Réforme et calendrier formation continue

Non, c'est sûr que ce n'est pas intéressant. Autant se former tout seul avec des ressources qu'on aura choisies soi même. S'il n'y a pas de vrais échanges avec les collègues ça n'a aucun intérêt.

Clecle78 a écrit:Exactement. Mais cette personne a toujours eu le doigt sur la couture du pantalon et le pire est toujours certain, venant de sa part.

C'est un chef carriériste, qu'il se débrouille donc.

Les chefs ne sont pas tous empressés de la sorte. Quand ils ne sont pas spécialement carriéristes, ils sont beaucoup moins empressés.

Je reçois un mail pour me pré inscrire à une formation disciplinaire qui m'intéresse.

J'allais saisir ma pré inscription, c'est sur 3 jours d'affilée. Et puis au dernier moment j'ai la présence d'esprit de vérifier si les 8, 9 et 10 avril ce n'est pas durant les vacances scolaires...

Bingo. Adios la formation : aller simple pour la corbeille. Ça va être la première année sans que je me forme.

Bravo Attal & Macron.

Mon IPR de Lettres m'a indiqué, la semaine dernière, qu'il refusait catégoriquement de programmer des formations, sous quelque forme que ce soit, après 17h ou pendant les vacances.
Résultats : alors qu'on a toujours eu un PAF vraiment riche et intéressant, la formation continue risque d'être étique en Lettres cette années.
Mais au moins est-il raccord avec ses convictions et son opposition à ce bouzin.

henriette a écrit:Mon IPR de Lettres m'a indiqué, la semaine dernière, qu'il refusait catégoriquement de programmer des formations, sous quelque forme que ce soit, après 17h ou pendant les vacances.
Résultats : alors qu'on a toujours eu un PAF vraiment riche et intéressant, la formation continue risque d'être étique en Lettres cette années.
Mais au moins est-il raccord avec ses convictions et son opposition à ce bouzin.

Peu importe : lorsque l'indifférenciation des corps (disparition des IG dans un corps interministériel, etc.) aura atteint les IPR, ton "IPR de Lettres" sera un "inspecteur de l'État" avec une lettre de mission qui ne risquera pas un "refus catégorique" de ce type...

On peut saluer les initiatives et les prises de position de certains IPR et IG. C’est une grogne qui ne sera peut-être pas si négligeable.

valle a écrit:

henriette a écrit:Mon IPR de Lettres m'a indiqué, la semaine dernière, qu'il refusait catégoriquement de programmer des formations, sous quelque forme que ce soit, après 17h ou pendant les vacances.
Résultats : alors qu'on a toujours eu un PAF vraiment riche et intéressant, la formation continue risque d'être étique en Lettres cette années.
Mais au moins est-il raccord avec ses convictions et son opposition à ce bouzin.

Peu importe : lorsque l'indifférenciation des corps (disparition des IG dans un corps interministériel, etc.) aura atteint les IPR, ton "IPR de Lettres" sera un "inspecteur de l'État" avec une lettre de mission qui ne risquera pas un "refus catégorique" de ce type...

Je ne vois absolument pas ce qui te permet de dire cela de quelqu'un que tu ne connais pas.

Et en attendant, son refus de cautionner cette nouvelle orientation est tout sauf symbolique, et sera très visible. Je trouve pour ma part que c'est tout à son honneur.

henriette a écrit:

valle a écrit:

henriette a écrit:Mon IPR de Lettres m'a indiqué, la semaine dernière, qu'il refusait catégoriquement de programmer des formations, sous quelque forme que ce soit, après 17h ou pendant les vacances.
Résultats : alors qu'on a toujours eu un PAF vraiment riche et intéressant, la formation continue risque d'être étique en Lettres cette années.
Mais au moins est-il raccord avec ses convictions et son opposition à ce bouzin.

Peu importe : lorsque l'indifférenciation des corps (disparition des IG dans un corps interministériel, etc.) aura atteint les IPR, ton "IPR de Lettres" sera un "inspecteur de l'État" avec une lettre de mission qui ne risquera pas un "refus catégorique" de ce type...

Je ne vois absolument pas ce qui te permet de dire cela de quelqu'un que tu ne connais pas.

Et en attendant, son refus de cautionner cette nouvelle orientation est tout sauf symbolique, et sera très visible. Je trouve pour ma part que c'est tout à son honneur.

