Nos dernières lectures (tome 4)

Un livre pour enfants (8-12) où certains parents passent leur temps à méditer dans le placard, tandis que d'autres préparent les gouters de leurs enfants en nouant des rubans autour des petits pots...

Des notes apparaissent de nulle part, quelqu'un semble voyager dans le temps mais on ne sait pas trop pourquoi. Il y a de l'amour à la sandwicherie et dans la boite à lettres, un architecte de 12 ans qui s'appelle Jay Stringer, responsable du projet SVT / urbanisme de 6e  (maquette de la ville de NY, plomberie et tout et tout).  Serait-il Stringer Bell (du Wire)?

https://www.neoprofs.org/t23896-the-wire

 (sans doute pas... :lol:)

Un livre abordable et très bien écrit (Newberry Medal), même s'il y a deux ou trois chapitres qui sont un peu difficiles à comprendre à 8 ans (ou même à 44  ) où il est question de voyages dans le temps. L'auteur sait garder ses lecteurs, même si le lecteur principal est censé être devenu, je crois, un petit peu fou.

Four thumbs up!

Formidable, comme d'hab.

Mais pourquoi n'ai-je découvert Balzac qu'il y a si peu de temps ?  

Sur les conseils donnés ici, je passe l'été (et sans doute une partie du reste de l'année) avec toute la série des "Krondor" de Feist, j'aime beaucoup cet univers depuis que j'ai plongé dans Assassin Royal. J'ai terminé la Guerre de la faille, je lis les 2 tomes sur L'Entre deux Guerres et j'attaque ensuite la guerre des Serpents. Je poursuivrais avec les meilleurs de la série, paraît-il, Fille, Pair et Maîtresse de l'Empire.

JPhMM a écrit:

Sullien a écrit:Je me suis faufilé dans la Mort de la tragédie de G. Steiner, par la porte de derrière. Pour le moment, j'admire en silence, le plus discrètement possible...

Voilà qui donne vraiment envie...

Comment vais-je résister à mon envie d'acheter (et dévorer)



??

*Argh*

Moi, je n'ai pas pu.  

Sullien a écrit:

JPhMM a écrit:

Sullien a écrit:Je me suis faufilé dans la Mort de la tragédie de G. Steiner, par la porte de derrière. Pour le moment, j'admire en silence, le plus discrètement possible...

Voilà qui donne vraiment envie...

Comment vais-je résister à mon envie d'acheter (et dévorer)



??

*Argh*

Moi, je n'ai pas pu.  

Dois-je avouer qu'en fait je n'ai pas résister bien longtemps non plus ?

Houellebecq, La carte et le territoire. Mais je n'adhère pas. Le roman se donne comme un tableau de la société contemporaine, je crois, mais je n'y trouve qu'une vision de l'ordre du lieu commun implicite, ce que tout le monde croit savoir plus ou moins (même sentiment après Extensions du domaine de la lutte), alors que tout me semble tellement plus complexe. Après, c'est peut-être ma lecture qui ne l'est pas.

Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Houellebecq, La carte et le territoire. Mais je n'adhère pas.

Même si j'adore certains Houellebecq, je n'adhère pas non plus à celui-ci.
Par contre, la lecture du vieux Korzybski (dont il est fait référence dans le titre du Houellebecq) est un pur bonheur.

Et quels sont les Houellebecq que tu me recommanderais ?

Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Et quels sont les Houellebecq que tu me recommanderais ?

Mes Houellecq préférés sont :

La poursuite du bonheur, recueil de poèmes.
H. P. Lovecraft. Contre le monde, contre la vie, essai.
La possibilité d'une île, roman (de SF, diraient certains).

En ce moment, Jérusalem, de Simon Sebag Montefiore

JPhMM a écrit:
Qu'en as-tu pensé ?

Ben, je n'ai pas encore terminé... je traîne... Je suis assez déçue en fait. J'ai l'impression de deviner beaucoup d'éléments... de ne pas être surprise...
Et puis, je n'ai pas beaucoup de sympathie pour le héros et ça, ça m'embête toujours... Mon vieux Wallander me manque  
C'est le premier Indridason que je lis, et ça ne doit pas être le meilleur...

liskaya a écrit:

JPhMM a écrit:
Qu'en as-tu pensé ?

Ben, je n'ai pas encore terminé... je traîne... Je suis assez déçue en fait. J'ai l'impression de deviner beaucoup d'éléments... de ne pas être surprise...
Et puis, je n'ai pas beaucoup de sympathie pour le héros et ça, ça m'embête toujours... Mon vieux Wallander me manque  
C'est le premier Indridason que je lis, et ça ne doit pas être le meilleur...

Après avoir lu tous les Wallander, je me suis mise à Indridason. J'ai bien aimé, c'est un peu dans la même veine, je trouve. Mais il est vrai que Wallander est très attachant et le dernier roman de la série, je ne m'en suis toujours pas remise  

liskaya a écrit:

JPhMM a écrit:
Qu'en as-tu pensé ?

Ben, je n'ai pas encore terminé... je traîne... Je suis assez déçue en fait. J'ai l'impression de deviner beaucoup d'éléments... de ne pas être surprise...
Et puis, je n'ai pas beaucoup de sympathie pour le héros et ça, ça m'embête toujours... Mon vieux Wallander me manque  
C'est le premier Indridason que je lis, et ça ne doit pas être le meilleur...

Merci.

liskaya a écrit:

JPhMM a écrit:
Qu'en as-tu pensé ?

Ben, je n'ai pas encore terminé... je traîne... Je suis assez déçue en fait. J'ai l'impression de deviner beaucoup d'éléments... de ne pas être surprise...
Et puis, je n'ai pas beaucoup de sympathie pour le héros et ça, ça m'embête toujours... Mon vieux Wallander me manque  
C'est le premier Indridason que je lis, et ça ne doit pas être le meilleur...

Tu n'as pas commencé par le plus simple.  Je dirais que c'est un des moins "polar" de tous les Indri∂ason (avec celui d'après, le dernier traduit, Etranges Rivages) - du fait du passage de la biographie d'Erlendur au premier plan. Dans les autres, c'est présent mais rarement autant.

Même sans commencer par le premier, Hypothermie ou L'homme du lac sont plus traditionnels (La Rivière Noire a surtout Elinborg comme héroïne).

Dans la série il n'est jamais trop tard pour bien faire, je viens de lire pour la première fois du Simenon.



J'ai beaucoup aimé, et ça tombe bien puisqu'il semblerait que le bonhomme en ait écrit quelques autres ( wiki m'informe qu'on lui doit 192 romans et 158 nouvelles :shock: )
Mais c'est vrai que ça se lit vite ...

Simenon! un régal! L'écriture, les détails qui te plongent dans l'époque....
j'en ai dévoré.

Livres lus depuis le début des vacances:
- La Bourse et L'Elixir de longue vie de Balzac.
- Le Nouveau Sherlock Holmes, la maison de soie de Anthony Horowitz. Excellent, je vous le recommande.
- Comment (bien) rater ses vances et Comment (bien) gérer sa love story de Anne Percin. Léger, sympa à lire, j'ai (bien) ri.
- Le Bal de Irène Némirovsky. Pour le programme de 3e. Très bien, je crois que les élèves n'y échapperont pas...
- Brise-Glace de Jean-Philippe Bondel. Histoire qui porte sur la culpabilité, la mort. Sans plus pour moi.
- Crimes et jeans slims de Luc Blainvillain. A faire lire à des ados ils apprécieront. J'ai eu parfois l'impression de lire la description physique, vestimentaire et mentale de mes élèves.
- Scène de crime de Brigitte Aubert. Un recueil de nouvelles recommandé par mes élèves. J'ai lu et j'ai compris pourquoi ils me disaient: "Vous verrez c'est horrible. Ca fait peur." Je confirme.
- Inconnu à cette adresse, Taylor Kressman. Relecture pour le programme de 3e, là aussi les élèves n'y échapperont.
- L'ami retrouvé de Fred Ulhmann. Relecture pour le programme de 3e, c'est avec plaisir que j'ai redécouvert cette oeuvre.

Je suis dans "les memoires d'un gentilhomme corsaire" autobiographie d'edward john trelawney,compagnon de shelley et byron. Tres divertissant.

buster Keaton a écrit:wiki m'informe qu'on lui doit 192 romans et 158 nouvelles :shock:

Spoiler:

Il faut lire l'Album Simenon de la Pléiade, une merveille.

Simetierre et Misery de Stephen King.
Rebecca, Ma cousine Rachel et La Maison sur le rivage de Daphné du Maurier.

