- AmaliahEmpereur
La question a peut-être déjà été posée mais comment justifier les très nombreuses majuscules dans les Contes de Perrault?
- User5899Demi-dieu
Dites donc, Ben, là, au fond, vous voulez que je vous réveille en douceur ? Un café peut-être ?Ben93 a écrit:
- User5899Demi-dieu
Je n'ai pas le temps de tout relire. Y a-t-il répartition aléatoire ? La Fontaine en utilise également beaucoup, je ne suis pas certain qu'il faille écarter un usage proche de celui de l'allemand. Mais des relevés triés permettraient peut-être d'aller vers la sémantique.Amaliah a écrit:La question a peut-être déjà été posée mais comment justifier les très nombreuses majuscules dans les Contes de Perrault?
- Thalia de GMédiateur
Il me semble que Perrault en utilise davantage que La Fontaine et de manière qui nous paraît justement aléatoire.Cripure a écrit:Je n'ai pas le temps de tout relire. Y a-t-il répartition aléatoire ? La Fontaine en utilise également beaucoup, je ne suis pas certain qu'il faille écarter un usage proche de celui de l'allemand. Mais des relevés triés permettraient peut-être d'aller vers la sémantique.Amaliah a écrit:La question a peut-être déjà été posée mais comment justifier les très nombreuses majuscules dans les Contes de Perrault?
Un rapprochement avec l'allemand ? Pourquoi pas ?
Je me suis déjà posé la même question qu'Amaliah sans chercher l'explication.
Le destinataire (le Dauphin) peut-il être une hypothèse ?
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Soleil noir de mes mélancolies.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Discussion sur les majuscules.
Où il semble que Perrault ait, au XVIIe siècle, protesté contre l'idée de mettre des "grandes lettres partout".
Est-ce que ce n'est pas simplement un moyen de mettre certains mots en valeur, de créer un rythme ?
Où il semble que Perrault ait, au XVIIe siècle, protesté contre l'idée de mettre des "grandes lettres partout".
Est-ce que ce n'est pas simplement un moyen de mettre certains mots en valeur, de créer un rythme ?
- CarabasVénérable
Comment analysez-vous "debout" dans : il se tenait debout.
attribut? Mais un adverbe peut-il être attribut?
complément circonstanciel?
Et comment analyser : "en colère" dans : elle est en colère?
Attribut?
D'avance merci.
attribut? Mais un adverbe peut-il être attribut?
complément circonstanciel?
Et comment analyser : "en colère" dans : elle est en colère?
Attribut?
D'avance merci.
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Terry Pratchett
- V.MarchaisEmpereur
Oui, ce sont deux attributs.
Je pense que ce qui trouve, avec les adverbes, c'est leur invariabilité, qui contredit une des règles de reconnaissance de l'attribut. Mais ça devient plus évident avec quelques commutations :
Il se tenait assis / debout / couché.
Elle se tenait assise / debout / couchée.
Elle est en colère. = Elle est fâchée.
Elle est sympa / très bien / intelligente... Un adverbe peut très bien occuper la position d'attribut.
Je pense que ce qui trouve, avec les adverbes, c'est leur invariabilité, qui contredit une des règles de reconnaissance de l'attribut. Mais ça devient plus évident avec quelques commutations :
Il se tenait assis / debout / couché.
Elle se tenait assise / debout / couchée.
Elle est en colère. = Elle est fâchée.
Elle est sympa / très bien / intelligente... Un adverbe peut très bien occuper la position d'attribut.
- V.MarchaisEmpereur
Amaliah a écrit:La question a peut-être déjà été posée mais comment justifier les très nombreuses majuscules dans les Contes de Perrault?
Je m'étais aussi posé la question il y a longtemps, et de mémoire, on a encore un fonctionnement peu réglé, parfois proche de l'allégorie (la Raison, la Vertu), parfois mettant en valeur mots ou personnages importants (les Fées).
Je ne saurais en dire davantage sans me replonger dans des recherches.
- CarabasVénérable
Ok, merci.V.Marchais a écrit:Oui, ce sont deux attributs.
