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- CarabasVénérable
Dans ce cas, dites-moi dans quelle grammaire vous avez vu que "lequel" ne convenait pas pour un humain. C'est la première fois que j'en ça. Ça signifie que tous mes profs sans exception sont des ignares, ce dont je doute...
Et Grevisse, en général, dit que normalement, on fait ça, même si des auteurs s'en moquent et font autrement. Pour "lequel", il n'explique rien de tel...
Et Grevisse, en général, dit que normalement, on fait ça, même si des auteurs s'en moquent et font autrement. Pour "lequel", il n'explique rien de tel...
- User17706Bon génie
Ignares? C'est y aller fort, le modus tollens est un peu blet, là. Je ne m'attendrais pas à trouver ce point d'usage dans une grammaire, mais je ne suis pas un grand connaisseur des grammaires françaises en usage.
Cela dit, miss.sophie, profecoles (qui semblait avoir trouvé quelque chose dans Grevisse à ce sujet) et V.Marchais ont peut-être des références, contrairement à moi. Je serais également curieux de les connaître
Cela dit, miss.sophie, profecoles (qui semblait avoir trouvé quelque chose dans Grevisse à ce sujet) et V.Marchais ont peut-être des références, contrairement à moi. Je serais également curieux de les connaître
- profecolesHabitué du forum
Le petit Grévisse édition 2005 précise page 130 que:
"lequel" s'applique à des personnes ou à des choses et s'emploie comme sujet ou comme complément :
a) comme sujet il se rencontre dans la langue juridique ou administrative et parfois aussi dans la langue courante quand il permet d'éviter l'équivoque.
b) comme complément," lequel", toujours précédé d'une préposition, renvoie le plus souvent à un nom de choses ou d'animal
"lequel" s'applique à des personnes ou à des choses et s'emploie comme sujet ou comme complément :
a) comme sujet il se rencontre dans la langue juridique ou administrative et parfois aussi dans la langue courante quand il permet d'éviter l'équivoque.
b) comme complément," lequel", toujours précédé d'une préposition, renvoie le plus souvent à un nom de choses ou d'animal
- CarabasVénérable
En lisant ça, je comprends qu'il peut désigner une personne...
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- V.MarchaisEmpereur
Certes, il le peut. La différence est sans doute une différence de niveau de langue.
En fait, je n'ai pas de références grammaticales précises à donner. C'est de l'ordre de l'usage, justement, plus que de la règle. Du même ordre que : "Je pense à eux" pour évoquer mes grands-parents, par-exemple, plutôt que "J'y pense", réservé à des objets ou autres inanimés. Mais peut-être cette distinction aussi tend-elle à disparaître ?
En fait, je n'ai pas de références grammaticales précises à donner. C'est de l'ordre de l'usage, justement, plus que de la règle. Du même ordre que : "Je pense à eux" pour évoquer mes grands-parents, par-exemple, plutôt que "J'y pense", réservé à des objets ou autres inanimés. Mais peut-être cette distinction aussi tend-elle à disparaître ?
- profecolesHabitué du forum
"et parfois aussi dans la langue courante quand il permet d'éviter l'équivoque".
Est-ce dire que lorsqu'il n'y pas d'équivoque possible, on ne l'utilise pas ?
De toutes façons , dans les phrases proposées, lequel (ou plutôt duquel pour la 2 et lesquels pour la 5) n'était pas sujet. Je pense que les correcteurs devaient donc considérer ces phrases comme correctes (leur référence étant le Grévisse ....qui accepte tout).
Il n'existe pas d'annales corrigées pour le concours d'orthophonie de Paris. C'est donc bien compliqué de se préparer en candidat libre comme le fait ma fille ...
Merci pour votre aide.
Est-ce dire que lorsqu'il n'y pas d'équivoque possible, on ne l'utilise pas ?
De toutes façons , dans les phrases proposées, lequel (ou plutôt duquel pour la 2 et lesquels pour la 5) n'était pas sujet. Je pense que les correcteurs devaient donc considérer ces phrases comme correctes (leur référence étant le Grévisse ....qui accepte tout).
