- CisilHabitué du forum
Juste un message de soutien : je ne suis pas au lycée, mes enfants ne sont plus lycéens depuis longtemps, mais je pense que tu as fait tout ce qui était possible, tu as donné les infos, argumenté auprès de la famille, relancé, contacté ceux qui pouvaient soutenir le choix d'orientation, bref, tu as fait ton boulot de PP avec professionnalisme.
A l'impossible nul n'est tenu. J'espère que tu nous donneras des nouvelles (et qu'elles seront bonnes !).
A l'impossible nul n'est tenu. J'espère que tu nous donneras des nouvelles (et qu'elles seront bonnes !).
- CathEnchanteur
Ce qui m'épate, moi, c'est de lire ici que l'orientation était le choix des familles.
Je croyais que c'était le choix de l'élève, éclairé par une bonne information et étayé par ses résultats scolaires.
Je croyais que c'était le choix de l'élève, éclairé par une bonne information et étayé par ses résultats scolaires.
- Philomène87Grand sage
Moi aussi, cela me met hors de moi de voir que certains jeunes ont encore aujourd'hui, leur avenir gâché par la décision des parents.
J'en ai connu, des parents, qui ont choisi la filière à la place de leur gosse, puis qui ont choisi ses études, au prétexte qu'il est mineur, limite qu'il "appartient" à ses parents... Cela me révoltait et heureusement que mes parents ne m'ont pas fait ça.
J'en ai connu, des parents, qui ont choisi la filière à la place de leur gosse, puis qui ont choisi ses études, au prétexte qu'il est mineur, limite qu'il "appartient" à ses parents... Cela me révoltait et heureusement que mes parents ne m'ont pas fait ça.
- pseudo-intelloSage
S'il ne devait y avoir qu'un élément clé, c'est que le môme a lui-même demandé au pro d'intervenir.
Qu'il trouve le cran pour le faire révèle un vrai besoin d'aide.
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- Pat BÉrudit
Dalva a écrit:Florine, je comprends à quel point ce doit être difficile pour toi et plus encore pour ce garçon. Voici donc deux remarques. La première pour faire passer la pilule et essayer de dédramatiser, la seconde au cas où il soit prêt à aller jusque là.
D'abord, non, ce n'est pas la «chronique d’une catastrophe annoncée». Il faut absolument que tu reprennes contact avec ton élève et que tu l'en persuades. Cette année de L1 ne sera pas celle qu'il espérait et sera même décevante, peut-être. Mais tu as confiance en lui, et il sera capable de raccrocher un autre cursus par son travail et on intelligence. Il y a toujours des passerelles. J'en ai tant d'exemples divers que je ne vais pas les développer. Il empruntera un autre chemin pour réaliser ce qu'il souhaite, ce sera peut-être un peu plus long que prévu, c'est tout.
Pour ma part, je rejoins Dalva : oui, c'est une histoire triste et compliquée, on a de la peine pour ce jeune homme. Et tu as fait ce que tu pouvais, le reste n'est plus de ton ressort.
Mais, non, ce n'est pas la fin du monde. Si la mère ne revient pas sur sa position, ce ne sera jamais qu'une porte qui se ferme pour lui ; mais d'autres s'ouvriront, il aura d'autres opportunités, il existe des passerelles, il est jeune, il a la vie devant lui !
Si il est obligé de renoncer à son voeu, il faudra l'aider à positiver, à trouver des voies de secours, à rebondir. Car oui, ce qu'il vit est destructeur, mais justement, il faut l'aider à ne pas se laisser détruire.
