Re: Point d'indice des fonctionnaires : le gouvernement a tranché

En même temps il y a le Ségur de la Santé ! Ils vont tellement donner aux hôpitaux qu'ils ne peuvent pas donner à tout le monde ! Franchement, un peu de sacrifice pour la santé ! Razz

Depuis quand ce point d'indice est gelé concrètement ? Ils disent 10 ans dans l'article mais c'est antérieur, non ?

Tiberius a écrit:Il ne faut pas se battre pour le point d'indice mais pour une prime nous permettant d'avoir un salaire comparable aux autres fonctionnaires de catégorie A.
Primes que d'autres fonctionnaires ont obtenu.

Ah mais surtout pas, il ne faut pas demander des primes, il faut des revalorisations des grilles salariales.
Les primes, ça va, ça vient et ça implique souvent du travail ou des responsabilités supplémentaires.

Poupoutch a écrit:Ah mais surtout pas, il ne faut pas demander des primes, il faut des revalorisations des grilles salariales.
Les primes, ça va, ça vient et ça implique souvent du travail ou des responsabilités supplémentaires.

Oui, autant pour moi.
Il faut revaloriser les grilles indiciaires de l'Education Nationale.

Volo' a écrit:En même temps il y a le Ségur de la Santé ! Ils vont tellement donner aux hôpitaux qu'ils ne peuvent pas donner à tout le monde ! Franchement, un peu de sacrifice pour la santé !

Depuis quand ce point d'indice est gelé concrètement ? Ils disent 10 ans dans l'article mais c'est antérieur, non ?

Point d'indice des fonctionnaires : le gouvernement a tranché - Page 2 Evolut12

Point d'indice des fonctionnaires : le gouvernement a tranché - Page 2 Point_10

VicomteDeValmont a écrit:

Volo' a écrit:En même temps il y a le Ségur de la Santé ! Ils vont tellement donner aux hôpitaux qu'ils ne peuvent pas donner à tout le monde ! Franchement, un peu de sacrifice pour la santé !

Depuis quand ce point d'indice est gelé concrètement ? Ils disent 10 ans dans l'article mais c'est antérieur, non ?

Merci Vicomte, je crois que tu avais déjà déposé ces informations sur un topic, en plus. Je vais les enregistrer ce sera plus sûr.

"Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques"

Donc ministre de l'enfilade la fonction publique.

Si le point d'indice reste donc pour l'instant une nouvelle fois gelé, l'exécutif entend toutefois faire un effort vis-à-vis des agents qui risquent de subir de plein fouet la crise du coronavirus, autrement dit ces agents contractuels qui oeuvrent principalement sur les contrats courts.

Ah bon, pourquoi victimes du Covid ? Surtout victimes du fait que le gouvernement a déclaré qu'il fallait développer les contrats de contractualisation.... Donc, les titulaires, poubelle pour les augmentations et les contrats courts multipliés qui font pleurer dans les chaumières.

"Aussi, Amélie de Montchalin a-t-elle confirmé qu'il y aurait bien une prime de précarité qui concernera les agents dont la durée du contrat est inférieure ou égale à un an"

Pleurons dans les chaumières, maudissons les titulaires bien trop payés.
Ministre, c'est un contrat précaire au fait ?

Tiberius a écrit:

Poupoutch a écrit:Ah mais surtout pas, il ne faut pas demander des primes, il faut des revalorisations des grilles salariales.
Les primes, ça va, ça vient et ça implique souvent du travail ou des responsabilités supplémentaires.

Oui, autant pour moi.
Il faut revaloriser les grilles indiciaires de l'Education Nationale.

Ben non, puisque ces grilles indiciaires sont celles que nous avons en commun avec nos homologues de catégorie A. C'est l'indemnité fixe de l'ISOE qu'il faut porter à 1000 euros pour espérer enfin un traitement à hauteur de notre recrutement et de nos responsabilités, et en finir avec le régime indemnitaire le plus bas de toute la FP : 100 euros mensuels, qui dit moins ?
Et les primes qui vont et viennent au fil des girouettes, on a déjà : hse et hsa, avec du travail en plus moins payé qu'en heures ordinaires. C'est bien simple, sur tous les tableaux on se fait joyeusement avoir.

Les contractuels devraient, à partir du 1er janvier, bénéficier d'une prime de précarité de 10%.
En Île-de-France, les contractuels (bac+5 et bac+4) sont déjà mieux payés que les titulaires, l'écart va donc continuer à se creuser..

Surprise totale après un suspense insoutenable. Le gel du point d'indice est une arme de destruction dirigée essentiellement contre les enseignants, en raison de leur nombre et de la volonté d'en finir avec leur statut. En effet sans indemnités fixes , ils constituent la meilleure source d'économie. Dans d'autres corps , dont l'Etat estime avoir plus besoin et qui sont plus revendicatifs, il y a des moyens de compenser la désindexation/gel du point d"'indice. Réduction du nombre d'échelons de la grille indiciaire (= progresion globale plus rapide), ajout d'un grade, indemnités statutaires, cylindrage du second grade ainsi plus accessible, ajout d'échelons fonctionnels ou hors-échelle etc. Pas forcément besoin d'aller chercher hors EN : voir les avantages concédés aux CDE (fusion des deux classes), aux IEN, aux DASEN etc.