Je ne parle pas de ce même IPR de lettres, mais de la figure de l'IPR. Et, bon, dans mon cas hypothétique (j'avoue que je ne sais pas si le corps des IPR sera mis en extinction ou si son fonctionnement sera remanié), c'est évident que ça fonctionne plutôt comme ça (c'est fait pour).
Mais je pense qui tu l'avais compris, puisque tu rajoutes "en attendant".

valle a écrit:

henriette a écrit:

valle a écrit:

henriette a écrit:Mon IPR de Lettres m'a indiqué, la semaine dernière, qu'il refusait catégoriquement de programmer des formations, sous quelque forme que ce soit, après 17h ou pendant les vacances.
Résultats : alors qu'on a toujours eu un PAF vraiment riche et intéressant, la formation continue risque d'être étique en Lettres cette années.
Mais au moins est-il raccord avec ses convictions et son opposition à ce bouzin.

Peu importe : lorsque l'indifférenciation des corps (disparition des IG dans un corps interministériel, etc.) aura atteint les IPR, ton "IPR de Lettres" sera un "inspecteur de l'État" avec une lettre de mission qui ne risquera pas un "refus catégorique" de ce type...

Je ne vois absolument pas ce qui te permet de dire cela de quelqu'un que tu ne connais pas.

Et en attendant, son refus de cautionner cette nouvelle orientation est tout sauf symbolique, et sera très visible. Je trouve pour ma part que c'est tout à son honneur.

Je ne parle pas de ce même IPR de lettres, mais de la figure de l'IPR. Et, bon, dans mon cas hypothétique (j'avoue que je ne sais pas si le corps des IPR sera mis en extinction ou si son fonctionnement sera remanié), c'est évident que ça fonctionne plutôt comme ça (c'est fait pour).
Mais je pense qui tu l'avais compris, puisque tu rajoutes "en attendant".

C'était plutôt "en attendant que dans x années tes prévisions/prophéties se vérifient, ou pas", et donc oui, en attendant, cet IPR-là, lui, prend ses responsabilités maintenant tout de suite, dans la vraie vie.

Bonjour,
Dans mon académie, les formateurs n'ont encore pas démissionné... mais ceux que j'ai vus ont bien expliqué qu'on allait vers des formations en ligne ou hors temps scolaire et que ça signifiait la mort des formations pour l'année prochaine (manifestement les trois formateurs présents refuseraient...).
Perso j'avais déjà hésité à faire cette formation sans savoir la date (depuis qu'on n'a plus les dates, j'évite les formations car avec un enfant, ce n'est pas si simple...). Je l'avais faite car préparation pour une certification que je souhaite passer et... ces personnes l'ont programmée sur le mercredi, j'ai dû annuler un rendez-vous pour mon fils, et heureusement que son papa a pu le garder sinon je n'avais aucune solution de garde.
Quand on considère le remboursement ridicule des trajets, à l'heure où l'essence se rapproche des 2€/L, le temps de trajet, la fatigue... franchement qui va vouloir faire des formations? Et ce n'est pas un "paiement" ridicule qui changera la donne...

K.

Dans mon académie et ma discipline, les IPR nous inondent de mails (ça commence à me déranger d'ailleurs) vantant de nombreuses activités et formations alléchantes... qui ont toujours lieu hors temps scolaire. Particulièrement le mercredi après-midi.

Je vais avoir du mal à garder mon calme lorsque je les verrai.

Madame_Prof a écrit:Dans mon académie et ma discipline, les IPR nous inondent de mails (ça commence à me déranger d'ailleurs) vantant de nombreuses activités et formations alléchantes... qui ont toujours lieu hors temps scolaire. Particulièrement le mercredi après-midi.

Je vais avoir du mal à garder mon calme lorsque je les verrai.

Dernier mail disciplinaire: une formation qui m'aurait intéressé... en visio et après les cours. Ce sera sans moi... D'ailleurs le côté pratique pose problème : si on reste sur l'établissement pour suivre la formation on risque de s'y faire enfermer à cette heure et si je prend le temps de rentrer chez moi après les cours, j'en perd la moitié. Ont-ils vraiment pensé à ce problème? Ont-ils seulement pensé?