Pour faire comme d'autres, partir sur des témoignages, j'ai celui de mon conjoint : sa mère l'a obligé à faire des études de droit car c'était à côté de chez lui et qu'il y avait des débouchés. Quand on le connaît (soixante-huitard - tendance anar), on sait que le droit n'est absolument pas sa tasse de thé. Lui, il voulait être instit, il était pris à l'école normale d'instituteur, études payées et tout, et sa mère a refusé (je pense a posteriori que le côté laïc anti-clérical a pu jouer pour une catho fanatique). Bref. Il en a bavé, mais il a fait son droit, 3 ou 4 ans pour avoir une équivalence pour rejoindre l'université... puis il a tout plaqué, quitté le domicile familial, trouvé un boulot pour financer les études qu'il voulait à la fac, et il a fini prof d'histoire. La relation à sa mère est restée bizarre, mais il a du recul désormais, il ne s'est jamais brouillé définitivement avec elle, il en a pris son parti : sa mère est juste un cas désespéré au niveau psy.... (un cas intéressant à étudier, car sa propre histoire explique très bien ses dérives "castratrices" -propos du psy)
- HélipsProphète
Euh... si mon fils, mineur accessoirement au moment des résultats de Parcoursup, avait voulu faire une école de cinéma à 25000€ l'année, c'est bien la famille, son père et moi, qui aurions dit non. Le cinéma, ça ne me gêne pas, mais les frais de scolarité, c'est pas dans notre budget.Cath a écrit:Ce qui m'épate, moi, c'est de lire ici que l'orientation était le choix des familles.
Je croyais que c'était le choix de l'élève, éclairé par une bonne information et étayé par ses résultats scolaires.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- pseudo-intelloSage
Pat B a écrit:
Pour faire comme d'autres, partir sur des témoignages, j'ai celui de mon conjoint : sa mère l'a obligé à faire des études de droit car c'était à côté de chez lui et qu'il y avait des débouchés. Quand on le connaît (soixante-huitard - tendance anar), on sait que le droit n'est absolument pas sa tasse de thé. Lui, il voulait être instit, il était pris à l'école normale d'instituteur, études payées et tout, et sa mère a refusé (je pense a posteriori que le côté laïc anti-clérical a pu jouer pour une catho fanatique). Bref. Il en a bavé, mais il a fait son droit, 3 ou 4 ans pour avoir une équivalence pour rejoindre l'université... puis il a tout plaqué, quitté le domicile familial, trouvé un boulot pour financer les études qu'il voulait à la fac, et il a fini prof d'histoire. La relation à sa mère est restée bizarre, mais il a du recul désormais, il ne s'est jamais brouillé définitivement avec elle, il en a pris son parti : sa mère est juste un cas désespéré au niveau psy.... (un cas intéressant à étudier, car sa propre histoire explique très bien ses dérives "castratrices" -propos du psy)
Certaines passerelles existent, toutes n'existent pas, et parfois, d'ailleurs, même celles qui existent sont à sens unique.
Pour devenir prof, il fallait une licence et on pouvait s'inscrire au concours. La prépa, une fois que c'est non c'est non, et on entre difficilement dans certaines écoles sans être passé par là. Il existe d'autres écoles, mais une prépa prestigieuse et potentiellement la belle école qui va avec, sur un CV, y'a pas photo.
Hélips a écrit:Euh... si mon fils, mineur accessoirement au moment des résultats de Parcoursup, avait voulu faire une école de cinéma à 25000€ l'année, c'est bien la famille, son père et moi, qui aurions dit non. Le cinéma, ça ne me gêne pas, mais les frais de scolarité, c'est pas dans notre budget.Cath a écrit:Ce qui m'épate, moi, c'est de lire ici que l'orientation était le choix des familles.
Je croyais que c'était le choix de l'élève, éclairé par une bonne information et étayé par ses résultats scolaires.
Tu aurais eu des arguments à avancer : c'est super cher, les débouchés sont incertains... là, en fait, on te parle du cursus le plus "raisonnable" possible : des débouchés qui paient bien, une très belle prépa pour y parvenir, l'internat au prix très modique, surtout si on compte que le môme y est nourri (je ne sais pas quel est le budget courses de bouffe pour un ado de 18 ans sur 1 mois, mais rien que cette économie de courses rebouche de manière significative le trou dans le budget familial causé par l'internat).
ET le môme ne se voit opposer aucun argument de la part de la mère, ce qui est autre chose que "on ne peut malheureusement pas se le permettre" ou "je ne vais pas raquer pour des études aussi incertaines".
