Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

Dans notre étude, une des seules contributions scientifiques sur l’impact de cette réforme, nous avons mis en évidence la relation qui existe entre la contrainte institutionnelle de l’absence d’école le mercredi et l’offre de travail des femmes. Nous présentons ici quelques faits empiriques afin de souligner que l’organisation du temps scolaire a des répercussions importantes sur l’allocation du temps de travail des femmes, ce qui n’est pas sans conséquence sur la persistance des inégalités femmes-hommes sur le marché du travail.

« Êtes-vous favorable au maintien des 4,5 jours d’école ou au retour à la semaine de 4 jours ? » Voilà la question centrale du sondage que la municipalité a distribué dans les cinq écoles publiques de Sablé, la semaine dernière. Les parents avaient jusqu’à jeudi pour y répondre.

Une pétition circule d’ailleurs, s’adressant au maire : "Vous avez fait le choix de garder les 4,5 jours d'école pour les enfants des écoles de Saint Denis. Ceci est votre choix, et non le nôtre, nous parents!"

Au cas où le retour à la semaine de quatre jours serait rejeté par les parents d’élèves, encore faudra-t-il arbitrer entre deux choix proposés. À savoir le maintien du rythme actuel, à raison de 3 heures d’ateliers périscolaires par semaine réparties en 3×1 heure pour les maternelles et 2×1 h 30 pour les élémentaires. Autre possibilité : le regroupement des ateliers périscolaires en 1×3 heure sur un après-midi, pour tous.

Par décret, publié fin juin 2017, le gouvernement a laissé aux maires le choix de décider du maintien de la semaine à 4,5 jours ou du retour à celle de 4 jours. Selon Andrée Castel, « M. Joulaud souhaite que toute l'intercommunalité adopte le même rythme. Cette harmonie nous facilitera la vie dans l'organisation de nos activités périscolaires. »

Une unité qui ne sera pas forcément possible car, dès la rentrée, le conseil municipal de Solesmes a voté pour le retour de la semaine de 4 jours.

Les parents d’enfants scolarisés à Montbéliard sont actuellement consultés par le biais de l’école et ont jusqu’à ce mercredi 22 novembre 2017 11h30 pour s’exprimer. La Mairie pourra ensuite décider et demander à l’Inspecteur d’Académie pour que le changement soit effectif en septembre 2018.

En octobre dernier, des parents d’élèves avaient manifesté leur souhait de changement pour le retour de la semaine de 4 jours à Montbéliard

Pour l'élue, la décision sera prise d'ici fin février. Avant cela, un questionnaire est soumis aux Conseils d'Ecole et un autre va l'être ces jours-ci aux familles. Une première étape avant la tenue de tables rondes dans les groupes scolaires de la ville avec les Conseils d'Ecoles. "La décision sera prise une fois que nous aurons eu tous ces retours. Pour l'instant on se rend compte qu'il n'y a aucune unanimité dans les volontés, d'un côté ou de l'autre" explique Aude Goblet.

Vous dites que le débat dure depuis 70 ans, comment se fait-il qu'il n'ait jamais été tranché ?

Je pensais qu'il l'était depuis 2012.
On avait fait un progrès énorme en reconnaissant à l'unanimité (communauté scientifique, élus, parents…) que la semaine de 4 jours et demi était adaptée à l'enfant.

Trois choix sont possibles : la semaine de 4 jours et le retour aux horaires précédant la réforme des rythmes scolaires (lundi, mardi, jeudi et vendredi de 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30) ; la semaine de 4 jours et demi avec le mercredi matin comme actuellement ou encore la semaine de 4 jours et demi avec le samedi matin au lieu du mercredi matin.

Cesson a mis en ligne un questionnaire avec des questions simples et concrètes, auxquelles les familles peuvent répondre jusqu’au 1er décembre.

«Nous avons décidé de rester à la semaine de quatre jours et demi» répond François Rebsamen. «Toutes les études montrent que les acquisitions sont plus difficiles sur 4 jours. Nous n'avons pas besoin de consultation : notre décision est de maintenir la semaine de quatre jours et demi pour ne pas tout déstabiliser. Ça a des implications sur beaucoup de choses, comme les transports, la restauration scolaire, etc. Et puis nous avons un Programme d'Education de Territoire, et les villes qui en ont un bénéficieront des aides pour une durée de trois ans. C'est garanti par le gouvernement».

Avant de prendre une décision, la Ville d’Arles donne la parole aux parents d’élèves. Alors, semaine de 4 jours (sans école le mercredi matin) ou semaine de 5 jours (avec école le mercredi matin) ?

"Outre les 43% des collectivités dont les écoles sont à quatre jours à la rentrée 2017, l'enquête montre que 40% des communes et 45% des intercommunalités ont d'ores et déjà envisagé les quatre jours à la rentrée 2018", écrit l'AMF.

La semaine de quatre jours devrait être majoritaire à la rentrée 2018 dans les écoles publiques, sous la pression notamment des parents et des enseignants, selon une enquête* de l'Association des maires de France (AMF) sur les rythmes scolaires diffusée mercredi.

