Rappeler ou pas?

deroute a écrit:J'insiste lourdement mais LC c'est aussi le grec et je t'assure que tu n'es pas à l'abri de ce côté là.

Audrey a écrit:

barèges a écrit:Le problème en LC est en partie le tarissement du "vivier" en fac. Il n'y a plus personne dans ces filières.
Je ne sais pas pourquoi

Beh parce qu'on tue les enseignements LC au collège et au lycée! (y a d'autres raisons, mais c'est la première, je pense...)
On ne va pas choisir d'étudier un truc dont on n'a aucune idée!

Audrey a écrit:Je pense qu'il faudrait vraiment travailler à ouvrir cette filière à d'autres débouchés professionnels... un chef d'entreprise me disait l'autre jour que les LC étaient un profil recherché dans les ressources humaines, mais jamais on ne m'en a parlé durant mon parcours à la fac...

steph1103 a écrit:Je suis d'accord avec toi. Sauf que je ne vois pas en quoi le fait de ne pas être diplômée en LC ferait que je méconnaisse nécessairement les règles de grammaire latine.

Thalia de G a écrit:Je reviens sur le forum après quelques heures et je suis atterrée.
Tout a été dit sur la nécessité d'avoir une vraie formation (même si on n'a pas le concours), pour dominer une discipline exigeante, une discipline à part entière.

Et je sais de quoi je parle, j'ai une formation de lettres classiques.

Audrey a écrit:Mes amis LC, il faut se rendre à l'évidence... les vautours sont là. Ils rôdaient jusqu'à lors et passent maintenant à l'action.

Ton attitude Steph est celle d'une opportuniste, ni plus, ni moins: "Il y a plein de postes en LC, alors c'est ce que je demande, même si ce n'est pas ce que je sais faire!".
Ça me donne la nausée.
Et le couplet façon "Rémi sans-famille victime du tsunami près de Fukushima à cause de DSK" me dégoûte encore plus. Tu fais un choix moralement (si si, je me place à ce niveau-là!) répugnant, assume-le, c'est un choix. Ne viens pas nous expliquer que tu fais ça parce que tu n'as pas eu ton concours car la vie est vraiment trop méssante avec toi. Certains ont raconté leur parcours, pas plus rose que le tien, et rien ne les a empêchés de se battre pour obtenir le sésame vers l'enseignement. Quand on veut obtenir ce concours, rien ne peut nous empêcher de le passer. Le réussir, c'est autre chose, mais le passer est toujours possible.
Je ne vais pas m'étaler sur ma vie, mais j'en ai bavé aussi. Et le CAPES c'était LA solution pour m'en sortir, alors je n'ai jamais lâché.

J'ai durant mes études vu un paquet d'historiens suivre les cours de latin ou grec avec nous, LC ou LM... Oui, certains comprenaient bien le sens littéral d'un texte, mais JAMAIS ils n'ont envisagé ce texte sous son aspect littéraire, jamais je ne les ai vus chercher ou réussir à traduire les nuances pourtant si constitutives d'une pensée d'auteur. Et désolée de te le redire, Steph, mais enseigner les LC, c'est faire de la littérature latine, grecque et de la littérature française. Ce n'est pas simplement décrypter grossièrement un texte à grands coups de règles de grammaire. Chaque prof de LC s'efforce de rendre une âme aux textes qu'il étudie en classe, en faisant des ponts avec d'autres langues, d'autres cultures, d'autres textes littéraires. Te penses-tu sincèrement armée par ton parcours d'historienne pour établir au débotté des ponts entre tout ça à la demande des élèves? Parce que oui, crois-moi, les élèves sont très curieux. Ils verront tout de suite si tu esquives la question, et dans ce cas, c'est mal barré pour toi.

Au passage, ton parcours en histoire t'a-t-il suffisamment formée en grammaire et en stylistique? Parce qu'il ne faut pas oublier qu'en français, il ne suffit pas d'être cultivé, de savoir lire et écrire sans faute pour faire un prof compétent, hein...

Et puisque je sens que tu vas encore dégainer l'argument du "j'en sais plus qu'un 3è", je préfère te préciser que bien des 3è savent des choses en grammaire que des collègues d'autres matières ont oublié (ou même jamais appris) depuis belle lurette...

Audrey a écrit:Mes amis LC, il faut se rendre à l'évidence... les vautours sont là. Ils rôdaient jusqu'à lors et passent maintenant à l'action.

Ton attitude Steph est celle d'une opportuniste, ni plus, ni moins: "Il y a plein de postes en LC, alors c'est ce que je demande, même si ce n'est pas ce que je sais faire!".
Ça me donne la nausée.
Et le couplet façon "Rémi sans-famille victime du tsunami près de Fukushima à cause de DSK" me dégoûte encore plus. Tu fais un choix moralement (si si, je me place à ce niveau-là!) répugnant, assume-le, c'est un choix. Ne viens pas nous expliquer que tu fais ça parce que tu n'as pas eu ton concours car la vie est vraiment trop méssante avec toi. Certains ont raconté leur parcours, pas plus rose que le tien, et rien ne les a empêchés de se battre pour obtenir le sésame vers l'enseignement. Quand on veut obtenir ce concours, rien ne peut nous empêcher de le passer. Le réussir, c'est autre chose, mais le passer est toujours possible.
Je ne vais pas m'étaler sur ma vie, mais j'en ai bavé aussi. Et le CAPES c'était LA solution pour m'en sortir, alors je n'ai jamais lâché.