- CathEnchanteur
Mais dans ce cas le choix se serait invalidé de lui-même, faute de gros chèque.Hélips a écrit:Euh... si mon fils, mineur accessoirement au moment des résultats de Parcoursup, avait voulu faire une école de cinéma à 25000€ l'année, c'est bien la famille, son père et moi, qui aurions dit non. Le cinéma, ça ne me gêne pas, mais les frais de scolarité, c'est pas dans notre budget.Cath a écrit:Ce qui m'épate, moi, c'est de lire ici que l'orientation était le choix des familles.
Je croyais que c'était le choix de l'élève, éclairé par une bonne information et étayé par ses résultats scolaires.
- educjusJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
En cherchant autre chose, je suis tombée sur ce sujet.
Je ne suis pas personnel de l'éducation nationale donc je sais que je ne vais pas tarder à être exclue de ce forum.
Néanmoins je voulais intervenir sur ce que j'ai lu plus haut, notamment l’émancipation.
L'émancipation d'un mineur est demandée au juge des tutelles par les parents. En aucun cas le mineur ne peut lui même faire la saisine. Dans le cas de cet élève cette solution est de ce fait à exclure.
Par contre l'lève peut faire un courrier au juge des enfants ou selon là où il vit se rendre dans une permanence du service éducatif auprès du tribunal. Il explique sa situation et les raisons objectives du refus de sa mère. Le juge peut s'il estime la demande fondée et recevable déléguer une partie de l'autorité parentale à un tiers (service social ou éducatif) et ainsi permettre que l'élève soit inscrit dans la formation souhaitée.
Cela implique un "clash" avec la mère, mais si cette dernière est réellement toxique pur son fils, c'est peut-être le moment de tenter de remédier à cette situation.
Il peut se faire aider et épauler par un avocat.
En cherchant autre chose, je suis tombée sur ce sujet.
Je ne suis pas personnel de l'éducation nationale donc je sais que je ne vais pas tarder à être exclue de ce forum.
Néanmoins je voulais intervenir sur ce que j'ai lu plus haut, notamment l’émancipation.
L'émancipation d'un mineur est demandée au juge des tutelles par les parents. En aucun cas le mineur ne peut lui même faire la saisine. Dans le cas de cet élève cette solution est de ce fait à exclure.
Par contre l'lève peut faire un courrier au juge des enfants ou selon là où il vit se rendre dans une permanence du service éducatif auprès du tribunal. Il explique sa situation et les raisons objectives du refus de sa mère. Le juge peut s'il estime la demande fondée et recevable déléguer une partie de l'autorité parentale à un tiers (service social ou éducatif) et ainsi permettre que l'élève soit inscrit dans la formation souhaitée.
Cela implique un "clash" avec la mère, mais si cette dernière est réellement toxique pur son fils, c'est peut-être le moment de tenter de remédier à cette situation.
Il peut se faire aider et épauler par un avocat.
- SergeMédiateur
Merci en tout cas pour cet éclairage.
- HélipsProphète
Attention, on ne s'est pas compris : ce qui m'a fait réagir c'est "la famille n'a pas à choisir du tout". Ben si. Parce que même avec une orientation "pas chère", genre en fac, ça pèse sur le budget de la famille. Mais je ne défends pas non plus le "le choix appartient aux seuls parents, et le principal intéressé la ferme", bien sûr. Dans le cas spécifique présenté, bien sûr que c'est normal de défendre le choix du bachelier.pseudo-intello a écrit:Hélips a écrit:Euh... si mon fils, mineur accessoirement au moment des résultats de Parcoursup, avait voulu faire une école de cinéma à 25000€ l'année, c'est bien la famille, son père et moi, qui aurions dit non. Le cinéma, ça ne me gêne pas, mais les frais de scolarité, c'est pas dans notre budget.Cath a écrit:Ce qui m'épate, moi, c'est de lire ici que l'orientation était le choix des familles.
Je croyais que c'était le choix de l'élève, éclairé par une bonne information et étayé par ses résultats scolaires.
