Les enseignants devront bien récupérer la pré-rentrée 2013.

Héliandre a écrit:Aie aie aie, zouz... tout cela pourra* être mis sur la table dans la grande discussion sur la réforme du métier. On en revient à la question de notre temps de travail...

* sur un autre fil, on dit qu'elle a déjà eu lieu, je crois.

Certains disent aussi qu'il faut se montrer prudent et rattraper la journée sans se plaindre ("de toute façon, rien n'a changé comparé aux années précédentes") car à terme, on risquerait de demander aux enseignants de récupérer toutes les heures "perdues" (voilà comment on dissuade les collègues de se mobiliser et même de s'indigner)...

Paddy a écrit:C'est quoi 36 semaines complètes ? (vraie question)

C'est 7 X 36, soit 252 jours.
Or, nous faisons 180 jours.
Les 72 jours manquants seront rattrapés sur 144 mercredis am par an :abk: :abk: 
Tremble, Pisa !

zouz a écrit:
Certains disent aussi qu'il faut se montrer prudent et rattraper la journée sans se plaindre ("de toute façon, rien n'a changé comparé aux années précédentes") car à terme, on risquerait de demander aux enseignants de récupérer toutes les heures "perdues" (voilà comment on dissuade les collègues de se mobiliser et même de s'indigner)...

Faut jamais se plaindre de nos bons maîtres !  

Cripure a écrit:

Paddy a écrit:C'est quoi 36 semaines complètes ? (vraie question)

C'est 7 X 36, soit 252 jours.
Or, nous faisons 180 jours.
Les 72 jours manquants seront rattrapés sur 144 mercredis am par an :abk: :abk: 
Tremble, Pisa !

Faudra-t-il aussi rattraper les jours fériés qui tombent un jour de travail pour faire des semaines complètes ?
Faudra-t-il rattraper les jours de cross, de voyages scolaires, de lutte contre les addictions, d'info sur la sexualité, la journée d'info sur les métiers, etc. ?
Les heures perdues pour cause d'exercices d'alerte ?
Les heures de devoir en classe ?

Les minutes perdues à cause des retours tardifs de la récré ?
Allons-y, jouons aux cons, faisons la grève du zèle !
« Je ne peux pas faire cours dans cette salle, la deuxième porte ne s'ouvre pas. »

je suppose alors que pour les collègues en ZEP comme moi qui ont eu une demi journée banalisée pour les Assises de l'éducation prioritaire il n y aura pas à se plaindre si on nous en impose le rattrapage ? si on accepte mercredi, on accepte tout ce qui suit

Cripure a écrit:Or, nous faisons 180 jours.

Mais soyons précis : 1 jour = 24 heures  
Il nous faudrait donc pas loin de trois années scolaires pour rattraper tout ce temps perdu lors d'une année scolaire...!

P.S : je viens de lire un message qui fait référence au nombre de minutes perdues...  ça va encore ajouter quelques jours de rattrapage!

Dans un gros lycée on peut être appelé à faire des conseils de classe le matin !
Ça en fait des journées à rattraper.
Voilà un vrai problème !

Paratge a écrit:Dans un gros lycée on peut être appelé à faire des conseils de classe le matin !

Ca, ça nous a toujours été refusé...
Aucun conseil avant 17h30, pour que les parents puissent venir

Héliandre a écrit:Aie aie aie, zouz... tout cela pourra* être mis sur la table dans la grande discussion sur la réforme du métier. On en revient à la question de notre temps de travail...

* sur un autre fil, on dit qu'elle a déjà eu lieu, je crois.

Non, elle va commencer.

Bonsoir

Je pense que les collègues du premier degré doivent doucement rigoler en lisant ces quelques pages.

Je m'étonne toutefois de ne lire aucune remarque sur le fait que les publications de la FSU soient si différentes entre elles et parfois si proches de celles d'autres syndicats tant décriés...

J'apprécie l'originalité des calculs qui ont été proposés. Une semaine scolaire, c'est un emploi du temps élève (et là je m'attends à de nombreux messages mentionnant les semaines A et B, les enseignements semestriels, les projets, les stages, les sorties, les réunion parents profs, le décalage horaire ? etc.).
J'ai lu dans une autre discussion que certains avaient compté les jours travaillés en présence des élèves et que le nombre était constant. Du coup, plus aucune remarque.

Signer des pétitions, c'est bien, mais de toute façon le calendrier est en cours d'étude et les jours de rattrapage n'existeront plus, on le sait déjà.

