Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

« Nous avons prévu des conseils d’écoles pour les enseignants, deux réunions pour les animateurs TAP et un questionnaire pour les parents et leurs enfants », indiquent Marie-Hélène Agati, maire-adjoint, et Florence Saule, directrice du service Petite Enfance Education. Dans ce questionnaire sur l’organisation actuelle, l’intérêt des TAP, le maintien ou non de la réforme des rythmes scolaires, l’avis de l’enfant est en effet pris en compte.

Le maire (LR) de Rosny Claude Capillon, qui s’était opposé à la réforme des rythmes, avait alors indiqué qu’une concertation locale se tiendrait durant l’année scolaire 2017-2018 « pour ne pas agir dans la précipitation ». Depuis lundi, la commune distribue donc aux parents d’élèves un livret expliquant les avantages de chaque rythme.

Les directeurs d’école ont reçu la consigne d’inscrire la réforme des rythmes scolaires à l’ordre du jour des prochains conseils. Les parents élus dans ces conseils ont jusqu’au 30 novembre, pour se prononcer pour ou contre un retour aux quatre jours.

Un questionnaire remis aux parents des 444 écoles a été retourné par 277 familles. Il en ressort sans surprise que 77,71 % des parents ne sont pas satisfaits de l'organisation actuelle. La "fatigue des enfants" est évoquée par 66,5 %, 21 % soulignant l'incompatibilité de ce rythme scolaire avec leur vie professionnelle. Le retour à la semaine d'école des 4 jours est donc plébiscité (83,27 % des parents interrogés).

Les votants ont le choix entre deux options : le maintien de l’organisation actuelle avec cinq matinées (lundi au vendredi) et trois après-midi (lundi, mardi, jeudi) par semaine ou le retour à la semaine de quatre jours. Au total, ce sont potentiellement 2 300 personnes qui pourront donner leur avis : 1 900 adultes (parents, enseignants, responsables des garderies, directeurs et animateurs des centres de loisirs) ainsi que 400 enfants. La Ville a en effet décidé de laisser s’exprimer les élèves de CM1 et CM2.

Les vraies décisions seraient, d’après lui, déjà prises "en catimini dans les bureaux de l’hôtel de ville, loin de l’intérêt des enfants lyonnais".
Pascal Blache s’étonne également de l’absence de réaction de la Ville de Lyon à sa demande répétée de transmettre les données chiffrées. Ces dernières devaient renseigner notamment sur l’éventuel impact de la réforme des rythmes scolaires mise en place par l’ancienne ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, il y a deux ans. D’après le maire du 6e, cela ne peut signifier que des résultats catastrophiques et inquiétants.

7 000 familles amiénoises dont les enfants fréquentent les 82 écoles ont jusqu'au 27 novembre pour donner leur avis sur les rythmes scolaires. Les enfants seront également consultés sur les activités périscolaires. Et au mois de mars 2018 les conseils d'écoles seront amenés à donner un avis consultatif sur le retour ou non de la semaine à 4 jours.

Un espace dédié sur Internet est donc ouvert jusqu’au 3 décembre prochain. Un questionnaire, divisé en quatre parties, permet aux personnes concernées de donner leur avis et de partager leurs réflexions.

Parmi la vingtaine de questions posées : « la mise en place d’une 5e matinée d’école (le mercredi matin) a-t-elle modifié le rythme de vie de votre enfant ? », « pensez-vous qu’un nouveau changement de rythmes scolaires est souhaitable » ou bien encore : « les ateliers périscolaires proposés vous semblent-ils avoir contribué à l’épanouissement de votre enfant ? »

Sur la base de ces contributions, la ville mettra en place une votation électronique auprès des Nancéens, entre le 20 décembre 2017 et le 12 janvier 2018. Début décembre, les parents d’élèves et les enseignants recevront par courrier leur code d’accès personnel pour garantir la sécurité de cette votation. Les Nancéiens intéressés pourront eux aussi voter en sollicitant leur code auprès de la Ville de Nancy via un formulaire prochainement mis en ligne.

La synthèse des échanges et les résultats de la votation seront soumis au conseil municipal de février 2018 qui adoptera alors la nouvelle organisation du temps scolaire pour la rentrée 2018-2019.

Une concertation avec l’ensemble des acteurs concernés (élus, enseignants, parents d’élèves) est ouverte, en vue de la rentrée de septembre 2018. Dans un premier temps, le directeur académique du service de l’Éducation nationale attendait une réponse avant la fin de cette année. Délai trop juste, il a « rétropédalé » au congrès des maires de la Sarthe, qui s’est tenu à Sillé-le-Guillaume, en octobre. Un soulagement pour les élus.

Les parents présents ont confirmé ces arguments et précisé que leur choix est essentiellement dicté pour un meilleur apprentissage de leurs enfants. Les conseils d'école du 16 et 19 octobre 2017, ont voté à l'unanimité, en faveur du maintien de la semaine à 4 jours et demi avec reconduction de l'organisation actuelle.

La Ville de Beauvais vient d’adresser un courrier à tous les parents d’élèves leur permettant de donner leur avis sur l’organisation de la semaine scolaire de leurs enfants.
Tous ont donc la possibilité de faire part à la Ville de Beauvais de leur opinion sur ce sujet important à l’aide d’un coupon-réponse joint au courrier : rester à la semaine de 4,5 jours ou revenir à la semaine de 4 jours.

Dans un second temps, une consultation des familles sous forme de vote se tiendra du samedi 18 au samedi 25 novembre.

Le maire Bernard Frachon indique que la communauté de communes Bresse haute Seille (CCBHS) demande de délibérer avant le 30 novembre : « L’inspection académique a fait comprendre que c’est le conseil d’école qui décide. La décision aura des conséquences financières pour la commune et il est important que nous fassions connaître notre position ».

Gilles Campy, adjoint en charge des questions scolaires, estime : « On ne va pas changer les rythmes à chaque fois qu’il y a un nouveau ministre. Les enfants, les parents et le personnel communal sont habitués à ce rythme de quatre jours et demi avec le mercredi matin ».

À l’unanimité, le conseil décide de conserver le rythme actuel.

Concrètement, la question sera de savoir si la ville conserve les rythmes scolaires actuels avec les nouvelles activités périscolaires où si elle revient à une semaine de quatre jours. Cette question sera tranchée entre le 13 et le 24 novembre. « La prise de décision sera rapide afin de laisser la possibilité aux parents et aux autres acteurs de s’organiser », souligne-t-elle.

En cas de retour aux quatre jours, une réflexion est déjà lancée.

Au SE-UNSA, en revanche, des tiraillements se font sentir entre la position nationale - le syndicat a soutenu la réforme des rythmes - et l'envie d'un retour à quatre jours qui « sur le terrain, suscite un certain engouement », admet Hervé Lalle, du SE-UNSA Paris.

The Goon a écrit:Si même le SE-UNSA le reconnait ...

L’enjeu de l’année scolaire en cours est clair, il s’agit pour la ville de faire le choix, pour la rentrée de septembre 2018, parmi trois scénarios : la semaine de cinq matinées d’école avec le samedi, la semaine de cinq matinées d’école avec le mercredi, ou la semaine de quatre matinées (donc sans le mercredi ni le samedi).

Bien que les concertations locales ne soient pas prévues, la mairie a souhaité associer les parents d'élèves à la réflexion afin d'aboutir au consensus le plus large possible.
C'est lors du conseil d'école organisé le 7 novembre dernier que les résultats du sondage ont été dévoilés. L'école de Pelleport conservera à l'unanimité sa semaine de 4,5 jours pour les prochaines années scolaires.

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La rentrée du mois de janvier se prépare dès maintenant à La Réunion. Pas moins de 18 communes veulent repasser à la semaine de 4 jours.

La semaine dernière, les familles des 1.300 élèves qui vivent sur le territoire ont eu à répondre à un questionnaire afin de connaître leur position par rapport aux rythmes scolaires et des activités périscolaires à compter de septembre 2018. Ils devaient ainsi se prononcer sur le passage à la semaine de quatre jours ou le maintien de celle de quatre jours et demi.
« Nous avons eu 70 % de réponses ce qui est énorme, constate Thierry Durand, élu référent en matière scolaire à l'intercommunalité. Il faut dire que les parents étaient très mobilisés par ce sujet qui a affolé les réseaux sociaux et a fait couler beaucoup de salive depuis juin dernier. »

Et Emmanuel Denis de poursuivre en regrettant la simplicité de la consultation municipale : « Vous avez lancé une consultation sur base d'une seule question : souhaitez-vous revenir à la semaine de 4 jours ? Je trouve dommage qu'on soit loin de l'esprit de la loi qui concernait surtout les apprentissages des enfants. » Pour l'élu du groupe « Tours à gauche », « Je comprends les économies qui peuvent être réalisées (ndlr : la ville de Tours finance les TAP à hauteur de 2 millions d'euros par an), mais il aurait été nécessaire de faire un vrai bilan indépendant en faisant travailler les universitaires par exemple, pour évaluer l’intérêt ou non de ces TAP ».

Sur la question des rythmes scolaires actuels, une majorité des familles a exprimé son mécontentement. Dans cette logique, de nombreux parents ne souhaitent donc pas le maintien des rythmes scolaires à 4,5 jours de classe par semaine. « Les familles estiment qu’ils engendrent une fatigue chez l’enfant et que le manque de contact avec les enseignants est regrettable, souligne le maire. Certains parents ont fait le choix de ne pas conduire leur enfant à l’école le mercredi matin. »

De plus une comparaison a été faite à partir de deux échantillons nationaux des évaluations CE2 de septembre 1993, l’un composé d’élèves scolarisés en semaine de 4 jours (durant au moins une année), l’autre composé d’élèves scolarisés 5 jours par semaine. (11)
Toutes choses étant égales par rapport aux caractéristiques individuelles, on constate un peu moins de 2 points sur 100 au profit des enfants à 4 j./ semaine : l’effet n’est pas statistiquement significatif.

Dans notre étude, une des seules contributions scientifiques sur l’impact de cette réforme, nous avons mis en évidence la relation qui existe entre la contrainte institutionnelle de l’absence d’école le mercredi et l’offre de travail des femmes. Nous présentons ici quelques faits empiriques afin de souligner que l’organisation du temps scolaire a des répercussions importantes sur l’allocation du temps de travail des femmes, ce qui n’est pas sans conséquence sur la persistance des inégalités femmes-hommes sur le marché du travail.