J'ai d'ailleurs parlé de ces formations à horaires tardifs à un repas entre copains pas enseignants ce week-end (comment c'est venu dans la conversation, mystère...). J'ai eu deux réactions différentes : l'une disant que dans sa boite les formations étaient sur le temps de travail pas après, et l'autre qu'après tout ils avaient bien parfois des réunions jusqu'à 19h alors pourquoi pas nous (je lui ai dit qu'on avait déjà les conseils de classe et les réunions avec les parents qui dépassaient souvent largement 19h).

Pour une formation le soir qui me tentait, j’ai demandé un ordre de mission vu que j’avais cours à cette heure là.

Dame Jouanne a écrit:

Madame_Prof a écrit:Dans mon académie et ma discipline, les IPR nous inondent de mails (ça commence à me déranger d'ailleurs) vantant de nombreuses activités et formations alléchantes... qui ont toujours lieu hors temps scolaire. Particulièrement le mercredi après-midi.

Je vais avoir du mal à garder mon calme lorsque je les verrai.

Dernier mail disciplinaire: une formation qui m'aurait intéressé... en visio et après les cours. Ce sera sans moi... D'ailleurs le côté pratique pose problème : si on reste sur l'établissement pour suivre la formation on risque de s'y faire enfermer à cette heure et si je prend le temps de rentrer chez moi après les cours, j'en perd la moitié. Ont-ils vraiment pensé à ce problème? Ont-ils seulement pensé?

J'ai d'ailleurs parlé de ces formations à horaires tardifs à un repas entre copains pas enseignants ce week-end (comment c'est venu dans la conversation, mystère...). J'ai eu deux réactions différentes : l'une disant que dans sa boite les formations étaient sur le temps de travail pas après, et l'autre qu'après tout ils avaient bien parfois des réunions jusqu'à 19h alors pourquoi pas nous (je lui ai dit qu'on avait déjà les conseils de classe et les réunions avec les parents qui dépassaient souvent largement 19h).

Et que nous pouvons aussi commencer à 8h, un horaire pas si courant quand on a un travail de bureau...

Dame Jouanne a écrit:

Madame_Prof a écrit:Dans mon académie et ma discipline, les IPR nous inondent de mails (ça commence à me déranger d'ailleurs) vantant de nombreuses activités et formations alléchantes... qui ont toujours lieu hors temps scolaire. Particulièrement le mercredi après-midi.

Je vais avoir du mal à garder mon calme lorsque je les verrai.

Dernier mail disciplinaire: une formation qui m'aurait intéressé... en visio et après les cours. Ce sera sans moi... D'ailleurs le côté pratique pose problème : si on reste sur l'établissement pour suivre la formation on risque de s'y faire enfermer à cette heure et si je prend le temps de rentrer chez moi après les cours, j'en perd la moitié. Ont-ils vraiment pensé à ce problème? Ont-ils seulement pensé?

Ces gens n'ont pas de grand trajets, et probablement pas d'enfants (ou alors ils ont quelqu'un qui les garde gratos...).

Non mais, enfin, c'est hyper facile de trouver ponctuellement quelqu'un qui garde tes enfants la soirée ou le mercredi aprem gratuitement, non ?

Madame_Prof a écrit:Non mais, enfin, c'est hyper facile de trouver ponctuellement quelqu'un qui garde tes enfants la soirée ou le mercredi aprem gratuitement, non ?

Pour certains, ce genre de personnel s'appelle "grands-parents", ou alors "épouse" (ou époux mais c'est étonnamment plus rare)...
Sinon, je ne vois pas trop...

C'était ironique, Kimberlite
Nos inspecteurs de Créteil continuent aussi à nous envoyer des mails pour des événements en visio le soir ou le mercredi après-midi. Mais je suis sûre qu'il y a du monde qui s'inscrit, sinon ça cesserait, non? Un de mes collègues est allé à une formation de formateurs, personne n'a parlé de démissionner, et ils n'ont quasiment pas évoqué le problème majeur de ces horaires de formation. Ca a été dit, mais pas présenté comme un problème, plutôt comme une réalité prochaine.

La formation en visio me permettent d'éviter d'avoir 2h de temps de transport pour me rendre dans un lycée ou un collège à l'autre bout de l'académie (dans ma matière, la majorité des formations se déroulent dans les départements de la petite couronne parisienne, loin de chez moi). Mais quand ces visios sont placées en fin de journée ou le mercredi, cela m'oblige à les suivre avec mes enfants à côté. Impossible alors de suivre correctement ce qui se dit.