J'ai durant mes études vu un paquet d'historiens suivre les cours de latin ou grec avec nous, LC ou LM... Oui, certains comprenaient bien le sens littéral d'un texte, mais JAMAIS ils n'ont envisagé ce texte sous son aspect littéraire, jamais je ne les ai vus chercher ou réussir à traduire les nuances pourtant si constitutives d'une pensée d'auteur. Et désolée de te le redire, Steph, mais enseigner les LC, c'est faire de la littérature latine, grecque et de la littérature française. Ce n'est pas simplement décrypter grossièrement un texte à grands coups de règles de grammaire. Chaque prof de LC s'efforce de rendre une âme aux textes qu'il étudie en classe, en faisant des ponts avec d'autres langues, d'autres cultures, d'autres textes littéraires. Te penses-tu sincèrement armée par ton parcours d'historienne pour établir au débotté des ponts entre tout ça à la demande des élèves? Parce que oui, crois-moi, les élèves sont très curieux. Ils verront tout de suite si tu esquives la question, et dans ce cas, c'est mal barré pour toi.

Au passage, ton parcours en histoire t'a-t-il suffisamment formée en grammaire et en stylistique? Parce qu'il ne faut pas oublier qu'en français, il ne suffit pas d'être cultivé, de savoir lire et écrire sans faute pour faire un prof compétent, hein...

Et puisque je sens que tu vas encore dégainer l'argument du "j'en sais plus qu'un 3è", je préfère te préciser que bien des 3è savent des choses en grammaire que des collègues d'autres matières ont oublié (ou même jamais appris) depuis belle lurette...

Reine Margot a écrit:

steph1103 a écrit:Je suis d'accord avec toi. Sauf que je ne vois pas en quoi le fait de ne pas être diplômée en LC ferait que je méconnaisse nécessairement les règles de grammaire latine.

Steph, j'ai été dans ton cas et, ne soyons pas hypocrites, en effet, en collège, si on a été un étudiant sérieux qui a suivi un cursus en latin, on peut s'en sortir jusqu'en 3e, ça reste très basique. MAIS un collègue de LC est quand même mieux à même de faire ce cours, autant en grammaire je m'en sortais très bien (et j'en faisais bouffer ) autant en histoire de Rome par ex je devais fouiller..le truc c'est qu'il y a un tel manque de postes que les rectorats essaient par tous les moyens de gérer la pénurie..

iphigénie a écrit:allez Steph, avoue, tu t'appelles Josette T?


Tu as tout dit Audrey.

steph1103 a écrit:

Reine Margot a écrit:

steph1103 a écrit:Je suis d'accord avec toi. Sauf que je ne vois pas en quoi le fait de ne pas être diplômée en LC ferait que je méconnaisse nécessairement les règles de grammaire latine.

Steph, j'ai été dans ton cas et, ne soyons pas hypocrites, en effet, en collège, si on a été un étudiant sérieux qui a suivi un cursus en latin, on peut s'en sortir jusqu'en 3e, ça reste très basique. MAIS un collègue de LC est quand même mieux à même de faire ce cours, autant en grammaire je m'en sortais très bien (et j'en faisais bouffer ) autant en histoire de Rome par ex je devais fouiller..le truc c'est qu'il y a un tel manque de postes que les rectorats essaient par tous les moyens de gérer la pénurie..

Et je n'ai jamais dit que je voulais d'un poste en lycée, bien au contraire (de manière générale, au-delà des considérations de discipline, je ne me sens pas à l'aise face à des lycéens)! L'histoire romaine est on ne peut plus simple à partir du moment où on sait où chercher (notamment dans les manuels d'histoire de 6e! On ne pense jamais assez à aller piocher dans les outils des collègues). Et pour ce qui est de la grammaire, je te prie de croire que si je décroche bien un poste en latin, ils vont en bouffer énormément. C'était la partie du cours que je préférais étant élève, et je m'y replonge avec beaucoup de bonheur. Sans parler du bien que ca leur fera en terme d'orthographe en français, un point sur lequel je suis intransigeante dans ma vie (même si comme tout le monde il m'arrive de laisser passer quelques fautes), mon homme en fait les frais régulièrement quand il a de la paperasse à faire...

steph1103 a écrit:

iphigénie a écrit:allez Steph, avoue, tu t'appelles Josette T?


Tu as tout dit Audrey.

:Gné:

steph1103 a écrit:

iphigénie a écrit:allez Steph, avoue, tu t'appelles Josette T?


Tu as tout dit Audrey.

:Gné:

steph1103 a écrit: Et je n'ai jamais dit que je voulais d'un poste en lycée, bien au contraire (de manière générale, au-delà des considérations de discipline, je ne me sens pas à l'aise face à des lycéens)!

steph1103 a écrit:Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle là-dedans, non je ne connais pas de Josette T, j'ignore bien à quoi tu renvoies.

steph1103 a écrit:En effet... Excusez-moi d'avoir d'autres gens plus importants dans ma vie, je devrais sans doute installer son portrait au-dessus de mon lit pour ne pas oublier son existence... C'est vrai qu'elle a un rôle fondamental dans le quotidien de chaque prof...

thrasybule a écrit:Et il est où Cripcrip? Je ris d'avance de ses commentaires!