et il m a sorti " ça fait plaisir de voir de jeunes profs dynamiques et épanouis".....Je me marrais intérieurement ou j'avais envie de pleurer je sais plus....je passais mes journées à chialer, je venais de commencer les anxiolytiques et les somnifères et je passais mon temps sur les forums à chercher désespérément un moyen de me reconvertir....


en tout cas, repose-toi, ta santé est bien plus importante que ce stage et même la titularisation. Comme disent les autres si on te fait redoubler ce ne sera pas pour ce motif là.

Courage Nuits! Ils n'auront pas ta peau.
Repose-toi, prends soin de toi (parce que l'état ne le fera pas!).

Nuits, repose-toi, et ne t'inquiète pas pour le reste ! Tu as quand même le droit de tomber malade, non ?

Merci pour tous vos messages !

Je vais en effet pouvoir me reposer... et traîner sur neo toute la journée !

Oui Nuits! Profites en bien!!!

Je crois que thonmais a bien résumé ce qu'il fallait faire, dès son 1er post.

Rappelez-vous qu'être enseignant, c'est avant tout un TRAVAIL, et que si l'on travaille, c'est pour gagner un salaire !!

Alors oubliez vite vos idéaux, qu'enseigner pour vous, c'est une vocation, blablabla... On n'a qu'une vie, et elle n'est pas faite pour qu'on soit aliéné par le boulot.

Je sais que c'est toujours plus facile à dire qu'à faire... J'ai moi-même angoissé comme une folle l'année de stage et voulais mettre une bombe sur l'IUFM ; j'ai souvent pleuré et culpabilisé quand j'étais T1 parce que j'avais l'impression de ne pas intéresser mes classes ; maintenant je déprime car je suis TZR et que je n'ai que des missions à 2 balles... Croyez-moi, vous n'avez pas fini d'en chi** dans ce métier !
Après se posent d'autres problèmes, différents, mais si vous ne devenez pas trop blasés, vous continuerez à vous prendre la tête. Tout le temps.

Alors je pense qu'il faut simplement relativiser et se dire qu'on a la sécurité de l'emploi, un salaire fixe, et que c'est déjà beaucoup. Toutes les semaines, je me dis que je vais démissionner, et mes proches me maudissent, en disant que je ne me rends pas compte de la chance que j'ai. Alors je culpabilise encore plus, après...

Pour les stagiaires, j'imagine le scénario catastrophe : que peut-il vous arriver de pire que "redoubler" ? Et alors ? Comme l'a mentionné un collègue ci-dessus, vous aurez déjà des cours prêts, ça ne sera plus pareil. Et au bout de la 2e année, la titularisation est garantie (à part si vous mettez un coup de boule à un élève, bien sûr). Dans tous les cas, vous toucherez toujours votre salaire, quoi qu'il arrive... Et vous en connaissez beaucoup, des stagiaires dans le privé, qui gagnent autant ?

N'oubliez pas, le boulot, ce n'est qu'un gagne-pain, et le métier d'enseignant n'est plus aussi noble qu'avant. Vous n'êtes qu'un larbin, un pion polyvalent. Si vous pensez encore que vous allez changer le monde à la seule force de vos petits bras, vous finirez comme Dom Quichotte !

Travaillez moins pour gagner autant, songez à vos priorités dans la vie : vos proches, vos passions... Pour les élèves, vous représentez finalement si peu de choses.

" Et tout le reste n'est que littérature !"

oui sauf que quand on est stagiaire on n a pas la sécurité de l'emploi justement....moi je stresse parce que si c est pas mieux cette année, c est la porte pour moi en juin...et je ne pense pas que la titularisation soit garantie la deuxième année. On lit des témoignages sur ce forum qui ont été licenciés sans avoir commis de faute grave.

@lex a écrit:
Pour les stagiaires, j'imagine le scénario catastrophe : que peut-il vous arriver de pire que "redoubler" ? Et alors ? Comme l'a mentionné un collègue ci-dessus, vous aurez déjà des cours prêts, ça ne sera plus pareil. Et au bout de la 2e année, la titularisation est garantie (à part si vous mettez un coup de boule à un élève, bien sûr). Dans tous les cas, vous toucherez toujours votre salaire, quoi qu'il arrive... Et vous en connaissez beaucoup, des stagiaires dans le privé, qui gagnent autant ?