La semaine de quatre jours devrait redevenir la norme, et de loin, à la rentrée 2018 dans les écoles publiques, sous la pression notamment des parents et des enseignants.

Guillaume Delbar a écrit:« Je suis favorable à un retour à la semaine des quatre jours l’année prochaine, écrivait-il. Le maintien de la semaine de quatre jours et demi nous permet de bénéficier d’une année pour que chacun puisse être consulté (…) afin de trouver la meilleure organisation dans l’intérêt de nos enfants pour la rentrée 2018-2019. »

XIII a écrit:Mais où sont donc l'UNSA, le SGEN et le SNUIPP pour défendre leur semaine à 5 jours d'affilés!!??

Peut-être devrait-on lancer une "alerte enlèvement"??

Cher(e)s Collègues

De nombreux directeurs ont appelé les élus du SE UNSA pour leur faire part de leur mécontentement sur la réunion "directeurs" organisée par la mairie.

Le sujet était les rythmes scolaires. Au bout de 2h30 de réunion, de nombreux collègues ne cachaient pas leur déception. Beaucoup sont partis avant la fin.

L'avis de la mairie est tranché, c'est son droit, mais cette réunion ne vaut pas concertation officielle ni représentation de l'avis des écoles.

Le SE-UNSA ne prend pas parti sur la réforme des rythmes, mais nous sommes fermes sur la méthode qui doit prévaloir.

1. Les directeurs sont invités à ces réunions, hors de leur temps de travail. La direction d'une école est une fonction de l'Education Nationale et non un service rendu à une mairie.

Par conséquent, ces moments personnels donnés par les directeurs au bénéfice des écoles et des élèves doivent être utiles.

Les parents sont actuellement reçus et lors de la réunion, il a été annoncé que les syndicats seraient également invités. C'est très bien, mais comment imaginer la présence des syndicats si l'avis de l'ensemble des collègues n'est pas recueilli en conseil d'école.

2. Sur la réforme des rythmes, le conseil d'école ne peut être tenu à l'écart des débats.
Nous ne devons pas accepter que le débat soit clos dans des réunions informelles, sans compte-rendu officiel, sans vote, ni représentants élus.
Si la mairie considère le sujet comme d'importance, elle doit porter la discussion en conseil d'école. Libre à elle d'organiser des réunions complémentaires, mais l'instance centrale de dialogue est le conseil d'école.
En amont, chacun fera son travail. Les parents élus consulteront leur base, la mairie défendra son point de vue et les enseignants pourront tous voter en leur âme et conscience.

Le SE-UNSA donne donc pour consigne aux directeurs de ne plus répondre à aucune sollicitation sur ce sujet si celui-ci n'est pas en lien avec le conseil d'école.

Au final:
Si les conseils d'écoles et la mairie partagent les mêmes positions, tant mieux.
Si les avis des conseils d'écoles et de la mairie divergent, alors ce sera à la mairie d'expliquer et d'assumer son choix.

Le SE-UNSA ne prend pas parti sur la réforme des rythmes

Jean-Michel Blanquer, intervenu au tout début de l’atelier, a justement évoqué cette question du « mercredi » et annoncé son souhait de muscler, d’un point de vue éducatif, les activités extra-scolaires, en accompagnant les communes dans cette montée en qualité à travers les fonds de la CAF et peut-être ceux de l’Etat. Même celles ayant choisi de revenir à 4 jours.

The Goon a écrit:

Le SE-UNSA ne prend pas parti sur la réforme des rythmes

Le SE-UNSA ne prend plus parti sur la réforme des rythmes serait moins hypocrite mais plus exact.

Le retour aux quatre jours a été poussé, selon l'enquête, par les parents (83 %), les conseils d'école (81 %) et les enseignants (71 %). Plus que le coût des anciennes activités périscolaires (53 %), la fatigue des enfants (72 %) est l'argument brandi pour le retour aux quatre jours. « En 2011, ce même argument était utilisé pour dire qu'il fallait passer à la semaine de quatre jours et demi, rappelle, avec ironie, Eric Charbonnier, expert éducation à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE.) On a vraiment l'impression que la France ne s'en sort pas avec les rythmes scolaires. »

A la rentrée 2017, 43 % des collectivités avaient déjà opté pour cette solution , alors même qu'ils avaient eu très peu de temps pour le faire. L'enquête montre que 40 % des communes et 45 % des intercommunalités restantes envisagent de revenir aux quatre jours pour la rentrée 2018.

The Goon a écrit:Rythmes scolaires : des communes en plein doute!

Jean-Michel Blanquer, intervenu au tout début de l’atelier, a justement évoqué cette question du « mercredi » et annoncé son souhait de muscler, d’un point de vue éducatif, les activités extra-scolaires, en accompagnant les communes dans cette montée en qualité à travers les fonds de la CAF et peut-être ceux de l’Etat. Même celles ayant choisi de revenir à 4 jours.

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