Tu aurais eu des arguments à avancer : c'est super cher, les débouchés sont incertains... là, en fait, on te parle du cursus le plus "raisonnable" possible : des débouchés qui paient bien, une très belle prépa pour y parvenir, l'internat au prix très modique, surtout si on compte que le môme y est nourri (je ne sais pas quel est le budget courses de bouffe pour un ado de 18 ans sur 1 mois, mais rien que cette économie de courses rebouche de manière significative le trou dans le budget familial causé par l'internat).
ET le môme ne se voit opposer aucun argument de la part de la mère, ce qui est autre chose que "on ne peut malheureusement pas se le permettre" ou "je ne vais pas raquer pour des études aussi incertaines".
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- DalvaVénérable
Comme on ne sait pas du tout qui intervient, l'éclairage est sympathique, mais je doute que les cas dont je parlais plus haut se soient émancipés en raison d'une demande de leurs parents.educjus a écrit:Bonjour,
En cherchant autre chose, je suis tombée sur ce sujet.
Je ne suis pas personnel de l'éducation nationale donc je sais que je ne vais pas tarder à être exclue de ce forum.
Néanmoins je voulais intervenir sur ce que j'ai lu plus haut, notamment l’émancipation.
L'émancipation d'un mineur est demandée au juge des tutelles par les parents. En aucun cas le mineur ne peut lui même faire la saisine. Dans le cas de cet élève cette solution est de ce fait à exclure.
Par contre l'lève peut faire un courrier au juge des enfants ou selon là où il vit se rendre dans une permanence du service éducatif auprès du tribunal. Il explique sa situation et les raisons objectives du refus de sa mère. Le juge peut s'il estime la demande fondée et recevable déléguer une partie de l'autorité parentale à un tiers (service social ou éducatif) et ainsi permettre que l'élève soit inscrit dans la formation souhaitée.
Cela implique un "clash" avec la mère, mais si cette dernière est réellement toxique pur son fils, c'est peut-être le moment de tenter de remédier à cette situation.
Il peut se faire aider et épauler par un avocat.
Un jeune peut donc (je ne sais pas comment, c'est vrai) trouver le moyen d'être émancipé quand c'est sa volonté (et non celle de ses parents). Cela passe nécessairement par le juridique, peut-être qu'au bout du compte on obtient une signature des parents disant qu'ils demandent l'émancipation de leur enfant (je ne sais pas) mais la démarche part bien de l'enfant.
Le recours au service éducatif auprès du tribunal est une étape moins violente et particulièrement intéressante.
- educjusJe viens de m'inscrire !
Je ne sais pas citer les messages mais je réponds à Dalva. L'éclairage vient d'une personne (moi) qui travaille depuis presque 30 ans dans les services éducatifs auprès du tribunal pour enfants !
Et je confirme que les seuls parents peuvent faire la demande d'émancipation. Ils peuvent le faire à la demande de l'enfant certes, mais il est nécessaire qu'ils soient d'accord.
Et je confirme que les seuls parents peuvent faire la demande d'émancipation. Ils peuvent le faire à la demande de l'enfant certes, mais il est nécessaire qu'ils soient d'accord.
- RendashBon génie
En effet, "L'émancipation de l'enfant peut être demandée ensemble par ses 2 parents. Elle peut aussi être demandée par un seul des 2 parents [...]. Le mineur ne peut pas saisir lui-même le juge, mais il est obligatoirement entendu par lui. "
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- pseudo-intelloSage
Hélips a écrit:Attention, on ne s'est pas compris : ce qui m'a fait réagir c'est "la famille n'a pas à choisir du tout". Ben si. Parce que même avec une orientation "pas chère", genre en fac, ça pèse sur le budget de la famille. Mais je ne défends pas non plus le "le choix appartient aux seuls parents, et le principal intéressé la ferme", bien sûr. Dans le cas spécifique présenté, bien sûr que c'est normal de défendre le choix du bachelier.pseudo-intello a écrit:Hélips a écrit:Euh... si mon fils, mineur accessoirement au moment des résultats de Parcoursup, avait voulu faire une école de cinéma à 25000€ l'année, c'est bien la famille, son père et moi, qui aurions dit non. Le cinéma, ça ne me gêne pas, mais les frais de scolarité, c'est pas dans notre budget.Cath a écrit:Ce qui m'épate, moi, c'est de lire ici que l'orientation était le choix des familles.