Cléopatra, sûrement... Y a beaucoup de jeunes collègues dans notre académie. Sans contraintes familiales et / ou sans conscience des enjeux politiques et syndicaux sur le sujet.

La formation en visio ça m'obligerait à rester tard dans mon établissement (j'imagine après 19h, en utilisant des écouteurs pour ne pas déranger les collègues en sdp. Alors 1. Non je ne ferais pas la visio en salle de classe, trop peur de me faire enfermer dedans, 2. si on utilise un des postes fixes de notre établissement, il n'y a pas de caméra (pas important à vrai dire), 3 pour les écouteurs, ils sont fournis par l'établissement ?
Pour les formations en soirée (après 18h), je ne suis pas tjs rentrée chez moi, parce que je pars parfois à 18h30 de mon lycée, ou que je passe faire des courses avant de rentrer (même si je sais qu'un bon prof n'a pas besoin de manger), ou que je vais au sport après, ou chez le médecin (même si je sais qu'un bon prof est un être immatériel qui n'a donc pas de problèmes de santé), ou à la Poste ou ailleurs, ou voir des amis, un conjoint ou autre (même si je sais que...). Et sinon les formations après 19 ou 20h : ça va pas la tête non ? Avec ou sans enfants d'ailleurs (parce que le coup, "oui mais les jeunes collègues qui n'ont pas d'enfants" ça me gonfle : je suis dans ce cas là mais j'ai également des besoins et des contraintes, donc non je ne soutiens pas la formation en dehors du temps de travail.

Adri a écrit:

Dame Jouanne a écrit:

Madame_Prof a écrit:Dans mon académie et ma discipline, les IPR nous inondent de mails (ça commence à me déranger d'ailleurs) vantant de nombreuses activités et formations alléchantes... qui ont toujours lieu hors temps scolaire. Particulièrement le mercredi après-midi.

Je vais avoir du mal à garder mon calme lorsque je les verrai.

Dernier mail disciplinaire: une formation qui m'aurait intéressé... en visio et après les cours. Ce sera sans moi... D'ailleurs le côté pratique pose problème : si on reste sur l'établissement pour suivre la formation on risque de s'y faire enfermer à cette heure et si je prend le temps de rentrer chez moi après les cours, j'en perd la moitié. Ont-ils vraiment pensé à ce problème? Ont-ils seulement pensé?

J'ai d'ailleurs parlé de ces formations à horaires tardifs à un repas entre copains pas enseignants ce week-end (comment c'est venu dans la conversation, mystère...). J'ai eu deux réactions différentes : l'une disant que dans sa boite les formations étaient sur le temps de travail pas après, et l'autre qu'après tout ils avaient bien parfois des réunions jusqu'à 19h alors pourquoi pas nous (je lui ai dit qu'on avait déjà les conseils de classe et les réunions avec les parents qui dépassaient souvent largement 19h).

Et que nous pouvons aussi commencer à 8h, un horaire pas si courant quand on a un travail de bureau...

Et qu'ensuite nous avons des cours à préparer et des copies à corriger. Quand une réunion finit à 19h, notre travail, lui, n'est pas fini, sauf à travailler le week-end pour s’avancer.

Nos IPR sont très gênées par la situation. Elles essaient de trouver des solutions, mais il n'y en a pas vraiment. De sorte que l'offre de formation est réduite cette année et que la majeure partie des formations ont été placées en juin quand en principe les cours auraient dû s'arrêter, sauf qu'il y a eu entre temps une réforme du calendrier aussi de ce point de vue. De toute façon ce n'est pas une solution, parce que les mini moments sans cours en juin ont été remplis ces dernières années de multiples réunions dans nos établissements, qu'on n'a pas intérêt à rater si on ne veut pas que notre discipline soit le dindon de la farce et qu’une poignée de collègues qui s'ennuient mettent en place des tas de "projets" bénévoles qui sont ensuite votés au CA et qu'ils imposent à tout le monde. Elles ont maintenu quelques formations sur temps scolaire tout en nous disant que nos CDE risquaient de refuser que nous y allions.