S'il faut dépenser de l'énergie, c'est entre autre pour nos statuts à venir ! Le fameux décret 50 est en cours de modification et il est grand temps de comptabiliser le travail "invisible" des enseignants, de reconnaitre le temps passé en coordination d'équipe disciplinaire, en concertation d'équipe pédagogique, en réunions diverses et variées. Nous verrons bientôt les propositions et les actions des uns et des autres.

Karine L a écrit:Bonsoir

Je pense que les collègues du premier degré doivent doucement rigoler en lisant ces quelques pages.

Je m'étonne toutefois de ne lire aucune remarque sur le fait que les publications de la FSU soient si différentes entre elles et parfois si proches de celles d'autres syndicats tant décriés...

J'apprécie l'originalité des calculs qui ont été proposés. Une semaine scolaire, c'est un emploi du temps élève (et là je m'attends à de nombreux messages mentionnant les semaines A et B, les enseignements semestriels, les projets, les stages, les sorties, les réunion parents profs, le décalage horaire ? etc.).
J'ai lu dans une autre discussion que certains avaient compté les jours travaillés en présence des élèves et que le nombre était constant. Du coup, plus aucune remarque.

Signer des pétitions, c'est bien, mais de toute façon le calendrier est en cours d'étude et les jours de rattrapage n'existeront plus, on le sait déjà.

S'il faut dépenser de l'énergie, c'est entre autre pour nos statuts à venir ! Le fameux décret 50 est en cours de modification et il est grand temps de comptabiliser le travail "invisible" des enseignants, de reconnaitre le temps passé en coordination d'équipe disciplinaire, en concertation d'équipe pédagogique, en réunions diverses et variées. Nous verrons bientôt les propositions et les actions des uns et des autres.

Tout à fait !
Tant qu'on reconnaît aussi le temps que je passe sur Néo comme étant du travail ! Si si ! Je bosse là !  

Peinard a écrit:

Cripure a écrit:Or, nous faisons 180 jours.

Mais soyons précis : 1 jour = 24 heures  
Il nous faudrait donc pas loin de trois années scolaires pour rattraper tout ce temps perdu lors d'une année scolaire...!

P.S : je viens de lire un message qui fait référence au nombre de minutes perdues...  ça va encore ajouter quelques jours de rattrapage!

et puis en comparant entre académies, certains élèves ont plus de jours sans cours que d'autres (par exemple pour les vacances de printemps, avec le 1 er et 8 mai , inclus ou non dans les vacances). Certaines académies devraient rattraper pour une égalité parfaite entre tous les élèves de France. 

may68 a écrit:C'est le rattrapage en soi qui est une connerie , soit on nous donne soit on nous donne pas ! Ils emm.... tout le monde avec ça (les gamins qui ont des activités , les gestionnaires pour les paiements de cantine , les agents de services qui n'ont pas forcément les mêmes emplois du temps , les gens qui étaient en maladie le 2.09 , les profs , les parents etc...
Et de toute façon quel collégiens ou lycéens a 36 semaines de cours complètes ...aucun !
Quant aux jours non remplacés faute de remplaçant on les comptabilise comment , on les rattrape comment ? Je ne parle même pas des établissements qui ont déjà cours le mercredi après midi , pas de rattrapage . Ils se foutent de notre gueule , c'est le b... organisé et les parents n'y comprennent plus rien ! Quelle image de l'E.N c'est à pleurer !
Ici le conservatoire maintient les cours ils en ont ras le bol !

+1
Je viens d'aller voir Quai d'Orsay. Si le ministère de l'éducation nationale fonctionne comme celui des affaires étrangères, alors tout s'explique...

Karine L a écrit:il est grand temps de comptabiliser le travail "invisible" des enseignants, de reconnaitre le temps passé en coordination d'équipe disciplinaire, en concertation d'équipe pédagogique, en réunions diverses et variées. Nous verrons bientôt les propositions et les actions des uns et des autres.

Il serait grand temps aussi (surtout ?) de dire haut et fort que tout ce que vous mentionnez supra n'a aucun intérêt pour le travail courant, et que ceux qui ne peuvent pas bosser sans avoir besoin de se concerter avec leur ombre le font par choix et sur leur temps libre. Le travail invisible (préparation des cours, correction des copies) a déjà été comptabilisé officiellement il y a une dizaine d'années, si je ne m'abuse. De nombreuses "équipes pédagogiques", dont la mienne, travaillent déjà ainsi, sans concertations, sans coordination autre que décorative, sans réunions autres que les indispensables (crédits pédagogiques) et, malgré une population de CSP défavorisées très supérieure à la moyenne, nos résultats sont largement supérieurs aux moyennes académiques.