Il n'existe pas d'annales corrigées pour le concours d'orthophonie de Paris. C'est donc bien compliqué de se préparer en candidat libre comme le fait ma fille ...
Merci pour votre aide.
- User17706Bon génie
Ah, question. Dans la phrase
ce «que de», ça s'analyse comment? Nature, fonction? Je n'en ai pour ma part aucune idée... et pas d'ouvrages de référence à portée.C'est un dur métier que d'enseigner la grammaire.
- yphrogEsprit éclairé
jongleurs / joncteurs
C'est une clivée, non, de introduisant un prototype? (Ce ... que de)
j'ai d'ailleurs jamais compris la syntaxe de "ce que de droit"...
C'est une clivée, non, de introduisant un prototype? (Ce ... que de)
j'ai d'ailleurs jamais compris la syntaxe de "ce que de droit"...
- LoopingNiveau 5
A part ça, je dirais que c'est le sujet réel de "est", et qu'on a affaire à une tournure emphatique. Mais c'est juste comme ça, en passant.
- User5899Demi-dieu
"que" : en principe, on l'analyse en liaison avec "c'" comme locution présentative formant le gallicisme "c'est que/qui". Elle introduit le sujet réel de la phrase. "d'" est purement explétif, je me demande même s'il est correct. On n'en a nul besoin, me semble-t-il.PauvreYorick a écrit:Ah, question. Dans la phrase
ce «que de», ça s'analyse comment? Nature, fonction? Je n'en ai pour ma part aucune idée... et pas d'ouvrages de référence à portée.C'est un dur métier que d'enseigner la grammaire.
- User5899Demi-dieu
"ce que vous pouvez obtenir de par le droit".xphrog a écrit:jongleurs / joncteurs
C'est une clivée, non, de introduisant un prototype? (Ce ... que de)
j'ai d'ailleurs jamais compris la syntaxe de "ce que de droit"...
- User17706Bon génie
Alors «de» explétif, d'accord (mais c'est ultra-attesté; vous me direz, ça fournit la cheville rêvée pour les cas où il faut réparer d'urgence un alexandrin). OK pour «c'est ... que/qui» comme gallicisme, même si ça botte un peu en touche :·]Cripure a écrit:"que" : en principe, on l'analyse en liaison avec "c'" comme locution présentative formant le gallicisme "c'est que/qui". Elle introduit le sujet réel de la phrase. "d'" est purement explétif, je me demande même s'il est correct. On n'en a nul besoin, me semble-t-il.PauvreYorick a écrit:Ah, question. Dans la phrase
ce «que de», ça s'analyse comment? Nature, fonction? Je n'en ai pour ma part aucune idée... et pas d'ouvrages de référence à portée.C'est un dur métier que d'enseigner la grammaire.
Xphrog, j'ai rencontré sur le net le terme de «joncteur» mais ça ne me parle pas beaucoup... d'où ma question ici.
Merci!
- yphrogEsprit éclairé
+1PauvreYorick a écrit:Alors «de» explétif, d'accord (mais c'est ultra-attesté; vous me direz, ça fournit la cheville rêvée pour les cas où il faut réparer d'urgence un alexandrin). OK pour «c'est ... que/qui» comme gallicisme, même si ça botte un peu en touche :·]Cripure a écrit:"que" : en principe, on l'analyse en liaison avec "c'" comme locution présentative formant le gallicisme "c'est que/qui". Elle introduit le sujet réel de la phrase. "d'" est purement explétif, je me demande même s'il est correct. On n'en a nul besoin, me semble-t-il.PauvreYorick a écrit:Ah, question. Dans la phrase "C'est un dur métier que d'enseigner la grammaire"
ce «que de», ça s'analyse comment? Nature, fonction? Je n'en ai pour ma part aucune idée... et pas d'ouvrages de référence à portée.
Xphrog, j'ai rencontré sur le net le terme de «joncteur» mais ça ne me parle pas beaucoup... d'où ma question ici.
Merci!
C'est dur de perdre quelqu'un qu'on aime.
- tannatHabitué du forum
C'est dur de perdre quelqu'un qu'on aime.
Dans la phrase ci-dessus, la préposition n'est-elle pas plutôt reliée à l'adjectif dans ce cas ?