Je croyais que c'était le choix de l'élève, éclairé par une bonne information et étayé par ses résultats scolaires.
Tu aurais eu des arguments à avancer : c'est super cher, les débouchés sont incertains... là, en fait, on te parle du cursus le plus "raisonnable" possible : des débouchés qui paient bien, une très belle prépa pour y parvenir, l'internat au prix très modique, surtout si on compte que le môme y est nourri (je ne sais pas quel est le budget courses de bouffe pour un ado de 18 ans sur 1 mois, mais rien que cette économie de courses rebouche de manière significative le trou dans le budget familial causé par l'internat).
ET le môme ne se voit opposer aucun argument de la part de la mère, ce qui est autre chose que "on ne peut malheureusement pas se le permettre" ou "je ne vais pas raquer pour des études aussi incertaines".
Je pense que si Florine assène avec autant d'assurance que ce n'est pas le budget qui cloche dans cette famille, peut partir sur le principe qu'on lui fait confiance (parfois, on connaît bien certains élèves, parce qu'on les entend parler, ou qu'ils nous parlent, ou qu'on voit des signes qui ne trompent pas) ; d’ailleurs, encore une fois, si un parent d'ado sait estimer le budget courses alimentaires dévolu à son fiston tous les mois, et qu'on défalque ça du prix de l'internat, il ne reste pas forcément grand chose...
Le refus sans motif, c'est très violent, et si le môme en vient à demander personnellement de l'aide au provo, c'est qu'il ressent très vivement le besoin d'être épaulé.
Moi aussi, si mon môme me demande de faire une école à 25 000 balles l'année, de ciné qui plus est, je vais lui répondre "OK, mon chéri, avec quel argent ?" parce que 1- ce n'est pas dans mes moyens 2- même si ça l'était, je m'investirais pas dans une formation aussi incertaine.
Si j'avais un enfant particulièrement peu autonome qui voulait partir en prépa sans internat au bout de la France, je ne sais pas si j''opposerais un non ferme et définitif, mais dans tous les cas, je lui présenterais des preuves objectives de son manque d'autonomie. Bref. Là, le gamin, sa mè-re lui dit que non parce que. Que non tout court.
- CleroliDoyen
Florine, quel choix a finalement fait ton élève ?
- RaptorWillNiveau 9
J'allais poser la même question, nous sommes nombreux à vouloir connaître la réponse sur ce forum
_________________
"Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple, et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature, et cet homme, ce sera moi. " Rousseau
- zigmag17Empereur
Oui nous sommes
- nicole 86Expert spécialisé
Le forum semble de nouveau fonctionner aussi j'ose faire remonter ce post.
- ProvenceEnchanteur
Cleroli a écrit:Florine, quel choix a finalement fait ton élève ?
Je fais remonter la question.
- User10247Niveau 8
Désolée, je n'avais pas vu que le topic a été exhumé.
Je vous remercie de prendre des nouvelles, c'est sympathique.
Quelques soucis personnels m'ont obligée à prendre un peu de distance avec le travail. Le co-PP qui assuré l'intérim pendant ma "pause" m'a expliqué que le CDE a contacté les parents pour essayer d'en savoir un peu plus sur l'origine du refus.
La mère n'a pas plus étayé son refus que la dernière fois, mais elle s'est montrée moins hostile aux arguments du CDE (qui étaient peu ou prou les mêmes que les nôtres)... cela augurait quelque chose de positif puisque quelques jours après, il a accepté son voeu !!
Nous avons su plus tard, qu'elle a changé d'avis grâce à l'intervention d'un parent d'élève de l'APE du lycée Saint-Louis (nous lui avions transmis les coordonnées par l'intermédiaire de son fils). Visiblement, il a su trouver les mots pour la convaincre.
Cette histoire a trouvé un dénouement heureux, et j'en suis très satisfaite mais aussi très surprise. J'ignore quels éléments ont infléchi sa position, mais l'essentiel c'est que mon élève puisse suivre la voie qu'il a choisie.