Non, elle ne l'est pas. Je n'ai mis de coup de boule à personne, ça ne m'a pas empêchée d'être virée.

Je n'ai pas été virée, mais parce que j'ai pris les devants. Pas mis de coup de boule, pas commis de faute grave.

Carabas a écrit:Je n'ai pas été virée, mais parce que j'ai pris les devants.

Pourtant j'ai lu quelque part sur le forum, que la vocation tu l'avais...Tu ne t'es plus senti bien? A partir de quel moment?
(Je me renseigne car je connais des hauts - par exemple dernièrement des 5e sont restés avec moi de leur plein gré pendant leur récré pour écouter des chansons des Beatles - et des bas, et quand les bas sont là, je me demande qu'est-ce que je fiche là?!)

pourquoi on parle toujours de vocation dans ce boulot? On en parle pas autant dans d autres boulots....pourquoi faudrait-il avoir "la vocation" pour faire ce boulot?

Je suppose que c'est pour faire culpabiliser ceux qui ne reconnaissent pas avoir une vocation pour ce métier, ça permet de mélanger le terme abstrait et subjectif de vocation avec compétences et mérite, genre "je veux faire ça depuis toute petite j'ai trop la vocation c'est injuste que je n'ai pas mon concours alors que lui il s'en fout et a son concours", enfin je sais pas j'essaie de répondre à ton interrogation pour le fun entre 6 préparations de cours^^

lolll

euh M@nchego...je cite jute ce qui avait été dit là, ne monte pas sur tes grands chevaux, on est tous à cran je sais
Moi, à la base, j'aimais juste ma matière et les rapports humains (...mais là du coup, ça ma fait beaucoup "d'humains" d'un coup...) - mais pas de """vocation""" particulière

désolé, c'était pas pour toi le message ni personne, je répondais à la question "vocation" sans lire les messages précédent

Nuits a écrit:Merci pour tous vos messages !

Je vais en effet pouvoir me reposer... et traîner sur neo toute la journée !

Tu peux faire la semaine des 35 coeurs

lalilala a écrit:pourquoi on parle toujours de vocation dans ce boulot? On en parle pas autant dans d autres boulots....pourquoi faudrait-il avoir "la vocation" pour faire ce boulot?

Lalilala, j'imagine que certains peuvent avoir la vocation, que pour eux, le contact avec les ados c'est l'éclate, pour moi, pas vraiment, ça ne m'empêche pas d'aimer ce que je fais, d'avoir quelque fois le sourire à l'idée d'aller faire cours, d'en revenir avec le sourire, et à d'autres moments de ne pas avoir envie d'y aller, parce que ça se passe pas pour des tas de raisons.
Mais après plus de six ans, certes en grande partie dans le sup (mais pas tjrs avec des publics faciles pour autant), j'ai juste commencé à prendre du plaisir, en sachant que ce n'est pas gagné, que l'on peut merdouiller avec un groupe, sur un thème. Pour moi, la vocation n'existe pas chez tout le monde, si elle existe, et même si on ne l'a pas ça ne préjuge pas de nous, ça ne dit pas si l'on est un bon prof ou pas.
Je trouve plus sain d'avoir des doutes plutôt que d'avoir l'éternel sourire satisfait de celui qui dit partout qu'il fait le métier qu'il a toujours voulu faire et qu'il n'a jamais connu d'ombres.

Des fois la vocation, ben vaut mieux pas l'avoir. On peut tomber de haut!

cristal a écrit:Des fois la vocation, ben vaut mieux pas l'avoir. On peut tomber de haut!

Carrément ! L'idéalisme laisse souvent place à la désillusion...

@lex a écrit:

cristal a écrit:Des fois la vocation, ben vaut mieux pas l'avoir. On peut tomber de haut!

Carrément ! L'idéalisme laisse souvent place à la désillusion...

De toutes façons, vocation ou pas, je pense qu'on est tous tombés de haut quand on a vu ce qui nous attendait cette année....Enfin, je parle pour les stagiaires....

été



automne:

Bien résumé Manchego....