Cripure a écrit:Le travail invisible (préparation des cours, correction des copies) a déjà été comptabilisé officiellement il y a une dizaine d'années, si je ne m'abuse.

De quelle façon? Une stipulation ou une estimation? Et quel est le résultat?

PauvreYorick a écrit:

Cripure a écrit:Le travail invisible (préparation des cours, correction des copies) a déjà été comptabilisé officiellement il y a une dizaine d'années, si je ne m'abuse.

De quelle façon? Une stipulation ou une estimation? Et quel est le résultat?

Voilà voilà

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Héhé, merci beaucoup. Ça se voit qu'ils ne m'ont pas interrogé!

Bon sinon, quand même, ce truc n'est qu'à moitié sérieux. Pour les moyennes générales, OK, 601 enseignants à temps complet, ça fournit un échantillon. La composition dudit échantillon a l'air de refléter approximativement la structure des populations. Alors les résultats les plus généraux de l'enquête ont l'air d'être grosso modo extrapolables. Mais par exemple pour les agrégés ou les PLP, respectivement 86 et 106 individus, on commence à avoir une grosse-grosse-grosse marge d'erreur.

viescozen a écrit:je suppose alors que pour les collègues en ZEP comme moi qui ont eu une demi journée banalisée pour les Assises de l'éducation prioritaire il n y aura pas à se plaindre si on nous en impose le rattrapage ? si on accepte mercredi, on accepte tout ce qui suit

Ce qui me fait doucement "rigoler" c'est que pour nous, cette demie-journée banalisée l'a été un jour où de toute façon il n'y avait que 11 élèves dans l'établissement. Résultat, on a réunioné dès le matin... et on recommence mercredi (élèves "dispensés" vu qu'on sait parfaitement qu'ils ne viendront pas de toute façon... ben oui quoi ils ne vont pas venir des heures en plus, ils ont autre chose à faire, dixit les principaux intéressés...). Du coup mercredi mon petit ne pourra pas aller au sport vu que mon compagnon ne peut pas prendre sa journée et que moi ben... vala quoi ><.

PauvreYorick a écrit:Héhé, merci beaucoup. Ça se voit qu'ils ne m'ont pas interrogé!

Bon sinon, quand même, ce truc n'est qu'à moitié sérieux. Pour les moyennes générales, OK, 601 enseignants à temps complet, ça fournit un échantillon. La composition dudit échantillon a l'air de refléter approximativement la structure des populations. Alors les résultats les plus généraux de l'enquête ont l'air d'être grosso modo extrapolables. Mais par exemple pour les agrégés ou les PLP, respectivement 86 et 106 individus, on commence à avoir une grosse-grosse-grosse marge d'erreur.

Le premier lien est plus intéressant, puisqu'il représente le discours officiel sur le temps de travail.

C'est de celui-là que je parlais, justement.

Cath a écrit:Le 29 août ???!!!! 

Sacrilège!

C'est une brèche, que dis-je, un gouffre!

oui, c'est très très très grave :

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Bourriquet a écrit:

Cath a écrit:Le 29 août ???!!!! 

Sacrilège!

C'est une brèche, que dis-je, un gouffre!

oui, c'est très très très grave :

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J'adore ! Il faut que, sur mon blog, je me mette à inscrire les liens vers les blogs des copains et des copines, moi... J'ai tellement peur d'oublier quelqu'un que je procrastine, je procrastine, je procrastine !
Et si je faisais ça en août prochain, tu crois que le Grand Esprit des Grandes Vacances m'en voudrait ?

Écoute, je peux lui en parler si tu veux. Je le connais bien. Et à mon avis, si tu procrastines, tu risques de lui plaire : c'est un de ses passe-temps favori !

et moi je suis bien embêtée, parce que je bosse pas le mardi, et que donc j'ai repris un jeudi : est-ce que je dois rattraper mon mardi un mercredi ?

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John a écrit:Le rattrapage des cours le mercredi 13 novembre 2013 est en train de tourner à la vaste farce nationale.
Ecoutez, pardon, mais tout cela commence à devenir absolument dingue  
Les CDE ne savent même plus ce qu'ils font rattraper aux gens, ni pourquoi ils les font venir.
J'ai vraiment l'impression que le ministère a fait n'importe quoi.

Le nôtre, en tout cas, a annoncé qu'il n'organisait rien

C'est le fiasco généralisé !
Tout le monde des choses différentes : les cde ne s'occupent même plus de ce que peut leur dire le ministère :shock: