Re: La déscolarisation volontaire

AsarteLilith a écrit:

ameneul a écrit:Triste de constater le bannissement de Sylvain et Mathilde. Je les ai trouvé plutôt sympas. S'ils n'ont pas répondu à toutes les objections sans recentrer le débat sur leurs problématiques, la défense des profs a souvent été d'un bas niveau.

Triste surtout de constater la satisfaction de quelques personnes se sentant personnellement attaqués, qui n'ont jamais pris le temps de développer des réponses comme l'ont fait Sylvain et Mathilde.

Nous aurions dû nous insurger contre la censure. Je me demande qui tient ce site et qui a agit en sous-main pour demander le blocage des deux comptes.

Il me semble avoir développé mes réponses et posé des questions, auxquelles je n'ai pas toujours eu de réponse. Et je pense qu'en matière de bas niveau, c'était pas mal de l'autre côté également. Donc 1 partoiut, balle au centre, on reprend le fil.

Oui mais pour quoi faire?

Ben ,si on souhaite continuer à discuter, comme semblait le suggérer PauvreYorrick. Sinon, autant verrouiller le topic, non ?

AsarteLilith a écrit:Ben ,si on souhaite continuer à discuter, comme semblait le suggérer PauvreYorrick. Sinon, autant verrouiller le topic, non ?

je peux me tromper mais la formulation de la question de PY ne semblait pas suggérer la discussion ( désolée si je me trompe PY, j'interprète certainement).

Ben si, pourquoi ? j'ai l'impression en ayant suivi de loin en loin ce fil qu'elle n'a pas commencé, s'étant enfermée de part et d'autre dans la provoc' ad hominem. Après, n'ayant pas tout lu avec le maximum d'attention, j'ai peut-être loupé des éléments.

Plus précisément, il me semble qu'on peut presque dire que le cadre institutionnel, avec tout ce qu'il implique de normalisation, ne convient parfaitement à personne. C'est l'une des choses que je retiens du post précédent de the_educator. Si c'est vrai, c'est quand même un fait sur lequel il est intéressant et sans doute important de méditer.

PauvreYorick a écrit:Ben si, pourquoi ? j'ai l'impression en ayant suivi de loin en loin ce fil qu'elle n'a pas commencé, s'étant enfermée de part et d'autre dans la provoc' ad hominem. Après, n'ayant pas tout lu avec le maximum d'attention, j'ai peut-être loupé des éléments.

Plus précisément, il me semble qu'on peut presque dire que le cadre institutionnel, avec tout ce qu'il implique de normalisation, ne convient parfaitement à personne. C'est l'une des choses que je retiens du post précédent de the_educator. Si c'est vrai, c'est quand même un fait sur lequel il est intéressant et sans doute important de méditer.

Disons que j'avais pris le "quelque chose d'intéressant là-dedans" pour une formule un peu "dénigrante", j'en suis désolée.

Oh, pas de quoi être désolé, je comprends qu'on pouvait la lire ainsi Smile

À titre personnel j'ai une très forte sympathique idéologique spontanée pour la pensée anarchiste, sans doute davantage que pour n'importe quelle autre. Il était donc très loin de mes intentions de suggérer que les questions que pose cette tradition étaient à négliger.

Et bam, dans ma boîte à l'instant :

La prochaine séance du séminaire doctoral La culture : sujets et objets, animé
par Max Hardt et Matthieu Amat (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) aura
lieu le mercredi 20 mai, à 18h, au 17 rue de Tolbiac, 5ème étage, salle 501
(métro Bibliothèque François Mitterrand, pas Olympiades!).

En voici le programme:

Jean-Pierre CARLET (Université Grenoble 1, ESPE)
Éléments pour une analyse de la violence éducatrice de la culture

Nicolas PIQUÉ (Université Grenoble 1, Cerphi (UMR 5037, ENS Lyon))
Le paradoxe éducatif de la culture : aliénation et émancipation

PauvreYorick a écrit:Et bam, dans ma boîte à l'instant :

La prochaine séance du séminaire doctoral La culture : sujets et objets, animé
par Max Hardt et Matthieu Amat (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) aura
lieu le mercredi 20 mai, à 18h, au 17 rue de Tolbiac, 5ème étage, salle 501
(métro Bibliothèque François Mitterrand, pas Olympiades!).

En voici le programme:

Jean-Pierre CARLET (Université Grenoble 1, ESPE)
Éléments pour une analyse de la violence éducatrice de la culture

Nicolas PIQUÉ (Université Grenoble 1, Cerphi (UMR 5037, ENS Lyon))
Le paradoxe éducatif de la culture : aliénation et émancipation

Ah mais c'est très bien, vous pourriez nous faire une petit CR Very Happy

Désolé, j'y vais pas Wink

the educator a écrit:

Peut-on imaginer un premier violon qui aurait appris sur le tas, au petit bonheur la chance de ses envies et rencontres?

Bien sur que non, mais le gré des envies et des rencontres n’empêche pas de creuser et de travailler de façon soutenue, bien au contraire. C'est juste l’énergie initiale qui est différente.
-et par ailleurs j'aime autant les polyinstrumentistes que les premiers violons

The educator, tu prêches à quelqu'un de convaincu Wink

Je constate bien que mes enfants ont énormément appris hors de l'école, elles vont plus loin que l'élève lambda, parce que ça les intéresse. Mais je vois aussi que la nature humaine étant ce qu'elle est, s'il n'y a pas un minimum de cadre et de règles, l'apprentissage est là, mais peut être trop ... superficiel?
Prenons l'exemple de ma grande: elle ne trouve aucun interêt, ni aucun plaisir dans la musique ( même pas à écouter, c'est dire) Bon, c'est son droit. Par contre, elle adore les sciences physiques, et les maths. Et elle excelle. Pour son loisir, à 12 ans, elle a ainsi réussi un cours d'astro d'une université américaine sur Coursera. Elle a vraiment aimé suivre ce cours, mais une fois terminé, elle est passée à autre chose et n'a jamais refait d'astrophysique. Ok, c'est encore son droit, surtout à son âge. Mais comment la guider, pour nous?

Mon job de parent, c'est non pas de choisir sa voie pour elle, mais de lui donner le moyen d'acquérir par elle même les compétences dont elle aura besoin, puisque ce n'est pas l'école qui va lui donner. Comment permettre à son enfant d'atteindre le maximum de ses capacités, dans ce qu'il aura envie de faire plus tard, alors qu'il papillonne sur plein de sujets, mais en abandonne clairement certains depuis tout petit ( chez nous, la musique, et dans une moindre mesure, le sport) ? Bref, je ne suis pas encore complètement au clair avec tout ça. Je cherche des expériences nouvelles pour elle, des apprentissages motivants, je lui propose, et on voit si ça accroche. Clairement, une fois qu'elle est intéressée, c'est gagné. Mais si ça ne l'intéresse pas , je devrais laisser tomber? Avoir une orthographe irréprochable, une capacité de compréhension fine de textes classiques ou non, une capacité à exprimer ses idées, à coucher sur le papier sa pensée... Ce sont pour moi des savoirs essentiels. Comment l'ouvrir à cela? Attendre et espérer qu'un jour lui viendra l'envie de rédiger quelque chose Rolling Eyes

? C'est aussi après des années de pratique de gammes qu'on découvre enfin le plaisir que nous procure notre aisance acquise par le travail et la répétition. Alors oui, on l'oblige parfois à apprendre, et à répéter, à s'entraîner.

Lors d'un séjour aux US, ma grande est allée dans une école " open connection ": deux jours de cours par semaine, l'élève allant dans les cours qu'il souhaite, avec les professeurs de son choix, au niveau où il le souhaite. À la fois, je trouve ça génial, les cours sont forcément intéressants, les copains ont les mêmes intérêts, le prof a une classe de gamins tous moteurs de leur apprentissage.
Pourtant, à ne faire que ce que l'on aime, je pense qu'il y a des risques de se fermer à bon nombre des connaissances que l'on doit acquérir avant un certain âge. Je ne peux ainsi pas croire qu'un enfant qui ne voudrait pas apprendre à lire avant 12 ans pourrait acquérir les mêmes capacités de lecture que les autres. Pourtant, c'est son droit.

Je pense aussi que c'est mon devoir de parent de donner à mon enfant les clés pour qu'il puisse trouver sa place et être heureux dans notre monde. Mais il est infiniment plus facile de dire ( et atteindre comme objectif) " mon fils, tu seras boulanger" que de dire ( et atteindre l'objectif) " mon fils, tu seras heureux dans la vie ".

Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit.

Mon job de parent, c'est non pas de choisir sa voie pour elle, mais de lui donner le moyen d'acquérir par elle même les compétences dont elle aura besoin, puisque ce n'est pas l'école qui va lui donner.

Il faut quand même garder à l'esprit que l'école n'en donne pas tant que ça, de compétences, à la sortie.
Je me pose sensiblement les mêmes questions, je ne valide pas non plus le papillonnage permanent et je te rejoins sur la nécessité de solides "bases". Pour le moment, mais elles sont très jeunes, j'essaie de me servir des "interêts" comme prétextes pour mettre le pied là ou elles n'iraient pas naturellement seules, et surtout pour leur montrer, pour le moment, que ces "bases" sont partout.

Je ne peux ainsi pas croire qu'un enfant qui ne voudrait pas apprendre à lire avant 12 ans pourrait acquérir les mêmes capacités de lecture que les autres. Pourtant, c'est son droit.

je suis complètement d'accord, c'est à nous en tant qu'adultes de la provoquer cette envie et de lui montrer au jour le jour ce que la lecture et l’écriture apportent. Déjà, montrer que la lecture n'est pas un "truc d'école", c'est déjà un grand pas.

Bon, on a dû les fâcher.... cf. la nouvelle page d'accueil du site !

Déscolarisation de la société

Dans ce monde où règne à 99,999% "la passion inégalitaire" de façon apparemment indécrottable et quasi totale, où il n'existe (presque) que des individus privatisés/prolétarisés, en lutte les uns avec les autres et complètement aliénés par le cortège des idéologies dominantes destructrices et des "mythes" "modernes", nous faisons une pause concernant la publication de Descolarisation.org pour nous consacrer juste à la vie simple. Il ne nous sera pas difficile de continuer avec nos frères dans la vraie vie, et de continuer de rencontrer et de vivre avec les rares personnes qui n'ont pas cette "passion inégalitaire", qui refusent d'être en compétition avec les autres (dans tous les domaines), et qui recherchent réellement et activement la philia, la vie de l'esprit et "le buen vivir". Il n'est pas sûr que le site revienne, on verra. Pour nous contacter : Tel : 04 56 29 35 06 / Sylvain : 06 77 78 79 46 / Mathilde : 06 25 52 26 16 (pas de messagerie vocale). Si indisponible, il suffit de réessayer plus tard et on veille le plus souvent à rappeler quand on voit que quelqu'un a essayé de nous joindre. Nous sommes dans les montagnes Savoyardes, Massif de Belledonnes, vallée des huiles). Nous sommes des "paysans philosophes" libres et autonomes, et cette "di-société" n'est décidément pas la nôtre. On sera ravi de vous accueillir à la Montagne avec un jus de fruits frais et une bougie en plus si c'est le soir (et une couche confortable si vous passez la ou des nuits) ; dans une bibliothèque si c'est à l'intérieur ou dans les verts pâturages si le temps s'y prête... : « Voici sa bibliothèque ! Mais son bureau est en plein air ! » (Émerson). Téléphonez-nous, directement. (vous pouvez essayer à n'importe quelle heure puisque les téléphones sont éteints quand on ne souhaite plus être joignables) : N'envoyez JAMAIS de SMS , n'appelez jamais en "numéro caché". A bientôt en vrai !

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Grand bien leur fasse.

Des gens qui ont le courage de défendre leurs idées (même si elles ne plaisent pas à beaucoup de monde) à visage découvert, au point de donner leurs numéros de téléphone, c'est assez rare pour être salué à une époque où chacun refait le monde bien planqué derrière son écran et son pseudo.

stench a écrit:Des gens qui ont le courage de défendre leurs idées (même si elles ne plaisent pas à beaucoup de monde) à visage découvert, au point de donner leurs numéros de téléphone, c'est assez rare pour être salué à une époque où chacun refait le monde bien planqué derrière son écran et son pseudo.

Oui.

Oui, c'est une grande qualité d'insulter et d'encourager les agressions physiques à visage découvert. Wink

Tamerlan a écrit:

stench a écrit:Des gens qui ont le courage de défendre leurs idées (même si elles ne plaisent pas à beaucoup de monde) à visage découvert, au point de donner leurs numéros de téléphone, c'est assez rare pour être salué à une époque où chacun refait le monde bien planqué derrière son écran et son pseudo.

Oui.

C'est surtout fou de persister à transmettre ici ce qu'il y a sur leur site.

Je voulais juste voir si on parlait encore du site

Volubilys a écrit:Oui, c'est une grande qualité d'insulter et d'encourager les agressions physiques à visage découvert.

Non je l'ai dit sur le fil, ils sont assez fanatiques et inquiétants mais je suis aussi sensible à ce que souligne Stench.

Volubilys a écrit:Oui, c'est une grande qualité d'insulter et d'encourager les agressions physiques à visage découvert.

Chouette, tu peux le leur dire en face puisqu'ils t'invitent à passer chez eux, ou au moins leur passer un coup de fil. En ce qui me concerne, le jour où je serai en montagne dans leur coin, je n'hésiterai pas, je crois que les discussions seront très intéressantes, sans ironie aucune, et je préférerai toujours un débat dans la vraie vie que derrière un écran. Smile

Pierre-Joseph Proudhon a écrit:La science exige l'insurrection de la pensée : or, la pensée d'un homme en place, c'est son traitement.

Tamerlan a écrit:

Volubilys a écrit:Oui, c'est une grande qualité d'insulter et d'encourager les agressions physiques à visage découvert.

Non je l'ai dit sur le fil, ils sont assez fanatiques et inquiétants mais je suis aussi sensible à ce que souligne Stench.

Je suis assez similaire: leur ton est inquiétant et déplacé, mais leur reflexion sur les travers de l'EN ont au moins le mérite de faire réfléchir.

Pareil, les idées sont intéressantes, c'est la forme qui pèche, pour ma part je n'ai pas la patience de discuter avec des gens qui commencent par vous insulter.

Mais ils n'ont insulté personne Suspect

Au pire il y a cette histoire de pétard, incitation potache transformée en outrage (on n'est pas passé loin du terrorisme...).
Pour le reste il a donné son avis sur la fonction sociale des profs et de l'école. En quoi s'agit il d'une insulte?

Euh, si, il y avait des insultes sur leur site, envers les profs, les élus et les mères,des mots tel que co*nard par exemple... Et puis la vidéo où les profs sont des nazis...
Moi quand on me traite de pervers incestueux, de co*nard et de nazi, je me trouve insultée.

Là aussi je plussoie.