Cette situation me fait penser à la scène entre Z et Marsellus Wallace ....

Lefteris a écrit:Surprise totale après un suspense insoutenable. Le gel du point d'indice est une arme de destruction dirigée essentiellement contre les enseignants, en raison de leur nombre et de la volonté d'en finir avec leur statut. En effet sans indemnités fixes , ils constituent la meilleure source d'économie. Dans d'autres corps , dont l'Etat estime avoir plus besoin et qui sont plus revendicatifs, il y a des moyens de compenser la désindexation/gel du point d"'indice. Réduction du nombre d'échelons de la grille indiciaire (= progresion globale plus rapide), ajout d'un grade, indemnités statutaires, cylindrage du second grade ainsi plus accessible, ajout d'échelons fonctionnels ou hors-échelle etc. Pas forcément besoin d'aller chercher hors EN : voir les avantages concédés aux CDE (fusion des deux classes), aux IEN, aux DASEN etc.

Tu as tout résumé, encore une fois ! Quant à ce que j'ai mis en gras dans ton post, ça rappelle douloureusement le cocufiage : dur à vivre, encore plus dur de l'admettre...

VicomteDeValmont a écrit:Les contractuels devraient, à partir du 1er janvier, bénéficier d'une prime de précarité de 10%.
En Île-de-France, les contractuels (bac+5 et bac+4) sont déjà mieux payés que les titulaires, l'écart va donc continuer à se creuser..

NON ?????

La technostructure, elle, s'en sort toujours très bien avec ses primes conséquentes...

Jacq a écrit:

VicomteDeValmont a écrit:Les contractuels devraient, à partir du 1er janvier, bénéficier d'une prime de précarité de 10%.
En Île-de-France, les contractuels (bac+5 et bac+4) sont déjà mieux payés que les titulaires, l'écart va donc continuer à se creuser..

NON ?????

Je connais des contractuels parisiens extrêmement mal payés.
Quid ?

En plus exactement comme l'an dernier (formation hors temps scolaire), ça tombe en plein coeur de l'été...

J'ai la nausée...

Dernier vrai avantage: sécurité de l'emploi pour les titulaires.

Ca suppose que les contractuels soient employés de façon continue :

Point d'indice des fonctionnaires : le gouvernement a tranché - Page 2 Captu104

Point d'indice des fonctionnaires : le gouvernement a tranché - Page 2 Captu105

Tiberius a écrit:Il ne faut pas se battre pour le point d'indice mais pour une prime nous permettant d'avoir un salaire comparable aux autres fonctionnaires de catégorie A.
Primes que d'autres fonctionnaires ont obtenu.

Exact. On s'en fiche du point car c'est par d'autres mécanismes que les autres nous enterrent.

HORA a écrit:

Lefteris a écrit:Surprise totale après un suspense insoutenable. Le gel du point d'indice est une arme de destruction dirigée essentiellement contre les enseignants, en raison de leur nombre et de la volonté d'en finir avec leur statut. En effet sans indemnités fixes , ils constituent la meilleure source d'économie. Dans d'autres corps , dont l'Etat estime avoir plus besoin et qui sont plus revendicatifs, il y a des moyens de compenser la désindexation/gel du point d"'indice. Réduction du nombre d'échelons de la grille indiciaire (= progresion globale plus rapide), ajout d'un grade, indemnités statutaires, cylindrage du second grade ainsi plus accessible, ajout d'échelons fonctionnels ou hors-échelle etc. Pas forcément besoin d'aller chercher hors EN : voir les avantages concédés aux CDE (fusion des deux classes), aux IEN, aux DASEN etc.

Tu as tout résumé, encore une fois ! Quant à ce que j'ai mis en gras dans ton post, ça rappelle douloureusement le cocufiage : dur à vivre, encore plus dur de l'admettre...

Ajoutons que tout ça fait d'une pierre plusieurs coups : accélération de la "transformation" du métier (traduire "destruction") en passant par la casse du statut (comme dans tout ce qui a été détruit : ouvriers d'Etat, Poste et Télécoms, équipement économie immédiate ; économies à venir pour la réforme des retraites.
Mais bon, comme dans la Bible, on paie collectivement les nez en l'air en SDP : "Haaann PPCR c'st quoi ?" . 'La réforme, ça va faire quoi?" . "Les échelons et les indices c'est pas pareil ?" . "Je fais pas grève, parce que c'est le jour où on fait ce truc super important pour mon projet". Je peux continuer la litanie des ces attitudes et propos de crétins irresponsables , qui vont du "métier pas comme autres " aux "yeux qui brillent" qui expliquent en grande partie pourquoi l'EN et les enseignants en sont là où ils sont.

C'est à celui qui se fait pousser / gueule le plus fort.
Bon, si on n'est pas trop moche, on peut faire call girl ou call boy pour avoir de l'argent.