Encore désolée de ne pas être repassée par là, j'ai tenu informés les forumeurs qui ont eu la délicatesse de me contacter en MP (vu les derniers échanges que nous avions eus sur ce topic, je ne voulais pas jeter de l'huile sur le feu, j'ai donc décidé de partir quelques temps histoire de régler mes petits problèmes personnels et prendre du recul par rapport à tout ça).
Et bien évidemment, merci à tous : pour votre soutien indéfectible, que ce soit par MP ou sur ce topic. Pour vos remarques constructives qui nous ont aidés à y voir plus clair et à affiner notre réflexion. Certains échanges ont été un peu houleux, c'est vrai mais cela témoigne simplement de la ferveur avec laquelle on participe aux sujets qui nous tiennent à coeur. Je préfère ça, à l'indifférence.
Je vous remercie de prendre des nouvelles, c'est sympathique.
Quelques soucis personnels m'ont obligée à prendre un peu de distance avec le travail. Le co-PP qui assuré l'intérim pendant ma "pause" m'a expliqué que le CDE a contacté les parents pour essayer d'en savoir un peu plus sur l'origine du refus.
La mère n'a pas plus étayé son refus que la dernière fois, mais elle s'est montrée moins hostile aux arguments du CDE (qui étaient peu ou prou les mêmes que les nôtres)... cela augurait quelque chose de positif puisque quelques jours après, il a accepté son voeu !!
Nous avons su plus tard, qu'elle a changé d'avis grâce à l'intervention d'un parent d'élève de l'APE du lycée Saint-Louis (nous lui avions transmis les coordonnées par l'intermédiaire de son fils). Visiblement, il a su trouver les mots pour la convaincre.
Cette histoire a trouvé un dénouement heureux, et j'en suis très satisfaite mais aussi très surprise. J'ignore quels éléments ont infléchi sa position, mais l'essentiel c'est que mon élève puisse suivre la voie qu'il a choisie.
Encore désolée de ne pas être repassée par là, j'ai tenu informés les forumeurs qui ont eu la délicatesse de me contacter en MP (vu les derniers échanges que nous avions eus sur ce topic, je ne voulais pas jeter de l'huile sur le feu, j'ai donc décidé de partir quelques temps histoire de régler mes petits problèmes personnels et prendre du recul par rapport à tout ça).
Et bien évidemment, merci à tous : pour votre soutien indéfectible, que ce soit par MP ou sur ce topic. Pour vos remarques constructives qui nous ont aidés à y voir plus clair et à affiner notre réflexion. Certains échanges ont été un peu houleux, c'est vrai mais cela témoigne simplement de la ferveur avec laquelle on participe aux sujets qui nous tiennent à coeur. Je préfère ça, à l'indifférence.
- AnnaElissaNiveau 5
Je suis très contente que ton élève ait pu valider auprès de sa mère le choix qu'il avait fait.
Merci d'avoir donné cette bonne nouvelle!
Merci d'avoir donné cette bonne nouvelle!
- RaptorWillNiveau 9
Espérons que tout cela ne détruise pas la famille et la relation mère-fils
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"Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple, et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature, et cet homme, ce sera moi. " Rousseau
- piescoModérateur
Belle issue, dans l'apaissement familial.
Bravo à tous ceux qui ont contribué à ce que ce jeune homme puisse suivre la voie qu'il a choisie.
Bravo à tous ceux qui ont contribué à ce que ce jeune homme puisse suivre la voie qu'il a choisie.
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Nos han quitado tanto, nos quitaron el miedo.
https://www.youtube.com/watch?v=oeU7rb-dBow&t=277s
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Merci de nous avoir appris cette issue heureuse. J'avais raconté cette histoire à mes fils (en prépa, moins prestigieuses), et ils étaient indignés que la mère s'oppose ainsi alors qu'il avait décroché cette place, c'était tellement absurde. Je salue aussi la manière dont tu as aidé cet élève, ton implication Florine.
_________________
Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- CathEnchanteur
Bonne nouvelle !
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