Je pense que ce qui trouve, avec les adverbes, c'est leur invariabilité, qui contredit une des règles de reconnaissance de l'attribut. Mais ça devient plus évident avec quelques commutations :
Il se tenait assis / debout / couché.
Elle se tenait assise / debout / couchée.
Elle est en colère. = Elle est fâchée.
Elle est sympa / très bien / intelligente... Un adverbe peut très bien occuper la position d'attribut.
Tu confirmes ce que je pensais, mais j'étais gênée par la nature de ces deux groupes.
Je suis en retard => tu le vois aussi comme un attribut?
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- CarabasVénérable
Ok, merci beaucoup.
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- AmaliahEmpereur
Merci pour vos réponses sur les majuscules qui me prouvent que ma question n'était pas stupide, ce que je pensais, voyant que personne ne me répondait...
Une nouvelle question bien bête cette fois mais j'assume!
Pour distinguer le radical de la terminaison dans un infinitif, j'hésite sur certains verbes comme craindre par exemple : cr/aindre? En classe, je fais différencier les verbes en -ir, -oir, -re / -dre / -indre mais je ne suis pas sûre en fait que les dernières catégories soient officielles.
Une nouvelle question bien bête cette fois mais j'assume!
Pour distinguer le radical de la terminaison dans un infinitif, j'hésite sur certains verbes comme craindre par exemple : cr/aindre? En classe, je fais différencier les verbes en -ir, -oir, -re / -dre / -indre mais je ne suis pas sûre en fait que les dernières catégories soient officielles.
- V.MarchaisEmpereur
les verbes en -indre ou en -dre ont en fait une terminaison en -re.
croi-re, je croi-s, il croi-t
vainc-re, je vainc-s, il vainc-X
prend-re, je prend-s, il prend-X
craind-re, je craind-s, il craind sauf que, historiquement, le d se durcit, sonne comme t, on prononce donc "je craintsss", le tsss étant orthographié par un z (comme en allemand) qui sera tardivement relu comme un s, d'où le "je crains", tandis que le d en finale de il craind, prononcé "il craintttt", finit par s'écrire il craint.
Ce n'est pas indispensable d'entrer dans toutes ces explications avec des collégiens, mais il est plus simple de mettre en évidence les régularités du système que de multiplier les exceptions. Il y a les verbes en -re qui font -t ou rien à la troisième personne du singulier. On fait ensuite apprendre les règles particulières concernant les verbes en -indre et soudre, c'est tout. Ça limite les exceptions et les exceptions dans les exceptions.
croi-re, je croi-s, il croi-t
vainc-re, je vainc-s, il vainc-X
prend-re, je prend-s, il prend-X
craind-re, je craind-s, il craind sauf que, historiquement, le d se durcit, sonne comme t, on prononce donc "je craintsss", le tsss étant orthographié par un z (comme en allemand) qui sera tardivement relu comme un s, d'où le "je crains", tandis que le d en finale de il craind, prononcé "il craintttt", finit par s'écrire il craint.
Ce n'est pas indispensable d'entrer dans toutes ces explications avec des collégiens, mais il est plus simple de mettre en évidence les régularités du système que de multiplier les exceptions. Il y a les verbes en -re qui font -t ou rien à la troisième personne du singulier. On fait ensuite apprendre les règles particulières concernant les verbes en -indre et soudre, c'est tout. Ça limite les exceptions et les exceptions dans les exceptions.
- DimkaVénérable
Bonsoir,
C’est probablement une question stupide et j’espère qu’elle n’a pas déjà été posée…
Comment fait-on les interrogations avec « ça », pour l’inversion ?
Par exemple : il va → va-t-il ?. Ça va → ?
C’est probablement une question stupide et j’espère qu’elle n’a pas déjà été posée…
Comment fait-on les interrogations avec « ça », pour l’inversion ?
Par exemple : il va → va-t-il ?. Ça va → ?
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- Spoiler:
- V.MarchaisEmpereur
Cela va-t-il ?
(Ou : Ça va-t-y ? si tu tiens à garder un registre plus popu... )
(Ou : Ça va-t-y ? si tu tiens à garder un registre plus popu... )
- DimkaVénérable
D’accord. Donc il n’y a pas vraiment d’inversion possible, en fait. Il me semblait bien que « va-ça ?», ça ne sonnait pas du tout.
Merci pour la réponse !
Merci pour la réponse !
_________________
- Spoiler:
- CarabasVénérable
Pardonnez-moi, mais je butte vraiment dessus : être en retard, être à l'heure => voyez-vous des attributs ou des CC?
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- F.LemoineExpert
V.Marchais a écrit:Cela va-t-il ?
(Ou : Ça va-t-y ? si tu tiens à garder un registre plus popu... )
Ah ! oui ? Moi j'aurais dit : "Va-ça ?"
- V.MarchaisEmpereur
Carabas a écrit:Pardonnez-moi, mais je butte vraiment dessus : être en retard, être à l'heure => voyez-vous des attributs ou des CC?
Ce sont des attributs, Carabas.
Deux moyens de vérifier :
1°) La communtation avec un synonyme plus facile a analyser :
Je suis à l'heure = Je suis ponctuel.
2°) La coordination, sachant que l'on ne peut pas coordonner des termes de fonctions différentes (ex : * Je mange du poulet et dans la cuisine).
Je suis fatigué et en retard, alors j'ai tendance à rouler trop vite. Tu coordonnes deux attributs.
- V.MarchaisEmpereur
Dimka a écrit:D’accord. Donc il n’y a pas vraiment d’inversion possible, en fait. Il me semblait bien que « va-ça ?», ça ne sonnait pas du tout.
Merci pour la réponse !
Dimka, c'est loin d'être une exception. En fait, on ne peut inverser le sujet que si celui-ci est un pronom personnel, ce qui, finalement, est relativement limité. Si c'est un nom propre, un GN, un verbe, une proposition ou un pronom indéfini, on laisse le sujet avant le verbe et on le reprend avec un pronom placé après le verbe :
Cela est-il possible ?
Certains sont-ils déjà venus ?
Fumer est-il si dangereux qu'on le dit ?
Est-il possible qu'il ne vienne pas ?
Marion a-t-elle téléphoné ?
La vieille dame est-elle blessée ?
- doctor whoDoyen
On distingue inversions simple et complexe, crois-je me souvenir.
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- retraitéeDoyen
V.Marchais a écrit:Dimka a écrit:D’accord. Donc il n’y a pas vraiment d’inversion possible, en fait. Il me semblait bien que « va-ça ?», ça ne sonnait pas du tout.
Merci pour la réponse !
Dimka, c'est loin d'être une exception. En fait, on ne peut inverser le sujet que si celui-ci est un pronom personnel, ce qui, finalement, est relativement limité. Si c'est un nom propre, un GN, un verbe, une proposition ou un pronom indéfini, on laisse le sujet avant le verbe et on le reprend avec un pronom placé après le verbe :
Cela est-il possible ?
Certains sont-ils déjà venus ?
Fumer est-il si dangereux qu'on le dit ?
Est-il possible qu'il ne vienne pas ?
Marion a-t-elle téléphoné ?
La vieille dame est-elle blessée ?
On peut aussi inverser "on" et le pronom démonstratif simple "ce" (mais pas cela, ni ça ) .
- retraitéeDoyen
Cripure a écrit:Je n'ai pas le temps de tout relire. Y a-t-il répartition aléatoire ? La Fontaine en utilise également beaucoup, je ne suis pas certain qu'il faille écarter un usage proche de celui de l'allemand. Mais des relevés triés permettraient peut-être d'aller vers la sémantique.Amaliah a écrit:La question a peut-être déjà été posée mais comment justifier les très nombreuses majuscules dans les Contes de Perrault?
C'est à mon avis comme en allemand, et comme chez La Fontaine.
- retraitéeDoyen
doctor who a écrit:On distingue inversions simple et complexe, crois-je me souvenir.
Ou on utilise "est-ce que" + l'ordre normal de mots (est-ce que tu vas cesser de bouger ?)
ou l'inversion du sujet. Si le sujet est un pronom personnel (+on+ce) il s'inversera. Si le sujet est un Gn, d'autres pronoms, un infinitif, une subordonnée, on le laisse "à sa place" et on inverse un pronom de rappel (il/elle/ils/elles ) pour les Gn et les pronoms, il pour les infinitifs etc.
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