Je suis venu pour commenter.
J'ai hésité à mettre une blague.
J'ai hésité à mettre un truc hors charte.

Finalement je vais faire comme Rogue : m'en aller sans rien dire.

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Tiberius a écrit:

Poupoutch a écrit:Ah mais surtout pas, il ne faut pas demander des primes, il faut des revalorisations des grilles salariales.
Les primes, ça va, ça vient et ça implique souvent du travail ou des responsabilités supplémentaires.

Oui, autant pour moi.
Il faut revaloriser les grilles indiciaires de l'Education Nationale.

Les fonctionnaires des impôts ont tellement de primes que leur salaire net est supérieur au brut. Visiblement, ils ne se réveillent pas le matin en flippant à l'idée que leurs primes soient supprimées. Parce qu'elles ne le sont pas. C'est du salaire déguisé.

Nous sommes bien trop nombreux pour avoir tous des primes qui ne soient pas soumises à conditions.
Et les fonctionnaires des impôts ne bossent certainement pas 15 ou 18h/semaine (inutile de relancer le débat des heures effectives de travail, le fait est que l'attribution de primes serait plus ou moins toujours coordonné à une augmentation de notre temps effectif dans les établissements. Une révision des grilles, elle, ne nécessite pas de toucher à un des rares avantages de notre profession.

Citation de l'article : "Aussi, Amélie de Montchalin a-t-elle confirmé qu'il y aurait bien une prime de précarité qui concernera les agents dont la durée du contrat est inférieure ou égale à un an, précise Acteurs Publics. Cette prime devra être versée par tous les employeurs publics pour les contrats qui seront conclus dès le 1er janvier prochain."

Donc si on est contractuel, et qu'on a un contrat à l'année entre le 1/09 et le 31/08, on n'est pas éligible pour cette prime de précarité à 1000 euros, car le contrat n'a pas été conclu le 1er janvier. C'est n'importe quoi.
Bientôt les profs seront payés au SMIC !

Lefteris a écrit:

HORA a écrit:

Lefteris a écrit:Surprise totale après un suspense insoutenable. Le gel du point d'indice est une arme de destruction dirigée essentiellement contre les enseignants, en raison de leur nombre et de la volonté d'en finir avec leur statut. En effet sans indemnités fixes , ils constituent la meilleure source d'économie. Dans d'autres corps , dont l'Etat estime avoir plus besoin et qui sont plus revendicatifs, il y a des moyens de compenser la désindexation/gel du point d"'indice. Réduction du nombre d'échelons de la grille indiciaire (= progresion globale plus rapide), ajout d'un grade, indemnités statutaires, cylindrage du second grade ainsi plus accessible, ajout d'échelons fonctionnels ou hors-échelle etc. Pas forcément besoin d'aller chercher hors EN : voir les avantages concédés aux CDE (fusion des deux classes), aux IEN, aux DASEN etc.

Tu as tout résumé, encore une fois ! Quant à ce que j'ai mis en gras dans ton post, ça rappelle douloureusement le cocufiage : dur à vivre, encore plus dur de l'admettre...

Ajoutons que tout ça fait d'une pierre plusieurs coups : accélération de la "transformation" du métier (traduire "destruction") en passant par la casse du statut (comme dans tout ce qui a été détruit : ouvriers d'Etat, Poste et Télécoms, équipement économie immédiate ; économies à venir pour la réforme des retraites.
Mais bon, comme dans la Bible, on paie collectivement les nez en l'air en SDP : "Haaann PPCR c'st quoi ?" . 'La réforme, ça va faire quoi?" . "Les échelons et les indices c'est pas pareil ?" . "Je fais pas grève, parce que c'est le jour où on fait ce truc super important pour mon projet". Je peux continuer la litanie des ces attitudes et propos de crétins irresponsables , qui vont du "métier pas comme autres " aux "yeux qui brillent" qui expliquent en grande partie pourquoi l'EN et les enseignants en sont là où ils sont.

A quoi il faut rajouter la non syndicalisation du corps voire l'anti-syndicalisme des professeurs.
Ce n'était pas du tout le cas il y a 50 ans.

Daphné a écrit:
A quoi il faut rajouter la non syndicalisation du corps voire l'anti-syndicalisme des professeurs.
Ce n'était pas du tout le cas il y a 50 ans.

Non syndicalisation, oui c'est certain, anti-syndicalisme, non, c'est exagéré, c'est davantage un désintérêt pour tout ce qui est politique au sens général.

Cleroli a écrit:

Daphné a écrit:
A quoi il faut rajouter la non syndicalisation du corps voire l'anti-syndicalisme des professeurs.
Ce n'était pas du tout le cas il y a 50 ans.

Non syndicalisation, oui c'est certain, anti-syndicalisme, non, c'est exagéré, c'est davantage un désintérêt pour tout ce qui est politique au sens général.

Non non, je persiste et signe, il y a aussi, pas de la part de tout le monde bien sûr, un l'anti-syndicalisme très net.