Ainsi "dur" n'est-il pas complété par un infinitif suivi d'une proposition relative dans laquelle le pronom "que/qu'" remplace quelqu'un lui-même complément d'objet de l'infinitif perdre ?
(si vous devez me corriger faites-le sans animosité, s'il vous plaît...)
Dans la phrase ci-dessus, la préposition n'est-elle pas plutôt reliée à l'adjectif dans ce cas ?
Ainsi "dur" n'est-il pas complété par un infinitif suivi d'une proposition relative dans laquelle le pronom "que/qu'" remplace quelqu'un lui-même complément d'objet de l'infinitif perdre ?
(si vous devez me corriger faites-le sans animosité, s'il vous plaît...)
- User17706Bon génie
En tout cas, xphrog proposait cela comme un cas distinct du précédent, je crois. Personnellement, je ne vois rien d'autre à dire que ce que vous semblez dire, à savoir que le «de», ici relié à l'adjectif «dur», introduit effectivement l'infinitif.
(Grande similarité avec le to anglais devant l'infinitif, non?)
(Grande similarité avec le to anglais devant l'infinitif, non?)
- retraitéeDoyen
Oui "Enseigner la grammaire est un dur métier" ! On a souvent des de explétifs avec infinitif. "Mon désir secret est d'être aimée de lui", ou "Son plus grand plaisir est d'enquiquiner les autres". Ici, d'ailleurs, a-t-on affaire à des attributs du sujet ou des sujets inversés ?Cripure a écrit:"que" : en principe, on l'analyse en liaison avec "c'" comme locution présentative formant le gallicisme "c'est que/qui". Elle introduit le sujet réel de la phrase. "d'" est purement explétif, je me demande même s'il est correct. On n'en a nul besoin, me semble-t-il.PauvreYorick a écrit:Ah, question. Dans la phrase
ce «que de», ça s'analyse comment? Nature, fonction? Je n'en ai pour ma part aucune idée... et pas d'ouvrages de référence à portée.C'est un dur métier que d'enseigner la grammaire.
Mais on peut aussi se passer du que! C'est un dur métier d'enseigner la grammaire.
- TriskelNiveau 7
J'analyserai les choses ainsi :
Dans la phrase "C'est dur de perdre quelqu'un qu'on aime" on a droit à
- une dislocation à gauche de l'attribut "dur" (la phrase sans réarrangement serait "perdre quelqu'un qu'on aime est dur") pour mettre l'accent sur le prédicat ;
- le thème originel devient complément de l'adjectif "dur". Le complément de l'adjectif est forcément indirect, et on emploie généralement "de" en position de complémenteur ;
- "Perdre" régit un COD, le pronom indéfini "quelqu'un", lui même complété par une relative adjective restrictive "qu'on aime" ;
- Dans cette relative, "qu'", forme élidée de "que" anaphorise "quelqu'un" et ne saurait être autre chose que COD du verbe de la relative.
Dans la phrase "C'est dur de perdre quelqu'un qu'on aime" on a droit à
- une dislocation à gauche de l'attribut "dur" (la phrase sans réarrangement serait "perdre quelqu'un qu'on aime est dur") pour mettre l'accent sur le prédicat ;
- le thème originel devient complément de l'adjectif "dur". Le complément de l'adjectif est forcément indirect, et on emploie généralement "de" en position de complémenteur ;
- "Perdre" régit un COD, le pronom indéfini "quelqu'un", lui même complété par une relative adjective restrictive "qu'on aime" ;
- Dans cette relative, "qu'", forme élidée de "que" anaphorise "quelqu'un" et ne saurait être autre chose que COD du verbe de la relative.
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L'espoir des cantharides
Est un bien bel espoir.
- retraitéeDoyen
Coucou, toi!Looping a écrit:A part ça, je dirais que c'est le sujet réel de "est", et qu'on a affaire à une tournure emphatique. Mais c'est juste comme ça, en passant.
- retraitéeDoyen
Pour moi, le c' fonctionne ici comme un il impersonnel (Il est dur de perdre quelqu'un). De perdre etc , sujet réel, avec de explétif devant infinitif.tannat a écrit:C'est dur de perdre quelqu'un qu'on aime.
Dans la phrase ci-dessus, la préposition n'est-elle pas plutôt reliée à l'adjectif dans ce cas ?
Ainsi "dur" n'est-il pas complété par un infinitif suivi d'une proposition relative dans laquelle le pronom "que/qu'" remplace quelqu'un lui-même complément d'objet de l'infinitif perdre ?
(si vous devez me corriger faites-le sans animosité, s'il vous plaît...)
Dans la langue courante, le "il" impersonnel est souvent remplacé par "ce".
- TriskelNiveau 7
On a bien des attributs, mais une inversion thème/prédicat, pour des effets de mise en relief.retraitée a écrit:"Mon désir secret est d'être aimée de lui", ou "Son plus grand plaisir est d'enquiquiner les autres". Ici, d'ailleurs, a-t-on affaire à des attributs du sujet ou des sujets inversés ?
Dans ces exemples, je me demande si "de" est un explétif ou une forme de déterminant de l'infinitif pour différencier l'infinitive du reste de la phrase.
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L'espoir des cantharides
Est un bien bel espoir.
- V.MarchaisEmpereur
Je ne vois pas non plus dans "de perdre etc." un complément de l'adjectif.
Je suis d'accord sur la mise en relief.
"de perdre" est alors un simple sujet réel déplacé par la construction emphatique..
Seulement, l'infinitif supporte mal d'être ainsi rejeté en fin de phrase sans "béquille", comme on dit parfois. Mais il n'est pas impossible de dire tout simplement : c'est dur, perdre quelqu'un qu'on aime.
Ou : C'est dur la perte d'un être cher.
Je suis d'accord sur la mise en relief.
"de perdre" est alors un simple sujet réel déplacé par la construction emphatique..
Seulement, l'infinitif supporte mal d'être ainsi rejeté en fin de phrase sans "béquille", comme on dit parfois. Mais il n'est pas impossible de dire tout simplement : c'est dur, perdre quelqu'un qu'on aime.
Ou : C'est dur la perte d'un être cher.
- TriskelNiveau 7
J'ai du mal à voir la fonction de "de perdre" s'il n'est pas lié à "dur"… Mais cela vient peut-être du fait que je ne considère pas vraiment le "sujet réel" comme une fonction grammaticale (moi et mes blocages).
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L'espoir des cantharides
Est un bien bel espoir.
- User17706Bon génie
Ah oui pardon. «Relié» ne veut rien dire. Faire de la grammaire, c'est dur.
- tannatHabitué du forum
retraitée a écrit:Pour moi, le c' fonctionne ici comme un il impersonnel (Il est dur de perdre quelqu'un). De perdre etc , sujet réel, avec de explétif devant infinitif.tannat a écrit:C'est dur de perdre quelqu'un qu'on aime.
Dans la phrase ci-dessus, la préposition n'est-elle pas plutôt reliée à l'adjectif dans ce cas ?
Ainsi "dur" n'est-il pas complété par un infinitif suivi d'une proposition relative dans laquelle le pronom "que/qu'" remplace quelqu'un lui-même complément d'objet de l'infinitif perdre ?
(si vous devez me corriger faites-le sans animosité, s'il vous plaît...)
Dans la langue courante, le "il" impersonnel est souvent remplacé par "ce".
Euh je vais probablement énoncer une énorme bêtise, et je vous saurais gré de bien vouloir de me pardonner si tel est le cas, mais une préposition peut-elle avoir une fonction et être analysée indépendamment d'un autre élément de la phrase ? Sauf à dire : "A, dans, par, pour, en, vers... sont des prépositions.", j'ai du mal à trouver un exemple...
La fatigue sans doute...
- V.MarchaisEmpereur
La fonction de la préposition est d'introduire un complément (circonstanciel, d'objet, du nom, de l'adjectif...).
Cela distingue la préposition des adverbes homophones qui eux, expriment à eux seul un lieu, un moment, une manière, etc., sans complément.
Cela distingue la préposition des adverbes homophones qui eux, expriment à eux seul un lieu, un moment, une manière, etc., sans complément.
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