Cléopatra2 a écrit:C'était ironique, Kimberlite
Nos inspecteurs de Créteil continuent aussi à nous envoyer des mails pour des événements en visio le soir ou le mercredi après-midi. Mais je suis sûre qu'il y a du monde qui s'inscrit, sinon ça cesserait, non? Un de mes collègues est allé à une formation de formateurs, personne n'a parlé de démissionner, et ils n'ont quasiment pas évoqué le problème majeur de ces horaires de formation. Ca a été dit, mais pas présenté comme un problème, plutôt comme une réalité prochaine.

Ah bah à Versailles, dans les réunions de formateurs, ça bouscule pas mal les cadres en posant des questions qui fâchent. Actuellement, 70% des formateurs parlent de démissionner de leurs missions de formations. A la fin, on aura sans 20 à 30% de démissions, je pense. Personnellement, je pense très sérieusement à réduire très fortement la voilure voire à démissionner mais cette dernière option, il faut que je la prépare. Cette année, j'assure 204h de formation et 90 heures de réunion comme formateur (avec 3 classes à côté). Je me sens revivre quand je suis avec mes élèves. Les cadres misent sur le fait qu'on ne veut pas revenir devant nos élèves. Ils ont bien tort, en tout cas pour mon cas.

Je doute que les formations fassent le plein, un de nos IPR nous a envoyé hier la procédure pour pouvoir s'inscrire en cours d'année à une formation s'il reste de la place. Cependant, deux précisions d'importance : il faut l'accord du CDE et que cela "n'impacte pas notre temps de service".
Je pense que les consignes gouvernementales sont très claires.

Lisak40 a écrit:La formation en visio ça m'obligerait à rester tard dans mon établissement (j'imagine après 19h, en utilisant des écouteurs pour ne pas déranger les collègues en sdp. Alors 1. Non je ne ferais pas la visio en salle de classe, trop peur de me faire enfermer dedans, 2. si on utilise un des postes fixes de notre établissement, il n'y a pas de caméra (pas important à vrai dire), 3 pour les écouteurs, ils sont fournis par l'établissement ?
Pour les formations en soirée (après 18h), je ne suis pas tjs rentrée chez moi, parce que je pars parfois à 18h30 de mon lycée, ou que je passe faire des courses avant de rentrer (même si je sais qu'un bon prof n'a pas besoin de manger), ou que je vais au sport après, ou chez le médecin (même si je sais qu'un bon prof est un être immatériel qui n'a donc pas de problèmes de santé), ou à la Poste ou ailleurs, ou voir des amis, un conjoint ou autre (même si je sais que...). Et sinon les formations après 19 ou 20h : ça va pas la tête non ? Avec ou sans enfants d'ailleurs (parce que le coup, "oui mais les jeunes collègues qui n'ont pas d'enfants" ça me gonfle : je suis dans ce cas là mais j'ai également des besoins et des contraintes, donc non je ne soutiens pas la formation en dehors du temps de travail.

Je me suis toujours insurgése contre la phrase " oui, mais les jeunes collègues n'ont pas d'enfants". On pourrait y ajouter " les vieux n'en ont plus". Chacun, dans sa catégorie, à ses soucis, ses besoins, ses envies quels qu'ils soient.
On peut faire des activités le soir et surtout quand on est célibataire ou sans enfants. Et sans en faire beaucoup avoir le droit juste de ne pas les rater. On peut aussi être élu er les réunions sont le soir.
Ce métier en fera fuir encore davantage. Le seul avantage qui restait était, en dehors des heures de cours, de travailler en liberté. Cette liberté se réduit. Ces dernières années, je n'ai eu que des formations non choisies, qui, en plus ne m'ont pas intéressées. Ce sont les premiers trucs que j'ai jetés lors de ma retraite, puisque je n'y avais pas touchés depuis la dernière minute de formation.

Nan mais surtout la question n'est pas de savoir si on pourrait matériellement ou pas. La question c'est qu'on fait déjà plus qu'un temps complet, et que rajouter des heures de travail à quelqu'un qui travaille à temps complet, ça n'est tout simplement pas normal. C'est pas une question d'être disponible ou pas. C'est une question que prof est un travail, pas un loisir.

Édit : je ne parle même pas des collègues à temps partiel pour qui ça pèse proportionnellement encore plus (mais à la limite c'était déjà le cas avant puisque la probabilité pour que la formation tombe sur leurs cours était plus faible).