Willy Ronis - Derrière l'objectif


Une série de photographies sélectionnées et commentées par le photographe lui-même. Elles sont regroupées en cinq thèmes : la patience, la réflexion, le hasard, la forme, le temps. 
La photographie définitive est en grand format. Elle est accompagnée le plus souvent des photographies de la même prise de vues. Chaque photo est commentée par Willy Ronis : conditions de la prise de vue, anecdotes, pourquoi garder cette photographie et non telle autre (c'est du coup très intéressant quand on fait de la photo)... 
Les explications permettent d'appréhender la manière de travailler du photographe, de repérer comment il construit ses photos. Ca me fait penser aussi que travailler de cette manière, sur le vif la plupart du temps, serait bien compliqué aujourd'hui (en raison du droit à l'image...).

Le format est plus grand que pour Ce jour-là, que j'avais adoré (mais qui a le défaut d'être en poche  ). Par contre, la reliure n'est pas top et est déjà décollée :shock:  . Moi qui regarde souvent mes livres de photo, ça promet :|.

Relecture (suite à un échange dans un topic).





Merveilleuse école de Lvov-Varsovie.  

Arverne a écrit: Wallander est très attachant et le dernier roman de la série, je ne m'en suis toujours pas remise  

mais j'ai de la chance... il m'en reste tout plein à lire  

"On ne peut qu'être frappé par la continuité des élites. À la différence d'autres régions du monde, l'espace « français » n’a connu à l’époque historique aucune rupture majeure dans la composition de sa classe dirigeante. On ne considère plus en effet la conquête romaine, les Grandes Invasions, ou la désintégration de l’Empire carolingien comme des césures béantes en termes de civilisation. Bien sûr, les cadres politiques ont évolué à travers le temps ; les structures économiques se sont également modifiées, même si ce processus fut généralement lent. L’important demeure que les familles dominantes et les pôles d’organisation du territoire sont restés globalement invariants, au moins à l’échelle de la mémoire des contemporains. À ce titre, le propriétaire d’une villa gallo-romaine, l’évêque d’une cité du Vie siècle ou le titulaire d’un comté carolingien n’apparurent jamais comme des hommes nouveaux ; leur pouvoir était ancien, autant dire légitime dans la mentalité traditionnelle. Une rupture pérenne a ainsi pu unifier la société par-delà les ruptures apparentes de la trame historique.
Un deuxième élément d’unité, tout aussi essentiel, réside dans la force de l’héritage romain en Occident. En effet, l’Empire a façonné la Gaule, non seulement en y construisant des routes et des villes, mais surtout en lui donnant une langue et une pensée particulière. En outre, le modèle romain a été porté par l’écrit, ce puissant support qui triomphe presque toujours des véhicules fragiles que sont la mémoire et l’oralité. Même après la chute des Césars, l’ombre portée de l’Empire demeure aussi fondamentale : le droit, le mode de gouvernement, les formes artistiques dominantes proviennent de Rome, et non du monde celtique ou de la Germanie primitive. Quant au latin, il demeure la langue des élites « barbares » tandis que les parlers vernaculaires romans constituent la langue de communication majoritaire. Et si un Empire renaît en l’an 800, c’est aussi parce que les habitants des Gaules n’avaient jamais vraiment admis qu’il ait pu disparaître en 476.
Un dernier élément permettant de prendre la mesure des origines lointaines de la France pourrait être trouvé dans la curieuse transformation opérée par le monde romain tardif. Aux Ve et Vie siècles, la société s’est militarisée et ses valeurs ont été modifiées. Dans les campagnes, le rapport entre le maître et les paysans s’est rigidifié, annonçant la longue aventure de la seigneurie. En effet, sous les règnes de Constantin et de Théodose, l’Empire a expérimenté pour la première fois l’alliance du trône et de l’autel ; ou peut-être devrait-on dire que l’église a commencé à venir combler les failles de l’État traditionnel ? Dans tous les cas, les modèles de référence ont été bouleversés : dans les bibliothèques, Jérôme, Augustin et Ambroise ont assez vite éclipsé Cicéron et Tacite. À bien des titres, ce Bas-Empire est plus proche du Moyen-Âge qu’il ne l’est du monde gréco-romain classique ; il apparaît, en tout cas, comme le socle de nombreux développements futurs, tant sur les plans sociaux qu’idéologiques."